Émancipées, le podcast

#27 - Symptothermie, autonomie et transmission : témoignage de Marion

Emancipées Season 1 Episode 27

On vous a préparé un article ! https://www.emancipees.com/symptothermie/

A propos de l'épisode:
Dans cet épisode, on parle symptothermie dans la vraie vie ! Marion raconte avec authenticité son cheminement en matière de contraception, avant puis après la naissance de sa fille. Elle nous explique comment elle a, pendant des années, pris la pilule sans vraiment comprendre son mode de fonctionnement, puis pourquoi elle a choisi la symptothermie pour être plus à l’écoute de son corps et le laisser tranquille, après la médicalisation de sa grossesse.

A travers ce témoignage tout doux et inspirant, elle nous raconte son parcours, de la pilule à l’apprentissage de la symptothermie en passant par une bonne période de freestyle : ), et ses raisons profondes pour cette méthode de contraception naturelle, qu’elle entend bien pouvoir transmettre à sa fille.

J’espère que son expérience vous apportera de la matière pour réfléchir à vos choix en matière de contraception, et vous ouvrira peut être à de nouvelles possibilités !

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Mais aussi...

🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊

Marion:

le fait d'avoir eu une petite fille, il y a eu cette espèce de recul ou je me suis dit le jour ou elle me pose des questions. Je veux être prête à lui répondre. J'avais envie pas qu'elle découvre à 30 ans de se dire ah, en fait, c'est ça les cycles, c'est comme ça. du coup un peu une responsabilité de transmission de me dire c'est aussi ton rôle de femme à femme de lui dire voilà ce qui va ce qui va se passer. Voilà comment ça marche. Voilà comment moi, je l'ai compris. Tu feras le chemin que tu veux.

Laurène:

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Emancipées. Aujourd'hui, je suis hyper heureuse de recevoir Marion qui vient nous raconter son histoire de femme, son histoire contraceptive un petit peu les différentes étapes de sa vie depuis sa première pilule jusqu'à sa grossesse. Et puis sa découverte de son corps et sa formation en symptothermie. Je trouve ça très chouette d'avoir des témoignages comme ça de femmes comme tout le monde qui livrent leur parcours comme ça, ça peut donner des petites voilà des idées, surtout Marion. Elle a une façon de présenter les choses que je trouve très sage, avec beaucoup de recul, beaucoup de douceur, beaucoup de simplicité aussi. Donc merci à elle. Je vous laisse découvrir son histoire. Je vous retrouve à la fin et puis maintenant place à l'épisode et Hello Marion merci de me rejoindre pour l'enregistrement de cet épisode dans lequel on a parlé de contraception de ta contraception à toi, de ton histoire avant qu'on jump dans le sujet, ce que tu veux bien, s'il te plaît commencer par te présenter.

Marion:

Salut Laurène. Déjà, merci pour ta confiance. Alors je m'appelle Marion. J'ai 35 ans. J'habite à Strasbourg. Je suis en couple avec Mathieu depuis 12 ans et on a une petite fille qui a quatre ans.

Laurène:

Une petite fille qui est arrivée donc justement, on va voir ce qui s'est passé avant elle après elle, parce que c'est ça, souvent, c'est dans ces moments là aussi de maternité qu'on change un petit peu ces pratiques. Je crois que toi, c'est un peu ton cas. Je ne spoil pas. J'ai ma petite question rituel avant si tu veux bien y répondre, s'il te plaît, en quoi Marion toi? Tu te sens aujourd'hui émancipée?

Marion:

Je pense que c'est une vraie question parce que je pense que c'est une question que je ne me suis pas posée avant très, très longtemps. Moi, j'ai un peu vogué au feeling sans trop me poser question justement, Et je crois que c'est ça, la réponse, c'est que je me sens émancipée enfin me poser ces questions là et de trouver une réponse et une réponse hyper personnelle. Qu'est ce que moi Marion avec mon vécu? Je pense aujourd'hui, je pense que mon émancipation à moi, elle tient dans le fait de me poser des questions. quelle femme je suis, je veux être et quelles sont les réponses que j'apporte à ces questions.

Laurène:

Wow, on m'avait jamais répondu de façon aussi philosophique et profonde, mais j'adore du coup, on va creuser tout ça, justement cette émancipation, ces questionnements, c'est qu'est ce que je veux aujourd'hui qui t'ont traversé toi ces dernières années est ce qu'on peut commencer par le début. Quand est ce que tu as commencé une contraception, c'était quoi?

Marion:

hyper classiquement, je pense, j'ai commencé à avoir un copain un peu plus sérieux. Du coup, je suis allée voir mon gynécologue qui sans trop me poser la question, m'a dit ok, on se met sous pieds, lui et c'est parti. Et vraiment je, c'était vraiment pas un sujet pour moi ou une question. J'avais l'impression d'être un peu grande, tu vois de prendre l'appui et me disais.

Laurène:

allé toute seule ou avec ta maman.

Marion:

Toute seule toute seule. C'était à cet âge, j'avais 19, ans. donc

Laurène:

étais majeure.

Marion:

toute contente. Et j'ai pris ma pilule et je voyais pas vraiment de différence Et c'était parti comme ça pour pour des années, sans me poser vraiment la question sans m'être du tout vraiment interrogé avant qu'est ce que c'était qu'un cycle le retour des règles réguliers, tout ça, vraiment? Ce n'était pas des questions que je me posais du tout.

