Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#21 - De femme à mère : un voyage transgénérationnel - Témoignage de Judith
A propos:
Comment le transgénérationnel impacte-t-il notre fertilité et notre chemin vers la maternité ?
Dans cet épisode, Judith nous partage son parcours intime vers la maternité, où elle explore les blocages émotionnels et physiques liés à son héritage familial.
De sa quête pour se réconcilier avec son corps à la compréhension des blessures transgénérationnelles, Judith nous emmène dans un voyage profond et inspirant.
J’ai été très touchée de l’honnêteté avec laquelle elle aborde ses peurs, ses doutes et ses révélations, tout en nous montrant comment son cheminement personnel l'a aidée à faire de la place pour accueillir la vie.
Je suis très heureuse de vous partager ce témoignage puissant sur la fertilité et la guérison, qui est la parfaite illustration de l’épisode précédent.
Nos Clubs :
👶 Vous êtes en projet bébé et/ou souhaitez reprendre en main votre fertilité naturellement ? Le Fertility Club peut vous aider !
🧘♀️ Vous souhaitez adopter une contraception sans hormones ? Go Serenity Club !
🤰🏼 Vous venez d'apprendre que vous attendez un bébé ? Le Mama Club vous accompagne pendant votre premier trimestre 💪
Pour celles qui vivent une grossesse arrêtée, le Club d'Après est là pour vous ❤️
Nos mini-programmes :
🆙 Pour booster sa progestérone en phase post-ovulatoire, c'est par ici !
💦 Et pour une glaire cervicale de folie, c'est par là 😇
👱♂️ Votre amoureux est largué quand on lui parle de cycle menstruel ? Le mini-programme Mon cycle expliqué à mon mec devrait l'aider !
Mais aussi...
🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊
Et c'est que j'en discuté avec oséo mais si vous même, vous avez du mal à vous laisser la place d'exister, tu vois respirer normalement. ouvrir ton ton corps à t'asseoir et accepter ta féminité aussi. Tu vois, j'avais un gros souci avec la féminité parce était dangereuse justement et bien comment est ce que veux faire de la place pour un enfant? Et à la fin de mon séance, elle m'a dit mais vous êtes arrivé en kit. Vous êtes reparti, construite, Bonjour, Judith, merci d'être avec nous aujourd'hui dans cet épisode, épisode dans lequel on essaye de parler de tout le travail qu'une femme peut faire quand elle attend un enfant. Un épisode assez lié à celui de la semaine dernière sur le trans générationnel. Je spoil pas, mais je trouve que c'est intéressant d'avoir les deux au regard avant qu'on se lance dans ton histoire. Est ce que tu veux bien commencer Judith, par te présenter s'il te plaît. merci de me recevoir dans podcast, c'est très ému d'en faire partie. Judith, viens d'avoir 30 ans et je travaille dans la communication j'habite en région parisienne. Mais j'ai un sweet spot pour la drôme un jour. J'espère pouvoir y venir te rejoindre. Mais Of course, meilleur endroit. ma petite question rituelle. Judith en quoi tu sens toi émancipée aujourd'hui. Bonne question. Je crois que je me sens émancipée par tout justement. On va en parler en fait, tout ce travail que j'ai fait pour ne pas correspondre à une case, ne pas rentrer dans un moule, laisser d'aller un peu plus loin que ce qui m'était donné ou enseigné, Et je crois, c'est ce travail d'en apprendre toujours plus sur moi, même pour mieux me comprendre et mieux avancer dans la vie petit à petit sur plein plein plein d'aspects du mental au corps ou tout ce que tu veux. je m'émancipe, en tout Ouais Tu prends le dessus, tu reprends le pouvoir voilà. merci pour ça. Toutes les deux, on s'est dit qu'on allait aborder justement tout cet aspect peut être plus émotionnel. Plus de travail de femme que tu as fait avant de devenir mère est ce que tu peux peut être commencer par m'expliquer, nous expliquer comment elle est arrivée, justement cette envie de maternité pour qu'après on comprenne tout ce qui s'est déroulé derrière. Alors je pense que je voulais être mère depuis très longtemps. pense que ça a toujours été un désir d'avoir des enfants. J'ai rencontré mon mari et je pense que très vite, je lui ai dit je pense que c'est toi qui va être le père de mes enfants. Et il avait ce sentiment que. il serait un, un papa génial. Mon mari est anglais. On forme un couple bilingue et on échange un peu dans tous les sens. Mais c'est vrai que, en fait, je n'ai pas été finalement c'est lui qui a été prêt avant moi, je crois. Il y avait très d'être papa, il se voyait, ça ne faisait pas peur du tout. Et moi, même si j'en avais envie, je pense que j'ai mis plus de temps que lui à être prête parce que tu vas voir, on va pouvoir aborder ça. J'ai