Émancipées, le podcast

#13 Témoignage de Chloé : Connaissance de son corps & fertilité

• Laurene Sindicic • Season 1 • Episode 13

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À propos de l'épisode:
Dans cet épisode, Chloé partage son parcours de fertilité avec une honnêteté touchante. Elle raconte les défis rencontrés, des essais infructueux à la conception naturelle de ses 2 enfants, en passant par les démarches en PMA et l'impact de l'ostéopathie.
Chloé explique également comment elle a découvert le Fertility Club et les bénéfices qu'elle en a retirés pour mieux comprendre son corps et sa fertilité. Enfin, on aborde ensemble l’envie d’un 3e enfant, pleine de contradiction mais très forte chez Chloé. Ce témoignage inspirant sera, j’espère, une source d'espoir et de motivation pour toutes les femmes qui désire un enfant.

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🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊

Laurène:

T'es comme moi, tu parlas avec les

Chloe:

Ouais,

Laurène:

je t'aurais dépouillé de

Chloe:

On va voir au fur et à mesure de la vidéo, je

Laurène:

la à poil

Chloe:

c. Un strip podcast en fait.

Laurène:

ou c'est exactement créer un concept. bonjour à tous. Bienvenue dans ce nouvel épisode ou on fait un nouveau format. Ce sont des épisodes plus témoignages ou j'accueille des femmes des couples aussi. On aura peut être des hommes seuls. On verra, mais pour venir plus, partager leur histoire, partager un peu leur émancipation. Et aujourd'hui, je suis super heureuse de te recevoir toi, Chloé, tu vas te présenter. On va parler ensemble. trouvais sa chouette de démarrer avec toi parce que t'as une histoire qui ressemble beaucoup à la mienne qui, en tout cas, fait beaucoup écho chez moi. Donc, j'ai une petite sensibilité particulière par rapport à, je pense, cet épisode, on va parler ensemble de ton parcours et à travers ton parcours de ce que la connaissance de son corps peut permettre pour faire des choix plus éclairés quant à la voix qu'on prend médicalisée, pas médicalisée, etc. Je spoile pas. Je pense que tu l'expliquera bien mieux que moi, est ce que tu veux, s'il te plaît, Chloé commencer par te présenter.

Chloe:

bonjour, Laurène, merci déjà de me faire confiance et de m'accueillir dans cet épisode. moi, c'est Chloé. J'ai 38 ans. J'ai la chance d'avoir déjà deux enfants qui ont sept ans et demi et cinq ans vis en Bretagne au bord de la mer. Voilà.

Laurène:

merci Chloé. Tu sais, j'ai une petite question rituel. Quand j'ai des invités en cas des invités experts, je demande en quoi ils participent à l'émancipation des femmes. Toi, je n'ai pas de demander ça parce qu'à priori, c'est quand même pas ton métier, mais est ce que tu peux nous dire quand même. En quoi toi tu te sens à émancipée aujourd'hui.

Chloe:

me sens émancipée dans le sens où, pense que de connaître de plus en plus son corps. On en parlait, tu en parlais en introduction, ça permet, on dit le savoir, c'est le pouvoir. Mais clairement, je pense que là d'apprendre à découvrir son corps, ça amène ça amène beaucoup, beaucoup de choses dans le quotidien. Et donc en ça, oui, je me sens émancipée parce que parce que je me connais et je sais, ou je vais.

Laurène:

Ouais, c'est chouette. C'est un petit peu là ou on va aller<toutes<<<< les deux mais avant d'expliquer pourquoi toi aujourd'hui, tu te sens peut être plus émancipée est ce que tu pourrais nous raconter les grandes lignes, ton histoire jusqu'à présent de maternité puisque ça n'a pas forcément été, je crois, un long fleuve tranquille, en tout cas, pas pas une épopée très courte.

Chloe:

Voilà.

Laurène:

Et après, on verra ou on est aujourd'hui et comment tu te sens aujourd'hui?

Chloe:

mais que je vais essayer d'être concise. en gros, donc ça fait 12 ans qu'on est ensemble mon conjoint et ça a fait 10 ans qu'on essaye d'avoir un enfant. Et donc, pour avoir notre premier, on a mis deux ans.

Laurène:

Ok.

