
Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#39 - Microchimérisme fœtal : quand le bébé laisse des cellules dans le cerveau et le cœur de sa mère !
👉 Saviez-vous que des cellules de vos bébés, qu’ils soient nés à terme ou que vous les ayez hélas perdus au cours de votre grossesse, restent dans votre corps pendant plus de 30 ans après son passage ?
Ce phénomène s’appelle le microchimérisme fœtal, il est absolument passionnant, pas du tout perché mais au contraire très étudié scientifiquement. Et il vient bouleverser plein de choses notre compréhension de la maternité, du lien mère-enfant mais aussi de la santé et la biologie féminine !
🔬 Mais que deviennent ces cellules “passagers clandestins” ? Et bien elles peuvent migrer vers le cerveau, le cœur, les seins de la mère, pour la préparer à l’accouchement, mais aussi influencer sa fertilité et sa santé bien plus globalement. Ce lien biologique entre mère et enfant est à la fois fascinant et mystérieux.
Dans cet épisode, je vous explique tout sur le microchimérisme fœtal et ses implications, en espérant que ça vous passionne autant que moi !
Les études citées:
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01218759/document
https://cngof.fr/app/uploads/2023/06/2008_GM_359_dubernard.pdf?x68656
https://inria.hal.science/tel-03735448/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36373248/
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0969996122002844?via%3Dihub
https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/sante-et-biotech/microchimerisme-ces-cellules-etrangeres-qui-nous-veulent-du-bien/
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je ne sais pas si c'est rassurant. Si c'est flippant moi, personne, ça me fait du bien. Pour avoir vécu des arrêts de grossesse plus ou moins précoces. Ça me fait énormément de bien de me dire qu'il y a une trace encore dans mon corps des cellules de ces fœtus là de ces bébés, parce que pour moi, c'était mes bébés, mais pour d'autres, c'est que des fœtus, peu importe quand selon qu'ils étaient désiré ou pas., mais en tout cas, pour celles qui, comme moi, ont vécu des s de grossesse et pour des enfants qui étaient très désirés, peut être, je dis bien, peut être que ça peut faire du bien le point c'est moi. Bonjour à toutes à tout. J'espère que vous êtes en pleine forme aujourd'hui. On se retrouve pour un nouvel épisode solo ou je vais vous parler d'un sujet qui me fascine, qui me tient très à cœur, qui est le sujet du Le microchimérisme fœtal qui, à première vue, quand on en parle comme ça peut paraître complètement chez pair et qui, en fait, ne l'est pas du tout. Et d'ailleurs, pour préparer cet épisode, c'est marrant, je suis allé lire un article très bien fichu sur le site de polytechnique. Comme quoi, c'est quand même un sujet aussi d'ingénieurs, de polytechniciens vais vous parler de ce concept de microchimérisme fœtal et de toutes ces implications sur lien mère enfant. Aussi beaucoup. Et ça, c'est un sujet qui me tient à cœur aussi sur ce qu'on peut garder d'une grossesse qui s'est arrêtée. Et puis après, surtout l'impact que ça peut avoir sur la santé de la mère et sur la fertilité. On va un petit peu aborder tous ces sujets là. Mais d'abord, évidemment, il faut que je vous raconte ce que c'est le microchimérisme fœtal, parce que je pense que si je faisais un sondage là tout de suite, je n'avais pas grand monde qui serait ce que c'est, sauf celles qui me suivent sur Instagram parce que j'ai déjà fait un poste là dessus. Mais donc c'est parti parlant du microchimérisme fœtal. En fait, c'est un sujet qui est absolument fascinant parce qu'il touche à la fois à la biologie, à la physiologie, à la maternité et même du coup à la santé des femmes plus globalement. C'est le fait que des cellules de bébé d'embryon de fœtus qu'on a apporté à l'intérieur de nos corps restent en nous après la grossesse. Des années après, on peut retrouver des cellules d'un enfant, d'un embryon, d'un fœtus qu'on a porté à l'intérieur du corps d'une mère donc en fait le Microchimérisme pas, fœtal, c'est un phénomène qui est déjà bien connu puisque désigne les échanges de cellules d'un individu à l'autre, ça peut être le cas dans le cadre d'une grève, d'une transfusion sanguine, etc. Et en fait, ça vient même du mot chimère. Et vous savez, c'est dans l de la mythologie grecque. C'est une créature à qui est à la fois lion, chèvre et dragon et du coup qui mixe plein d'identités. Donc c'est ça, le concept, là, en fait, c'est pendant la grossesse qu'on va avoir un échange cellulaire entre la mère et le bébé. Cet échange, il est complètement normal puisqu'on a des cellules en fait fœtales qui vont traverser la barrière placentaire et entrer dans la circulation sanguine de la mère, ça peut s'intégrer à des tissus. Ça peut même se différencier en cellule spécialisée. Ces cellules, elles peuvent aller partout. On en a retrouvé. dans le cerveau, dans le foie, dans la tyroïde, dans les seins, à plein d'endroits du corps d'une mère. Jusqu'à 30 ans après Ça a commencé à être étudié dans les années 90 à la base comment on a découvert ça, c'est quand on a retrouvé des cellules contenant un chromosome Y dans le sang et dans les tissus d'une femme qui avait eu des fils, même des décennies après son accouchement. Et donc on a compris qu'en fait, il y avait des cellules. De leur fils qui était toujours présente dans leur organisme. Le point que je trouve hyper intéressant moi, c'est à partir de quel stade de la grossesse on commence à observer ce phénomène. Et en fait, c'est assez tôt et moi. Pour moi, c'est très