mis déjà du temps avant de me sentir femme d'être une femme. Et je suis dit dit ça m'a pris déjà tellement de temps que j'en ai très envie. Mais mais en même temps, j'ai peur de ce moment de bascule ou est ce que je vais continuer à rester femme en étant mère, qu'est ce que ça va impliquer? Et je pense que déjà déjà là, c'était un gros morceau à apprendre. Une fois que j'ai eu envie, je me dis ok, prêt je voulais courir un semi marathon. J'ai semi-marathon et je dis ok, là j'enlève mon stérilet, et y va. Et à partir de là, j'étais full in in. Et tu dis parce que tu t'avais besoin de, tu avais mis du temps à sentir femme. Comment tu explique ça était encore assez immature. Tu étais encore très attaché à ta maman. C'est quoi? Ah oui, que ce n'est pas clair quand je comme ça. non, non, au contraire, c'est que ça m'intéresse que que tu développes un peu. ok, ce n'est pas que que je n'étais pas mature pense que j'ai été mature, émotionnelle assez vite, assez jeune. Tu as pour l'anecdote ma maman est psychiatre et je pense qu'elle m'a transmis beaucoup d'intelligence émotionnelle, mais j'ai mis du temps à habiter mon corps de femme et donc à me sentir femme dans c'était très avancé dans la tête et dans le corps en fait, il n'y avait pas un lien. J'ai mis du temps à développer ma sexualité. J'ai mis du temps à en fait autoriser à ressentir aussi toutes ces pas vivre en étant unifié. Et c'est vrai que pour moi, c'était très fort D'être entière là dedans. Et j'ai du temps à essayer d'apprivoiser ça. Ce n'est pas quelque chose qui m'a été transmis pour le coup. Tu ai Ma maman m'a transmis beaucoup d'intelligence émotionnelle, de réflexion et de travail sur soi. Donc ça, c'est quelque chose qui j'entretiens depuis longtemps. En revanche, elle ce qu'elle n'a pas pu me transmettre et que j'ai du du coup travailler un peu fort et difficilement c'était comment est ce qu'on est, une femme aussi dans son corps, dans ses relations, etc. y a un jour ou tu t'es sentie ça y est plus assumée, plus affirmée en tant que femme. Ça s'est fait progressivement Ça m'a rappelé derrière certain ces moments quand j'essaie d'avoir un bébé et que ça venait pas, ça m'a rappelé ce moment. Tu vois? Ou j'ai eu mes règles un peu tard, je pense, vers un peu tard, j'ai eu une règle après mes copines, en gros, mais j'ai entre 13 et 14 ans. vécu cette attente très difficilement était consciente qu'il fallait que ça arrive, que c'était ouais, j'étais tu attends. quelque chose que j'attendais. J'avais envie de rentrer dans un cercle de femmes de, ok, j'ai envie de mettre ses vêtements. J'ai envie de pouvoir rester tard à discuter avec toutes ces femmes. Participer en fait à ceux à ce cercle et que je me sentais en avance pas par rapport à mes copines, par exemple dans la tête, mais j'avais encore un corps de petite fille. Et en fait, je crois que c'est là que pour le coup, j'ai commencé une espèce de guerre avec mon corps, je pense ou ça s'est pas mal dissocié ou je disais, mais moi, je suis prête, mais mon corps y suit pas. ça a été progressif, tu vois de me le réapproprier à différents niveaux, refaire du sport par exemple, et prendre goût à ça, prendre goût à bouger, prendre le goût à ressentir, apprendre. En fait, ça s'est fait par étape. Il n'y a pas eu un jour ou je me suis dit ça y est, tout est acquis et tout est fini, mais ça, ça a pris du temps quand? Enfin, du coup, tu as habité corps de femme. C'est là qu est arrivé, peut être pas juste après, mais tu nous diras l'envie d'être mère et du coup, cette nouvelle transition, t'a peur. C'est ça que tu me laisser comprendre tout à l'heure. Et je crois que j'anticipe trop dans la tête aussi ce que ça allait être de devenir mère. Et je misais la ça y est j'arrive J'arrive en tout cas à profiter de cet état, à profiter de cette liberté, d'être adulte, d'être une femme à mieux ressentir mon corps à pouvoir aussi l'apprécier davantage parce qu'en fait, en étant active en faisant, notamment en bougeant, ça permet aussi d'équilibrer tu vois la tête qui peut aller parfois très et mouliner beaucoup fait de réhabiter mon corps, un peu de ressentir les choses, de comprendre là, tu somatises parce qu'on stressé ou et coup de refaire des liens si tu entre ce qui se entre la tête et le corps. me suis dit au moment ou j'imaginais avoir un bébé ou mon mari et avait commencé à avoir très envie d'avoir un bébé. d'un coup, mon corps va plus m'appartenir. pendant le laps de temps ou je serai enceinte. mais après, c'est à dire comment est ce que je l'ai ce temps dont j'ai besoin pour habiter je suis être qui je suis en étant mère et et à un moment