
Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#38 - Désir d’enfant et libido : entre défi, pression et résilience !
Le clash entre sexualité et désir de grossesse, entre libido et PMA, entre rapports d’amour et rapports programmés : la “procréation” peut créer une telle pression quand la grossesse n’arrive pas aussi vite qu’on le souhaiterait.
Dans le Fertility Club, j’en ai vu des couples pour qui cette pression pouvait être lourde à gérer, et parfois même destructrice.
Or c’est toujours tellement tabou d’en parler.. Alors je suis si reconnaissante à Mélanie d’être venue raconter son histoire avec sincérité, en partageant les défis qu’elle a affrontés, seule et dans son couple, de la baisse de libido au ras-le-bol assumé à deux, tout en gardant le cap vers ce magnifique projet de faire famille.
J’espère que son témoignage vous déculpabilisera, vous permettra d’en parler peut-être plus librement dans votre couple au autour de vous, et pour reprendre quelqu’un que j’aime beaucoup : “vous n’êtes pas seuls” !!
On a parlé de…
L’épisode sur le don d’ovocytes
Article sur le site concernant les progestatifs de synthèse
Post Insta concernant le Duphaston
👶 Vous êtes en projet bébé et/ou souhaitez reprendre en main votre fertilité naturellement ? Le Fertility Club peut vous aider !
🧘♀️ Vous souhaitez adopter une contraception sans hormones ? Go Serenity Club !
🤰🏼 Vous venez d'apprendre que vous attendez un bébé ? Le Mama Club vous accompagne pendant votre premier trimestre 💪
Pour celles qui vivent une grossesse arrêtée, le Club d'Après est là pour vous ❤️
🆙 Pour booster sa progestérone en phase post-ovulatoire, c'est par ici !
💦 Et pour une glaire cervicale de folie, c'est par là 😇
👱♂️ Votre amoureux est largué quand on lui parle de cycle menstruel ? Mon cycle expliqué à mon mec devrait l'aider !
🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver sur notre site web et notre compte Insta ! 😊
la gynéco nous a dit on se revoit, six mois après, entre deux, vous faites l'amour tous les deux jours
Laurène:Tout le temps.
Mélanie:tout le temps. Et donc, et donc un jour, on sait, on s'est retrouvé l'un devant l'autre et on s'est dit stop. tu n'as pas envie. Non. Bon, bah, on ne va pas le faire à un moment donné
Laurène:Salut Mélanie. Bienvenue. Merci de passer ce moment avec moi et avec toutes les personnes qui nous écouteront. Est ce que tu peux, s'il te plaît commencer par te présenter.
Mélanie:Salut Laurène, Donc moi, je m'appelle Mélanie. suis en couple depuis trois ans. J'habite à Lille et j'ai 32 ans.
Laurène:Mélanie, en en quoi tu te sens aujourd'hui? Émancipée.
Mélanie:Alors moi, je pense que l'émancipation est passée par deux phases. La première phase, c'est surtout d'avoir arrêté la pilule, avoir arrêté la contraception. Il y a déjà maintenant quatre ans à peu près cinq ans, même pour diverses raisons, parce que je me ressentais plus dans la pilule et surtout la pilule que j'avais me procurer beaucoup, beaucoup, beaucoup de mots de tête et de mots en général. Donc, un jour
Laurène:C'était avant que tu rencontres ton copain.
Mélanie:C'est avant.
Laurène:n'est pas lié ou donc c'était vraiment une démarche ultra personnelle. Quoi?
Mélanie:personnel, vraiment le fait de se dire peux plus de ces m. De tête. J'ai eu une petite période ou j'ai dû changer de pilule Et en fait, on trouvait plus la pilule qui était adaptée. J'avais une pilule qui était censée être sans règle et j'avais tout le temps mes règles. Et du coup, en fait, j'ai décidé d'arrêter un jour, je suis allé voir mao. J'ai dit là, stop, j'en peux.
Laurène:ou.
