Émancipées, le podcast

#15 Témoignage Alice & Jacques : Infertilité masculine, couple & PMA

Laurene Sindicic Season 1 Episode 15

À propos de l'épisode :
Dans cet épisode à 2 voix, Alice et Jacques partagent leur parcours émouvant et inspirant face à l'infertilité masculine et la PMA. 
Ils discutent des défis émotionnels, physiques et psychologiques qu'ils ont rencontrés, ainsi que des solutions et des transformations qu'ils ont expérimentées en cours de route. 
Leur témoignage offre un message d'espoir et de résilience pour tous les couples confrontés à des défis similaires. 
Écoutez leur histoire et découvrez comment ils ont trouvé la force de surmonter ces obstacles ensemble.

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Mais aussi...

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Elodie:

On a besoin de la médecine. Mais j'aime beaucoup les spermatozoïdes de Jacques quand même. Voilà.

Laurène:

On les adore et dis nous toi, en quoi tu te sens émancipée à part en critiquant les spermatos de ton mec avec amour.

Jean:

Je me souviens aux alentours de 16 ans. Quand je découvrais peu à peu la sexualité. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu un flash une fois, je m'en suis encore et je me suis dit je pense que je serai infertile plus tard.

Elodie:

quand on est dans un couple infertile c'est, je crois que ça angoisse pas mal des gens en fait la souffrance, angoisse les autres j'en profite quand même pour dire que l'infertilité de Jacques moi, c'est une chance aussi dans ma vie, parce qu'il y a 10 ans, on a commencé à manger que bio, à ne plus le moins possible en contact que les. Perturbateurs endocriniens

Laurène:

Alice Jacques. Bonjour, merci à tous les deux. C'est une grande première que j'ai deux personnes en face de moi. Et c'est aussi une grande première que j'ai des témoins un peu plus anonymes et pas des experts comme on l'a fait jusqu'à présent. Donc déjà, bonjour, merci d'être avec nous pour cet épisode tout nouveau. Je vais commencer s'il vous plaît, par vous demander de vous présenter. Et après, on racontera un peu ce dont on va parler aujourd'hui.

Elodie:

Bonjour, Laurène, merci beaucoup à toi de nous accueillir. On m'appelle Alice. J'ai 36 ans suis mère de deux enfants de un et cinq ans.

Jean:

Bien moi. Bonjour, Laurène. Merci. Merci beaucoup de nous recevoir. Et je suis le père des deux enfants d'alice.

Laurène:

ça tombe bien.

Jean:

ça qu'on est ensemble ici et est heureux de parler avec toi aujourd'hui

Elodie:

et sa finit à peu près 14 ans que nous ensemble.

Jean:

Oui,

Laurène:

Bel perf.

Jean:

j'ai 38 ans. Je suis un peu plus âgé

Laurène:

comme moi, ça arrive à des gens. Très bien. ma question rituelle, c'est de vous demander en quoi c'est de demander à mes invités en quoi il participe à l'émancipation des femmes. Vous, c'est un petit peu différent. J'ai quand même envie de vous demander en quoi vous vous vous sentez émanciper l'un comme l'autre.

Elodie:

Alors

Jean:

pour moi, ça va être, je pense, assez simple. Je pense que je suis émancipé quant à mon infertilité. On va en parler. Moi, je suis infertile. J'ai une OATS sévère découverte. Il y a. Pas mal de temps maintenant. Et j'en parle librement. Je n'ai aucune difficulté à le dire à raconter mon histoire à ce sujet. et ça n'a pas toujours été le cas et c'est pour ça que je me sens maintenant. émancipé

Laurène:

émancipée ce qu'on peut juste faire une parenthèse o ATS sévère ceux qui nous écoutent et qui savent peut-être pas ce que c'est, est ce que tu veux toi expliquer parce que tu connais bien le sujet ou tu veux que je le fasse?

Jean:

Alors la traduction du sigle. Je sais, je sais plus exactement. c'est

Laurène:

c'est oligo estratos sper.

Jean:

en gros. Tous les paramètres spermatiques sont sont bas. Et il est extrêmement difficile d'avoir un enfant naturellement quoi que ce n'est pas impossible. Et donc nos deux enfants, ils sont nés par fxi

Laurène:

Oui, ok, et donc? Juste donc parenthèse, effectivement le sperme. On regarde plusieurs paramètres. La mobilité, la concentration, la capacité des sperms zoïdes à se déplacer, c'est la mobilité et leur forme. Et donc c'est ça qui fait qu'on met des lettres après quand il y a un de ces critères qui pêchent et qui n'est pas dans la norme. Et donc quand on est OATS, ça veut dire que. Tous les paramètres sont en dessous des normes et ce qui peut entraîner des difficultés à avoir une grossesse. C'était la parenthèse un peu technique, mais quand même importante. Toi,

Elodie:

moi, je dis

Laurène:

nous raconte,

Elodie:

Moi, je définis l'o, test sévère comme des spermatozoïdes poly handicapés, mais qu'on aime beaucoup quand même et qui claquent assez vite. Ça ne peut pas marcher. On a besoin de la médecine. Mais j'aime beaucoup les spermatozoïdes de Jacques quand même. Voilà.

Laurène:

On les adore et dis nous toi, en quoi tu te sens émancipée à part en critiquant les spermatos de ton mec avec amour.

Elodie:

Avec amour. Je me je ne sais pas si je me sens émancipée Je pense que je suis en cours d'émancipation Je me suis sentie beaucoup objectalisée par la FIV, d'autant plus que je n'étais pas atteinte dans mon corps. Mais c'est moi qui payais un peu l'addition de l'atteinte masculine. Ça qui est un petit peu particulier, bien qu'on ait découvert très récemment, parce que ça fait un peu plus de 10 ans qu'on ne prend pas de contraception. Et on a découvert récemment, j'avais une endométriose légère, ce qui m'appelle du tout étonné. Mais bon, finalement, on m'a toujours dit mais vous, vous n'avez pas de problème. Et j'ai toujours senti au fond de moi qu'il y avait un problème. Donc je nous voyais comme un couple infertile. Donc ça, je pense que ça a aussi été un processus d'émancipation, de ne pas coller au discours médical. Même si le discours médical aimez vous, vous allez très bien. Même en disant qu'ils savent pas qu'ils savent pas tout.