donné, je me suis dit ok, j'ai quand même accompli des choses. J'ai fait tout un travail. Ça va aller. Je vais réussir à à trouver l'équilibre en fait et à le construire petit à petit. Et j'ai réussi à trouver cet équilibre. Une fois que celui quand on sera parent, il sera différent. Mais en tout cas, gagné en confiance en moi et en confiance en ce qu'on allait pouvoir construire aussi en Et donc je me suis temps si prête, Tu t'es senti prête? Tu as eu besoin de faire ton semi-marathon pour habiter ton corps à fond. peu. Ouais. Non, mais ça, c'est symbolique. Maintenant que tu as raconté un peu toute la transition avant. donc le désir est arrivé, le bébé lui est arrivé pas tout de suite. Voilà. Et donc cette période là, moi, ce que j'aime dans ton histoire que je connais un tout petit peu, c'est que tu l'as justement mise à profit pour avancer, est ce que tu peux expliquer un petit peu plus du coup. Tout ce cheminement que tu as mené pour apaiser peut être des choses pour te préparer à se habiter ce nouveau corps. Complètement. en fait quand je me suis lancé dans ce nouveau projet et je pense que c'est aussi comme ça que je fonctionne quand j'ai un nouveau projet, je vais y aller à fond et j'y vais un peu corps et âme. Et là, je me suis dit en fait, j'y allais avec mes croyances que ça allait marcher tout de J'avais aussi l'histoire de ma famille. Ma mère a dit arrêté la pilule au bout de deux mois, j'étais enceinte, ma tant, qui se dit on a essayé, j'étais enceinte et les femmes dans ma famille, elle tombe enceintes rapidement bien se passer. J'avais mis un stérile en cuivre avant et la sage femme était Bon bah Judith, je vous revois dans un mois toute façon, une fois qu'on enlève. en même temps, elle était enthousiaste. Elle avait raison, mais c'est vrai que ça m'a mis aussi beaucoup de pression. Je crois d'intégrer ça et suis rentré en fait dans ce désir de maternité et ce que j'ai un peu avec leur recul avec un souci de performance, tu vois, il fallait que je sois la bonne élève et que je réussisse un examen. il fallait que mon corps suive, suivent que ok, maintenant dans ma tête, j'étais prêt, j'étais aligné, je voulais ça on mal le corps il va suivre. Et un peu comme si finalement, tu vois comme comme on s'entraîne pour une épreuve sportive. Et bien, c'est difficile. Parfois, il faut faire un peu violence au corps, mais on en retire plein de bénéfices. Mais c'est vrai que j'ai mis du temps à comprendre pense que je l'ai compris. Fur à mesure et notamment en faisant, en rejoignant le Fertility club sept, super expérience fait, je n'étais pas du tout dans une position tu vois d'accueil. dans une position, que je réussisse à tomber enceinte et à force des échecs chaque mois parce que je le vis vraiment très fort comme un échec. Et mon mari qui était hypersensible aussi, tu vois au départ, on pleurait les deux à chaque arrivée de mes règles. très fort. Et avec notre hypersensibilité, on le vivait, je pense trop fort ça ne marchait pas. j'en oubliais presque le désir d'enfant et d'accueillir la vie. oui. pas à comprendre ce décalage de pourquoi ça ne marche pas. Et c'est là ou te disais tout à l'heure, ça m'a replongé en fait, dans ce moment ou d'un coup, je rentré en fait en guerre avec mon corps pour la première fois de pourquoi tu ne pas devenir femme et avoir tes règles, pourquoi tu ne veux pas devenir mère aujourd'hui et faire un enfant? Ouais. Et en fait, exactement dans le même schéma. Ok, la même souffrance. en fait, je me suis rendu compte au bout d'un moment que déjà, c'était plus possible parce que J'ai plongé fort quand même émotionnellement et psychologiquement. Ok. Faut dire entre parenthèses que je vivais année au boulot qui était très stressante et difficile. On était en plan de licenciement. Je n'avais pas si allais garder mon métier, ça a forcément joué au milieu de tout Ouais, bien sûr. c'est évident. Mais je sais que ce travail que j'ai commencé là, c'est qu'il y avait des petites choses à gratter et à à guérir aussi, c'est à dire que cette souffrance et cette guerre que j'avais fait à mon corps quand j'avais 13 ans, j'étais en train de la revivre à 29 ans. Et qu'en fait, il y avait aussi ça à guérir peut être aussi avant choses. On pourra rentrer dans les détails, y avait notamment ça ce blocage qui se rappelait à moi et je leur vivais. Tu vois très oui, en fait, c'est l'histoire qui se répétait, mais juste avec un autre contexte et À l'époque, être pas fait ce travail là. Tu étais trop jeune. C'était venu à toi tout seul ou ou est ce que tu sentais que tu avais déjà en fait des outils. de la première expérience