
Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#36 - Carence en progestérone : 7 indices pour déceler ce déséquilibre hormonal
La progestérone, on en a déjà parlé dans l’épisode 19, c’est THE hormone de grossesse, celle sur laquelle repose l’implantation et le maintien de l’embryon, dès les 1ers jours de grossesse.
Or parfois, le corps n’en produit pas suffisamment, ce qui peut compromettre une grossesse; mais aussi entrainer des symptômes prémenstruels pas rigolos du tout.
Et ce qui est intéressant, c’est qu’on dispose de plein d’indices pour reconnaître les signes d’un déficit, de façon très autonome, en apprenant juste à s’observer.
Dans cet épisode, je vous explique les 7 symptômes principaux qui peuvent indiquer un manque de progestérone et leur impact sur votre cycle menstruel, votre fertilité et votre bien-être.
✅ Déficit en progestérone, santé hormonale, SPM, fertilité : tout est abordé pour vous permettre de comprendre et d’agir !
Episodes complémentaires :
Episode 1 progestérone
Signes précoces de grossesse
SPM
Les Clubs :
Moody Club
Fertility Club 👶
Mini programme progestérone
Les outils pour tester la progestérone à la maison :
Proove : Vous avez 20% de réduction avec le code EMANCIPEES
Mira : Vous avez -25e avec le code EMANCIPEES25
il y a l'option sanguine,"option sanguine", c'est bizarre comme phrase, ça fait un peu film d'horreur. Bref, l'option prise de sang cette progestérone elle est ultra importante quand on a un désir de grossesse, puisque c'est sur elle que repose le maintien du nid qui pourrait accueillir ou non un embryon.Bonjour et Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Emancipées. Aujourd'hui, on se retrouve pour parler d'un sujet que vous m'avez beaucoup demandé, notamment à la suite de l'épisode numéro 19. Si vous ne n'avez pas écouté, c'est un épisode ou je vous expliquais pourquoi. À mon sens, la véritable hormone de grossesse était plutôt la progestérone et j'expliquais que parfois on manquait de progestérone et qui avait des signes pour s'en rendre compte. Et vous m'avez dit, on voudrait un épisode pour lister les signes d'une insuffisance en progestérone. C'est donc chose faite. Aujourd'hui, je vais vous lister les sept principaux signes, indices d'une carence en progestérone. Et puis après, je vous dirais bien sûr comment on peut l'évaluer de façon encore plus objective. Donc, c'est parti, on démarre cet épisode ensemble. Mais avant de rentrer dans les sept principaux signes, je pense qu'il est quand même important qu'on fasse un petit rappel sur ce qu'est la progestérone pour ceux qui ne seraient pas hyper à l'aise avec le sujet. La progestérone, c'est donc l'hormone qui est produite après l'ovulation par le corps jaune. Le corps jaune, c'est le résidu du follicule. Donc si vous voulez, dans un cycle, dès le début du cycle, au moment des règles, les œstrogènes commencent à être sécrétés dans les ovaires, le cerveau stimule les ovaires fin bon Bref, il se passe plein de choses. Pour permettre à un ovule d'être libéré et d'ovuler Et une fois que cet ovule l'ovule choisi a été libéré et capté par la trompe eh bien dans l'ovaire, il reste un résidu qui était l'enveloppe de cet ovocyte le follicule. Et ça, ça devient le corps jaune et le corps jaune. En fait, ça devient une sorte de glande temporaire qui va sécréter une hormone pendant une durée limitée En moyenne 14 jours, mais en vrai, vous verrez que c'est un peu plus variable et c'est un des objets de cet épisode pour produire une hormone. Donc la progestérone et cette hormone, en fait, elle est là pour tous les cycles, que vous ayez envie d'un bébé ou pas du tout envie d'un bébé pour créer les conditions propices à une grossesse. Et ça, ça passe par plusieurs choses. La première, c'est que la progestérone, elle va densifie vascularisé l'endomètre, l'endomètre. Vous savez, c'est la petite couche qui vient s'épaissir à chaque cycle dans votre utérus, sous l'effet des œstrogènes en première partie de cycle. Et pendant la deuxième partie du cycle, la progestérone a bien denser ça en faire un véritable aimant à embryon pour que si une grossesse démarre, un embryon puisse venir s'implanter quand il n'y