Laurène:

Ou.

Elodie:

Voilà. Et puis c'est franchement, grâce à ton, à ton compte, ce n'est pas pour faire de la promo, mais c'est vrai que le fait d'observer mon cycle, même si on n'a quasiment aucune chance d'avoir un enfant naturellement. Mais même si on essaye toujours sans parler, ce qui est aussi un peu épuisant, ça m'a permis de me reconnecter à mon corps aussi

Laurène:

qu'est-ce que

Elodie:

et de voir que. objecta? c'est à dire que t'es un corps une machine à produire des follicules, à être ponctionner, à avoir des traitements. Et puis là ou je suis comme on habit dans une grande ville. C'est un, on est dans un grand ch, donc c'est un peu convoqué. Il faut que tout s'organise, tout s'organise autour de ça. Donc tu disparaît un peu un peu. mangé un peu dans l'ombre. En tout cas, moi, c'est comme ça que je l'ai vécu un peu dans la l'ombre de la FIV. Et après, c'est le travail de subjection qui rejoint l'émancipation de d'émerger, en fait d'être en dessous et de remonter au niveau ou au niveau de la mer.

Laurène:

c'est très profond. On démarre, on démarre très bien cet échange. Merci. Merci pour tous ces concepts qui, je pense, peuvent parler à d'autres et permettre de mettre des mots, pas toujours facile sur ce qu'on ressent quand on on perd un peu le lead de quoi? Sur son projet sur son projet. qu'on est

Elodie:

un peu engloutis

Laurène:

on s'est dit ensemble qu'on allait justement aborder ce sujet que moi aussi. Je trouve tabou. Vous allez me dire ce que vous en pensez de, je crois que toi Alice t'es d'accord, jack, tu ne l'ai pas forcément, mais de la fertilité masculine. Alors on est clairement en train de faire sauter un tabo là, en en parlant aujourd'hui. Mais c'est le thème que je voulais qu'on aborde ensemble et je trouvais ça chouette de l'aborder avec un couple pour avoir les deux points de vue, parce que c'est une histoire qui se vit à deux, en tout cas chez vous, est ce que vous pouvez m'expliquer un peu plus. Comment vous avez peut être découvert cette infertilité et comment vous l'avez réception en tant qu'information pour votre désir de grossesse d'un désir d'enfant.

Jean:

on essayait d'avoir un enfant naturellement, comme beaucoup de couples. Depuis assez longtemps, ça ne fonctionnait pas. On allait voir un gynécologue qui nous a fait faire plusieurs tests et notamment un spermogramme pour moi. Je me souviens très bien le moment ou j'ai eu les résultats ou j'étais dans la rue. s'en est suivi, c'est à dire un appel à Alice tout de suite. c'est vrai que sur le coup, c'est quand même dur. comprend pas trop ce qui nous arrive parce qu'en fait effectivement. S'il y a quelque temps et à l'époque, on en parlait moins qu'aujourd'hui. C'est pour ça que moi j'ai aujourd'hui, j'ai plus de mal à parler de tabou parce que je pense que ça s'est un peu libéré quand même. s'est un peu libéré et le sujet est quand même un peu plus connu et donc un peu interdit devant la nouvelle. plutôt tétanisé qu'autre chose. Mais rapidement, là aussi, je me suis retrouvé un peu dépossédé de mon projet parce que tout d'un coup, je ne pouvais plus rien c'est très castrator l'imaginaire masculin. Il est Très faut que je m' préservatif. Sinon, je vais mettre enceinte toutes les femmes. Il y a un côté et mon sperme est trop fort en il y a un côté très,

Laurène:

Très viril ou.

Jean:

viril là dedans, même si on le dit pas, mais on le ressent comme ça dans l'acte sexuel, là de la procuration un peu inconsciemment moi, tout d'un coup, tout ça m'a quitté. en plus de ça, comme l'a dit Alice, elle qui s'est retrouvée à devoir tout faire parce que dans la PMA FIV ICSI en fait, moi, tout ce que j'ai à faire, c'est le jour de la ponction. C'est quand prélèvent les ovocytes Sur la aller en prélèvement et éjaculer dans un dans un récipient pour pouvoir donner des spermatozoïdes. donc ça, tout d'un coup, désenchante tout et ça me dépossède de tout. Alors après, en réalité, on ne peut pas, on peut, on n'est pas obligé de ne faire que ça. Et c'est ce que j'ai découvert, notamment justement avec le FC. n'est pas parce qu'on est

Laurène:

Le Fertility

Jean:

infertile qu'on est avec Le Fertility Il y a des choses à faire. Et même quand on est en OATS, on peut quand même évoluer les paramètres spermatiques. On ne va pas forcément récupérer un sperme de compétition, mais ce sera peut être un peu mieux. et. on va gagner quelques chances d'avoir des grossesses.

Laurène:

vous êtes allé directement am FIV ICSI j'ai pareil sur une petite parenthèse FIV ICSI. C'est une sorte de fécondation et une vitro ou on va vraiment aller sélectionner un spermatozoïdes et avec une technique particulière pour le faire pénétrer dans l'ovocyte. Donc c'est souvent quand on a justement un sperme vraiment pauvre ou on va chercher la quintessence. spermatozoïde pour, pour réaliser cette rencontre ce que vous êtes allé directement, versa ou vous avez commencé par des inséminations. C'était quoi un petit peu votre parcours?