de mon corps me suit pas. je me suis souvenu que j'ai beaucoup pleuré ces années là en attendant mes que je ne comprenais pas ce qui se passait et que je ne sais pas pourquoi. À un moment donné, j'ai dû lâcher. et c'est vrai que c'est venu à ce moment là, Oui, sur autre chose peut faire nos projets ou quoi? Et c'est venu un peu à ce moment là. Et ce n'est pas que tu vois, je sais quand tu parles pas mal de lâcher prise et ce n'est pas, ce n'est pas tellement ça, mais ça devenait tellement obsédant que ça obnubilait tout le reste. oui, mais je n'ai pas, non, je n'ai pas, je pense, je ne suis pas revenu tant dessus avant sur ce moment très difficile que j'ai vécu avec un âge émotionnel aussi jeune, tu vois, mais que de le revivre aujourd'hui. Je là, j'ai pu petit à Je me suis accompagné aussi. Je n'ai pas traversé tout ça toute seule le fait de faire un travail sur moi. Ce n'est pas nouveau, je au moment de la puberté ou au moment du désir de grossesse que tu t'es Et au moment du désert de grossesse. Ah oui, Je m'étais déjà fait accompagner un peu plus jeune par une qui m'avait beaucoup aidé sur la confiance en moi m'avait aidé à traverser aussi d'autres d'autres blessures que je transportais et que je trimballait et finalement. Elle n'était pas complètement réglée parce j'ai dû encore travailler ça dans certains outils, tu veux d'aide et de compréhension de soi, mais n'es pas inconnu, mais en tout cas, à l'époque, quand j'avais 13 ans, je n'ai pas réglé ça et je ne l'ai pas réglé à l'âge adulte en revenant sur cette blessure là pour fermer ce Moi, ok, c'était différent. Et du coup est ce que tu peux nous expliquer un peu plus. Donc l'enfant n'arrive pas, y a ces émotions fortes à chaque fin de cycle. Et là, tu me disais que voilà, tu avais compris qu'il fallait faire un travail, peut être un peu plus sur toi en tant que femme sur ta lignée de femmes sur cette toute l'histoire des femmes dans ta famille, ça sur ça. Hyper intéressant de développer ça. Donc si on es d'accord, je viens que tu nous raconte, s'il te plaît. Oui, déjà peut être que je peux dire que quand j'étais une petite fille, n'était pas totalement verbalisé. Ce n'était pas totalement intégré, mais je pense que je leur sentais, c'était que je n'avais pas trop la liberté d'être une petite fille J'ai grandi avec l'idée qu'être une petite fille. C'est dangereux. Et que ça te met dans une position de proie faut faire attention. j'avais un peu cette sur protection aussi qui venait de ma sans que je comprenne trop pourquoi, en tout cas, je n'avais pas du tout verbalisé à l'époque, mais je n'avais un peu ce sentiment de certaines choses qui sont dangereuses que je ne peux pas faire que mon grand frère, il a le droit de faire, mais pas moi quand je suis devenu. ado que là pour le coup, j'ai commencé à avoir des formes autres ce sentiment de prédation, en tout cas, qui pouvait veiller être sur moi en tant que femme et arriver aussi très fort avec là, beaucoup plus d'interdiction. Tu vois sur pouvais avoir le petit copain. Je pouvais pas. Sortir trop. Il y avait des choses que je ne pouvais pas porter parce que ça a attiré l'œil et je l'attribue peut être à une culture un peu religieuse à ce moment là ou en tout cas une influence un peu chrétienne ou faire attention, etc. y avait ça allait beaucoup plus loin que ça. Et ça, je l'ai appris quand j'avais 16 ans. En fait, quand j'ai eu 16 ans, ma maman m'a raconté qu'elle avait subi des violences sexuelles de la part de son père. Quand elle était plus jeune et que ça les avait, ça les avait bousillées n'était pas la seule que sa sœur aussi avait vécu ça. On a appris plus tard qu'il y avait aussi des violences envers un de ses frères, Oui, un lourd lourd passif. Oui, effectivement, Et en fait, ça a mis. Ça a fait l'effet d'une bombe pour moi et une bombe à retardement parce qu'il y a eu plein de d'effet ricochets si tu veux, c'était que, ok, là je comprends petit à petit pourquoi cette peur avec laquelle j'ai grandi d'être une femme, une fille que c'était dangereux était si fort. j'ai eu une réaction qui était très physique aussi à ce moment là, je pense que ça m'a encore plus fermée par rapport à mon corps et dissociée. Et, je pense que là, j'ai aussi compris pourquoi ma mère était elle même je pense dissociée par rapport à son corps et que j'ai par protection pour moi et je pense par empathie aussi. J'ai fait un peu cette carapace aussi. tout ce travail d'adulte a été d'essayer de reconnecter petit à petit avec ça et essayer de me séparer de cette histoire, de cette peur qui a été beaucoup transmise et de ces croyances, sûrement aussi que