Mélanie:Alors j'étais en couple avec quelqu'un d'autre à l'époque. Et du coup, elle m'a un peu mise en garde et je me suis dit c'est pas grave repassera par la bonne vieille méthode du préservatif. Je te connaissais pas encore et je connaissais pas du tout encore le milieu de la sy
Laurène:mais je n'existait pas
Mélanie:pour moi. C'était vraiment les méthodes contraceptives entre guillemets classiques. Quoi? Et je m'étais dit je verrai si je repasse par un stériles plus tard, mais dans un premier temps, le but, c'est vraiment de retrouver aussi tous les aspects négatifs. C'est à dire arrêter d'avoir un up and down pendant le cycle, retrouver une libido aussi moi, j'ai vraiment ressenti ça. donc, du coup, j'ai arrêté la pilule. Donc y a cette première phase là. Et la deuxième phase pour moi de l'émancipation, c'est vraiment réussir à parler avec tout le monde, que ce soit mes copines, ma famille, etc. De tout ce qui nous arrive là développera un petit peu, mais pouvoir vraiment apprendre à toutes les personnes de nous ce qui nous arrive et pouvoir en parler assez librement. en j'aurais tellement adoré moi connaître des personnes qui m'en parlent avant connaître leur parcours que du coup je me dis ça toujours servir aux gens nous entourent. Et là aujourd'hui qui nous écouteront du
Laurène:Du coup, tu fais la transition avec le thème que je voulais qu'on aborde toutes les deux puisque tu le gens qui écoutent ce podcast le savent. Ce que j'aime, c'est qu'on est toujours un angle, une approche pour pour raconter une histoire. Et toi, quand on a discuté toutes les deux, ce qui te caractérisent, c'est vraiment justement cette émancipation justement de ne pas avoir honte de parler de ce qu'on peut vivre quand on est une femme et qu'on attend un bébé, c'est ça ton actualité, ton histoire du moment. c'est vrai que. Moi par mon métier. Je suis tellement confronté à tout un panorama de femmes, dont certaines sont vraiment dans un espèce de petit cocon ou elles veulent pas aborder tout ça pour plein de raisons qui sont qui leur sont propres et qui sont toujours très bonnes. Mais je trouve ça chouette quand on a des gens qui arrivent en parler. En parler le plus librement du monde et notamment dans ton cas. Et ça, ça me tient à cœur quand il n'y a pas encore la happy end, tu vois qu'on n'a pas encore le bébé ni dans le ventre ni dans les bras, mais on le souhaite très fort. Et j'espère que ce podcast porter à chance. Mais on peut aussi parler de ce qu'on vit avant d'avoir le recul une ancienne mois. C'est fini, non, toi t'es encore dedans. trouve ça précieux du coup d'avoir ton témoignage de femmes qui. Est à l'aise avec ce qu'elle vit, mais encore en plein dedans, en plein. Dans l'attente, j'ai bien résumé
Mélanie:Totalement
Laurène:la situation
Mélanie:vraiment là en parcours depuis quelques années maintenant quelques mois années. Et c'est vrai j'aime bien prévenir les gens parce que on en parlera, mais ça permet aussi d'éviter les phrases un peu mal à l'aise, même si on en a malgré tout les moments ou on est un peu plus triste, un peu moins bien, ça permet que tout le monde soit au courant. On a essayé de le cacher au tout début. Et en fait, moi, je ne peux pas cacher les choses. Ça se lit sur mon visage de toute façon te te l' expliquerait, mais j'ai eu des réactions on voyait que ça n'allait pas pour moi. Et donc je me suis dit c'est tout. On va, on va en parler. Et ça permet aussi d'ouvrir vachement le débat. avec mes amis, on a déjà eu plein de discussions autour de ça. Et si je ne veux pas qu'on en parle, on n'en parle pas, mais sinon ils sont hyper avenants. Donc c'est
Laurène:Ouais, c'est toi qui donne le
Mélanie:exactement
Laurène:Et ça c'est précieux. Ok, du coup, si on remonte un petit peu le fil t'arrête, ta pilule. Parce que ton ras le bol, mais ta part encore avec l'homme avec qui tu veux faire des enfants, voilà que tu le rencontre après. fait, ça ne fait pas si longtemps que ça que vous êtes tous les deux. Mais finalement, vous avez assez vite ce ce projet. Comment ça s'est
Mélanie:en fait, c'est la force des choses. C'est à dire que du coup moi, j'ai arrêté la pilule à l'été avant ça, forcément j'étais sous pilule. Donc j'avais des cycles assez réguliers Et en fait, la gy m'avait prévenu à que je pouvais avoir pendant les six mois qui suivent. Le temps que mon corps se remette en place des cycles qui sont complètement disparates en gros. et étonnamment, les premiers mois, mes cycles étaient assez réguliers. me suis mis en couple du coup décembre 2020 et, à partir du début d'année 2022, commencé à avoir des cycles qui commençaient à être de plus en plus longs. Et un jour, ça faisait trois mois, quatre mois que je n'avais pas eu mes règles. du coup, pris un rendez vous avec ma gin eco. de base, elle a soupçonné un so PK Et donc c'est là ou elle a. Très rapidement engendré toutes les démarches, les de sang, les échos, etc. je me souviendrai toujours un jour, elle m'appelle, elle me laisse un message vocal en disant j'ai eu les résultats. Ça serait bien qu'on se voit par chance. J'ai eu un rendez vous dans la semaine Donc, à peu près un an après avoir arrêté la pilule entre deux, elle m'avait donné du fast tombe pour eux pour relancer mes règles, etc, et en fait, donc elle m'appelle et j'arrive dans son cabinet et je sens, je sens qu'il y a quelque chose elle me dit bah, voilà. Donc, ce n'est pas un so PK, mais en fait, vous êtes en pré ménopause. J'avais pas encore 30 ans fait, elle a été assez brute de déc cage parce qu'elle m'a dit tout de suite. Là, vous êtes péri, ménopause. Vous avez ce qu'on appelle une ovarienne précoce. vous avez des ovaires d'une femme de 45 ans compliqué d'avoir un enfant
Laurène:as trouvé qu'elle prenait pas cette pincette
Mélanie:pas trop. Alors.
Laurène:pour toi.