Elodie:

Non, non, en fait, Oui. comme l'a dit Jacques, le diagnostic est tombé de à fin. C'est une OATS sévère et le diagnostic a été sévère. Moi, je me Jacques dit de se souvient de quand il l'a vu. Moi, je me souviens j'étais sur milieu de travail. Il m'a appelé. Mais je pense, c vrai, une scène traumatique. Il m'a appelé. m'a envoyé le mot. Je comprenais rien. Je me suis dit temps il y a des racines grecques. Je vais essayer de comprendre que que qu'on voit des racines du mot. C'est pas joli.

Laurène:

Oui.

Elodie:

Et c'est vrai qu'il y a un peu tout s' effondré à partir de là et un peu en avant. Et après, évidemment, il y a des choses bien pires et on a deux enfants. On a de la chance aussi, mais il y a eu un a avant un après et. Le médecin nous a dit vous c'est FIV ICSI tout de suite directement après ça, dire un an et qu'on essayait. Et c'est peu marrant parce qu'on avait tous les deux le sentiment, je pense Avant que n'est peut peut être pas être facile pour nous individuellement plus jeune.

Jean:

Alors oui,

Laurène:

même d'avoir fait le moindre examen.

Elodie:

oui, avant même d'être ensemble,

Laurène:

Ah ouais,

Jean:

c'est un truc un peu mystique pour moi. Je me souviens aux alentours de 16 ans. Quand je découvrais peu à peu la sexualité. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu un flash une fois, je m'en suis encore et je me suis dit je pense que je serai infertile plus tard.

Laurène:

Ah. Ouais, c'est fou.

Jean:

Comme si et rétrospectivement je me dis est ce que c'est mon corps qui m'a parlé.

Laurène:

Ouais,

Jean:

Mais vraiment, il y a eu un truc comme ça

Laurène:

oui, parce qu'à 16 ans, normalement, t'es quand même loin encore de ces sujets là.

Jean:

clairement, mais je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ça vers cet âge là. Et je l'ai pressenti, y a peut être, c'est peut peut être une pure coïncidence, mais peut être peut être que non.

Laurène:

C'est marrant que tu dis ça parce que moi, j'ai l'impression que c'est quelque chose de très féminin que, comme on connaît pas trop nos corps, tu vas me dire à dise que tu'en penses, mais en fait, on ne sait pas si ça marche. Et tant que tu n'as pas eu, malheureusement l'horreur d'une grossesse non désirée que tu dois interrompre, etc. Et bien tu dis, mais en fait, je ne sais pas si ça marche ou pas. Et moi, je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui me disent qu'elles ont longtemps pensé ce serait compliqué. Ça s'est avéré vrai ou pas, mais pour le coup, je l'avais jamais entendu chez des hommes. Tu vois? Pour moi, les hommes, c'était pas une question. C'était un truc qu'on avance et on n'avait pas cette de poids ou de chez pas d'inconnu qui trotte dans la tête. Mais tu vois, tu me fais mentir, puisqu'en fait ça peut arriver chez les hommes

Elodie:

Oui. mais Oui, c'est vrai que j'ai mangé pas trop content ça chez des hommes non plus, mais je pense que nous, les femmes, on a la charge,

Laurène:

oui,

Elodie:

on a la charge de procréer, mais comme dit Jacques, que l'homme, c'est plus ce distributeur bienfaiteur

Laurène:

oui.

Elodie:

non on a toute cette pression d'abriter aussi de garder alors que l'homme s'est finalement éjaculation. C'est en quelques secondes.

Laurène:

Oui, oui, mais tu vois ce qui est fou, c'est qu'après du coup donc vous allez raconter un peu votre arrivée en PMA, mais en fait, tu gardes que ce rôle là des éjaculateur en fait, alors même que vous allez en PMA, il n'y a jamais un responsable 100 Et vous le dites très bien à tous les deux, ce n'est pas la faute de quelqu'un ou quoi, mais c'était quand même. Ton OATS ton sperme qui vous a fait aller en PMA. Et c'est ça qui peut être compliqué, je pense. Et ça m'intéresse, qu'on creuse ça. Comment on vit rancœur, tu vois ou pas d'ailleurs, au contraire, mais de se dire mon dieu, moi, je m'inflige tout ça. C'est piqûres. C'est ses anesthésie générale, ses effets secondaires quand lui il va juste excer des termes mais se branler dans un labo. Quoi? Donc je trouve que ça, c'est intéressant qu'on en parle parce que c'est très tabou aussi pour le

Elodie:

Oui. il y a aussi le ravage. Du diagnostic ou j'ai vu Jacques quand très déprimé par cette annonce là, je pense, Oui. confronté à ce que tu disais un petit peu tout à l'heure, une sorte d'impuissance. Je pense beaucoup de culpabilité par rapport à moi. je me souviens que dans notre appart et Jacques m'a dit. Une phrase à laquelle je m'attendais pas est super belle et je suis ému en à tout ça. Il m'a dit tu es libre, tu peux partir, je comprendrais. et ça m'a étonné, en fait, qui me dit j'ai trouvé ça super beau et ça m'a étonné parce que moi je n'étais pas du tout là dedans. Bien sûr que je restais avec lui. Et même si j'avais un désir d'enfant très fort, et Bien sûr. qu'on se dit à ce moment, là peut être qu'on n'aura jamais d'enfants, mais en tout cas, ça a été aussi le fait qu'il me dit ça. Qui qui me laisse le choix, Bien sûr, qu'on est libre en soi, mais que il me pose cette question et que je répond oui, je reste, c'est un peu comme quand on se marie ce que tu veux être ma femme ou je vais être ta femme, ce soit un nouveau pacte. nous a fait faire équipe dans le bon, comme dans le mauvais, vraiment comme le mariage que quand peut qu'on en parle effectivement, s'il y a des reproches, il a des très durs psychologiquement. En tout cas, je trouve la fi. Donc on a un long parcours et puis on est tenace, mais on est pugna troisième enfant, passe à la tâche, évidemment qu'il y a des ce n'est pas toujours très glorieux dans notre discours ou dans notre relation. Et c'est vrai que on se rappelle qu'on a fait ce pacte là de rester ensemble malgré ça pour équipe. Mais c'est vrai que j'ai en tout cas, j'ai vu ses ravageront et Jacques trouve qu'il y a moins de tabou. Mais après nous, c'était il y a 10 ans, peut être qu'effectivement ça, a évolué, mais même nous. En fait d'être maintenant couple infertile qu'on ait cette annonce là. En fait, on te dit ça. Qu'est ce que on fait? Est ce que tu en parler aux autres est ce que tu appelles tes parents en disant que tu es en train de faire un truc intime. Tu était quand même en train d'avoir relations sexuelles pour faire un bébé normalement dans un lit et là. Alors, comme tu as cette nouvelle difficile, il faudrait que c'est quelque part si elle a exposé ta sexualité aussi, c'est exposé ton couple. Donc nous, on ne savait pas trop quoi en faire. On a mis un peu de. Temps à le dire le temps de digérer on a dit au proche moi, je sais que j'ai pu être déçu de certaines réactions je ne sais pas triste qu en parle là, mais quand on est dans un couple infertile c'est, je crois que ça angoisse pas mal des gens en fait la souffrance, angoisse les autres