Laurène:

Et toi tu l commencé finalement assez tard entre guillemets, pas tant que ça, mais il y a beaucoup de jeunes filles qui la démarrent à 15, 16 ans et qui, en fait, connaissaient pas leur cycle d'avant pilule toi, tu te souviens comment c'était avance si tu fais attention, si tu avais des cycles à peu près réguliers.

Marion:

Je sens que c'était régulier. Mais je me souviens vraiment que c'était un non-sujet pour moi, c'est à dire que j'avais mes règles. Ok? Et puis c'était reparti jusqu'aux prochaines règles, mais vraiment sans me, sans m'observer, sans m'interroger ni même sur le fonctionnement. Mais je me disais, j'ai mes règles. Donc suis une femme super. Et voilà.

Laurène:

Et quand tu commencé la pilule, tu avais toujours tes règles pour toi. C'était la même chose. T'as pas n'avais pas cette conscience des règles sous pilules qui sont des règles artificielles.

Marion:

essay ça, pas du tout. Et je me disais juste, surtout, ne l'oublie pas parce que tu peux tomber enceinte dans la seconde. voilà. Non, vraiment pas de question et pas de sujet là dessus, ça glissait tout seul.

Laurène:

as pris la pilule. Combien de temps?

Marion:

Et bien, je l'ai pris jusqu'à ce qu'on ait un projet d'enfant avec Mathieu. Donc jusqu'à mai, 30, 30 ans.

Laurène:

moi. Donc plus de 10 ans, sans jamais de pause. Jamais d'arrêt

Marion:

jamais de de pause. Alors il y a une base de galères. On est parti. On a voyagé pendant six mois autour du monde et du coup, j'avais un gros questionnement sur les décalage horaires les matins. Ça a été une grosse prise de tête de me dire est ce que je continue, la pilule, le machin. Mais bon, on a à peu près réussi à gérer le truc comme ça. en encore de fois,

Laurène:

tuas pas tenté le stérile. Tu t'es pas, tu n'as pas voulu

Marion:

non, parce que j'étais fin, je suis assez rigoureuse. Donc je savais que je l'oubliais jamais. J'aimais bien l'idée de me dire que si si je voulais arrêter, je pouvais arrêter du jour au lendemain l'impression que c'était la technique la plus facile et la moins invasive. Au début, je me dis super, on y va.

Laurène:

moi est ce que tu en avait parlé à ton gynéco parce que selon les pilules, il y en a qui tolèrent un petit écart de quelques heures, non ou c'est vraiment sur un moment très précis et ou du coup, le décalage horaire, le voyage peut avoir un impact est ce que tu t'étais posé ces questions, pas

Marion:

ça, ça tolérait je ne sais plus 12 h comme ça. Et du coup, ça allait à peu près. Et du coup, il m'avait dit bon, en gros, vous mettez une alarme con cale à peu près l'heure. Et du coup, ça collait à peu près dans tous les pays ou on allait à une heure, pas quatre h du matin. C'était

Laurène:

Oui, ok, oui, on se plaint du réveil de la symptôme. Et si tu vas te réveiller pour ta pilule,

Marion:

Voilà, c'est pas.

Laurène:

Donc vous décidez d'arrêter la pilule parce que vous avez ce projet de bébé. C'est

Marion:

Voilà. J'arrête, c'est beaucoup plus moi le moteur dans ce projet, bébé. Moi, je suis à fond sur les starting block, mon mec, il est beaucoup plus. Ok, on va voir pourquoi pas. C'est vrai que ce serait le bon moment. Et en même temps, je ne me vois pas du tout devenir permanent. Mais pourquoi pas? Et du coup moi, je suis en mode. J'arrête la pilule. C'est sûr que ça va arriver tout de suite. Ça va être trop fou et tout. en fait, ça met un peu de temps qui maintenant avec le recul, n'est pas du Toulon. Mais ça met huit mois. ce n'est pas énorme,

Laurène:

Oui, oui, mais c'est suffisamment long pour pouvoir passer les cycles

Marion:

et ça me paraît interminable. et je vais voir mon gin éo assez toi au bout deux mois pour lui parler un peu de ce projet. il me fait un schéma, et il m'explique. Voilà donc ça, c'est la fenêtre de fertilité.

Laurène:

à

Marion:

Et là moi, j'ai lu vraiment, je me dis truc. C'est un schéma hyper rapide ou il me dessine un petit rond. Il ne dit pas, voilà. C'est à peu près dans cette zone là. Donc il faut viser à peu près ça, etc. du coup, c'est ma première initiation à me dire ok, en fait. Et

Laurène:

suis fertile tout le temps.

Marion:

voilà. coup ça arrive hyper tard dans ma vie. Vraiment, ça arrive super tard.

Laurène:

ou avant, c'était quoi? Ta conscience de tu pensais que tu étais fertile tout le temps que c'était 15 jours. Tu te

Marion:

Franchement, je crois que je me souviens plus, je me doutais je me doutais, mais sans rendu compte vraiment du chemin qui avait à parcourir pour comprendre tout ça. Je me disais oui, au moment ou je me mettrais dedans, je verrais et puis comme toutes mes copines, ou voilà,

Laurène:

ou Ok,

Marion:

et probablement plus on fait plus ça marche. Et puis voilà quoi

Laurène:

Ou donc là, ce petit cours a porter ses fruits.