Mélanie:En fait, elle est hyper bienveillante. mais je pense que pour avoir fait deux fois le Fertility club et je me souviendrai toujours une fois un mec qui est intervenu dans une des vidéos ou il nous a dit moi, je fais partie du corps médical. Et en fait, on nous apprend pas à avoir de l'empathie. On nous apprend pas parler aux gens, être dans l'émotion et en fait, elle m'a un peu annoncé ça de but en blanc Juste après, elle m'a dit mais prenez le temps de digérer l'information. Moi, je commençais à vraiment, je pense, un peu pleurer, etc. elle m'a dit mais ça va aller. Vous savez, il y a plein de possibilités aujourd'hui pour avoir un enfant,
Laurène:Parce que toi tu n'étais pas du tout dans une démarche encore d'avoir un
Mélanie:Non pas du tout, ça faisait six mois qu'on était en couple. réseau est plus vieux que moi. on a quatre ans d'écart. Donc lui commençait à rentrer un peu l'âge ou, mais son côté, comme du mien, on est, on habitait presque même pas ensemble.
Laurène:Oui. mais Ok,
Mélanie:s'est vite posé la question. Donc, tout de suite, elle nous a parlé à, elle m'a parlé parce que lui n'était pas là. de la PMA. des inséminations des filles. Elle m'a parlé du don. de l'adoption. Enfin, elle m'a vraiment expliqué un peu tous les
Laurène:Dès le premier rendez vous. Ok,
Mélanie:Tout de suite. Elle a abordé vraiment tous les sujets. Mais si tu veux, c'est un peu comme si t'es dans un sur une plateforme et qui y a un trou. Et toi, tu tombes quoi? Parce que moi je l'écoutai pas en fait.
Laurène:Ouais,
Mélanie:Et après
Laurène:oui, puis toi pour toi. C'était des questions que tu t'étais jamais posée.
Mélanie:pas du tout
Laurène:Tu arrivé nulle part
Mélanie:pour moi. Et je pense, comme toutes celles qui sont dans mon cas, on se dit toutes, on va faire l'amour et on va avoir un enfant. Enfin, et là tu dis bon, en fait, ça ne sera pas si facile que ça Je n'aurai pas un enfant sous la couette ou en tout cas, si j'en ai un, ça sera avec de la chance, a priori,
Laurène:est ce que tu te souviens, des marqueurs qui lui a fait poser ce diagnostic
Mélanie:alors j'avais très peu de follicule. six ou sept, je dirais et j'avais une prise de sang qui n'était pas forcément très bonne.
Laurène:ouais. A priori, tu vas avoir une AMH basse et une FSH haute.
Mélanie:Ouais, j'avais une AMH était ils l'ont, ils n'ont pas mis incalculable, mais dans mes souvenirs, j'étais à inférieur à un ça, je sais que ça m'a marqué parce que du coup, je m'étais, j'avais regardé ce que parce que forcément sur les prises de sang sur les résultats, ils te mettent des comparatifs. Et donc il te dit pas si vous avez inférieur à. C'est que vous êtes en pré ménopause ou je ne sais plus comment Et après tout, je me suis même dit j'aurais dû enregistrer, tu sais, la conversation?
Laurène:ben oui, pour avoir moi, je me dis souvent ça en sortant de chez le médecin, mais d'ailleurs peut être, si ça va, je peux faire une micro parenthèse parce qu'il y a plein de notions que tu as donné SOPK, Duphaston, IOP, AMH, je fais peut être une petite parenthèse pour les gens pour qui c'est pas clair du tout. SOPK c le syndrome des ovaires polykystiques donc que tu n'avais pas finalement mais qui peut expliquer parfois des cycles irréguliers. Il faut plusieurs critères pour qualifier un SOPK je ne rentre peut être pas dans le détail. On pourra faire un épisode là dessus, on a peut être pensé ça au début parce que tu avais des cycles longs et irréguliers. du fast Le Duphaston c'est un progestatif qu'on prend alors parfois pas forcément de la bonne façon quand on le prend comme tu as dit, pour faire revenir le cycle parce que ça fait pas ovuler ça provoque juste un saignement artificiel éventuellement. Et je mettrais peut être dans la description le lien vers un. Un article de mon site et un post Instagram qui explique comment fonctionne le du fast on et quels peuvent être ses bien faits, mais aussi quelles sont les situations dans lesquelles ça ne sert pas à grand chose de le prendre peut être que c'était ton
Mélanie:bref,
Laurène:parce que quand on le prend juste pour avoir des saignements, voilà, c'est artificiel, mais ça nous mais ça nous fait pas ovuler et L'IOP insuffisant ovarienne précoce. Ça. Tu l'as dit, il y a beaucoup de femmes qui qui ont peur d'être dans cette situation parce qu'elles voient l'AMH, l'hormone anti müllhérienne très basse, mais ça ne suffit pas. C'est pour ça que je te demandais. C'est quoi les marqueurs, une AMH basse. Si on continue d'ovuler tout le reste va bien, ça veut dire que il y a un stock. L'AMH, c'est le reflet de certains certain nombre des follicules antraux. Donc les follicules qui sont à un stade intermédiaire de développement, c'est le reflet de cette quantité là, mais on peut en n'avoir pas des masses et que finalement, le cycle se passe bien, mais si, en plus on a effectivement très peu de follicules à l'échographie peu d'ovulation, la FSH qui est l'hormone, en fait du cerveau qui est chargée de stimuler les ovaires. Et quand cette hormone d'un coup monte très haut, ça veut dire qu'en gros, le cerveau s'emballe un peu en disant ok, il se passe plus rien dans les ovaires. Donc je sur stimule. Et du coup, on se retrouve avec une FSH beaucoup trop haute, une AMH très basse. Peu de follicules dans les ovaires et des ovulations rares. Et toi pour le coup, tu cochet toutes ces
Mélanie:cases.