Laurène:

ça l'aimait mal à l'aise aussi, je

Elodie:

exactement. Et donc rapidement moi, on m'a dit mais non, ne faut pas y penser. C'est dans ta tête, ça va marcher et moi attend il y une OATS sévère là, c fort. Malheureusement, ça va pas se faire sans aide extérieure, sauf si on a un miracle Et puis il y a des gens très vite qui te disent pire, ça ne marche pas. Tu peux adopter. Donc, c'est quand même un décalage qui fait souffrir. Mais donc il y a aussi ce tabou de l'in fertilité qui est tout. Ça est intrigué en fait. Et c'est un peu comme tu vois. Quand j'ai appris, j'avais de l'endométriose, je me suis dit ok, est ce que j'en parle ou. pas parce que tu vois si j'avais un diagnostic d'arthrose, j'en aurais parlé. Si ça avait été un et comme c'est très intime, c'est très personnel. Donc ça nous isole aussi. Ça nous is après, on a en acheminé, on a su su faire, mais je pense à tous ces couples peut être qui, en nous écoutant, viennent d'avoir un diagnostic. Je pense que c'est important d'en parler.

Laurène:

merci à vous deux de le faire.

Jean:

Oui. merci Alice. Pour ce que tu as dit, moi, je tiens à dire que. Oui, c'était évident pour moi, même si je ne savais pas exactement à quoi m'attendre, je savais que la PMA ce serait dure. C'est pour ça qu'en fait, ça m'est venu un peu naturellement. C'était même pas, vraiment, n'a pas signé pour ça. Donc il faut bien qu'on renouvelle nos vœux en quelque sorte Et là, il faudra qu'on parle à un moment de quelque chose. C'est de nous. Les mecs peut être pas tous, mais en tout cas, moi, le premier, on est nul. Parfois on est très nul. Vraiment, on est très mauvais. C'est à dire que non seulement on est infertile, on se retrouve à mettre nos femmes dans des protocoles pas possible. Là, je parle moi parfois, au début, je n'étais même pas capable de penser à noter à quel moment il faut faire telle piqûre ou telle piqûre.

Laurène:

oui.

Jean:

J'ai progressé maintenant, mais je pense que je ne suis pas le seul comme ça y en a qui peuvent ne pas faire l'erreur que j'ai faite d'être trop dés investie me disant bah, je suis bien fertile, bah, voilà, c'est triste. C'est comme ça. Maintenant, il faut se battre ensemble. Il faut faut y aller ensemble.

Laurène:

faire équiper

Jean:

vraiment, et vous êtes

Elodie:

mis de côté aussi. On s'adresse pas à vous dans les consultantes. Cam s'adresse pas aux hommes. Ça,

Jean:

c'est comme disait Alice, il y a 10 ans, les choses étaient différentes. Et je pense que ça évolue vite en ce moment. vrai qu'au début, moi, j'étais surpris parce j'ai parfois j'avais des, il y avait, on avait des rendez vous médicaux. Je venais. On me disait même pas bonjour. Il n'y avait pas de chaise pour moi, c'est à dire, il y avait une chaise pour pour Alice, mais moi je restais debout parce qu'en fait, je ne suis plus, je suis le problème, mais je ne suis plus un problème dans le sens. Ou comme tu l'as dit, je vais masturber un jour dans une salle. Et

Laurène:

Oui

Jean:

Donc, en fait.

Laurène:

ou c'est ça, c'est qu'après ça devient un protocole de femme. on pense pas qu'il y a l'équipe derrière et qu'il a l'homme qui a aussi dit parfois souvent envie de s'investir. Et je sais que j'ai souvent ce retour là aussi, il y a plein de médecins qui le font pas, mais il y en a qui qui s'adressent à la femme parce qu'on est dans de la PMA ça peut être compliqué à vivre aussi. Tu fais bien de le dire. est ce que vous voulez nous dire quand même comment ils sont arrivés vos deux enfants parce que

Elodie:

Oui,

Laurène:

ces FIV ICSI elles ont marché. C'est important de

Elodie:

Ont marché. Ou alors ça que nous n, on n'est pas des champions des stats ou je pense que pour les centres, ça ne marche pas très vite, mais ça marche. Notre notre aîné, on l' attendu cinq ans et en tout, on a été en FIV trois ans et c'était notre troisième ponction. Et alors moi, j'arrive. Il y a eu tellement de transferts que j'arrive à compter, mais notre combien cinquième transfert. Cinquième transfert, je crois.

Laurène:

vous aviez à chaque fois pas mal d'embryon

Elodie:

alors non, non, non. On avait un ou. deux embryons, une galères, mais en général, on fonctionne une douzaine d'ovocytes. Et en général, on a un embryon, parfois, voire deux. Et comme on est dans un dans un gros centre, ça, c'est vraiment une des choses les plus difficiles pour moi, il y a beaucoup de délais. Il y a beaucoup d'attente

Laurène:

à ta temporalité à toi, tu dois mettre la temporalité de la médecine

Elodie:

Ou ou.