le monde n'est pas forcément un endroit hyper joyeux. Il Il est sain et bienveillant ça a eu ces grosse séquelles là. je crois que quand le bébé venait pas non plus plus adulte, tu vois, je me suis dit mais en fait, c'est parce que je vais avoir une fille et que cette fille, faut pas que je transmette ça faut que j'enlève cette histoire que parce que tout ce silence que ça a créé toutes ces choses, ma mère, elle a fait un. Un black out un petit peu si tu veux de tout ce qui lui était arrivé. Et en elle s'est souvenue de, pense, la violence de son histoire a été enceinte mon grand frère. Et je crois que tu vois. Donc ça s'est arrêté les violences quand elle est quand elle est, quand elle est devenue une femme quand elle est, elle a accédé à la puberté toi, ces grandes étapes de vie, mais elles sont très marquantes et que je pense qu'entre ce moment là, son cerveau l'a protégé. s'est dissociée de son corps elle a un peu fait ça n'existe pas. Et son père est pas devenu pour autant la figure assure complètement parce qu'il lui apportait aussi une libération intellectuelle sur certains aspects. Donc c'était des relations très difficiles avec ses parents très compliqués, évidemment. Et quand elle a été enceinte de mon frère, elle s'est souvenue tout ça et ça a été, j'imagine, un A d'une violence inoue mon dieu, eh. n. Inouïe. un garçon. Je crois qu'elle a eu peur de ça. Au début disant comment est ce que j'élève un garçon, Ou pour pas en faire un prédateur justement comment j'en fais pas un mais comment je le et tu vois l' avait du coup, beaucoup de mal aussi avec laisser homme être un homme aussi. C'est difficile pour une femme d'être une femme et pour un homme d'être un homme. Donc mon frère et moi, on a eu plein de choses très différentes à gérer de dans de construction. j'imagine. mais on a appris très tard aussi. En même temps, je. Je pense que c'était trop dur à dire avant voulait nous préserver au Ou mais attends, elle vous en a parlé quand même. C'est à 16 ans vois? C'est assez tôt. Je trouve, je ne sais pas comment elle a vivait la chose, mais elle a quand même eu l'intelligence justement de vous partager son histoire en se disant que potentiellement peut être, elle pouvait avoir des répercussions sur votre histoire. trouve ça. bon à fait. Et je contente qu'elle nous en ai parlé et qu'elle a fait quand elle a pu, quand elle s'est sentie aussi en capacité de le faire, Exactement même ma tante elle, elle sait, elle a coupé les ponts avec ses parents. Elle est partie. Et je pense que mes cousines n'ont su beaucoup plus tôt pourquoi? Pourquoi il y avait plus lien avec la famille, mais nous en ont pas parlé aussi par respect pour attendre que tu sois prête? mais exactement. Ok. voilà Et donc toi, tu avais cette angoisse là peut être inconsciente ou assez consciente puisque que tu réfléchis beaucoup d'avoir une fille et de pas savoir la protéger. C'est ça que tu as ressenti ou de lui transmettre ce bagage un peu de ce que En fait, c'était ce bagage. Je n'avais pas peur pour elle. Et aussi parce que je crois que je suis tellement en sécurité aujourd'hui dans mon couple, dans ma famille, que cette peur, elle n'existe pas en étant proche. Tu vois, même si, malheureusement, et les statistiques le monde, que fait l'inceste est partout et bien plus présent, en tout cas que ce qu'on aimerait le dire, que. Je n'avais pas peur foncièrement pour elle comme ça, mais j'avais peur de transmettre ce mariage ou le corps et le corps est un sujet, le corps et tu ne peux pas être une petite fille libre. Tu vois de. D'explorer des choses de prendre des risques, un seul aussi et et de vivre tout ton corps. Ton éveil sexuel aussi qui peut avoir eu à différents moments comme moi, ça, je l'ai. J'ai dû ça a été encapsulé pendant très longtemps et en fait, ça avait du sens pour ça évidemment, mais. Mais je n'avais pas envie que de génération en génération, ça reste un sujet et un problème. Et je m'étais dit, je dois presque briser un truc. Tu vois au niveau de ma famille et de toutes ces générations compliquées pour moi, peut être ça aidera à mes cousines aussi le jour, elles voudront avoir des enfants. Nous qui sommes passés par là, en fait je vais avoir un petit garçon. Mais Marant. Et puis il fait de tant mieux parce que finalement, en fait, la petite fille que je devais protéger, c'était moi, c'était guérir la petite fille que j'avais encore en moi. Et ça, je l'ai compris aussi, tu vois avec ma psy, m'a beaucoup aidé. On est rentré dans plein de choses en plein de moments de vie, tu vois qui se bloque et de se comprendre que oui, en fait, cette petite suite