Laurène:caisses qui
Mélanie:cases.
Laurène:entre guillemets et pas juste une AMH base qui a pour les personnes qui nous écoutent et qui auraient ça sur leur prise de sang. Ça peut être pas grave
Mélanie:oui, oui, oui, complètement
Laurène:AMH quand c'est isolé. Je ferme ma parenthèse, mais c'est important rappeler tout ça. Donc toi, t'es dans ce bureau, on te parle d'un coup de PMA. Alors que pas pensé à des enfants et ton mec, tu l'appelle, tu fais
Mélanie:en fait, ma cousine, une semaine avant, m'avait fait un message vocal en pleurant en me disant je sors de la gynéco. J'ai des cellules pré cancéreuses. On va devoir certainement me mettre en ménopause artificielle. Elle avait déjà deux enfants, alors certes, ça n'empêche pas Le problème, mais le choc. Mais voilà. Et moi, je me souviendrai, je pense, toute ma vie. Je suis sortie, je suis rentré dans ma voiture et en fait, je vais fait un message vocal en lui disant, écoute toi, tu as deux enfants. On va peut être te mettre en ménopause artificielle, mais sauf que moi a priori, je suis en pré ménopause. Je n'ai pas encore d'enfants. Et en fait, j'aurai peut être jamais d'enfant. Et je me souviens que j'étais aussi sur l'émotion, donc hyper dans drama quoi?
Laurène:normal.
Mélanie:après, je me souviens, j'appelle ma mère, En fait, mon copain était au travail. Donc mon premier réflexe, ce n'est pas forcément de l'al l'armée. Et puis je ne voulais pas forcément en discuter avec lui par téléphone. Je voulais vraiment que je puisse le voir. et donc j'appelle ma mère et ma mère en panique. Elle me dit mais quoi, comme c'est possible? En plus moi.
Laurène:avait été ménopausées tard.
Mélanie:Non, elle a été ménopausées très tôt. Elle a été ménopausées. Elle avait 35 ans à peu près.
Laurène:Ah? Ouais,
Mélanie:En fait, au début, mon grand père est au moment ou elle a été ménopausées. Et donc le médecin lui a dit c'est suite au choc, ça va revenir. Et au final, c'est jamais revenu.
Laurène:C'est une C'est une part d'héréditaire déjà parlé avec elle. Elle t'avait alerté un peu ou c'était
Mélanie:je le savais qu'elle avait été ménopausées très jeune. Elle aimait,
Laurène:mais dans ta thèse était le grand
Mélanie:c'est ça. C'était suite à un choc. En fait, c'est ce qu'on lui avait dit. C'était suite à un choc au final, c'est jamais revenu. On lui avait dit ça peut mettre un an. Au final, c'est jamais revenu. Bon, voilà. et donc, en fait, après du coup le soir, j'appelle mon copain et il me dit alors comment ça a été le rendez vous jeudi bas? a été, on en discutera ce soir, etc. Et en fait, il devait aller au sport. Et du coup, il a senti à ma voix la voix tremblotante, etc. Il m'a dit, écoute, j'arrive et je me souv rai toujours, il est rentré. je me suis mise à pleurer. Il n'a pas compris, donc jeai expliquer tout ce que la gin, comme a dit, Alors on avait déjà parlé enfant. on savait qu'on en voulait, mais lui, il avait un rapport avec l'enfance un peu particulier. C'est à dire que son ex ne pouvait pas avoir d'enfant. Et donc il s'était mis en tête moi, j'aurais peut être pas d'enfants Et donc on en a parlé et je lui ai dit, écoute là maintenant, il va falloir qu'on se décide à se mettre route. Quoi? Je sais tôt, comprends si t'en veux pas et si veux pas tout suite et je l'entends, mais moi, je sais qu'il va avoir une espèce d'urgence dans les mois années à venir. Et pour moi, c'est important d'avoir un enfant. Donc voilà. c'est comme ça qu'on a commencé à en parler réellement et qu'on s'est dit là, on va se lancer dans le projet. On se laisse du temps malgré tout, mais on commence les démarches petit à petit.
Laurène:Et donc toi, tu as complètement exclu la grossesse naturelle ou ta as une écoute, dit ça peut arriver
Mélanie:imaginez comme on avait dit, ça peut arriver et on va d'abord essayer naturellement,
Laurène:ce qui est complètement vrai. Souvent, on a même plus de chance de grossesse naturelle que en
Mélanie:Sauf que le problème, c'est que moi, je n'avais pas mes règles.
Laurène:n'avais
Mélanie:aucun cycle ou alors des très longs cycles. Là, par exemple, à l'heure actuelle, je suis quasiment à 220 jours, Tu as sur un cycle de 220 jours, ce qui est énorme. par chance, à ce moment là, j'ai recommencé à voir un cycle presque normal. Soit très long, soit très court, mais on arrivait plus ou moins. prenais pas encore ma température, Donc on a commencé à essayer normalement et la gynéco nous a dit on se revoit, six mois après, entre deux, vous faites l'amour tous les deux jours
Laurène:Tout le temps.