Laurène:

se confronter. Ouais,

Elodie:

Et pour le pour le deuxième, on n'a pas repris de contraception et on l'a eu au bout de trois ans.

Laurène:

Ok,

Elodie:

De trois ans, dont deux ans de five quatre ponctions, dont une blanche par une blanche en terme d'embryon zéro embryon, ce qui était très, très

Laurène:

Ok,

Elodie:

et donc notre notre aîné, c'était un transfert d'embryons frais à J5. Et le deuxième, c'était un congelé parce que j'avais un risque de stimulation et je trouvais ça pas mal. D. Congeler pour que le temps, le temps donné

Laurène:

ton corps se remette ou

Elodie:

voilà le parcours pour avoir nos enfants. Donc

Laurène:

donc là, vous êtes suffisamment des oufs pour vouloir un troisième.

Elodie:

on est finalement des Ou pour voir un troisième, mais là justement, tu vois, tu parle de la temporalité en termes de temporalité. Je pense que si on savait qu'on pouvait un enfant naturellement, on n'y serait pas. Parce que notre enfant n'a pas

Laurène:

votre deuxième a qu'un an, ah

Elodie:

an et mieux on n'y serait pas, mais on pas à cause de ces trucs de délai ou on dit que ça marche quand même pas super bien. On est un peu obligé. Alors tu me, on n'est jamais obligé à rien, mais tu vois ce que je dis? On s'oblige à se remettre dans le bain alors que

Laurène:

êtes peut être pas encore tout à fait prêt.

Elodie:

pas prêt.

Laurène:

Logistique.

Elodie:

Logistique. Tu vois pas spécialement envie d'être enceinte là évidemment que ça arrivait par par magie. Envie de dire on serait hyper content si on nous disait un dieu nous disait tu peux avoir un enfant naturellement là est ce que tu le veux au guide. D'accord? Tu vois Mais. fait c'est compliqué parce que t'es pas acteur en même temps. T'es acteur, tu en tout cas. J'ai le sentiment que nous qu'on n'était pas prêt. ça n'a pas forcément marché. En tout cas, je me souviens de transfert. Ou j'avais des truc, coups, boulot. J'avais, je ne sais pas. Je ne sentais peut être pas tout à fait bien dans mon corps et compliqué d'avoir un transfert quand ça ne marche pas, tu dis ouais, mais peut être que je le voulais pas vraiment. Tu te prends la tête, je pense

Laurène:

Mais.

Elodie:

légitimement et parfois aussi pour pour rien, c'est compliqué. C'est tellement dépossédé, c'est de trouver du sens. mon désir viscéral en tout cas d'avoir un troisième normalement Jacques aussi,

Jean:

crois. Oui, oui, Oui, je le fais

Laurène:

le veux. Troisième renouvellement de veut. voeux.

Elodie:

Notre médecin de FIV qui est vraiment génial. Lui lui a quand même demandé son accord. Sûr, vous voulez bien en troisième que sinon, c'est quand même l'impression que tu pourrais faire plein d'enfants sans que le mari, il faut qu'il soit là, mais bon peut

Laurène:

ou Ou justement ton avis, toi Jacques, on n'a pas parlé tout à l'heure. On a parlé de sa réaction d'éventuelles rancœur qu'on peut ressentir. Mais comment toi, tu vois? C'est quoi les tensions? Comment vous avez vécu cette annonce? Toi de ton côté. En tant qu' en pas toi, tu dis qu'il n'y a pas forcément de tabou par rapport à ça. Je pense que tu as évolué dans cette réflexion là est ce que tu peux nous donner un peu plus toi ton ton ressenti

Jean:

Oui, il y a deux choses qui sont importantes pour moi. Il ce que je suis devenu, je dirais dans la sphère sociale, c'est à dire

Laurène:

ou.

Jean:

avant. J'étais un homme normal avec ses caractéristiques, mais j'étais infertile. Et au début, j'en parlais pratiquement, je pense à personne ça, j'ai senti au bout d'un moment que ça me dérangeait. J'avais quand même envie de le partager parce que c'était, ce n'était pas rien. C. Ce n'était pas fort. j'ai mis du temps. Et maintenant, en fait, je dirais que c'est à peine si je rencontre quelqu'un, je peux, je peux le placer dans la discussion. C'est possible. Moi, ça me dérange pas de le placer dans la discussion. Je suis totalement à l'aise avec ça. J'ai alors peut être parce qu'on a eu réussi à avoir des enfants aussi ça

Laurène:

qu'avant ton premier enfant, tu es arrivé comme ça ou c'était étais un peu plus honteux entre guillemets

Jean:

exactement. Et je pense au début même, j'avais le même du mal à parler de ce que je ressentais à Alice avec ma propre femme. C'était difficile. Et au début, j'avais même du mal à appréhender effectivement que ce soit difficile pour nous pour elle. Je pense qu'il s'en parlera mieux que moi. Et je le comprends tout à fait une part d'elle. On voulait un peu, l'a dit en filigrane, m'en voulait un peu ce qui est normal, mais je ne le comprenais pas au début parce que moi, ça ne m'appartenait pas à, c'est quelque chose qui m'était tombé dessus pour moi, j'étais pour rien et

Laurène:

tu n'avais pas une hygiène de vie dé. Il n'y avait pas des choses qui te faisaient dire ok, ça vient de là. Je vais Alice rigoler

Jean:

Alors au début, il faut dire que moi j'aimais bien faire la fête, boire

Laurène:

Ok.

Jean:

les danser, fumer aussi, mais il se trouve qu'on a avec le temps. On a arrivé qu'en fait, c'était pas ces paramètres là parce que ces paramètres, son parti et le sperme, ne sait pas spécialement amélioré.