a pas de grossesse, cet endomètre y s'évacue, c'est sa vos règles. Les règles, c'est jamais que cette couche qui s'évacue ce n'est pas des résidus de, je ne sais pas quoi de l'ovulation. Non, non, c'est ce petit nid qui a été construit pendant le cycle qui s'évacue donc le rôle de la progestérone. C'est vraiment de venir. Maintenir Sony faire en sorte qu'il soit le plus propice à l'implantation d'un embryon. Et si implantation d'embryon, il y a, eh bien, la progestérone, c'est là qu'elle joue tout son art. Tout son rôle, c'est qu'elle va maintenir Sony et il ne va pas se détacher puisque tant qu'on a de la progestérone, le nid reste en place. Et c'est uniquement quand la progestérone chute que le corps jaune se désagrège. Pas qu'il se rend compte qu'il n'y a pas de grossesse. Il reçoit pas de signal de début de grossesse là, tout ça. Si ce n'est pas clair pour vous, je vous invite vraiment à aller écouter. L'épisode 19 est ce que je raconte tout ça en détail. Et donc si le corps jaune s'atrophie la pro, une chute l'endomètre s'évacue, c'est les règles, mais nous, ce qu'on veut quand on veut un bébé en tout cas, c'est que l'endomètre reste bien en place puisque c'est ça qui va accueillir l'embryon. Pendant toute la grossesse. Donc la progestérone, progestérone pro gestation. C'est vraiment l'hormone de la grossesse qui vient créer les conditions propices à une grossesse au niveau de l'endomètre. Après, elle a d'autres rôles, la progestérone, elle vient donc là aussi, créer les conditions propices à une grossesse en faisant un peu monter notre température. On considère que notre corps doit être un petit peu plus chaud pour qu'un embryon s'y développe. Et donc la température, elle monte de 0.2 0.3 jusqu'à 0.5 degrés tous les mois. En deuxième partie de cycle. Là aussi, je vous renvoie aux épisodes sur la symptothermie pour vraiment comprendre parce que c'est ça qu'on observe en symptothermie, mais c'est aussi le rôle de la progestérone, cet effet hyper thermique. Et puis au delà de ça, plus globalement, la progestérone, elle nous met dans un état, un petit peu de grossesse, donc elle a plein d'effets un peu chelou Elle va ralentir notre transit parce que pour essayer de garder le plus de nutriments possible, si jamais il y avait une deuxième bouche à nourrir, donc elle va vouloir vraiment garder les nutriments. C'est pour ça qu'on va pouvoir un peu plus ballonnée voire être constipée dans cette partie là de son cycle. C'est l'effet de la progestérone. Elle a aussi un effet calmant. Elle va nous recentrer un peu plus sur nous mêmes pour pareil. Si un embryon était là qu'on puisse se concentrer sur cette grossesse. Donc c'est vraiment une hormone relaxante calmante, sauf quand elle chute en fin de cycle ou là, ça peut être la cata et le syndrome pré menstruel. Et là, je vous renvoie à l'épisode sur le SPM ou j'explique tout ça aussi, mais sinon, quand elle est sécrétée avant sa chute, elle a en effet calmant, relaxant un peu anxiolytique naturel Mais voilà cette hormone. Elle a vraiment un effet ralentisseur sur notre énergie, sur notre transit, sur notre libido, sur tout ça, parce que c'est le moment ou le corps est dans cette démarche potentiellement d'accueillir une vie. Et du coup, on veut se concentrer là dessus. Donc c'est pour ça aussi qu'on est un peu plus lente, un peu plus fatigué pendant cette période de son cycle. Ça, c'est un petit peu la carte d'identité de la progestérone dans les très grandes lignes. Mais surtout, vous l'avez compris, cette progestérone elle est ultra importante quand on a un désir de grossesse, puisque c'est sur elle que repose le maintien du nid qui pourrait accueillir ou non un embryon. S'il n'y a pas de nid, même s'il y a une fécondation, l'embryon ne pourra pas s'accrocher et on ne pourra pas avoir de début de grossesse. Donc c'est pour ça que dans l'épisode 19, je vous dis que pour moi, c'est la véritable hormone de grossesse puisque c'est sur elle que repose l'implantation ou non d'un embryon. Ce sujet il est hélas pas assez observé, analysé dans le cadre médical. J'en parlais avec un gynécologue dur qui me disait depuis que je te connais, tu m'envoie des patients