Marion:

C'est Ça. Il m'a expliqué ça. Donc ça Et du coup, je me suis renseigné sur notre ami internet ou du coup, j'en ai appris beaucoup j'étais, ok, je comprends mieux, etc. Donc j'ai appris ce que c'était que la glaire cervicale. Donc je me suis là, ok, c'est

Laurène:

Avez Donc ta découverte, tout ça pour la grossesse avant la grossesse déjà. Ok,

Marion:

Donc je je m'y intéressait en me disant est ce que du coup ça veut dire que ce serait plutôt maintenant. Et ça, ça a commencé. Effectivement à me parler. Et du coup, j'en ai commencé à en parler aussi à mon mec, en lui disant ce que j'apprenais au fur à mesure et lui, il vient d'une famille de garçons. Ils sont que des frères que des cousins. Donc pour lui aussi, c'était un peu la découverte. Ah ok, d'accord. Un coup, c'était un bad de découvrir ça un peu ensemble tous les deux.

Laurène:

Ok. Ouais,

Marion:

et après, je suis tombé enceinte et du coup, je me suis vachement moins intéressé du coup, c'est bon. J'étais enceinte, et c'était parti pour une autre aventure dans ce cas de parentalité. Du coup, j'ai mis un peu de côté ce cycle là en trouvant ça génial de plus avoir mes règles pendant neuf mois. Et puis mon occupé

Laurène:

la façon il se passait plus rien, donc tu été concentré sur autre chose, pas.

Marion:

Exactement.

Laurène:

donc ta fille arrive et là tu as droit à l'ordonnance de pilules à la maternité. Comment ça se passe

Marion:

Exactement, j'ai dois l'ordonnance et je je ça me va pas. Je le sens au fond de moi. J'ai trouvé, j'ai adoré être enceinte, mais j'ai trouvé que j'ai vu trop de médecins. J'ai l'impression qu'on m'a trop examiné, trop touché, j, l'impression que ce qui était privé et devenu publique. Et je n'en pouvais plus. En fait, je voulais plus que quand on m'a parlé alors peut être qu'on pourrait mettre un stérile. Franche, j'ai été épuisé à l'idée de me dire il faut retourner se faire examiner. Je voulais plus qu'on oscule je plus qu'on ne touche. Je voulais que ça, ça redevienne une zone privée qui ne tient qu'à moi et qui relève de l'intime. Et j'ai l'impression que c'était plus le cas. C'était devenu public. Tu vois?

Laurène:

Ouais, c'est hyper intéressant parce que tu as trouvé ta grossesse trop médicalisée ou c'était vraiment plus sensation de retrouver ton

Marion:

En moi, je crois que c'était parce que vraiment j'ai été suivi hyper bien suivi par des gens très bienveillants. Il n'y a eu pas eu de complications. Donc je pense, c'est juste que je trouve que oui, j'avais besoin que ça redevienne mon corps à moi et plus un corps de femme enceinte qui porte un bébé et auquel il faut gérer une contraception. J'avais comme laisse tranquille, vraiment.

Laurène:

Je comprends et est ce que cette découverte entre guillemets que tu avais faite avant ta grossesse de ta glair tout ça, ça parce que moi, il y a des femmes parfois qui me dit ça qui me mais j'ai découvert la magie de mon corps. Je ne vais plus le bloquer. Est ce que toi il y a eu quelque chose de cet ordre là ou c'était plus ce truc de je retrouver mon corps. Je ne veux pas qu'on culte à droite à gauche.

Marion:

en fait, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas tant de jours que ça ou j'étais fertile. Donc prendre une pilule tous les jours pour finalement une fenêtre ou je crois comprendre quels sont les jours, il faut que je fasse gaffe. Ça me paraissait un peu un non-sens de me dire tous les jours une pilule pour juste ça. il y avait, je sentais un peu de une mini confiance qui, jamais en moins peut me dire en fait, tu peux le faire sans capable qui arrive,

Laurène:

avoir ta fille, tu

Marion:

Voilà t'as mis huit mois en mettant ce que tu avais pour le faire. Alors franchement, si ce n'est pas votre projet d'avoir un bébé tout de suite, tu vas y arriver. Quoi? et donc ça, c'est un chemin que moi, j'ai fait toute début parce que j'ai senti que je n'étais pas à fond pour mais la raison, le truc, m'ont fait quand même dire on y va comme ça, c'es tranquille. Donc j'ai quand même fait poser un stérile Hormonal,

Laurène:

Dans les semaines quand ont

Marion:

dans les semaines qu'on suivit l'accouchement j'ai détesté et de détesté. J'ai eu beaucoup, beaucoup de saignements. J'ai eu des migraines. J'avais une li bido en chute libre. Alors je pense, c'était mixé avec l'accouchement, tout

Laurène:

ouais. Le

Marion:

mais, et du coup, je retourné le voir hyper vide. J'ai attendu deux mois et je lui dis ça ne va pas du tout. et il m'a dit ok, on lève, Et il m'a fait une liste de pilules en me disant essayer toutes celles là et il y en a bien une qui vous conviendra. en fait, je suis jamais la pharmacie parce que je me suis dit franchement, en fait, je crois que j n'en ai pas envie. Et du coup, ça a été une discussion avec mon mec sur n'ai pas envie de porter ça et je n'ai pas envie de replonger là dedans. pour le coup, il comprenait complètement. Il m'a dit ton corps et ton choix. Maintenant, il faut qu'on soit sûr de ce qu'on fait les deux du coup.