Chloe:

été, ça a été un peu long. commencé toutes les démarches dans un centre PMA pour essayer de comprendre pourquoi ça ne fonctionnait pas. Donc à l'époque, émancipée, je ne connaissais pas ça n'existait pas d'ailleurs. Voilà. donc voilà, on a un petit peu vogué à vue dans ce parcours.

Laurène:

combien de temps vous avez essayé avant d'aller voir un centre de PMA.

Chloe:

Je dirai6-8 mois oi après moi. J'ai la chance d'avoir dans ma famille des gens qui travaillent dans une maternité. Et donc j'ai des

Laurène:

était sensibilisé?

Chloe:

Donc j'étais sensibilisé à ça. Et donc j'ai pu avoir très vite des ressources vers lesquelles me tourner Pour poser mes questions. Donc donc, très vite, j'ai pu, j'ai pu aller explorer après vraiment dans un CECOS, je dirais qu'on a mis 18 mois, peut être avant avant d'entamer vraiment les démarches et de rentrer dans un début de protocole PMA, puisque voilà.

Laurène:

Avant t'explorais et

Chloe:

on a exploré, j'ai eu droit à tout ou tous les examens les femmes qui ont des difficultés à concevoir connaissent prise de sang. Bilan hormonaux, hysterosalpingographie on adore tout ça. Et puis tout est revenu sub normal. On va dire, c'était pas, c'était pas génial, mais ce n'était pas non plus qu donc on

Laurène:

Sub normal. C'est un point que c'est un mot qu'on a employé ou c'est toi qui qui le donne?

Chloe:

ce des mots qu'on a pu employer

Laurène:

Oui, ok.

Chloe:

dans le parcours on a continué notre chemin comme ça l'hysterosalpingographie, par exemple, était pas n'était pas interprétable parce que la canule n'avait pas bien fait la ventouse. Et donc ça faisait pas un brassage comme il faut. Donc. Ce n'était pas interprétant. C'était plein de petits trucs comme ça qui n'étaient pas très drôle faisaient qu'on avançait à tâtons et en fait, on savait pas. tous les examens. N'apportaient, pas de réponse très claire. pour un petit peu, essayer de rassembler un peu toutes toutes ces informations. On a demandé un avis auprès du CECOS du CHU de la ville ou on habitait à l'époque. donc notre dossier devait passer en staff. Pour savoir vers quel protocole ils nous orientaient en fait, arrivé en Bretagne, je suis tombée enceinte au bout de 15 jours, naturellement.

Laurène:

incroyable.

Chloe:

y a eu le déménagement, certes, mais il y avait surtout juste avant une séance d'oste avec avec un osteo qui est devenu un ami depuis qui a clairement, je pense, libérer les choses et bien aider au fait que que j'arrive à tomber ensemble.

Laurène:

Et ta senti que c'était une libération anatomique ou une libération plus émotionnelle. En fait.

Chloe:

Les deux, il y avait les deux vraiment les séances qu'on a faites étaient complètement folle. Il faut le vivre pour le croire. à dire que j'ai fini tétanisé vraiment, littéralement après ces séances, là parce qu'il est allé travailler des choses vraiment très profondes. Et en fait, derrière ça a vraiment ça a vraiment

Laurène:

ok

Chloe:

des choses. Je pense qu'il y avait vraiment sur les deux les deux

Laurène:

Ça peut être une congestion, mais aussi plein de choses

Chloe:

voilà

Laurène:

qui parfois de ostéopathes, ça va bien au delà de l'anatomie pure. Et ça, ça débloque des autoroutes entre le cerveau et les ovaires qui font du bien. Donc, ok, ça, c'est ton premier enfant qui est arrivé finalement naturellement, mais après deux ans d'essais et finalement aucun protocole PMA

Chloe:

Voilà au final, j'ai, appelé le CECOS en disant c'est bon. Vous pouvez enlever mon dossier.

Laurène:

ok, j'ai fait le job, d'accord.

Chloe:

Voilà pour notre premier. Et puis finalement, comme on avait eu tellement de difficultés à ce que ce que je tombe enceinte, on s'est dit moi, je me suis dit je ne reprends pas de contraception.