de ton Fertility club, je découvre ce sujet de la progestérone parce que c'est des femmes qui arrivent. En étant conscient de tout ça et du coup, il se rend compte qu'en fait, il y en a plein. Ils me dis disait c'est fou avant, je les voyais pas. Alors parce que peut être qu'on ne regardait pas ça. c'est quelque chose que normalement on ne doit pas trop vous en parler. C'est souvent minimiser aussi alors qu'en réalité, c'est vraiment hyper important. Et c'est important de vérifier qu'on a une progest suffisante en phase lutéale et en début de grossesse aussi. Mais donc, si personne veut trop le regarder pour vous, comment on fait pour déjà l'observer soi même, mais en fait, c'est soi même qu'on a le plus d'indicateurs parce qu'il y a donc je vous ai dit sept, mais il y en aurait plein d'autres moi, je vous ai fait les principaux Cet indice qui peuvent illustrer une carence en progestérone. Quand je dis carence en progestérone, ça peut être relatif ou absolu. C'est à dire qu'on peut avoir dans l'absolu pas assez de progestérone, mais on peut aussi avoir trop d' œstrogène qui viennent écraser un petit peu nos notre progestérone puisque pendant cette phase post obligatoire, ce qui, s'il importe le plus, c'est vraiment l'équilibre entre les deux hormones. Et si on a assez de progestérone mais beaucoup trop d' œstrogène, ça peut avoir aussi un effet d'hyperhémie d'insuffisance luté ou on va en fait avoir un déséquilibre. Au détriment de la progestérone. C'est ça qu'on ne veut pas. On veut avoir suffisamment de progestérone, mais pas trop degène non plus. Ça pourrait être un autre épisode. Ça aussi. L'excès de œstrogène. On en parle beaucoup dans le Fertility club, mais si vous ça vous intéresse, que je fasse un épisode là dessus, je pourrais le faire également. Mais aujourd'hui, on se concentre sur la progestérone, l'insuffisance en progestérone. Donc ces parti, je vous liste les sept indices que moi j'ai recensé si vous en avez d'autres, vous me les dire en commentaire qui peuvent indiquer une insuffisance en progestérone. le premier, c'est le plus flagrant. C'est le plus important. C'est le plus impactant sur les chances de grossesse. C'est la durée de la phase lutéale On lit souvent un peu partout dans les manuels, etc. Que la phase post-ovulatoire, qu'on appelle aussi phase lutéale dure 14 jours, comme si c'était immuable, gravé dans le marbre que c'était toujours pareil, sauf qu'en réalité, évidemment que ce n'est pas toujours pareil, que déjà une phase post-ovulatoire normale. Elle varie entre 11 et 16 jours. 11 jours ou plus, c'est normal. Ça veut dire que on a assez de projet pérone je vous ai expliqué et un embryon aurait le temps de s'implanter. Et 16 jours, c'est le max, parce qu'au delà de 16 jours, si on a encore de la progestérone et encore une phase du utile qui dure plus longtemps, c'est qu'a priori on est enceinte Ou qu'on a, et c'est très rare, un kiss du corps jaune, mais c'est quelque chose qui est extrêmement rare, mais sinon, une phase du té normale, c'est entre 11 et 16 jours. Pourquoi c'est problématique? Si elle dure moins de 11 jours, ce n'est pas ce que je vous ai expliquer. La progestérone, son rôle, c'est de maintenir l'endomètre, sauf qu'un embryon. Quand il est créé, il est créé dans la trompe le deuxième tiers de la trompe par la rencontre entre l'ovule et spermatozoïdes. Et cet embryon il met un petit peu de temps pour arriver à destination là ou il vient s'implanter, à savoir l'endomètre. Ce trajet il prend. En moyenne sept jours, ça peut être un petit peu plus. On va dire entre 6 et 10 jours, sauf que si en fait votre embryon, le temps qu'il arrive, l'endomètre a déjà commencé à se détacher. Eh bien, malheureusement, c'est terrible comme image, mais il va partir avec l'endomètre. Il ne va pas pouvoir s'implanter ce qu'on veut. Nous, c'est une progestérone encore suffisamment forte, puissante, qui ait cet effet un peu aimant à embryon au moment ou l'embryon arrive. 