Mélanie:tout le temps. de toute façon, ça sera vos meilleures chances. Et il y a autant de chances voir plus de chances que vous ayez un enfant naturellement plutôt par la PMA. Moi, je n'avais jamais entendu parler de la PMA. Avant ça, je ne connaissais personne autour de moi qui avait eu ça. Donc déjà on rentre dans un monde ou on se dit il va falloir qu'on comprenne donc on a commencé à faire l'amour tous les deux ou trois jours
Laurène:Mon dieu. Oui,
Mélanie:jusqu'à vrai. C'était C'était hyper compliqué. Honnêtement, c'était
Laurène:encore. Vous étiez en début de relation
Mélanie:tu as quand même l'engouement des premiers instants et jusqu'à un jour ou en fait, On s'est retrouvés nus l'un devant l'autre et on s'est dit on n'a pas envie quoi?
Laurène:on n'en peut
Mélanie:plus. On n'en peut plus. c'était au mois d'août, je dirais. Tu vois? Donc ça faisait déjà deux ou trois mois qu'on en était sur ce rythme là, alors pas forcément.
Laurène:tu n'avais pas de règles, pas d. Si là tu disais que tu
Mélanie:J'avais de temps en temps, un peu plus régulièrement, mais Ce n'était pas très régulier. Tu vois et pareil, je sais pas trop si c'était, j'arrive pas avec le recul, même à savoir si c'était des vraies règles d'ovulation ou ou pas, tu vois?
Laurène:ou saignements inter menstruels ou
Mélanie:Et donc, et donc un jour, on sait, on s'est retrouvé l'un devant l'autre et on s'est dit stop. tu n'as pas envie. Non. Bon, bah, on ne va pas le faire à un moment donné ce n'est pas possible. On ne peut pas se forcer comme ça. C'était un rythme. Alors on ne faisait pas tous les deux jours, mais tous les trois quatre jours, parce que la gynéco nous avait dit que les spermatozoïdes restaient quatre ou cinq jours l'utérus, On s'est dit stop de toute façon. Si ça doit venir, ça doit venir. Si on doit passer par la PMA par le don, par l'adoption, on le fera. Mais en fait, on ne va pas se bousiller parce qu'en plus moi, je commençais à aussi rentrer un truc. De même, si tu n'as pas pas envie, tu le fais quoi
Laurène:Ouais, Ouais, oui. Mécanique, robot
Mélanie:quand lui, il n'avait pas envie, moi, je presque. Je lui en voulais en fait. On a toujours cet aspect de l'homme. Il a toujours envie, mais l'homme, il n'a pas toujours envie. Quoi? il faut qu'on arrive à se décomplexé de ça faire rentrer ça dans les mœurs, de se dire non, un homme, il n'a pas toujours envie et ça arrive dans des couples qui est plus de libido d'un côté plus de l'autre. Il n'a pas toujours envie, pas tous les trois jours.
Laurène:Ouais. Et puis il y a Il y a libido et libido dictée par un rythme. Tu vois? Et ce n'est pas la même chose. Tu peux quand il y a plus justement cette contrainte là, retrouver une libido de folie, mais là avec cette pression la femme à la rigueur, même si il est un peu plus en ras le bol. Tu vois, c'est un mauvais moment à passer l'homme. Il a. une performance à à mener il faut qu'il éjacule Et en fait, il y a des moments ou juste ils y arrivent plus. moi,
Mélanie:Une pression,
Laurène:un peu de burn out sexuel. Tu vois ou tu n'arrives plus à tenir la pression et ça, c'est aussi bien féminin. Que masculin te remercie d'en parler parce qu'il y moi, je trouve trop peu de gens qui en parlent le fer ici club. On en parle souvent et les hommes en parlent. chaque fois que j'en vois qui se met, j'arrive plus abordé jamais. Merci.
Mélanie:mais
Laurène:Merci de le dire, parce que tu n'es pas seule
Mélanie:mais nous, quand on on a, quand on a fait le Fertility club, le premier, j'ai fait le six. C'est le huit lui, il m'a dit mais en fait, j'apprends plein de choses. Je sais que je ne suis pas censé en érection tous les matins. Ça c'est normal.
Laurène:Ouais, mais
Mélanie:il y a un besoin de performance en fait. Et en plus lui, il n'a pas de souci de son côté. Tous les tests ont été hyper bons pour lui. La gynéco lui a dit vous avez un sperme en or, tout va bien. Et donc lui, je qu'il s'est aussi mine une pression en fait. Et donc ça nous a hyper desservis très tôt dans notre relation Je pense peut être même casser quelque chose par rapport à ça, parce qu'après ça a été beaucoup plus compliqué lui, il était toujours dans l'optique de se dire si on a une relation, même si c'était le plus espacé, il faut que ça fonctionne et
Laurène:tu interdits en fait une sexualité sans
Mélanie:totalement plaisir
Laurène:de de plaisir.
Mélanie:ou
Laurène:c'est ça qui est c'est ça qui est très dur.
Mélanie:Et ça, en fait, on en a même reparlé ensemble quand on a eu les rendez vous pour le don de vos site avec la psychologue. moi, j'ai appris même plein de choses que lui. Il m'avait jamais dit et il m'a dit en fait, mais moi, ça m'a mis une pression de folie. moi, je m'en rendais pas. Compte. Et par contre vite après, j'ai commencé à m'en rendre compte à partir du moment ou vraiment, ça devenait compliqué d'avoir juste une relation plaisir
Laurène:Oui, C'est ça. C'est qu'en fait quant à ce rythme de tous les deux jours, t'as plus de place pour le plaisir. alors
Mélanie:dans la performance plus que dans le plaisir. Et c'est dommage
Laurène:Et comment vous est ce que vous en êtes sortis de ça. Est ce qu'à un moment vous êtes dit vasi on en a ras. Le bol est ce que c'est de découvrir un peu, justement ce qu'on a vu dans le Fertility club qu'on n'était pas fertile tous les jours et que ça ne servait à rien.