Laurène:

Oui,

Chloe:

On verra ce qu'il advient. Et si la nature veut bien nous apporter un deuxième enfant. let's go. Donc, et puis s'avère qu'en fait, je suis de nouveau tombé enceinte. aux alentours des 1 an de notre fils, mais en fait, ça a été une grossesse biochimique. J'ai fait une fausse couche très très précoce.

Laurène:

Ok,

Chloe:

donc là, ça a été un peu un coup dur, mais on s'est dit qu'en fait, on était prêts vraiment, vraiment à avoir ce deuxième. Donc

Laurène:

ça a déclenché l'envie qu'il arrive vraiment. Ok,

Chloe:

on a relancé les essais actifs pour deuxième et là à nouveau, pendant 10 mois, il s'est rien passé. ça a été long après, comme je j'étais plus en confiance dans le fait que je savais que mon corps était capable de tomber enceinte. On n'a pas relancé de choses en particulier. En revanche,

Laurène:

en PMA,

Chloe:

non, pas du tout. En revanche, j'ai rappelé mon copain osteo en disant, écoute,

Laurène:

qu'on se voit là.

Chloe:

Et effectivement, on a refait une séance et deux cycles plus tard, j'étais nouveau enceinte,

Laurène:

Ok, c'est que tout le monde va nous demander son

Chloe:

Je

Laurène:

tu me donneras un oui,

Chloe:

coup, j'ai eu notre fille, on a eu une autre fille du coup au bout

Laurène:

ok

Chloe:

en tout, on va dire 18 mois en fait entre les mon retour de couche de mon fils et

Laurène:

ou

Chloe:

que je tombe enceinte et que la grossesse

Laurène:

ok.

Chloe:

terme.

Laurène:

l'heure, tu me disais que tu te sentais émanciper pour le coup, en tout cas avec une meilleure connaissance de ton corps de façon assez récente pendant tous ces essais là est ce que tu le vivais mal ou finalement, jusqu'à présent, tes enfants finissaient par par arriver. Ce n'était pas un vrai sujet pour toi.

Chloe:

non. Si je le vivais mal après, je connaissais, je pensais bien connaître mon corps dans le sens ou j'étais capable de. De ressentir tous les petits signes de mon cycle.

Laurène:

Oui,

Chloe:

Je savais des

Laurène:

tu savais quand t'ovulais par exemple

Chloe:

ça. J'étais capable de le repérer, mais instinctif. Je n'avais pas la notion de glair, je n'avais pas la notion de température de symptothermie générale. Donc c'était un. C'était du feeling complètement. surtout, j'étais capable de ressentir tous les petits signaux que mon corps m'envoyait c'est à dire que je pouvais dire presque une semaine avant d'avoir mes règles que c'était bon, que ce n'était pas bon. C'est

Laurène:

ouais. Ah oui, ok,

Chloe:

dire que par rapport aux signes que j'avais dans mon corps, voilà, je ressentais les choses, mais parfois ça m'envoyait aussi des mauvais signaux parce qu'on sait bien que il y a des il y a des qui sont.

Laurène:

qui sont trompeur ou.

Chloe:

père. Donc voilà, j'avais, j'avais J'avais les ressentis mais je n'avais pas forcément les liens et les connaissances derrière pour décrypter ce qui se passait vraiment.

Laurène:

je comprends

Chloe:

Donc pouvait être assez frustrant parce que parce qu'on se on se sent pas maître de ce qui se passe

Laurène:

quand. Ouais, je comprends et est ce que tu donc vous aviez ces résultats. Sub normal est ce que toi tu arrivé justement à comprendre de ton côté ou de celui de ton conjoint peut être, tu vois, à savoir un peu sur quelle piste avancer pour améliorer les choses ou en fait, ce que disaient les médecins. C'était. D'évangile entre guillemets. Tu vois, c'est quelle conscience t'avais de ton corps et de ses capacités à à les avoir ses grossesses ou pas?

Chloe:

En fait, j'avais, c'était un peu un peu ambivalent, comme comme comme sentiment parce que je me disais que effectivement, je sentais au fond de moi que ce serait compliqué d'avoir des enfants. Tu vois? Mais depuis, j'avais cette intuition là depuis ado. J'avais cette intuition là et après.

Laurène:

féminin. Ça, c'est fou.