7 jours après, à peu près. Si la face lutéale est trop courte et bien malheureusement, on ne pourra pas avoir de grossesse puisque l'endomètre s'évacue avant d'avoir laissé à l'embryon toutes ses chances pour s'implanter. Donc ça, c'est quelque chose d'hyer important parce qu'on peut avoir en apparence un cycle régulier, un cycle que de 28 jours. Et puis, en fait, quand on commence à l'observer avec la somme termine avec l'observation de sa guerre et de la température, mais on va se rendre compte qu'en fait, on a vu le jour 20 et que du coup, on a que huit huit jours de phase du thé quand on a des cycles très courts. C'est plutôt ça oriente vers une insuffisance luté sauf si vraiment, on réalise qu'on a vu très tôt au jour sept jour huit. sinon, ce qui importe, c'est vraiment la durée de cette phase. Luté la phase pré ovulatory avant ovulation, j'ai envie dire qu'on s'en fiche un peu. alors pas tout à fait. Faut pas qu'elle soit trop trop courte, pas qu'elle soit trop longue. C'est juste que ça, ça signe un petit déséquilibre hormonal, mais ça ne veut pas dire qu'on a vu pas in fine et qu'on n'a pas de chance de grossesse. Par contre, la phase post-ovulatoire elle est vraiment importante puisque vous l'avez compris, si elle est trop courte, on laisse pas à l'embryon la chance de s'implanter. Le deuxième indice qui est davantage pour les femmes qui pratiquent la symptothermie et qui, du coup prennent leur température. C'est une température qui fluctue vraiment pendant cette phase. Donc je vous l'ai expliquer la progestérone. Elle a un effet hyper thermique, donc elle fait monter la température de l'ordre de 0.2 0.3 jusqu'à 0.5 degrés et ça de façon constante jusqu'aux règles. À peu près, c'est schématique, ce que je vous dis, sauf que. en fait, c'est un peu un bouton, on off par rapport à la température. La température, elle n'est pas corrélée au niveau de progestérone à partir du moment ou on a un certain niveau de progestérone dans le sang à peu près 10 nanogrammes par mililitres mais plus ou moins. on a cet effet. Couveuse. D'un coup ou on appuie sur le bouton de la couveuse, la température monte jusqu'à on l'espère, l'accouchement si on veut une grossesse ou en tout cas jusqu'aux règles. Donc on n'a pas un effet plus pour température, monte plus ma progestérone monte C'est plutôt un bouton on off Par contre, ce qu'on ne veut pas, c'est que la température rechute. Vraiment au niveau des températures basses du pré ovulatoire on ait ces effets de dents de scie pendant la phase lutéale qui peuvent plutôt être le signe du coup d'une progestérone qui décroche ou des œstrogènes qui prennent le dessus. Mais donc du coup, on n'a plus cet effet couveuse on éteint le bouton. La température se casse la figure. Remonte éventuellement, mais on a vraiment ça ou carrément une température qui se maintient pas pendant la phase post-ovulatoire ça c'est problématique. Sachant que je fais une petite parenthèse. Et là je vous renvoie à l'épisode sur les signes précoces de grossesse ou tout explique aussi le concept de v de la victoire. Ou parfois on a un petit décrochage de température en fausse post-ovulatoire et ça, c'est plutôt bon signe. C'est au moment de l'implantation. J'appelle ça le v de la victoire. Parce que sur les courbes, pour ceux qui me regardent sur youtube, on voit vraiment tu un v comme ça. Donc ça peut être ça, mais sinon, si on a vraiment des décrochages comme ça de température, c'est plutôt un signe de projet sée qui ne se maintient pas. Et donc ce n'est pas bon signe sur la qualité de la phase lutéale, la qualité du corps jaune. indicateur, les spotting. Alors je démarre en faisant une petite parenthèse. C'est tout à fait normal physiologique d'avoir des petits spotting. Donc des petits spotting, c'est, vous savez, un peu de perte de sang, mais pas un écoulement abondant plutôt du sang un peu foncé qui va tâcher les sous vêtements, mais on ne. Pas forcément de porter une protection. Alors on ta sa culotte, c'est pas cool, mais on n'a pas cette sensation mouillée comme un écoulement de règles d'en avoir un deux, aller jusqu'à trois jours avant les règles. C'est assez courant. Assez normal, c'est qu'en fait, la pro commence à chuter à la fin, ce qui est physiologique. Et le col commence à s'ouvrir un petit peu. Et on a un peu de sang qui s'évacue donc les spotting juste avant les règles. Ça va. Ce qui est