Laurène:

Vous saviez que vous vouliez pas un enfant tout de suite après, vous aviez vraiment envie d'un contraceptif efficace.

Marion:

c'était sûr. On n' envisageait pas du tout notre grossesse maintenant, elle était toute petite et on était déjà bien fatigué par un bébé. Donc c'était vraiment pas dans le projet, mais du oui. Il m'a fait vraiment confiance sur ce coup là parce que je lui ai dit, écoute moi, je le sens pas de reprendre. Je pense Que je peux savoir que quand est ce que je suis fertile ou pas, et il m'a dit ok, on va faire gaffe. Et je te suis là dessus qui était un peu plus mon problème que le sien. C'était un peu en moi. Tu me dis des jours ou c'est ok, il est journaux on a fonctionné comme ça pendant presque deux ans ça allait, c'était un peu au feeling. Alors moi j'observais de plus en plus. Je comprenais les choses. Je notais beaucoup dans mon appli. Note de mon téléphone. Je me des trucs. C'était avant que je comprenne qu'il y avait doute moyen de noter ça fonctionnait et ça et je me sentais mieux moins en tout cas dans mon corps, j'étais hyper en paix avec ce choix là

Laurène:

le fait de retrouver tes cycles naturels.

Marion:

moi, c'est ça

Laurène:

a plus,

Marion:

et de pu prendre de piules de machin, d'avoir quelque chose qui gère mon corps. À ma place, ça m'allait très, très bien.

Laurène:

mais donc c'était quoi tes sources? Tu avais lu de trois trucs ou c'était juste le schéma de ton ginko est ce que tu te sentais écu dans cette approche ou c'était quand même un peu freestyle.

Marion:

Alors c'était ça. je me sentais un peu au talent. C'est à dire que tous les mois, je me disais normalement c'est bon, j'avais toujours cette mini doute. j'avais une super amie qui avait été formée à la méthode billing et vous qui m'en avait parlé.

Laurène:

Alors Billings je fais une parenthèse pour ceux qui nous écoutent, c'est une méthode d'observation du cycle qui est basée que sur la glaire cervicale. Du coup, il y a des règles un peu plus strictes qu'en symptothermie pour valider ce qu'on appelle le sommet billings. Donc, le moment de l'ovulation, puisqu'on a un seul indicateur, n'est pas un double contrôle Et c'est un peu moins fiable que la symptothermie dans les études. Mais pour les gens qui, vraiment pour des raisons x ou y, ne peuvent pas prendre leur température, ça peut être une méthode adaptée.

Marion:

C'est ça. Elle m'avait fait un mini cours rapide ou elle m'avait éclairé là dessus du feeling ou je sentais un peu le truc et je

Laurène:

que la guerre à la température

Marion:

oui exactement. Et je prenais une fenêtre de fertilité hyper large. Je me disais on ne prend pas de risque et comme ça et ça, et franchement, ça nous allait bien. Le seul truc, c'est tous les mois. Il y avait un petit stress de et et si je tombe entendre comment on fait?

Laurène:

en fin de cycle.

Marion:

Voilà. Voilà. J'avais toujours l'impression d'avoir mis et un symptômes et je me disais imagine que, mais bon.

Laurène:

Et donc un jour, parce que moi, je connais un petit peu ton histoire. Tu qu'est ce qui fait que tu t'es dit? Ce serait peut être pas mal que je fasse les choses un peu plus de façon plus rigoureuse.

Marion:

Ou Alors il y a eu, il y a eu plusieurs facteurs qui ont fini par me dire Il faut que on sache plus. Il y avait ces petits tous les mois ou je me disais bon, ce serait quand même cool, le si on arrivait à les éviter. j'ai une discussion avec ma petite sœur qui a trois ans de moi que moi et je me suis rendu compte qu'elle était vachement plus au courant que moi plein de trucs. je sais pas si c'est une question d'ego, mais je me suis dit c'est fou quand même

Laurène:

moi qui devrais être plus le courant. Elle.

Marion:

C'est ça. Elle plus canée que là dessus. elle me posait un peu des questions toi, comment tu gères? Et je me dis je gère pas du tout beaucoup plus que moi. puis il y a eu ces bêtes, mais le fait d'avoir eu une petite fille, il y a eu cette espèce de recul ou je me suis dit le jour ou elle me pose des questions. Je veux être prête à lui répondre. j'ai une maman qui a fait bien son boulot, mais qui était plus si tu as des questions, je serais là pour y répondre. Mais si on va pas, et effectivement j'en avais pas à sa là. et c'est ce qui a fait, je pense que je ne me suis pas posé la question pendant longtemps et j'avais envie avec elle d'anticiper ça. J'avais envie pas qu'elle découvre à 30 ans de se dire ah, en fait, c'est ça les cycles, c'est comme ça. du coup un peu une responsabilité de transmission de me dire c'est aussi ton rôle de femme à femme de lui dire voilà ce qui va ce qui va se passer. Voilà comment ça marche. Voilà comment moi, je l'ai compris. Tu feras le chemin que tu veux. Mais voilà. Voilà ce que moi je peux Je peux te donner et ça pour le coup. J'avais envie de donner des bonnes infos. Et du coup, je me suis, tu ne peux pas. Tu ne peux pas avoir juste internet en source et et ton talent. Quoi? Ça suffit pas.