qui n'avait pas le droit de même, inconsciemment, parce que ma mère n'était pas non plus en train de m'interdire. Tu vois verbaliser les tu savais pas. Donc c'était beaucoup de choses comme tu dis encapsulé jusqu'à des 16 ans, savais pas. Donc c'était de l'ordre du non-dit et de l'inconscient, tout ce que tu ressentais. Mais et les fants absorbenter énormément de choses. Et et c'est vrai Et tu avait peur que toi, tes enfants absorbent que toi tu n'avais pas réglé exactement. tout le monde n'a pas besoin de régler tout ça avant. Et d'ailleurs, je prétends pas que tout est réglé et ou à rien de compliqué à mes enfants. Je pense qu'on ne peut pas ne pas d'autres dos. J'aurais d'autres d'autres choses à faire. Mais j'avais besoin de régler ça et c'est vrai qu'avec leur culture, tu vois sur tout ce parcours de fertilité, y avait plein de choses que je pouvais aider dans mon corps, mais il y avait vraiment ces nœuds là à faire faire de la place, moi aussi à mon corps d'exister. Et c'est que j'en discuté avec oséo mais si vous même, vous avez du mal à vous laisser la place d'exister, tu vois respirer normalement. ouvrir ton ton corps à t'asseoir et accepter ta féminité aussi. Tu vois, j'avais un gros souci avec la féminité parce était dangereuse justement et bien comment est ce que veux faire de la place pour un enfant? Donc on retrouve cette position d'accueil, mais aussi ce toi laisse toi déjà exister, parce que là tu peux faire de la place pour un enfant ça se fait pas en claquant des doigts et ça se fait, c'est un travail qui est long et qui, je pense, n'est pas totalement terminé. Bien sûr. je sais que ça a été très fort et très important revenir sur ces choses là Ouais. Oui, parce que t'es jamais autant femme que quand tu t'apprêtes à devenir mère, tu es ton corps de femme, prend tout son sens. Et du coup, c'est vrai. Que fallait que tu tu répar tout ça Comment tu fait concrètement, ça a pris combien de temps, comment tu tu vois comment, avec ce que tu as besoin de parler avec ta mère, par exemple, justement de. De régler des choses avec elle ou est ce que ça a été vraiment très centré sur toi à partir du moment ou tu connaissais l'histoire et tu savais, tu vois ce que parfois, justement ces sujets un peu trans générationnel, y a besoin de briser des tabous, d'établir des dialogues, de faire éclore des non-dits pour remettre les choses toi, en fait, tu connaissais a priori d'histoire. Donc comment a avancé pour pour tout ça? En vrai ça s'est fait en étape. C'est à dire que tu vois la première étape. Je devais avoir peut être 20 ans, 21 ans là, j'ai compris que j'avais une réaction très physique à cette annonce de secret. fait, à ce moment là, mon corps d'un coup a pris beaucoup de forme. Si tu vois, j'ai des formes très féminines à ce moment là. Poitrine, beaucoup de fesses, etc. Et en fait, ça a été, beaucoup de mal à accepter ce corps. et donc j'ai dû faire d'abord un travail. Je me souviens que j'avais écrit une lettre à moi et à ma future fille, une certaine façon que tu vois à ce moment là pour à la fois guérir. ce que j'aurais eu besoin en fait, même si, mais après vraiment, es essaye de de réfléchir à. De quoi tu aurais eu besoin en tant que petite en tant qu'ado jeune femme pour t'épanouir pour grandir j'ai essayé de me projeter à la fois pour moi, mais aussi pour ma future fille. Je crois que j'ai même partagé ma cousine avec qui ça à un moment donné, on s'était perdu de vue sur des sujets un peu comme ça Et en fait ça, ça m'a déjà guéri en partie, ça a été tout un travail. Je faisais, tu vois, pour te dire que je somatisais je faisais des cystites à répétition quand j'ai commencé ma vie sexuelle des cystites à répétition. Et je sais qu'il y avait un lien qui était très de culpabilité. Tu vois qui était liée à ça? y avait à la fois quelque chose de très physique. J'avais des intolérance alimentaires. Ou en fait, on allant voir une naturopathe. On a travaillé là dessus. En fait, il fallait que j'équilibre ma vie sur plein d'aspect, cet accompagnement émotionnel et psychologique en même temps, cet accompagnement qui allait restaurer le corps, les intestins, tout comme tout ce qui fonctionnait là et reprendre aussi mon corps en main, on apprivoisant des de nouvelles sensations en refaisant du sport qui permettait aussi d'évacuer du stress que j'avais. petit à petit, j'ai ré habité un peu mon corps, c'est là ou j'ai réussi à devenir un peu plus femme. Je pense qui a eu cette étape là et quand j'ai voulu devenir mère, je me rendais compte que j'étais submergée aussi par encore trop d'analyse et que je n'arrivais pas à le vivre et