plus problématique, c'est quand on a des spotting qui commencent plus tôt pendant la phase du théâtre quatre jours, cinq jours, six jours avant là que ça veut dire. Rappelez vous, je vous ai expliqué la progestérone son rôle. C'est vraiment de maintenir l'endomètre. Donc, de maintenir ce ni ce sang qui a tapissé l'utérus, sauf que si vous avez des petits décrochages comme ça, l'endomètre de sang, ça veut dire que justement la progestérone n'arrive pas bien à le maintenir. Failli Failli dans son rôle de gardien du temple et qu'elle laisse décrocher des petits moellons si vous voulez du mur, qui est l'endomètre. Donc ça, quand on commence à avoir des spotting assez tôt dans la phase lutéale, ça peut être un signe aussi d'insuffisance en progestérone. Quatrième indice qui suit la même réflexion, c'est par rapport aux règles. Donc je rappelle et je vous fais mon petite analogie justement du mur que j'aime bien sur un cycle, on va considérer que les œstrogènes, donc les hormones qui sont sécrétées par les follicules avant l'ovulation pendant la première partie de cycle, ils ont un rôle de monter un mur. De moellons donc ils accumule comme ça des moellons pour épaissir l'endomètre, arriver à un mur qui fait on ça en trois feuillets. par rapport aux échographie on épaissie, il il grandit, il construit le mur, la progestérone après elle, elle va agir plus comme. Le gars qui vient mettre le ciment. Donc elle va consolider, remplir les petits trous, faire gagner un peu en aspérité, etc. Notre endomètre et du coup, pour qu'on ait un endomètre solide, un mur qui ne va pas bouger. Donc si vous avez que des moellons et vous mettez un coup petit coup pied dedans, ça se casse la figure et ça tombe en mode gros moellons. Si vous avez un mur avec bien cimenter déjà, ça va pas se casser la figure facilement. Et si, à un moment quand même, on vient. Le détruire à coups de marteaux piqueur c'est ce que fait la progestérone quand elle chute en fin de cycle. il va s'effriter, elle est un peu, je ne sais pas si tout le monde fume ma comparaison, mais moi, je l'aime J'ai déjà raconter ça en plus ou mais déjà entendu en parler dans d'autres épisodes de podcast. Le sujet, c'est que si on n'a pas assez de progestérone, eh bien déjà, ça ne va pas mieux freiner les œstrogènes. Donc on peut continuer à rajouter, rajouter, rajouter des moellons et avoir un mur. Hyper, mais aussi un mur pas solide. qui peut tomber en petit moellons ça, c'est nos spotting du point jusqu'avant, mais qui peut aussi du coup donner des caillots parce qu'on n'aura pas eu ce travail de densification qui fait qu'après quand on met le coup de marteau piqueur ça assez frite et ça tombe pas en gros morceaux. Pourquoi je vous explique tout ça? Parce que des règles dans lesquelles on va avoir des gros caillot quand je dis gros caillot, c'est un peu comme car glace, c'est plus gros qu'une pièce de deux euros. Ça, ça peut être le signe. D'une insuffisance en progestérone qui n'a pas bien dens l'endomètre, mais aussi des règles très abondantes. Très, très, très abondantes. Ça, ça peut être un signe de excès de œstrogène, soit dans l'absolu, soit du fait d'une insuffisance en pérone qui n'a pas freiné la construction du mur. Donc les règles peuvent aussi être un indicateur de la bonne qualité de la face post-ovulatoire et du coût de la progestérone. Si elles sont trop abondantes avec des trop gros caillots, ça peut être un indice d'une insuffisance en progestérone. point, point, la gl. On n'avait pas encore parlé de guerre dans cet épisode. Ce n'était pas normal. Donc allons y, c'est parti. La gl cervicale petit rappel aussi. C'est la sécrétion qui est produite par le col de l'utérus sous l'effet des œstrogènes avant l'ovulation. Donc, vous le savez, si vous pratiquez la symptom theise, sinon je vous le raconte en deux secondes, plus la guerre gagne en qualité. Quand on parle de qualité de la guerre, c'est qu'elle va être de plus en plus transparente, de plus en plus ét de plus en plus glissante en termes de sensation. Plus les œstrogènes sont haut, plus l'ovulation approche. Une fois que l'ovulation a eu lieu les œstrogènes chutent et on a de la progestérone et la