Laurène:

toi, tu as fait des efforts par rapport à ça et ça a pas modifié les résultats du stormo programme. Ok,

Jean:

Là, on est full bio full sport full p. Club full. Et ça, pas tout. Ça n'a pas changé la face du monde.

Laurène:

révolutionné le phmo programme. Ok.

Elodie:

j'en profite quand même pour dire que l'infertilité de Jacques moi, c'est une chance aussi dans ma vie, parce qu'il y a 10 ans, on a commencé à manger que bio, à ne plus le moins possible en contact que les. Les perturb des perturbateurs endocriniens en tu vois, ça a été pour la conscience que j'ai au monde. Et aussi ça m'a vachement ouvert à l'écologie. Vraiment pour moi, c'est une chance, en revanche et que par cette infertilité, là dans le prendre soin de soi du monde et de ce qu'on annonce, de ce qu'on donne aussi comme environnement à à nos enfants, même s'il n'est pas parfait,

Laurène:

ouais, au delà de la fertilité. C'est vrai que tous ces choix que vous faites, ils ont un impact sur votre santé globale. Donc, t'as raison de rappeler ou

Elodie:

Mais c'est vrai que vois, on n'avait pas une on fumait. On a quand même pas mal de temps été de fumer parce qu'en même temps, on disait mais vous n'aurez pas d'enfants, naturellement, nous on se débrouille, tu vois un moment? Je crois que je parlais de la qualité de la glaire. J'ai bien un doute sur sur le ph et tout et le médecin, mais. On s'en fiche puisqu'on passe au delà. On soit donc dans le sens ou ça te dépossède ça. C'était avant notre notre aîné, justement entre les deux. J'ai commencé à aller voir une acupunctrice, puis ça m. Intéresser au compléments alimentaire. Et après pour le troisième, tu as carrément le Fertility club ou là beaucoup.

Laurène:

cerise sur le gâteau.

Elodie:

Tu vois qui a aussi cette évolution là ou ou on te dit les médecins, ce sera avec nous. Voilà, tu fais un peu un enfant. Tu fais plus un enfant à deux, tu un enfant à trois à quatre à 12

Laurène:

Oui.

Elodie:

particulier. Mais c'est vrai que quand encore maintenant, parce que. J'ai aussi un peu un syndrome bon élève. Et puis, comme c'est quand même assez angoissant, j'aimerais bien que ça marche comme sa galère pour marcher, même ça marche à la fin, j'essaye d'optimiser les trucs. Et si Jacques oublie des trucs de compliment, ça me quasiment, ça me blesse en fait. Que tu vois si, quand il avait du mal à de fumer, je me suis mais attend. Il a un sperme quand même pas de compète. Il continue à fumer. Et moi, pendant ce temps, je me prends des piqûres, des trucs c. Ce n'est pas anodin de se mettre plein d'hormones avec les simulations. Ça me stress quand un peu et tu vois cette défaillance là, c'était compliqué que je peux dire encore que c'est compliqué, même si on arrive à. T'es moins loin qu'avant. Je pense que toi, tu te sentais très démuni avant et

Jean:

oui, beaucoup moins maintenant. Et je rajouterai Alice parle d'aller chez l'acupunctrice, de faire des choses. mecs peuvent le faire aussi. Moi, je vais aussi voir une acupuncture. D'ailleurs, je le recommande moi, c'est un effet très fort sur moi. La acupuncture.

Laurène:

Ok

Jean:

Voilà tous, je pense, des petits trucs qui peuvent nous aider. Il faut y aller, il faut essayer. Et même si on est un mec infertile en PMA, il faut aussi faire des choses parce que je dois dire quand même que je dis que pas grand chose s'améliorer, mais à la marche, quand même si j'ai la quantité améliorée, j'ai la mobilité qui s'est un peu améliorée.

Laurène:

vachement bien.

Jean:

Il y a quand même des choses qui, s'améliorent. Je retrouverai pas un sperme normal. Ça monde me l'a dit. Et je pense que c'est, il est tellement abîmé. Ils sont tous tellement peu handicapés. Et ça, c'est vrai que c'est difficile parce que et moi, je pense, c'est pour ça que moi j'ai eu besoin d'en parler parce c'est quand même, c'est quand même pas facile à vivre parce qu'il on est quand même. On est, on a. Une pathologie. on n'a pas envie de le garder juste pour soi comme une honte et moi, j'en avais besoin. Je me suis senti un peu effectivement castré. à une époque aussi. J'ai appris ça, j'étais j'étais jeune. Voilà, j'avais une image socialement. Je suis grand. Je suis plutôt baraqué.

Laurène:

Des bogos qui sont le et bogos moi, je le vois.

Jean:

assez, une image assez virile. Et je ne sais pas moi ça, ça m'a vachement touché. C'est un peu enfantin, c, pas enfantin, mais

Laurène:

Non,

Jean:

je, j'ai senti vachement touché. Et maintenant je pense d'en parler autour de moi et de me sentir totalement à l'aise avec le fait de l'évoquer. Ça en fait quelque chose de moins dramatique.

Laurène:

Oui

Jean:

Ça a m'a beaucoup aidé là dessus parce que au début, je ne disais rien et elle m'a dit non, mais

Laurène:

va falloir parler.