Mélanie:aujourd'hui. C'est encore parfois compliqué. On a eu plein d'autres projets entre deux, on a acheté une maison, on a fait des travaux. Et donc, du coup, on a été beaucoup dans cette optique de travaux après ça, on a commencé la PMA du coup et on a fait en fait deux
Laurène:parce qu'attend juste au rendez vous de septembre n'ayant pas de grossesse à gynéco, Écoute, a dit ok, maintenant on entende la
Mélanie:Oui exactement. Donc elle m'a dit on tente la PMA. On va tenter alors les filles chez vous, ça fonctionnera pas. Donc la seule possibilité c'est d'insémination. de là, il fallait attendre que mon cycle revienne
Laurène:disait Que disait les filles, ça ne fonctionnera pas à cause de la m. image trop
Mélanie:à cause non, à cause du d'ovocytes
Laurène:Ouais, Ouais ok, oui.
Mélanie:Du nombre trop peu de voilà. Oui. Quand c'est lié, mais
Laurène:l'op
Mélanie:ou à cause de ça, pour faire une fille, il faut au moins avoir cinq, six
Laurène:vos c
Mélanie:ocy et vous vous en avez. Et ça s'est avéré vrai parce que à chaque fois qu'on a fait des stimulations et des inséminations, j'en avais un deux. en lui demandant de pousser moi, je voulais qu'elle pousse les doses, qu'elle me mette des trucs ou je sais que j'allais ovulaire. Et en fait, elle m'a dit mais là, je suis à la dose max après, c'est la five. donc on a fait deux inséminations. Les deux inséminations n'ont rien donné, mais à chaque fois, j'avais un nouveau site qui poussait vraiment. fait ces inséminations là et entre deux, on s'est inscrit pour le don pour dire de, on savait qu'il y avait deux. Elle nous avait dit deux à trois ans d'attente en France. Et donc on s'est dit plus tôt, on est inscrit, mieux c'est. Et on perd pas de tant là dessus. Donc, pendant les phases d'insémination, etc, on arrivait à avoir eu des relations, toujours un chronométrées médicales, mais en prenant quand même un peu plus de plaisir, parce qu'on savait
Laurène:il y avait d'insémination quoi? Ben, ou c'était là que ça se jouait. Le reste. C'était du
Mélanie:mais exactement. donc ça. Ça nous a vraiment permis quand même même de se dire il y a d'autres solutions je me suis dit on passera par le médical le reste. Il faut que ça reste du plaisir du coup sans avoir un besoin d'objectifs et de résultats.
Laurène:Et ça, tu arrives à t'en détacher ou tu sens qu'il y a encore toujours un petit truc de Une grossesse naturelle peut arriver. Donc je garde cette pression là ou maintenant tu t'es dit ok, c'est le don, ma solution. Donc j'essaye de retrouver une sexualité complètement déconnectée de la fertilité
Mélanie:moi aujourd'hui, je suis dans une optique que ça fait 200 jours que je n'ai pas été réglé. Donc en fait, je vu le pas. si on a une relation, il y a peu de chances. Que ça amène à quelque chose.
Laurène:observe ta glair tu vois qu'il n'y a pas
Mélanie:j'observe ma gl. Le problème, c'est que ma gl, elle est quasiment tout le temps identique. C'est très rare qu'on voit une gl hyper fluide.
Laurène:Ou être un profil infertile de base
Mélanie:Exactement et même au niveau de la température. Tu vois, je prends ma température. un Tempdrop. Je suis tous les soirs. J'essaye même de voir avec mon col. J'y suis à fond. le problème, c'est que tu as ma température, c'est que des pics. On voit parfois qu'il y a des tentatives d'ovulation,
Laurène:je fais une parenthèse aussi. Normalement la tentative d'ovulation, tu la vois pas forcément dans la température puisque la température elle monte après l'ovulation. quand tu as des petites montées de température c'est souvent plus des températures perturbées. tu avais picolé tu avais mal dormi. Tu avais de la fièvre, c'est plus dans la glaire dans les épisodes de glaire ou tu vois la glaire s'activer un peu. Tu dis ou là là, mes ovaires commencent à y aller là. Finalement, ça rechute et tu n'as pas de montée de température corrélée. Donc ça, c'est à dire que tu n'as pas ovulé les montées de températures. Normalement, c'est pas forcément des tentatives d'ovulation puisque la température elle montre sous l'effet de la progestérone. Et quand tu n'as pas vraiment ovulé tu n'as pas pas de progestérone. Donc ce que tu vois c'est peut être plus des perturbations.
Mélanie:J'ai jamais une température qui reste stable.