Chloe:

Mais d'un autre côté, je me disais est ce que je me suis pas bloquée quelque part aussi avec ces intuitions là de me dire, mais en fait, c'est dans ma tête, c'est parce que je me suis toujours persuadée que j'aurais des difficultés que j'en ai. Tu, c'était un peu ces de ces

Laurène:

Ou

Chloe:

temps là. du coup, c'est aussi ça que je n'ai pas très bien vécu pendant le parcours. C'est parce que, en plus en face, on te renvoie le fait que ben, il n'y a rien qui explique vraiment que ça fonctionne pas.

Laurène:

oui. Donc qu'est

Chloe:

te dis

Laurène:

finalement? Bien ma tête qui bloque quoi?

Chloe:

je sais que c'est compliqué de s'entendre dire que, en fait, c'est peut peut être juste un blocage, un blocage dans ta tête et en même temps cette réponse là, elle n'est pas satisfaisante parce que t'as envie de t'as envie d'avancer. Tu sais que tu fais aussi tout pour que dans ta tête, ça aille mieux et que tu lèves les blocages, mais il se passe pas pour autant quoi

Laurène:

grand chose et sachant qu'il creusait aussi bien du côté de ton

Chloe:

Oui? Oui, oui, bien sûr. Oui, oui. Lui, il avait creusé aussi. Donc c'est pareil. Ces résultats étaient étaient limites. Ce n'était pas cata, mais c'était limite. Donc voilà, il y avait, il y avait, je pense, les deux. Je pense qu'en fait, la combinaison des deux faisait que ça fond d'ailleurs toujours que ça

Laurène:

ou bien sûr, Ou ça, on a un épisode, on est déjà parlé, mais il sera diffusé à la rentrée avec le professeur Ecochard qui a déjà participé à ce podcast et que j'adore près de qui je me suis formé et qui explique qu'en fait ou il la fertilité d'un couple, c'est deux fertilités individuelles et qu'aucune n'est à 100 et qu en fait du coup, en combinant. C'est deux choses. On arrive à un résultat plus ou moins bon, mais qu'en tout cas, on peut toujours travailler des deux côtés. Ce n'est pas parce que tu en a un qui a l'heure d'aller super bien et ou l'autre on dit ou la là, il y a des gros problèmes qu'en fait, tu ne peux pas remonter quand même un petit peu les deux pour avoir une fertilité de couple s'améliore. Mais donc je le diffuse cet épisode parce qu'il est passionnant

Chloe:

doit être très, très intéressant. Mais effectivement, c'est le retour qu'on a eu et notamment, mais j'en discuterai plus tard, mais on a revu un gynécologue là très récemment spécialisé en PMA et qui nous a dit voilà, vous avez clairement un profil de couple, hypo fertile. Donc

Laurène:

Oui.

Chloe:

voilà. Le terme a été a été dit. Donc après

Laurène:

même qu'il n'y avait pas eu de diagnostic à proprement parler ou c'est plus tard ou ok, Et donc là arrive l'envie du troisième pour le coup saisi. Je connais bien, ça y est, elle est rangée la mienne, mais mais toi, non. Et tant

Chloe:

ben, voilà.

Laurène:

Et j'espère qu'il arrivera. et c'est là que tu a commencé à voir un petit peu les choses différemment à vouloir reprendre en mains le truc ou alors c'est venu à toi comment ça s'est passé.

Chloe:

En fait, ça a été en plusieurs en plusieurs étapes parce qu'après la naissance de notre fille, c'est pareil. J'ai fait le choix de par prendre de contraception. Donc, en fait, ça fait 10 ans que je n'ai pas de je n'ai aucune contraception, mais il s'avère que les histoires de vie font que notre fille a eu des soucis de santé. Mon conjoint a eu des soucis aussi. Et donc on a vécu deux années derrière la naissance de notre fille qui ont été assez, assez compliqués. Donc, On sait à ce moment là, on s'est dit bon, troisième non, jamais on ne s'était pas. C'était alors que depuis le départ, on se projetait avec une famille de trois enfants. Mais là, on s'était dit non, en fait, on ne se sent plus capable d'accueillir un troisième. Donc donc on avait vraiment fait ce choix là. Et puis finalement, au bout de deux ans, tout le monde va mieux et là l'envie, l'envie revient. Et donc, au départ. Quand on s'est dit que finalement ce troisième on voulait vraiment est parti dans le ba comme comme pour, comme pour notre fille. ce qui se passe. On laisse, on laisse venir les choses et et on voit. puis voilà. Il y a une année qui passe, il se passe, il se passe rien. l'année dernière, je me dis bon quand même, ce serait quand même pas mal. qu'on retourne voir notre copain oséo histoire de.