Jean:

ne faut pas faire cocotte minute et c'est pour ça aussi, je pense en parti comme des a que j'étais déprimé parce que je, je gardais tout ça pour moi. Je n'étais pas, je regard, je je le gardai juste pour moi. Et donc Effectivement ceux qui ont besoin d'en parler en thérapie pour les hommes aussi. Mais allez y allez y

Laurène:

Bien sûr. Oui, t'as raison. Et je rebondi sur un truc que tu as dit qui fait écho, pas si l'épisode sera sorti ou pas encore, mais bon, en tout cas, ça va être à peu près concomitant. épisode avec le professeur René Ecochard qu'on a tourné explique qu'en fait. Personne est à 100 en fertilité. Et donc, en fait, on a toujours des choses à gagner à remonter, même quand on a soit l'impression d'être super comme toi, Alice, au début ou on maintenant, tu dis, on m'a trouvé une endo mét triose, mais au début, tout le monde me disait que j'étais parfaite entre guillemets, que c'était lui le problème comme toi, ou on dit ces nas, il n'y a rien à faire. Ben, en fait, tu vois, peut être que toi t es passé de 10 à 20 été peut être finalement qu'à 80, mais t'es monté à 90, on n'en sait rien, mais en fait, on peut toujours. Optimiser la fertilité du couple aussi. Et il n'y a pas de fatalisme ni dans un sens ni dans l'autre. Il n'y a pas de chez moi, tout va bien. Je suis rien. Ou chez moi, tout va mal façon. Je peux rien faire. Je pense que c'est important que vous disiez ça, c'est qu'on peut toujours se mettre dans une démarche vertueuse on a envie pour essayer de déjà se sentir plus. Acteur certes, mais en fait aussi mettre plus de chance de son côté, quand bien même le bébé arriverait grâce à l'aide de de la médecine qui certes contourne mais utilise quand même le matériel existant, tu vois? Et.

Elodie:

Oui. Et puis ça va avec l'émancipation dont tu parles parce que tu vois, c'est rigolo là après avoir fait le Fertility Club est retourné dans notre centre de PMA et bref, folliculaire pas chez deux en ville et j'ai plus de follicule.

Laurène:

Ok trop bien.

Elodie:

Trop bien. Réponse à la sur estimé. C'est drôle réponse la sage femme qui vous a fait l'écho, assuré, estimé à la mal contée.

Laurène:

Ah

Elodie:

Je suis retourné chez la même. Je dis oui, il pense que vous allez mal conter à la raconter. Non, un non, il y en a plus, soit quand même eux. Ils sont, ils sont coriaces. Une fois qu'ils ont mis dans une case. Et c'est pour ça que l'émancipation elle est importante. C'est pour ça que moi, vraiment, j'identifie ces phases avant chacun de nos enfants. Et avant, j'espère un troisième, c'est vraiment, on sait, on sait, on s'est libéré de ces cases là par une non sûr on, on ne parle pas parce que ça sert à rien.

Laurène:

au corps médical.

Elodie:

Ou en tout cas ou là on est, je sais qu'il y a plein de médecins plus ouverts, mais là on est,

Laurène:

Tu as arrêté de parler de ta glaire,

Elodie:

ouais, ça les embarrasse.

Laurène:

la chouchoute quand même. Rassur

Elodie:

Bien sûr, je fais très attention à avec mais et à tout ça, mais bon, voilà. C'est aussi notre petit jardin secret finalement. Et puis c'est maintenant, c'est qu'on a tous savoir. C'est quand même drôle chez mon médecin généraliste, je demande un bilan hormonal Et il dit oui. Donc donc vous ovulez à J14. Donc je met à J21 pour la progestérone. Oui, oui, merci beaucoup. C'est super. Je le prêt que je très bien pas forcément, mais assez. Il y a un petit truc un peu malicieux. Finalement, quand à

Laurène:

c'est comme quand on compte tes follicules toi, tu sais que c'est grâce à toi.

Elodie:

Et de finalement laisser couler aussi parce que la FIV, c'est aussi beaucoup de lâcher prise. Et tu vois un peu les médecins alternatives qu'on a mis en place est super. Mais j'aimerais aussi dire que faire attention à l'épuisement. Tu vois? Parce que franchement, je pense que la ponction blanche, malheureusement, on en a une, une là, mais et puis ça, on dit jamais rien encore, c'est compliqué. C'est très énigmatique. Mais la première, j'étais clairement surmenée. J'étais, j'avais eu un covid. Je venais d'avoir été vacciné. Je faisais pour un autre truc que je faisais une ré éducation. J'avais de, j'avais le boulot. Je rend rentrais chez moi à 20h tout en ayant le stress cétait. C'est bien essayer de bien faire et il faut aussi

Laurène:

ménager

Elodie:

se est et puis garder du plaisir, je pense

Laurène:

ou

Jean:

faut pas ajouter, ajouter. mais dans le Fertility club, c'est très clair. C'est quelque chose que je n'avais pas mesuré si qu'on parle de la cigarette, de la nourriture saine. Mais il y a le sommeil qui est super important, jamais

Laurène:

sûr. Ou

Jean:

On parler il y a pas longtemps du sommeil

Laurène:

ouais, j'en ai reparlé. Et puis il y a plein

Jean:

sommeil à toile.

Laurène:

Ouais, mon sommeil à moi aussi. Ouais, oui, parce que tu sais les cordonniers ne sont pas toujours les mieux chaussés mais.

Jean:

Et le sommeil. En fait, Alice. Alice, pour cette première fonction blanche. Elle, tu dormais pas beaucoup,

Elodie:

je pense ça, c'est le truc, c'est, mais c'est le truc. Après, on est dé, nous on, mais vraiment des couches. On est plutôt des des oiseaux de nuit, le sommeil. Je pense que c'est le truc qu'on n'a jamais vraiment essayé.

Laurène:

vous savez quoi faire.

Elodie:

Mais en tout cas, je, je voudrais dire que pour pour la rancœur, etc, je pense que. En fait qu'on on vit des choses comme ça. On est hyper impuissant, forcément t'essaie toujours de trouver un coupable parce que tu es essayes de trouver du sens. Et puis même malgré toi, même s'il y a beaucoup d'amour c'est aussi une fluctuation. Et puis tu vas pas aller gueuler contre ton médecin de FIV en disant vous êtes vraiment nul. Vous n'avez pas réussi. Donc soit il y a ta femme soit il y a ton mec. Donc ça aussi. Je pense qu'il faut être indulgent envers soi, même envers l'autre, en.