progestérone, je vous ai dit tout à l'heure, tous ces petits effets. Il y en a un dont je ne vous ai pas parlé qui est pourtant important, c'est qu'elle vient un peu assécher la guerre. Elle a un effet ou comme elle veut protéger l'utérus. Qui est peut être en train d'accueillir un embryon. Elle crée un espèce de bouchon hermétique à l'entrée du col pour venir le protéger des agressions, des intrus extérieurs. Donc, et c'est ce qu'on aura, c'est l'ancêtre du bouchon muqueux que vous perdrez au monde de l'accouchement. C'est ça, c'est cette projection qui compacte le truc. Et du coup, on est censé après l'ovulation, ne plus avoir vraiment de glair ou en tout cas de glair de moins bonne qualité. Ne plus avoir cette sensation mouillée lubrifie glissante qu'on a avant l'ovulation. Le problème étant que quand on n'a pas assez de progestérone et ou trop de œstrogène, on peut avoir un retour de gla de belle qualité en face. Post-ovulatoire donc, je le répète, avoir un peu de guerre après l'ovulation, continuer avant avoir un profil ou on a toujours un peu de perte. Toujours une sensation avec des petites croûtes là truc un peu pâteux en fin de journée dans la culotte. Voilà ça. C'est normal. Par contre, ce qu'on n'est pas censé avoir, c'est une sensation vraiment mouillée. Lubrifier un retour de glair très crémeuse, très blanc, d'œuf après l'ovulation, parce que ça, ça peut être le signe que notre projete ne joue pas son rôle contactant à ses champs et ou que nos œstrogènes réactivent la glair. Et du coup, on a ce retour là. en deux mots, après l'ovulation, on est plus sensé avoir de sensations de glair de grande qualité. Si on a un retour de gla, ça peut être un signe de. D'insuffisance en progest stérol. Et là, je vous renvoie aussi quand même à l'épisode sur les signes précoces de grossesse, parce que parfois au moment de la nidation, notamment un petit retour de glaire, ça peut être un bon signe qu'il en avoir eu lieu et du coup de réaction hormonales. Donc si vous voulez, c'est plus par rapport à votre profil habituel. Si vous n'avez jamais de retour de gl et puis que sur un cycle ou vous essayez de concevoir, il y a un retour de glair, vous pouvez vous dire peut être bon signe. Encore une fois écouter cet épisode. Si en revanche, c'est récurrent, que vous avez toujours un profil ou la guerre revient, revient, revient, vous êtes toujours mouillé, toujours glissante, mais là faut peut être creuser la piste de la progestérone Autre sujet, le syndrome pré menstruel. Là, si vous voulez la progestérone, elle est censée nous calmer, nous apaiser, etc. Pendant toute la phase postulatoire et au moment de sa chute en fin de cycle, on peut avoir des petits symptômes liés à cette chute. A ce manque à ce sevrage, un petit peu qu'on vit en fin de cycle. Là aussi, je vous renvoie à l'épisode de podcast sur le syndrome pré menstruel, le SPM ou j'explique tout ça plus en détail. Donc, avoir des petits symptômes en toutes fins de cycle, c'est normal. Ce qui n'est pas normal, c'est quand sur toute la face postulatoire, on a des symptômes de sp. Pm, on a de l'anxiété, de l'irritabilité, des grosses sautes d'humeur, parce que là, ça peut être que la progestérone ne joue pas son effet calmant. Je vous ai dit la projectron c'est un vrai anxiolytique naturel. Donc si on n'a pas cet effet là, ça peut être qu'on n'a pas assez de progestérone. Donc là, je parle du SPM sous l'effet plus émotionnel. Sur ce sixième point, je vous parlerais d'un autre sujet sur le septième point. Mais voilà si on a cette sensation d'angoisse, d'irritabilité dès le début de l'ovulation. Ou quelques jours après et pas juste à la fin du cycle, ça peut être là aussi notre projecte qui n'est pas suffisamment là pour nous apaiser. Et le septième et le dernier point, c'est lié aussi un petit peu au SPM. C'est tous les symptômes qu'on a normalement en fin de cycle quand la projet est une chute, si on les a trop tôt par l, j'entends les sy tendus ça un peu douloureux. Les ballonnements, les troupes du sommeil, ça hyper important. Normalement, les troupes du sommeil, on les a en fin de cycle quand on n'a plus assez de projet pérone. Mais quand on est dopé