Laurène:

Le talent dans sa

Marion:

C'est le talent très moyen. Quoi?

Laurène:

Ok, ouais, c'est beau. Ce que tu dis, ça me parle beaucoup et je trouve ça chouette, effectivement, de se dire je vais pourrais être proactive avec ma fille pour qu'elle découvre pas ça comme moi. Je l'ai découvert au moment ou je voulais un bébé. Quoi?

Marion:

Exactement. C'est ça.

Laurène:

Tu as dit plusieurs choses. Temps il y avait la honte vis à vis de ta sœur la peur des fins de cycle ta fille c'est ça un peu te trois et trois ok,

Marion:

Et je suis allé voir le spectacle de Bliss Stories ou je t'ai découvert ou ça m'a parlé de fou, en fait de me dire fait. est tout à observer les mêmes choses, mais on ne met pas des vrais mots dessus ou des choses comme ça. je suis allé voir le site de Emancipées sans faire la promo qui m'a plus, c'est une image hyper dépousser de ce que j'avais vu des méthodes type Billings comme ça, ou je me suis dit. Ah, oui, en fait, je peux m'identifier beaucoup plus à truc là, déjà. Ce n'était pas que dans le but d'avoir un enfant, ça pouvait être aussi dans le but de ne pas en avoir. Donc ça, ça me parlait. et avec des accroches qui collaient complètement avec mon quotidien, genre comment quand même faire la grass mate? Mais ça va faire des choses comme ça ou je me disais et bien sûr, en fait, c'est exactement ça, mon quotidien. Et du coup, j'en ai parlé à mon mec. Et qu a une trop bonne raison qui m'a dit ok, je te propose qu'on finance moitié moitié. Cette formation comme ça, c'est notre contraception de couple à deux. C'est normal que j'y prenne Et toi tu te formes et tu, tu me racontes et tu montre donc trop chouette. C'était chouette qu'il prenne part de cette manière là. J'ai trouvé ça hyper cool. Ce soit sa manière à lui de dire je suis

Laurène:

de son positionnement. Est ce que du coup il s'est formé avec toi ou par contre, il a participé

Marion:

Il a

Laurène:

à la financière.

Marion:

Il m'a vu, il m'a vu en visio et il s'est occupé de notre fille. Quand je dis ce soir, je suis occupé. J'ai une vis vision. Voilà, c'était sa manière à lui,

Laurène:

parle clair ce soir, tu gères

Marion:

et puis je lui racontais, je lui racontais ce que moi j'en averti ce que ça voulait dire. Pour nous sympa que ça passe aussi par mon filtre à moi pour lui retranscrire et lui dire concrètement dans notre vie de couple intime, voilà ce que ça peut dire. Voilà ce que j'ai compris, etc. Et du coup, c'est parce qu'il était hyper intéressé. Il posaient aussi des questions. Donc donc, c'était une super avancée à deux quand on est en couple depuis longtemps de redécouvrir quelque chose de nouveau aussi dans sa vie intime. Je trouve ça hyper hyper chouette.

Laurène:

ce qu'il a eu peur, lui de non parce que vous faisiez déjà le feeling au talent pendant depuis deux ans. Donc il avait déjà cette conscience d'une période à éviter qui était peut être même trop grande puisque tu dis que tu prenais trop de largesse. Donc ça, ce n'était pas un sujet. Dans votre coupe de mon dieu est ce qu'on ne va pas être frustré ou quoi

Marion:

Non, ça, c'était pas un sujet. C'était pas un sujet. Et au contraire, c'était, je lui ai dit je pense que justement je la viserais mieux à cette période. Je pense que parce qu'il y a plein de fois que je crois que ça va mais n'en sait rien. Donc je lui dire, je vais pouvoir mieux savoir. et puis ça permettait aussi de lui dire au quotidien, ah, mais je pense que j'en suis là, etc. Vous montrer ça, c'était vachement plus concret pour lui que d'un vague feeling ou lui savait à peu près quand j'ai mes règles, il me disait oui, je crois qu'en gros, deux semaines après, c'est mort et après, en gros, c'était ça, tu vois pour

Laurène:

Ou

Marion:

Du coup là, c'était beaucoup plus clair pour lui et pour moi de lui dire voilà, on en est ici. Donc tu vois à peu près, c'est là, etc. Donc ça, c'était chouette.

Laurène:

ok, et toi, en tant que femme, indépendamment de lui, comment a vécu ses connaissances d'un point de vue pratique aussi la la température, tout ça est ce que Si tu l'avais jamais fait ça pour le coup, c'était