Laurène:

quoi que tu as besoin de trouver un coupable, tu as besoin de

Elodie:

Je pense que tu as besoin un peu de tu as besoin de décharger un peu de choi peut être que moi. Parfois ça m'arrange, je me dire ah, mais c'est parce que Jacques, il n'a pas pris ses comp compliments. Je ne sais pas quoi. Tu vois plutôt que de dire c'est peut être que je fais moins confiance à mon centre de FIVn parce que vous déjà eu cas de fonction. Je ne sais pas quoi. parce que nous on a quand eu pas mal de fonctions. après moi, j'ai le sentiment très profond que qu'on aura comme expression. J'avais bien aimé qu'on aura raccroché les gants de la cible quand on aura trois e bébé, je l'espère, il y a un truc qui va se soulager et il y a plein de plein de plein de tension parce qu'il y a des inquiétudes. Et de la préoccupation quotidienne qui vont tomber. Et je pense que ça veut aussi apaiser beaucoup de choses toute la charge mentale n'empêche de prendre soin de sa fertilité. C'est comme assez

Laurène:

Bien sûr ou

Elodie:

post.

Laurène:

bien sûr, et vous tenez depuis 10 ans. Donc

personne:

Oui, c'est sincère, c'est, on fait un petit marathon quand même

Laurène:

Ouais. Ou nous vous ferez un bon sommeil pour le coup derrière. Va pas tout de suite, pas les premières années du bébé, mais après.

Elodie:

Oui, c, je pense ce qu'il faut aussi accepter les hauts et les bas dans un couple pense que il y a plein de couples qui s tournent mieux que nous, et d'autres moins, bien que nous non dans les FIV, mais peut être qui arrive à rester très, je sais pas ça. C'est un truc un peu tab aussi

Laurène:

oui. Parce que tu vois pas ce qui se passe derrière les portes ou.

Jean:

Oui et pense, si on peut, il faut s'y préparer un peu parce qu'il y a clairement, effectivement des moments ou c'est ou c'est très dur pour le couple,

Laurène:

Ouais

Jean:

la sexualité du couple aussi pour pour l'ente, pour l'organisation, la vie sociale du couple, beaucoup de pas, beaucoup de choses qui sont qui sont ternis par le parcours de PMA

Laurène:

qui prend beaucoup de place ou

Jean:

faut faut se dire faut se dire c'est l'orage va passer. On n'oblige personne, mais il faut essayer de penser beau temps après la pluie.

Elodie:

Oui, c'est une épreuve, en sont ces preuve. Quelque chose de difficile et épreuve aussi un peu dans sont épreuves sportives aussi difficile. Mais tu sais qu'il y a un but alors qu on n'est jamais sûr qu'on va avoir un enfant, mais en tout cas, tu

Laurène:

Il faut y croire très fort.

Elodie:

ou non qu'on s'est lancé en FIV, on n'avait aucune info personne n'avait vécu ça autour de nous. On en parlait encore moins à l'époque. On s'est un peu un peu éduqué tout seul. Et puis on était les seuls de notre bande d'amis à essayer de faire un enfant à ce moment là aussi. Donc

Laurène:

Oui parce que vous étiez jeune.

Elodie:

on était jeune ou on s'est marié jeune et on a commencé à essayer devant arrêter la pilule. À quoi 25 ans. Donc aussi en plein essor est aussi qui te fauche un peu

Laurène:

Ouais, En tout cas, ou j'espère que le message que vous avez pu faire passer, c'est cette importance de faire équipe, même si tout n'est pas, on n'est pas dans le monde des bisounours. Et on comprend bien qu'il y a eu des moments. Et il y a encore des moments plus compliqués. Ou arriver à faire avec ces émotions qui ne sont pas toujours celles qu'on voudrait, mais la pluie et faire le beau temps vient après la pluie. Je souhaite qu'il revienne une troisième fois

personne:

Ou

Laurène:

très fort. voilà. Est ce que je ne sais pas. Il y a quelque chose qu'on ne s'est pas dit. Un mot de la fin que vous tenez à à passer

Jean:

moi, ce serait les hommes. Bougez vous parler. Parler aussi entre vous et

Elodie:

moi ce serait alors dans ce cas là, les femmes arrêtées peut être de. De tout faire à la place des hommes. Ou alors pense que c'est compliqué de laisser de la place parce qu'on est, je pense qu'on est quand même beaucoup dans le contrôle et laisser l'homme faire des trucs ça. Si tu laisses faire, l'homme peut être aussi accepter qu'il a peut être pas super bien faire. Je dis ça, ce n'est pas toujours

Laurène:

pas comme toi. T'aurais fait

Elodie:

Donc c'est une histoire, beaucoup d'indulgence, mais alors moi, ce que j'aime. Vraiment, je disais la fille l'in fert ça a été une chance dans notre rapport à l'écologie et au prendre soin de nous. ça a renforcé, notre couple peut être que ça ne s'entend pas beaucoup là. Ça a renforcé notre couple. Moi, je dis souvent notre, c'est du ke là, c'est nous arrivé plein de choses. Ça l'a beaucoup fragilisé, mais ça l'a aussi beaucoup renforcée. Et ça l'a aussi beaucoup fragilisé et ça l'a beaucoup renforcé. Mais je pense que vraiment. Parce qu'on a la chance aussi d'avoir eu des enfants que ça, c'est bien fini, mais ça nous a donné quand même beaucoup de de force. Et c'est ça. Si tu fais équipe, tu fais pas en fait.

Laurène:

Merci. Merci pour ces messages. Merci pour l'espoir, mais aussi pour le réalisme dans tout ça. Moi, je vous souhaite très fort évidemment qu'il arrive ce troisième bébé. Et voilà. Je vous remercie tous les deux

personne:

Merci

Elodie:

et merci pour tout ce que tu fais sur ton compte qui nous a beaucoup aidés. Même nous, les vieux, les les vieux fertiles

personne:

émancipez vous

Elodie:

émancipez vous. Merci. Merci. À

personne:

bientôt.

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