Laurène:

pas encore aller

Chloe:

Ce n'était pas encore allé. Et puis c'est parce qu'il a déménageait loin. Donc ça faisait vraiment, c'était une démarche que d'aller le voir. Et et puis donc on fait fait une séance cette fois ci, il n'y a pas de miracle cette fois ci ça, ça n'a pas, ça n'a pas aidé particulièrement. puis les mois pass, on se dit bon, allez, on se laisse jusqu'à telle date. Moi, je me mettais des deadlines à chaque fois en me disant on essaye jusqu'à cette période là, puis ça fonctionne pas tant pis. On fait le deuil du troisième et puis en fait la date arrivée. Et puis puis j'étais

Laurène:

t'étais pas prête?

Chloe:

je n'étais pas prête, je n'arrivais pas. ça fait deux ans qu'on est comme ça à se mettre fin au mois parce que mon conjoint beaucoup moins, mais moi, je me mets des deadlines et puis que je repousse et.

Laurène:

En accordé. En quoi tu

Chloe:

Complètement. Oui. côté de ça, on fait d'autres projets. Donc je me dis bon, aller. On se lance dans ce truc là. Et puis on verra si si ça, si ça arrive en cour, c'est bien. Et puis sinon, tant pis. J'ai autre chose à côté, tu vois pour

Laurène:

oui.

Chloe:

finalement en cette, en novembre, l'année dernière, je découvre ton compte par le biais du salon des créateurs. À l'époque, c'est

Laurène:

Ah ou génial?

Chloe:

et donc là, j'ai commencé à me renseigner. puis quand je viens l'ouverture du Fertility club, je vous dire qu'est ce que je fais? en fait, en en discutant avec mon conjoint, je dis qu'est ce que qu'est ce qu'on fait? Écoute, dans tous les cas, ça ne peut pas nous faire du mal. Ça peut, ça peut, ça peut être que bon, même si ça nous amène pas de bébés, ça peut nous faire que du bien De comprendre, d'essayer de mettre en place des choses pour nous aider. Et puis, et puis on verra. Et donc c'est comme ça que s'est lancé l'aventure pour moi, du FC. tu vois à chaque fois, c'est des petites choses comme ça qui viennent sur le chemin et qui apportent des nouvelles pistes, des nouvelles réponses. Là, on parlait tout à l'heure du lien entre que je pouvais ressentir et vraiment ce qui se passait et que je comprenne ce ce qui se passe dans mon corps. Clairement, le Fertility club m'a apporté des réponses. énormes sur comment fonctionne mon corps et sur ce qui s'y passe. ça m'a permis de me dire mais en fait là, il y a un truc qui déconne dans mon cycle. Il y a quelque chose qui ne va pas. Et notamment grâce aux permanence qu'on pouvait avoir et pour en avoir discuté avec Nolwenn, elle me dit attend là ce truc là quand même, va va refaire le point avec un gynéco moi, j'avais un suivi sage femme. Donc quand j'en parlais, ce n'était pas quelque chose qui a l'alarmait. Donc,

Laurène:

c'était quoi?

Chloe:

en fait, c'est que j'ai un spotting avant règle qui dure une semaine avant mes règles. Mais en fait, ce n'est pas un fin. n'est pas un spotting. Tu vois avec des taches de vieux sang, c'était vraiment sang vif. Et donc on s'est dit il y a quand même quelque chose qui n'est pas qui n'est pas normal dans ça. Donc peut être, aller creuser coup, je me, je me mets en quête d'un rendez vous avec avec un gynéco qui est plutôt compliqué par chez nous. d'ailleurs, je n'arrive pas à avoir de rendez vous avec avec le gynécologue qui me suivait, notamment pour mes grossesses. je me réoriente vers une sage femme échographiste pour avoir un premier, un premier avis. cette sage femme me dit quand même moi, je suspecte une une adénomyose, l'adénomyose c'est quelque chose qui peut apparaître aussi avec l'âge. est ce que c'est quelque chose qui était déjà présent, pas ça. Elle n'était pas capable de me dire donc, à ce rendez vous là, il me dit il y a deux solutions, étant donné que vous êtes en essai depuis quasiment deux ans, que c'est compliqué, qu'il y a hypothèse d'adénomyose, il y a deux choses, soit vous faites le deuil de cette grossesse et on part sur une aménorrhée une pour Que je n'ai plus de règle et que je n'ai pu ces saignements soient