l'accepter dans mon parce que j'étais de nouveau entré en guerre avec ce corps. Et donc j'ai, j'ai voulu changer un peu d'approche. Tu vois d'accompagnement? J'ai été voir une psy qui pratique méthode Vittoz Oui, un peu de MDR aussi. un oui. Et en fait, la méthode Vittoz travaille beaucoup sur on arrête de trop vivre les choses dans la tête on essaye de tu pas mal de méditation qui est associée à ça. Et d'essay de comprendre et d'accepter de ressentir en fait ce qui se passe, de ne pas juger ton émotion, mais d'essayer d'aller voir ou est ce qu'elle se ou qu'elle se loge. se manifeste ou est ce qu'elle se loge là quand tu me parles de ça ou est ce que tu le ressent et d'essayer de pas aller contre ça, mais d'essayer d'accueillir. Et ça m'a fait beaucoup travailler sous cette posture d'accueil dont parlait au tout début. Ça m'a aidé j'avais besoin d'aller plus loin parce qu'il y avait des traumas associés. Et c'est pour ça qu'on a fait un d'EMDR aussi vrai que Et a senti que progressivement ton corps s'ouvrait qui se déverrouillait pour accueillir justement à la vie. ouais. Et tu sais, j suis je, je suis retourné voir une osté aussi qui qui m'a aidé et qui m'a avec qui j'avais changé. Et à la fin de mon séance, elle m'a dit mais vous êtes arrivé en kit. Vous êtes reparti, construite, Non vous repartez construite et c'est vrai que ça marche fait un peu ça et ça m'a beaucoup. Ça m'a beaucoup touché, en fait, parce que. Parce que la construction n n'est pas finie clairement, mais c'est vrai qu'il y avait beaucoup de pièces assembler et j'ai eu l'impression d'avoir des épiph fannie tu sais, au fur et à mesure, tu vois de ce que j'ai réussi à formuler là en te disant je n'étais pas dans une posture d'accueil. Mon corps, je me battais contre lui. Je le faisais pas de la place. Donc je ne pouvais pas faire de la place à un bébé et de me rappeler en fait ah, mais je suis en train de revivre là ce que j'avais vécu quand j'avais 13 ans. Mais ok, en fait, c'est des petites choses à débloquer. Donc petit à petit, je crois que j'ai avancé. Ok, on va guérir. On va prendre soin de cette petite fille qui n'a pas eu ce dont elle avait besoin et elle a besoin aujourd'hui que moi l'adulte est, qui qui comprend plus les choses qui est plus raisonnée, qui pas qui est plus construite justement, puisse retourner l'accompagner, lui faire un câlin et lui dire oui, tu n'as pas eu ça. Et je suis désolé Et on va, on va retourner ensemble. Quoi? On va réaccompagner au vivre les choses et de se dire que c'est jamais fini. C'est toujours des aller retours qu'on fait avec soi. Et des fois, je pense qu'on on bug parce qu'on se dit mais pourquoi cette petite chose a fait autant de dégâts et autant d'écho en fait. Et en encore plus à l'échelle transgénérationnelle encore Oui. mais un gros c'est pour ça. Je trouve que c'est intéressant d'avoir ton témoignage parce qu'il illustre bien celui de Richard le psy parce que ça donne du concret et c'est vrai que parfois toi, c'est ton cas, c'est pas le cas de tout le monde, mais quand un bébé n'arrive pas et bien de faire ce petit travail comme ça, à se dire, ok, est ce qu'il y a des choses en fait que. Mon cerveau n'a pas perçu, mais mon corps lui a bien bien ressenti et que du coup, il retient et etc, d'aller ouvrir le dialogue, de connaître l'histoire de sa mère, l'histoire de sa grand mère, toute sa lignée de femmes, et de faire ce travail là et moi. Ce que je dis souvent aux femmes, c'est qu'en fait, et je pense que ta mère s'en est un super exemple, c'est que tout ce que toi tu as fait avant. C'est quelque chose que tu ne feras pas après et tu ne vas pas transmettre et peut être qu'elle. Elle n'a pas eu le choix que de faire ce travail avant. Elle n'a pas pu le faire. Et donc elle a peut être beaucoup plus retransmis sur vous deux sur vous trois aussi une semaine alors que toi le fait que tu aies réglé dossiers avant, mais ça va faire toi peut être, tu as une mère beaucoup plus apaisée. Et donc parfois c'est dur quand c'est long et on se dit moi, moi, j'ai pas envie de faire ce travail là. Moi, je veux juste tomber enceinte vous m'emmerder. Et bien, oui, bien sûr que c'est dur. Mais peut être que, d'une certaine façon, ce n'est pas du temps totalement perdu, mais c'est du temps qui permet de régler des choses qu'on transmettra pas. Et c'est tout ça, le trans générationnel et ceux qui nous écoutent du cela et qu'on pas écouter l'autre épisode peut être écoutez le, pour comprendre un peu plus que ça veut dire, c'est le fait de. Oui d'aller chercher tout ce qui peut s' être inscrit ta mémoire cellulaire à toi, dans ton corps, à