progestérone, on est censé bien dormir puisqu'elle a cet effet calmant tous ces petits symptômes, un peu physiques de douleur dans le corps, etc. Qui arrive trop tôt dans le cycle, en gros à SPM qui dure très longtemps et pas juste sur la toute fin du cycle, mais très longtemps, ça peut être aussi ça là dessus. Je vous renvoie éventuellement si vraiment le SPM. C'est un sujet pour vous au Moody club ou vraiment on aborde tout ça en détail et surtout, on a des pistes pour corriger ça. si vous êtes vraiment sur un sujet SPM, c'est le Moody club. Si vous êtes sur un sujet très fertilité des désirs de grossesse et que tout ce que je vous raconte là sur la progestérone et son insuffisance, ça vous parle parce que vous avez vous êtes en préconception et que vous avez identifié qu'il est peut être un sujet. Là dessus ou pas d'ailleurs, mais d'autres sujets là, c'est plus le Fertility club ou vraiment on bosse sur tout. tout tout les dossiers qui peuvent impacter la fertilité. La progestérone, en fait évidemment partie, mais il y en a plein C'est plutôt le fertility club dans ce cas qui est adapté. Mais si c'est vraiment juste SPM, le Moody club simple, efficace. C'est très bien. Voilà pour ces sept principaux points que vous pouvez observer. Vous avez vu en toute autonomie, en étant attentive à votre cycle, à vos symptômes pour savoir comment est votre projet stérol. Après, évidemment, on peut aller plus loin et vérifier les choses de façon plus objective en faisant un dosage sanguin. Alors on peut faire de sanguin et urinaire. Je vous parle d'abord du sanguin parce que c'est le plus accessible. vous pouvez aller au labo du coin. Urinaire faut acheter des choses, mais on peut faire un dosage de la progestérone dans le sang. Et là, ce qui est très important, c'est qu'il faut le faire au bon moment puisque la progestérone, en fait, elle monte progressivement après l'ovulation, elle atteint un pic et elle redescend progressivement. Ce qu'on ne veut pas, je lui dit c'est qu'elle redescend trop vite, trop tôt, mais si elle est à peu près stable, normale et suffisante, on est censé avoir ce dôme là et atteindre un pic sept jours après l'ovulation, puisqu'une phase post-ovulatoire classique. C'est 14 jours. Normal, la moyenne. On va dire, donc elle est censée être au plus haut à la moitié à sept jours postulation. C'est veut dire que si vous ululé au jour 14, vous allez faire doser votre projeteur à au jour 21. Si vous êtes vuer au jour 20, vous allez la doser au jour 27, on décale et on ne fait pas systématiquement au jour 21 comme c'est parfois proposé de façon systématique parce que si vous pas au jour 14, ce n'est pas le jour 21 ou vous allez avoir la bonne vision de votre progestérone au plus haut puisque ce qu'on veut, c'est la voir quand elle est le plus haut. Si vous avez déjà identifié que vous aviez une phase postulatoire vraiment très, très, très, très courte, genre huit jours. C'est ça la dos. Le septième jour, vous aurez idée dos là, le quatrième cinquième jour. En tout cas, on essaye toujours d'aller la doser à ce moment, le plus haut, son moment le plus haut, en censé être la moitié. De la face post-ovulatoire donc on va doser la progestérone. Ce qui est important, c'est de penser aussi à doser le sta, les œstrogènes, puisque je voulais expliquer, parfois c'est l'équilibre entre les deux qui pêche. Et certes, on peut avoir un taux de progestérone, pas mal, mais si on a des œstrogènes qui dépassent le plafond, eh bien, c'est ça qui peut nous créer un déséquilibre alors même que la progestérone allait pas mal. Je vous donne pas de d'ordre de grandeur dans un podcast comme ça, parce que c'est trop grand public entre guillemets. Et je ne voudrais pas que ce soit mal interprété dans les clubs, évidemment qu'on travaille avec les bons dosages, etc. On vous fournit tout ça et on vous aide à les analyser. Il y a toute une équipe derrière médical paramédicales pour faire ça là dans un podcast, je les donne pas, parce que je ne veux pas vous faire faire des bêtises ou vous vous créez du stress ou que ou ça se trouve, vous n'avez pas du tout doser le bonjour. Donc ça sert à rien. Je vais vous faire flipper, mais