Laurène:Oui, donc toi, en fait, c'est un tout cette conscience que la grossesse naturelle là à l'instant t, est pas une probabilité très forte après, tu pourrais uler à tout moment, mais tu le verrais le fait que vous soyez tourné vers le don et du coup, ça a fait retomber cette pression. retrouver peut être une libido ou en tout cas une vie sexuelle un peu plus apaisée et des deux côtés. Tu sens que chez lui
Mélanie:Non, c'est plus compliqué de son côté. je le sens vraiment. J'ai vraiment l'impression qu'il y a eu un moment donné, vraiment un blocage quelque part et qu'il a du mal à s'en libérer. Tu vois moi, je sais que du coup je met j'ai moins de pression là dessus, On sent que c'est moins naturel de venir vers moi même si, encore une fois, on a parlé avec l'absie à la PMA, o don qu'il n'y avait pas pas qu'il n'y avait pas de souci, mais que lui en fait, du coup, c'était plus compliqué pour lui de se mettre dans une idée de se dire il n'y a pas de performance derrière
Laurène:dans une sexualité purement de plaisir. Oui. Il y a une sorte de traumatisme qui s'est faite avec ces mois de rapports tous les deux jours qui ont qui laissent des traces. Mais ça, moi, c'est un truc sur lequel je milite, mais le mot est peut être fort, mais mais je me dis mais c'est. Horrible de demander ça à des couples, de faire l'amour tous les deux jours et c, c'est considéré comme des robots qui n'ont aucune sensation, aucun émotion. Et alors, en fait, il y a plein de gens qui diraient moi, je sais que vous en parlais avec Jean-Pierre, mon coauteur qui j'ai écrit mon livre là. Lui qui me dit mal. C'est très bien de faire C'est génial. Faire l'amour. Tu vois, personne devrait se prendre de faire l'amour. Oui, d'accord. Mais en fait, ça, c. si on vivait dans une vie sur une île déserte, avec que ça à faire de notre vie, de faire l'amour. Et encore, je suis même pas sûr que d'un moment on n'en aurait pas. Voilà
Mélanie:oui, sans but derrière quoi? En se disant c'est vraiment du pur plaisir Et
Laurène:exactement.
Mélanie:Et en fait, on a vu une différence si tu veux au tout début ou on avait des rapports pur plaisir parce que pour le on n'était pas du tout désir d'enfant. Et après, quand on a commencé ou là on s'est dit en fait, c'est horrible.
Laurène:Ouais. Ouais. Ouais, ça devient autre chose que du sexe. C'est un
Mélanie:C'est un acte médical. Quoi?
Laurène:Ouais, presque. non, Mais je vois très bien ce que tu veux dire. c'est ça. La recommandation, c'est que, en fait, peu de femmes encore aujourd'hui savent repérer leur ovulation. Et du coup, on se dit en faisant tous les deux jours, t'es sûr d'être dans la bonne fenêtre à un moment donné, mais je crois que vraiment, on a. Tout intérêt. Alors toi, c'est encore particulier puisque t'es des périodes d'améliorer un peu longue, mais à apprendre aux femmes à repérer leur ovulation pour au moins faire baisser cette pression là sexuelle. Quoi de se dire ok, il y a quelques jours ou faut y aller là. Ok? Oui, il faut, Et c'est bien parce que c'est le bon moment, mais le reste du temps on fait ce qu'on veut quand on veut, comme on veut au rythme qu'on veut avec plaisir. voilà. Et si on veut s'arrêter, on s'arrête. Tu vois?
Mélanie:ai parlé aussi avec des amis, Et j'ai une de mes copines qui me disait qui était en train d'essayer de faire un enfant et qui me disait, mais moi, mon mec, il est hyper content qu'on fasse l'amour tous les deux jours, Je dis, ouais, mais t n'as pas d'acte médical derrière. Et tu sais que tu n'as pas pas de problème. En fait, là, c'est là la différence aussi.
Laurène:Oui, puis c'est les débuts. Tu vois quand c'est un mois, deux mois, trois mois. génial parce que que t avec quelqu'un que t'aimes donc a envie de faire l'amour avec cette personne, mais mais c'est quand ça dure aussi que là, il y a un moment ou du coup, tu. Tu te regardes, c'est ce que tu disais. On se regarde, on dit il faut y aller. C'est plus un, c'est plus un acte ni spontané, même si le sexe au bout de quelques années de relation en toute façon, il est plus tout le temps ultra spontané. On décide aussi d'être un couple qui continue à faire l'amour, mais dans un certain contexte et et pas avec cette pression là sur les épaules la performance de
Mélanie:Mais c'est ça?
Laurène:Et donc, oui, je pense qu'effectivement il y a peut être des hommes qui nous écouteront. Mais moi, je rêve de ça. faut juste se remettre dans un
Mélanie:Oui, oui, c'est ça.
Laurène:lequel tu tu étais énormément de couple et des discussions que j'ai pratiquement quotidiennement, parce que t'es loin d'être la seule toi en parle librement. Donc je teen remercie, ton mec, c'est à travers toi qu'on a son témoignage, mais c'est tellement fréquent ce que lui ressent aussi, tu
Mélanie:Mais ouais, complètement
Laurène:c'est c'est universel.
Mélanie:Et c'est vrai que ça, c'est difficile à faire, à faire comprendre parce que moi, je te dis mon ami là avec qui j'en avais parlé. Elle me dit mais nous, moi, je suis tombé enceinte au bout de six mois. C'était longue. Je l'ai regardé, je lui dis regardé, je lui dis
Laurène:Mais ça ça
Mélanie:que ça, c'est moi que.