Laurène:

des douleurs ou c'était que

Chloe:

non, c'est vraiment que les saignements, j'ai la chance de pas ne pas souffrir. Donc c'était, c'est juste que du coup 15 jours par moi puisque j'ai des cycles, donc c'est vraiment handicapé dans le

Laurène:

ou

Chloe:

quotidien.

Laurène:

et ça, tu n'avais pas ça avant tes grossesses

Chloe:

Je l'avais, mais ça a duré trois, trois jours.

Laurène:

ou.

Chloe:

pas sur complète. Donc

Laurène:

mais tu avais quand même probablement déjà un petit sujet à niveau là. Ok,

Chloe:

tout à elle me dit, la deuxième option, c'est que, étant donné qu'il y a cette suspicion d'adénomyose, que vous avez des difficultés à avoir cet enfant de vous orienter. Très vite vers un vers la PMA pour avoir un avis et voir ce qu'on peut vous proposer pour pas perdre encore du temps dans ce parcours. et donc là, moi, ce rendez vous, je sors, je suis un peu, je suis un peu hébété parce que je me dis en fait, on s'était dit que non, on voulait pas partir dans ce protocole parce que on n'avait pas forcément bien vécu pour notre premier. voilà, on n'avait pas forcément envie de revivre, de revivre ça.

Laurène:

Ça, c'était une décision que vous aviez prise. C'est ce troisième. Il vient naturellement ou il

Chloe:

Oui, il vient pas. C'était vraiment quelque chose qu'on avait et qu'on avait établi en couple en se disant voilà, on était raccord, en tout cas sur sur ça au départ. puis là arrive rendez vous et je me dis et en fait ça, rebat toutes les cartes. Moi, à ce moment là, je me dis mais qu'est ce que qu'est ce qu'on fait? Parce que parce qu'en

Laurène:

oui. Le contexte est différent de ce que tu pensais

Chloe:

Ça et puis, et puis en fait, je suis dans cette espèce d'am bivalence depuis le départ de me dire bon, ce troisième, je le veux. Mais d'un autre côté, on a déjà la chance énorme d'avoir deux enfants en bonne santé tout va bien. On a trouvé un équilibre, que est ce qu'on n'est pas en train de se tirer une balle dans le pied à vouloir. Absolument. Tu vois s'acharner pour pour ce troisième. donc je suis dans cette, dans cette ambivalence, mon conjoint lui, il est plus dans ce chemin du deuil plus avancé que moi dans le chemin du deuil du troisième en me disant non, mais on est bien tous les quatre. pourquoi on irait plus loin. Donc là, on se retrouve à avoir une dissonance tous les deux qu'on n n'avait pas jusque là. Et donc c'est un peu compliqué à gérer parce qu'on se dit mais mas, qu'est ce qu'on qu'est ce qu'on fait? voilà donc moi, j'ai la chance d'avoir un suivi auprès d'une psychologue depuis depuis quelques années. Et donc j'en ai beaucoup discuté avec elle et elle me dit mais viscéralement, au fond de vous. ce qu'il y a? Je dis, je crois, viscéralement, je le veux. Ce troisième quoi? Voilà. C'est comme ça. Au delà de toutes les craintes que je peux avoir. Oui, je le veux.

Laurène:

ouais.

Chloe:

Et donc elle me dit bah, voilà. Après la raison c a dit vous vous le voulez. voilà après discutez en avec avec votre conjoint et puis et puis avancez là dessus ensemble et elle me dit il vous fait confiance, On sait que il vous suivra dans ça. Donc on en a beaucoup discuté et on s'est dit bon. On va le prendre cet avis auprès auprès d'une gynécologue de PMA. Et puis puis on verra. Et puis on s'est dit on fait step by step advienne que pourra. Et on est actuellement dans dans cette phase. donc on a vu le gynécologue de PMA la semaine dernière. Tu vois, c'est tout frais. Donc.