Marion:

jamais j'ai trouvé au début j'ai trouvé que c'était vachement d'infos d'un coup, je dis je ne vais pas y arriver Parce que je pense que j'apprenais beaucoup de choses d'un seul coup comme je de partais. De loin, les courses sont hyper complets. Et vraiment, je me souv d'avoir la tête pleine en me disant j'ai trop d'infos et il a fallu du temps pour diluer tout et comprendre et justement mettre en place la température. Ça a été un truc que je me suis dit ok, prends le temps d'absorber tout ce que tu as appris sur les hormones sur la glace en machin. après transplanter dans ton quotidien et du coup, ça s'est fait petit à petit ça façon. Je suis évidemment toujours encore en formation là dessus, mais Une fois que j'ai compris après, j'ai mis le temps de remplir correctement les courbes. Ça a été un long travail pour moi de me dire. Maintenant que tu as compris ça on passe à l'étape suivante, mais c'est ce que j'ai trop bien, c'est que j'arrivais à le faire à mon ry pouvais revenir sur des formations en me disant, attend, je n'ai pas compris quel était le rôle de l' œstrogène et qu'est ce que ça pouvait changer, etc. et puis ça me faisait poser des questions dans mon quotidien que je m'étais jamais posé, genre en fait, j'ai toujours mal à la poitrine avant mes règles. Est ce que ça peut être le signe d'un dérèglement. Ce Que je ne m'étais jamais posé, je me disais voilà, c'est comme ça. Et et ça, je trouve que ça apporte petit pouvoir. Tu vois de femmes ou tu dis ok, le mois prochain, je vais prendre ça. Je prendre ça ou je vais demander ça sur la tête équilibrée. Tu vois que ça marche? Et je dit ok, j'ai réglé tout seul un truc. Un petit signal que j'ai reçu. Que j'ai réussi à identifier, comprendre et réaliser. Et ça, je trouve que c'est hyper gratifiant de me dire je n'ai pas eu besoin de quelqu'un d'autre. J'ai compris, et c'est bon ça, je trouve ça. J'ai trouvé ça vraiment génial. Un petit côté magique ou tu dis déjà, j'ai compris, on s'est compris. Quoi

Laurène:

Ou ou ouais,

Marion:

du coup du coup, hyper chouette, comme.

Laurène:

et est ce que tu as compris des choses peut être sur tes huit mois des c bébés qui pouvaient, tu vois des petits justement des petits déséquilibres peut être qui qui lui avaient expliqué des choses.

Marion:

J'avais souvent effectivement des douleurs au niveau de la poitrine avant mes règles. Que j'identifie pas vraiment? Et du coup, j'ai pris de l'huile d'onagre et ça, ça m'avait vachement aidé. Et si un truc tout bête ou tu dis ou ça rééquilibre le truc avec pas grand chose que j'ai réussi moi à identifier et en fait, pendant nos essais bébé, je pense que déjà je ne faisais pas du tout attention à la guerre ou est ce que ça en était, etc. je

Laurène:

Jusqu'à ton cours magistral de

Marion:

jusqu'à mon cours exactement et mais même là, tu te dis, ok, c'est normal d'avoir des pertes, mais de là à les analyser. restait très, très flou. Tu vois alors que le jour ou j'ai compris les différents que tu pouvais avoir et et réussir identifier le jour le jour pique un peu. Et bien d'un coup, tu dis, ah, ok, ça change tout un de viser un peu dans le vide en disant on verra bien quoi?

Laurène:

ouais ou

Marion:

et même là encore aujourd'hui. n'est pas dans la démarche d'avoir un autre enfant. Je trouve ça hyper satisfaisante de se dire ah, voilà. Donc là, je suis en phase d'ovulation, je le vois bien, etc. Voilà là, je sens que c'est passé. Je hyper satisfaisant chaque jour de voir le truc est de, c'est incroyable cette petite horloge qui roule bien en moi et que j'avais laissé sous silence pendant en temps d'année, mais qui qui fonctionne bien. Je trouve ça hyper fascinant à voir.

Laurène:

Mais c'est fascinant. Et tu vois moi pour le coup, ça fait des années, pas en dizaine, mais pas loin de disant que je pratique et à chaque décalage de température et validation de d'ovulation. Je suis fasciné. Je me dis quand même, mais c'est incroyable qu'à chaque fois. Ça se passe à l'intérieur. J'ai eu des cycles la ambulatoire dans ma vie. toi les ai vu, mais sinon la grande majorité du temps de se dire wow, ça a encore réussi. Alors même que je vis plein de trucs de fous dans ma vie, tu vois? Et et c'est vrai qu'on n'a pas cette connexion alors qu'elle est primordiale dans notre énergie, dans notre vie quotidienne

Marion:

C'est ça. Et je trouve qu'on même on met vachement l'accent sur le corps magique de la femme au moment de la grossesse. Et c'est vrai que c'est fou moi, j'étais émerveillée de me dire là maintenant, t'es en train de fabriquer un petit humain alors que tu, pionces ou, je sais pas, c'est incroyable, mais je trouve qu'on met Jamais l'accent sur se dire, en fait la. La mécanique de mon corps est hyper bien faite hyper bien huilée et la découvrir au quotidien sans être enceinte. C'est, je trouve ça hyper bluffant. Tu te dis mais c'est dingue que je mette l'accent que maintenant là dessus Et ça marche et t'as raison parfois tu as des périodes de stress intense et tout tu dis, c'est fou, c'est tout a roulé quand même incroyable. Quoi?

Laurène:

parfois ça roule pas et tu le vois. Et du coup, tu dis ok, c'est normal,

Marion:

voilà. T'identifies Et du coup maintenant, quand je vois mon gynéco j'ai l'impression d'être hyper calée Quand je lui dis oui, là c'est sûr. J'avais eu un mois hyper compliqué, donc c'était un mois sans ovulation mais ça, je le savais donc ça machin et

Laurène:

Il doit regarder comme ça.