Laurène:Ouais. Après ses propres à compter dans sa paraît interminable, avec le recul, tu dis non, six moi, ça va, mais ou ouais,
Mélanie:au final un, mais c'est vrai que du coup, il y a la différence de, on fait l'amour, mais on sait qu'au aussi nous, parce que parfois on a fait des examens et que tout va bien et qu'il n'y a pas de sujet. Il faut le temps que ça arrive. Alors après je j pas parfois les infertilité inexpliquées, les personnes qui n'arrivent pas à tomber enceinte, etc. Mais c'est vrai quand un tout un parcours médical derrière, à que ce soit l'homme ou la femme, il y a un moment donné ou il y en a un des deux qui en veut qui peut plus, malheureusement, souvent la femme, je pense qu'elle se force un peu parce qu'elle se dit moi, je vois mon enfant derrière, il y a un but derrière C'est mécanique. Je vais dire la femme. Elle n'a pas non plus grand chose à faire alors que l'homme, il a vraiment ce besoin de performance derrière. Alors après, il y a des hommes qui qui s'appelaient il n'y a pas de sujet là dessus, mais c'est vrai que parfois, au bout d'un certain temps. n'a plus envie. Quoi? On a envie de se reposer. On a envie se câliner. a envie juste de se faire un petit câlin et ça ça n'empêche pas de qu'on s'aime, etc, c'est pour ça qu'aujourd'hui on est aussi dans une démarche de dire de toute façon, moi, je sais que ça sera médical, que ce soit. par le don par l'adoption, aujourd'hui. Moi, je mets plus de chance dans le fait de tomber enceinte naturellement. Et donc ça enlève aussi une quelque part.
Laurène:Bien sûr. Ouais. Et quand vous êtes allé sur des inséminations, est ce que tu as ressenti ça parce que je sais que moi, il y a plein de couples avec qui j'échange et des gynéco de PMA aussi qui m'expliquent qu'en fait, il y a des couples qui arrivent en centre PMA et qui, en fait, sont soulagés qu'on leur parle d'insémination, par exemple, parce qu'ils se rendent compte que ça, y est, c'est plus à eux de gérer. C'est plus l'acte sexuel qui va permettre la rencontre des gamètes. C'est en laboratoire ou en tout cas à faire d'insémination et que d'un coup, ça les allège de déléguer ça. Alors il y en a qui vivent mal le fait de délégué, mais il y en a qui, justement quand ça a été trop de pression, apprécient toi, est ce que c'est un truc que vous avez ressenti à ce moment
Mélanie:Mais moi en tout cas. Oui, alors je ne peux pas parler pour Enzo, mais je pense que oui aussi parce que. En fait là, par exemple, par rapport aux dons, on se dit là de toute façon, les gamètes sont prises, on attend, les gamètes de réseau sont congelées, elles sont au froid, on attend. Et en fait, je vais, je ne vais pas dire
Laurène:job is donne quoi?
Mélanie:C'est vrai que j'entends beaucoup de femmes qui ont du mal à rentrer dans la PMA qui, et j'en ai parlé avec des filles du Fertility club qui se disent en effet là, on passe dans un truc que je maîtrise pas. Et en fait, quelque part, comme tu le dis, ça permet aussi de lâcher prise et de se dire bah là, toute façon, ça fonctionnera, ça fonctionnera pas, mais comme naturellement, en fait. j'ai moins de pression.
Laurène:dépend plus que de moi.
Mélanie:C'est ça?
Laurène:hyper intéressant. Et vraiment, c'est précieux que tu mettes des mots parce que c'est en fin de, fois, c'est assez universel. Je pense ce que tu nous dis, mais c'est assez tabou. Ce n'est pas des choses dont on parle.
Mélanie:si je peux donner un conseil à toutes celles qui nous écouteront et ceux qui nous écouteront, c'est surtout de. Pouvoir en parler nous. C'est un sujet qui est un peu compliqué parce que la sexualité, ça reste un sujet qui peut être un peu compliqué à évoquer, mais vraiment le fait d'en parler. Il n'y a pas de tabou dans un couple, je pense et surtout quand on vit ces choses là et quand on traverse des épreuves, parce que ça reste des épreuves à vivre, parce que moi, je sais que Renzo, il a appris à me faire des piqûres. Il n'était pas très à l'aise et quand il me voyait avoir mal, etc. compliqué pour lui, mais le fait de pouvoir parler de tout ça et surtout de la sexualité, c'est hyper important,
Laurène:On sent qu'on fait équipe et pas qu'on est en train de se tirer vers le bas sans vouloir, parce que l'autre n'a pas réussi aller jusqu'au bout et que mon dieu, mais quel traître,
Mélanie:puis il veut rien pour moi et il fait pas des formes et non
Laurène:on lui demande que ça
Mélanie:Mais parfois, ce
Laurène:non, ce n'est pas que ça, parfois.
Mélanie:pas voulu. Quoi? Quoi?
Laurène:Ou Ou ouais. Ouais, merci Mélanie. J'espère l'aventure vers le don va est porter ses fruits. J'en doute pas. Il y à l'épisode sur le don que tu as écouté et que je remettrais aussi en description, mais longue vie à vous deux et à votre projet qui
Mélanie:Et merci à toi pour tout ce que tu fais pour toutes