Laurène:

tu m'avais dit non.

Chloe:

je le disais tout à l'heure, elle dit que clairement on est un couple hypo fertile. Donc il y a quelque chose qui se passe entre nous deux qui fait qu'on n'arrive pas facilement à avoir un enfant. repart sur sur des examens de base. Bilan hormono, mon conjoint va refaire un spermogramme pour pouvoir un petit peu ce qu'il en est.

Laurène:

T'avais fait des des bilans toi avec le Fertility Club vous pas creusé.

Chloe:

Non, je n'avais pas plus creusé que ça parce que je n'ai pas réussi à avoir les ordonnances, notamment celles de J3 n'ai pas réussi à l'avoir. J'avais fait J7, donc j'avais un une idée, un petit peu de ce qui se passait. Donc, j'ai pu adapter ma petite out routine par rapport par rapport à ça. ça a aidé sur sur plein de choses, mais voilà. Mais du coup non, je n'avais pas pu creuser. Donc là, on va pouvoir avoir

Laurène:

ce

Chloe:

des résultats de ce gros bilan. Et coup, j'ai mon échographie avec le médecin avec le radiologue la semaine prochaine pour la suspicion d'adénomyose' du coup, la gynécologue de PMA veut qu'on creuse aussi côté endométriose que j'ai des antécédents familiaux. D'endométriose et elle me dit que les examens que j'avais fait à l'époque déjà ne sont plus d'actualité 10 ans plus tard et qu'en plus, il n'était pas hyper contributif. D'après ce qu' a pu voir sur les comptes rendus, elle m'a dit ça se trouve. On place à côté aussi. d'une endométriose depuis

Laurène:

Ah oui,

Chloe:

temps. du coup, la semaine prochaine, on va, on va avoir peut être quelques nouvelles réponses ou pas, on est dans ça. puis on se revoit à la fin de l'été avec la gynécologue pour faire le point de tout de tous ces résultats. puis voir ce qu

Laurène:

Ce qu'elle

Chloe:

nous propose

Laurène:

Et comment tu vis toi tout ça. Alors est ce que tu sens que ça te file moins entre les doigts qu'à l'époque que tu es plus plus actrice. Tu vois que comment du coup abordes cette PMA en presque 10 ans après la première?

Chloe:

Finalement, je l'aborde beaucoup plus sereinement parce que je maîtrise mieux les choses. Je sais de quoi on parle. sais potentiellement où je vais après, même si je, je ne connais pas les protocoles de PMA en tant que tel, je connais un peu plus les choses. donc. Plus détendue par rapport à ça avec moins de pression aussi Parce que voilà si je si ça fonctionne pas, j'ai la chance d'avoir cette superfamille. Et voilà, a eu la chance aussi de tomber sur un médecin qui était qui était super, franchement gynécologue qu'on a rencontré la semaine dernière. Vraiment très bon feeling, très bon contact. Donc ça aide aussi. Et puis par rapport à mon corps. Je le comprends beaucoup mieux j'ai mis en place des choses, on parler des routines tout à l'heure, mis en place des choses où je me sens actrice de ce que de mon cycle, de ce que je fais, d'essayer de mettre en place des choses. vois des résultats, notamment par rapport à ce Sporting. Tu vois? à la routine, j'ai réussi à diminuer de sept jours à quatre jours d'

Laurène:

Ok,

Chloe:

donc.

Laurène:

Donc c'est peut être qu'il y avait un petit sujet progestérone aussi.

Chloe:

Je un petit sujet progestérone dans l'histoire. Et plein de petites choses qui font que j'avance beaucoup plus sereinement dans cette, sur ce chemin là en espérant que l'arrivée soit soit heureuse, en tout cas, avec une bonne nouvelle après elle sera heureuse dans tous les cas, il n'y a pas de,

Laurène:

Ouais ou ou

Chloe:

voilà.

Laurène:

heureuse, mais ça peut quand même être éreintant. si c'est un troisième et que la vie est déjà belle, on peut y laisser des plumes. Donc c'est bien. Si toi tu sens que t'as un état d'esprit là plus éclairé, plus avec plus de recul, aussi peut être.