Marion:

Elle a bien évolué la petite

Laurène:

Oui, c'est le même que celui qui t'avait fait le cours.

Marion:

Ouais ouais c'est le même Ah ouais. L'élève est en train de dépasser le maître.

Laurène:

avec ta sœur aussi ou pas.

Marion:

non, non, elle l'habite pas à Strasbourg, mais du coup elle, par contre, j'en parle avec elle. J'ai expliqué que je m'étais formée, Et quand elle me pose des questions, je suis vachement plus calée en

Laurène:

voilà. Tu as plus ton ego.

Marion:

de progestérone à y voir ma c'est comme ça. Et du coup, c'est mon ego après un petit boost. Bien.

Laurène:

Très bien. là aujourd'hui, Tu dis, je suis encore en face d'apprentissage. T'es pas encore totalement sereine parce que tu as fait les choses par étape. C'est ça. Il

Marion:

Moi, c'est ça Et là, je pense, et franchement, je me le souhaite que je ferai toujours un apprentissage parce que j'ai l'impression que mon corps évolue aussi et change en fonction de plein de choses. Donc j'apprends, j'apprends vachement à gérer. J'ai eu des petits soucis de santé, mais un polype dans l'utérus et qu'a va vachement changé, mais dont j'ai mis du temps à retrouver confiance en ce que je ou je l'ai fait retirer. du coup, j'ai mis un peu de temps à revoir bien mes cycles, je voyais bien qu'il y avait un souci, donc tout ça, c'est des, je trouve, c'est de l'apprentissage au quotidien, comprendre comment fonctionne mon corps, probablement qui fonctionnera peut pas exactement comme ça dans cinq ans. Donc j'essaye d'apprendre et je trouve que c'est un apprentissage de couple aussi parvient parce que. mon mec qui comprend mieux pourquoi je suis épuisé au bout de ma vie à as hier. Et du coup, c'est le pire jour pour toi. Le deuxième jour, je le sais maintenant ou il me post plus. La question de est ce que c'est risqué maintenant ou pas, il sait et ça, je trouve

Laurène:

sait que tu sais.

Marion:

ici. Il y des fois, il y a des petits loup. On est d'accord que c'était pas risqué, mais je trouve que ça a ajouté dans notre complicité affective. Hyper chouette de prendre part à deux à cela. Qu'est ce qu'on fait de notre fertilité et comment on la gère sans brimer notre vie sexuelle? En fait.

Laurène:

c'est hyper intéressant tout ce que tu dis, je trouve parce que tu gardes en fait, c'est ça la clé de la réussite de cette méthode de contraception, c'est de jamais s'asseoir sur ses acquis et de commencer à se dire basti tiens en fait, ça fait 26 que j'observe que j'ai vu le toujours à tel moment. Donc allez, je baisse un peu la garde parce qu'en fait à tout moment, ça peut changer. Et même si, en réalité, tu me diras si t'es d'accord, mais ce n'est pas une contrainte énorme au quotidien. De garder cette observation quotidienne, mais il faut la conserver parce que en fait, à tout moment, ça peut basculer un petit peu ou toi, ton équilibre hormonal peut évoluer là, t'es encore jeune, mais dans quelques années, ça va commencer à peut être chavirer un petit peu. Il y a plein de choses qui peuvent faire que ça, que ça change et et de toujours se dire non, en fait, je garde ma petite rigueur, ma rigueur, qui est normalement pas trop contraignante non plus, mais c'est important. Ce que tu Bravo.

Marion:

vrai, je trouve que quand tu le mets dans ton quotidien, prend, ça prend que dans de temps et c'est pas plus compliqué. Ça rentre dans la routine et c'est réglé un comme que le fait de observer, vas aux toilettes et c'est réglé. Tu, tu sais? à tu Et du coup, je trouve que ça fait vraiment partie la journée et en plus moi, j'aime bien, en fait savoir ou j'en suis et me dire ok, on est là. C'est bien ce que tu as observé, c'est bien ce que tu as compris. On est tous alignés à la séance.

Laurène:

Mais ça roule. C'est quoi, concrètement ta routine en température, tu fais comment

Marion:

Donc le matin prise

Laurène:

température thermomètre basale pas connecter,

Marion:

c'est ça. Voilà, c'est ça. voilà. Et je

Laurène:

à chaque passage aux toilettes

Marion:

ma petite courbe. Et voilà. Et

Laurène:

tu remplis en papier ou sur une appli.

Marion:

en papier, parce que je trouve ça aussi simple qu'en plus, j'ai tous les papiers à mon bureau. Donc c'est c'est

Laurène:

Sur les courbes du c club.

Marion:

c'est ça. Exactement. après, je me rends compte avec le temps que de plus en plus, j'arrive à savoir et du coupant, c'est plus une validation. Moi, moi, je sais, mais du coup je valid vide ça en me disant, ok, c'est bon. On est bien, d'accord avec ça. Du coup, c'est hyper satisfaisant là ou au début, je découvrais en même temps. J'étais là, annoncé là. Ok, je ne pensais pas que ça. Donc donc ça, c'est hyper satisfaisant. Tu sens que tu progresse. Et du coup, tu me dis trop bien et ce qui m'empêche pas de revenir plein de fois sur des cours C'était quoi déjà? Si j'ai ça, c'est quoi ces progestérone debout? Je vérifie. du coup, je trouve ça chouette de réussir à se poser ces questions là plutôt que d'être passif et de se dire je vais prendre rendez vous. C'est bizarre.