toi ce que on peut partager ta end, c'est que ça a fini par par déverrouiller, par laisser la s'installer. Et ce qui est fou, c'est que comme tu dis, ce n'était pas un temps de perdu. J'en avais besoin. Et en même temps, j'étais triste et je me sentais coupable au début d'avoir besoin de ce temps là, alors que mon mari était si pressé aussi. Et en même temps, il m'attendait, tu vois, il a réussi lui à se calmer à ce matin dans cette posture d'accueil et j'ai réussi petit à petit à les rejoindre. Et à un moment donné, ça a pris et ça a pris. puis après ça a presque tout effacé. Tu vois toute la souffrance et toute la dans laquelle on était ça a aussi pris sens. En disant ce n'est pas perdu du tout ce travail que j'ai fait comme tu dis, c'est quelque chose que je transmettrai pas. Il y aura sûrement encore d'autres éléments avec les d'autres choses à faire, mais ça se sera en moins. Et une, on se met en posture d'accueil encore plus et on on l'attend quoi? Et donc un petit garçon tu, tu te dis que voilà, y aura peut être des sujets différents, mais. Pas celui là aussi direct. ça éveille quoi chez toi? y veille une de laisser ce garçon être un garçon. Tu vois de et en même temps de lui transmettre toutes ces valeurs qu'on a réussi à voir. Tu vois, tu me parler d'émancipation et je pense que ça va être une énorme responsabilité de lui transmettre une femme. Comment un homme, une femme, comment est ce qu'ils peuvent interagir aussi, que ce soit d'un point de vue amoureux ou pas du tout. D'ailleurs, tu vois être même rien que dans l'amitié dans plein de choses Je pense que ça va être chose que je vais vouloir aussi travailler beaucoup avec en collaboration en équipe avec mon mari. Comment est ce que nous, nos interactions aussi peuvent l'aider? J'espère à être un garçon gentil, épanoui. Bon, j'ai Respectueux des femmes. Mais moi aussi, mon fils je mets plein d'espoir sur les épaules après, on verra ce que ça donne, mais c'est vrai qu'on a envie d'en faire des gentlemen. Et ouais, c'est normal. On veut, on veut qui dit qui chouchoute les femmes, mais c'est bien. me dis il arrive à être peu comme son père, non, mais je faire un ami. C'est le bon, géniteur. J'ai beaucoup. C'est chouette. Est ce qu'il y a un truc très important qu'on s'est pas dit jedi ou est ce que tu penses qu'on a réussi à retran un petit peu, justement tout ce travail que tu a mené. Oui, on a dit beaucoup de choses. Je voulais juste revenir parce que je n'ai pas rebondi quand tu parlais effectivement de ma maman et du travail qu'elle a pu faire. je, effectivement, elle a fait tout ce qu'elle a pu. Il y a plein de choses que sur moi. Elle nous a pas transmis. Elle a fait des choix conscients de ne pas transmettre certaines choses qu'elle avait refusé de ses parents. Elle a fait tout ce qu'elle a pu pour nous protéger aussi ses parents qu'elle n'a pas. Elle n'a pas coupé les ponts poing avec ses parents. Parce qu'elle pouvait pas quand tu vois matériellement, elle avait besoin aussi de leur aide de leur entourage, mais elle a tout fait pour nous protéger. et déjà ça, c'était énorme dans son parcours. je remets pas en cause, mais pas une faute. Tu vois sur ce qu'elle a pu faire, est ce qu'elle a pu transmettre. C'est la situation qui était compliqué. Et c'est ça aussi. La beauté du trans générationnel, c'est qu'on amène, je pense, notre travail jusqu'au bout. Et après, c'est les enfants qui prennent le relais et qui font un pas de plus. C'est comme dans ces avancées pour les femmes, pour plein de choses qu'on peut faire. voilà, on emmène les choses du mieux qu'on peut. Donc tout ce travail que je vais faire là, ce sera ça de plus. Et puis mes enfants me prendront la suite et encore plus loin. Ou non, mais c'est ça, c'est qu'en fait c'est un travail collaboratif sur une lignée, mais ce n'est pas toujours descendant. C'est pour ça que moi je dis souvent aux femme, c'est à toi d'aller chercher. C'est à toi, enfant d'aller interroger, d'aller voir. Pour voir si toi tu as pu fait emmagasiner des qui viennent pas toi parce que c'est pas toujours facile de faire redescendre l'info. Il y a parfois des gros tabous. Il y a parfois des choses liées à l'époque à plein de choses à l'éducation. Et donc on son que vous avez travaillé toutes les deux et puis ton fils, il travail peut être avec toi sans d'autres choses. Et puis et puis voilà, c'est le cycle, le cycle des lignées. Et c'est ça qui est beau aussi. Complètement merci de m'avoir écouté Avec plaisir. Merci à toi de être livré comme ça. Ça fait du bien. Merci. que ça pourra aider des gens, que que ça pourra aid aider des gens, suis sûr.