Chloe:

y a le recul. Et puis je pense que l'accompagnement, que je suis accompagné au niveau psychologique aussi depuis quelques années. il ne faut pas sous estimer la force de cet accompagnement là, c'est à dire ça a être quand même à prendre un recul sur les choses et à. a changé son regard, son point de vue par rapport à tout ça et du coup à se décharger de toutes ces valises qu'on peut se mettre sur sur ce chemin, ce parcours là et clairement moi, en tout cas personnellement, ça me fait un bien fou que d'avoir ce suivi là aussi pense que du coup, j'aborde aussi tout ça. De cette façon là, parce qu'il y a ce, il y ce suivi à côté.

Laurène:

oui, tu te sens soutenue.

Chloe:

ou complètement. Et puis, et puis j'ai un entourage aussi hyper soutenant que ce soit forcément mon conjoint, mais aussi ma famille et tout. Donc une force. Je pense aussi que d'avoir tout tout ce petit monde de tour. Quoi?

Laurène:

Oui, oui. Puis si t'es avec moi aujourd'hui, c'est que on parle librement et ça, c'est aussi parfois quelque chose de très positif qui permet d'enlever toute la couche secret qui parfois pèse aussi sur le parcours. Donc,

Chloe:

qui lourd et et tu as du coup, ça me fait penser au groupe qu'on a monté avec notre team pendant le Fertility club. C'est vrai que ça aussi. C'est une ressource hyper importante parce que on a ce groupe Whatsapp dans lequel on échange, mais de tout et de façon hyper libre Et en fait, c'est fou de voir comme ça fait du bien à tout le monde que d'avoir ce lieu d'échange ou on peut livrer tous nos états d'âme sur des choses que les autres qui ne sont pas dans ces parcours là ne peuvent pas comprendre et d'avoir liberté de parole. Ça fait

Laurène:

Du coup, merci d'y contribuer. Tu vois aujourd'hui?

Chloe:

j'espère que

Laurène:

Si mais moi, je trouve ça chouette et tu vois? C'est ce que j'ai expliquais quand j, j'ai dit que je voulais aussi avoir des femmes qui venaient témoigner au delà des experts parce que je trouvais ça important aussi, mais pas que des happy end, tu vois? Parce que parce qu'en fait moi, j'adore tous les podcasts comme ça que j'écoute ou il y a des happy end. Mais parfois, c'est aussi quand on est au creux du moment qu'on a les réflexions les plus pures et les plus vraies. Et on n'a pas encore le recul qui je pense que tu vois là. Tu me parles de l'année et demie les deux ans d'attente de ton fils. On parle l'hyper vite. Si on s'était parlé à ce moment là, tu vois, ça aurait

Chloe:

Mais c'est sûr été complètement différent

Laurène:

que, parce que maintenant ça y est, c'est derrière toi. Est pareil. Moi. Si je souhaite très fort que bébé arrive tu dis après tu diras peut être toi. Donc il est arrivé, petite adénomyose des familles. Tu vois? Maintenant il est là et moi, je trouve ça chouette de vous entendre à ce moment là. Alors il n'y aura pas que ça dans dans ce podcast. Mais je trouve ça chouette et non merci. De venir mettre aussi ta vulnérabilité comme ça avec nous, parce que c'est ça qui est précieux. Et c'est ça qui, je pense permettre d'aller un peu plus loin dans la réflexion du coup, on souhaite quoi de continuer à s'émanciper de

Chloe:

Ouais. Ouais. Ouais.

Laurène:

avec avec ce bébé, je te le souhaite

Chloe:

Avec ce bébé, ce serait, ce serait la cerise sur le gâteau mais ou de continuer vivre les choses. Aussi bien déjà continuer continuer la vie étant bien comme ça déjà, ce sera, ce

Laurène:

ouais, ouais. Et puis en retrouvant un cycle bien équilibré en soignant, en apaisant cette adénomyose aussi

Chloe:

ça, si, si

Laurène:

si c'est bien

Chloe:

c'est possible, ce serait, ce serait chouette.

Laurène:

C'est chouette. Merci Chloé.

Chloe:

t'en prie. Merci à toi.

Laurène:

A bientôt

Chloe:

À bientôt.

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Head Shot

Laurène Sindicic

Host