Laurène:

et tu disais tout à l'heure ton mec qui te lâche la grappe sur ton deuxième jour de règles quand tu es fatigué, est ce que toi et ou lui vous ressentez aussi des éventuelles fluctuations au nombre d'ovulation avant les règles SPM, tout ça est ce que ou tu sens que tu es quand même assez équilibré, linéaire au cours de ton

Marion:

clairement. L'ovulation se ressent dans la libido et dans le désir sexuel. Je sais très bien. sens aussi après quand l'ovulation est passée, effectivement, que ça se calme et lui l' sait aussi, et ça pour le coup, c'était aussi une vraie découverte. Quand je arrêté la pilule de me dire mais en fait, je ne suis pas du tout constante tant mieux. Je trouve ça très chouette d'avoir ces espèces de vague ou tu me dis ça vient. Alors que quand tu parfois moi, au bout de ma vie et me, tu dis je trouve ça, ça fait partie de nos vies de femmes. Et tant qu'il est géré et maîtrisé et pas trop prenant, c'est. fait partie de cette histoire de ci que tu retrouves et qui me fascine de me dire. chaque mois, il y a un truc qui se passe en moi qui fait que je je suis plus ou moins disposé du contact. Il y a d'autres fois ou pas du tout et ça correspond à ce qui se passe dans mon corps. Et ça, je trouve ça trop chouette de région à décrypter et

Laurène:

qui sont logiques, quoi,

Marion:

ouais ou ouais. Et a tout rassemblé. Tu dis ah, mais en fait, quand j'ai un peu plus d'acné machin, c'est là aussi. C'est tous ces trucs là ou d'un coup Un petit alignement. Et tu dis, ok, tout est lié. Donc voilà. Qu'est ce que je peux faire pour que dans mon quotidien, ce ne soit pas trop lourd et que ce soit maîtrisé sargent, cette petite notion de pouvoir ou tu me dis en fait, je peux le faire toute seule. C'est trop chouette que

Laurène:

c'est génial. Merci d'expliquer tout ça comme ça. Donc aujourd'hui, tu te sens autonome, apprenti, toujours vigilante, etc. On ne souhaite quoi pour la suite de continuer comme ça, cette belle équipe que tu formes avec ton mari. J'ai l'impression.

Marion:

et Et bien on me souhaite de continuer d'apprendre. C'est vraiment le truc que je me souhaite le plus je me souhaite d'avoir encore plein de première fois à 35 ans, d'apprendre plein de choses sur moi et de continuer de me poser les bonnes questions. on souhaite d'avoir les bons mots et le bon bagage pour que le jour ou ma fille me pos des questions soit hyper prêt et hyper content de lui livrer tout ça avec plein de sérénité pour qu'elle le vive comme un truc chouette qui va lui arriver et et pas un truc un peu flou ou elle se met dedans parce qu'elle n'a pas le choix

Laurène:

Ouais. Ouais, c'est ça que ça de devient sa normalité

Marion:

exactement? Et que ça, c'est ça. et que Ça donne un choix pour elle de femmes plus tard de se dire elle le fera ou non, mais de se dire auquel je sais ce qui m'arrive parce qu'on l'a bien expliqué. Et après elle fera son chemin de femme toute seule, mais qu'elle est en tout cas les clés que moi j'aurais. J'aurais appris quoi?

Laurène:

Ouais. Et puis c'est choix de contraception. Toute conscience aussi se dire ok, je sais ce que c'est. Le cycle là, le plus simple pour moi, le plus aligné avec ma vie, c'est de le couper, de bloquer. Mais voilà. Je sais pourquoi je sais comment c'est être ça. Nous qui nous a manqué, c'est que nous on a appris un cachet sans avoir aucune idée de son fonctionnement physiologique. Quoi

Marion:

C'est ça. Exactement. Ou, Et je pense, j' l'impression que les générations d'après ont effect plus le choix, mais en tout cas un chômage le plus éclairé. Et ça, c'est très chaud.

Laurène:

Ou Trop bien. Merci Marion, pour toutes ces explications, cette transparence aussi, c'est ton histoire et plein de belles choses par la suite

Marion:

Merci beaucoup. lo

Laurène:

Voilà. J'espère que le parcours de Marion vous aura peut être inspiré. Interrogé, permis de soulever quelques questions. En tout cas, encore une fois, merci à elle pour sa simplicité. Et voilà cette cette sagesse dans son parcours Vous le savez, si vous aussi, vous voulez vous former, il y a le sérénité club qui est fait pour ça. Je ne sais pas quand est ce que vous écouterez cet épisode, mais si vous l'écoutez à sa sortie, les inscriptions sont actuellement en cours jusqu'à vendredi. Donc voilà, c'est une sixième promo qui se lance pour toujours. Vous émanciper, vous formez dans la rigueur, mais aussi avec un peu de fun. Parce que quand même ça fait du bien comme dab. Si vous avez. Aimer cet épisode. N'oubliez pas de venir mettre une note, un pouce, un like, tout ce que vous voulez, ça nous fait énormément plaisir. Et puis ça aide le podcast à continuer à se développer. Je vous remercie du fond du cœur de m'avoir écouté jusque là et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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