c'est juste que vous l'avez doser trop tôt, trop tard. en tout cas, c'est bien d'aller faire doser sa progestérone sept jours après l'ovulation, de l'analyser avec votre pro de santé de voir si le taux est optimal. Et après, il y a des choses aussi qu'on peut faire en autonomie. C'est des dosages urinaires de la PDG. Donc la PDG, c'est le métabolite urinaire de la progestérone et ça. Donc vous pouvez pas faire des prises de sang chez vous de progestérone, mais vous pouvez en urinant sur ces petites bandelette. Évaluer votre PDG qui reflète votre quantité de projet pérone ça. Il y a deux marques que je connais qui font ça. Il y en a peut être d'autres, mais il approuve et mira vous mettrait les liens en dessous. ça. Ça peut être utile et prouve notamment je t'aime bien parce qu'ils disent de doser la projete le jour sept, huit, neuf, 10. Et en fait, on veut. Une progestérone encore suffisamment élevée. C'est quatre jours pour montrer qu'on a suffisamment de progestérone et pas que, par exemple, elle était bien au jour sept, mais elle s'est cassée la figure le jour huit. Et puis en après du coup, on était en vrai insuffisance utile. Alors même qu'à un moment, un instant, c'était pas mal. Donc il y a aussi cette solution là du dosage urinaire que du coup on peut faire tout seul chez soi. Le gros inconvénient étant que c'est cher, faut pas se mentir parce qu'il faut acheter des bandelettes. C'est comme les tests d'ovulation. On y laisse un peu d'argent, mais pour celles qui n'arrivent pas à faire de prise de sang, non pas d'équipe médicale qui les suit, sachant qu'une prise de sang juge fait une parenthèse, mais on peut la faire toute seule. On peut aller au labo. C'est toujours mieux de la faire avec une ordonnance et un médecin qui est là pour vous aider à l'analyser. Mais on peut très bien payer. C'est toujours une quinzaine d'euros. Si vraiment vous tenez à évaluer votre progestérone et que personne vous suit ce ce sujet là, on peut toujours le faire soi, même. Mais c'est mieux de le faire en étant encadré, évidemment. Donc il y a l'option sanguine, option sanguine. C'est bizarre comme phrase, ça fait un peu film d'horreur. Bref, l'option prise de sang sept jours après l'ovulation et l'option bande, la urinaire pour la PDG. Donc le métabolite urinaire de la progestérone que là on peut faire sur toute la phase post-ovulatoire mira, par exemple, moi, j'ai fait le test, je faisais tous les jours, on peut évaluer lah la FSH, le sta et la progestérone. PDG. Tous les jours du cycle. Mais c'est un budget, c'est un énorme budget, faut le savoir et prouve, on va faire plutôt sur la fin de la phase du TL. Voilà un petit peu toutes les manières que vous avez pour évaluer cette hormone indispensable hyper importante, trop chouette qu'est la progestérone. J'espère que c'est clair pour vous. J'espère que vous avez appris plein de choses. Si vous voulez aller plus loin, je vous ai dit les épisodes de podcast que vous pouviez écouter. Il y a plein de contenus sur mon site aussi. On a un mini programme simple et efficace aussi pour booster sa progestérone en phase lutéale. Donc, si ça ça vous intéresse, sachez qu'il existe. Je vous mettrai lien aussi en description. Sinon il est sur mon site, il est partout. Il y a le Fertility club évidemment, ou on creuse tout ça plus en profondeur, à fond. Et puis sinon, voilà. J'espère que vous trouverez plein d'infos là dessus si ça vous intéresse sur le site. Et puis n'hésitez pas à en parler autour de vous à en parler avec vos soignants. Je vous ai dit pas super sûr à 100 que les personnes avec qui vous en parlerez soient très sensibles à ce sujet, mais parfois oui, donc ça peut être chouette. en tout cas, si vous êtes encore là. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. vous remercie. Si vous le faites de toujours venir mettre des notes, des petites étoiles, des petits, plus, des petits machins, des commentaires, de vous abonner à la chaîne youtube, toutes ces choses qui aident vraiment vous imaginez pas à quel point à développer ce podcast. Merci du fond du cœur. Et puis je retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode et je vous embrasse très fort.