important. Ce point là parce que, en fait, des femmes qui ont vécu des arrêt de grossesse, même précoce, peuvent avoir encore la trace. Alors je ne sais pas si c'est rassurant. Si c'est flippant moi, personne, ça me fait du bien. Pour avoir vécu des arrêts de grossesse plus ou moins précoces. Ça me fait énormément de bien de me dire qu'il y a une trace encore dans mon corps des cellules de ces fœtus là de ces bébés, parce que pour moi, c'était mes bébés, mais pour d'autres, c'est que des fœtus, peu importe quand selon qu'ils étaient désiré ou pas. Mais moi, je trouve ça hyper rassurant et pas ça me porte cette idée. Pour d'autres, c'est peut être très dérangeant. Je ne sais pas chacun sa perception de ce phénomène là, mais en tout cas, pour celles qui, comme moi, ont vécu des s de grossesse et pour des enfants qui étaient très désirés, peut être, je dis bien, peut être que ça peut, ça peut faire du bien pourquoi je vous dis ça. Donc je disais à partir de quand on peut commencer à observer cet échange. Qui passe la barrière placentaire, mais en fait, c'est dès la quatrième semaine de grossesse. En fait, c'est au début, c'est très petit, c'est une petite échelle, mais il y a des indices qui suggèrent qu'on a, on commence à avoir des cellules fœtales qui passent dans la circulation maternelle. Dès que le placenta, il commence à se développer. C'est même le trop oblast futur placenta, mais elles sont encore en très faible quantité. Et c'est vers la septième huitième semaine que des études ont vraiment retrouvé de l'adn fœtale libre circulant dans le sang des mères. Donc dès sept semaines d'améliorer. Donc, cinq semaines après la fécondation, quand on compte en semaine de grossesse. Et donc on peut avoir un échange significatif, même si on a un arrêt de grossesse dès la sixième, septième huit e semaine d'améliorer, il y a d'ailleurs des études là dessus. Je vous mettrai des liens en bas si vous voulez en description qui ont montré qu'il y avait des cellules fœtales chez des femmes qui ont pourtant jamais eu d'enfants vivants. Donc ça veut dire que C'est à dire que ce phénomène y dépend pas forcément du fait qu'on est mené une grossesse à terme Ensuite, dès la e ou e semaine de grossesse, là on a les premières vraiment cellules fœtales intactes. Qui commence à être détectable dans le sang de la mère à partir du coup du premier trimestre vers 10 12 semaines de grossesse. Et c'est d'ailleurs, et ça, je trouve ça fascinant. Et j'ai découvert ça en préparant cet épisode de podcast. C'est grâce à ce phénomène du microchimérisme fœtal qu'on peut faire ce qu'on appelle le DPNI le dépistage prénatal non invasif, qu'on fait à peu près après l'écho du T1 pour vérifier notamment qu'il n'y a pas de risque de trisomie 21 et pour détecter d'autres anomalies chromosomiques. Et en fait, ben. Ce d p, ni c'est une technique qui permet d'analyser l'adn fœtal à partir d'une simple prise de sang maternelle. Et c'est vrai que moi, quand je l'avais fait, je m'étais dit oui, comment ils peuvent choper le sang de mon bébé sans faire une mieux synthèse sans aller venir le prélever lui directement et bien, en fait, c'est grâce au microchimérisme fœtal, c'est à dire à la présence d'ADN. Qui sont issus du phob blat. Donc, ce qu'on a au début de la grossesse, c'est plutôt des morceaux d'ADN, pas encore des cellules entières, mais aussi des cellules fœtales potentiellement qui sont dans la circulation sanguine de la mère qui sont dans une quantité significative dès la e semaine de grossesse. C'est pour ça qu'on fait le des p à ce moment là et qui permettent de détecter des anomalie chromosomiques, en comparant c'est ces morceaux d'ADN feto. Avec une base de référence je suis allé un peu creuser parce que ça me passionnait. apparemment, L'adn est plus court. Donc on peut différencier l'adn fœtal de l'adn maternelle pour analyser juste cet ADN fœtal et pouvoir voir le risque d'anomalie chromosomique dans l'adn du bébé qui était circulant dans le sang de la mère. Ce qui est intéressant, c'est que cet ADN circulant en lui disparaît apparemment assez vite après l'accouchement dans les jours qui suivent tandis que les cellules fœtales, elles du microchimérisme fœtales, peuvent rester des années après. Donc ce n'est pas tout à fait la même chose là, c'est juste des morceaux d'ADN. Ou des cellules à partir du deuxième trimestre vers 16, 18 semaines de grossesse. Là, on a des cellules fœtales qui sont présentes en plus grande quantité dans le corps de la mère et qui commencent à s'implanter dans différents organes que je vous l'ai dit pour dans le cerveau, dans le foie, dans le cœur, c'est magnifique dans le cœur, dans la moelle osseuse, etc. Et leur nombre, en fait, il augmente progressivement jusqu'à l'accouchement. Et ce qui est fascinant, c'est que ça ne s'arrête pas à l'accouchement. C'est on a une présence de ces cellules à long terme. Encore une fois, dans certaines études, on a pu détecter la présence de cellules fœtales dans le corps du d'une mère des décennies plusieurs années jusqu'à 30 ans après l'accouchement. Je vous le disais, c'est assez récent, tout ça à la première étude avec cette histoire de chromosome y dans le corps d'une mère, c'était en 1996. On a vraiment commencé à bosser sur le sujet au début des années 2000, avec une confirmation que ces cellules pouvaient s'intégrer dans des organes. Et dans les années 2010, il y a des études qu'on même suggéré un rôle. Protecteur dans certaines maladies cardiaques, mais aussi un effet délétère sur des maladies auto-immunes j'en parle juste après. Voilà, c'est un peu tous les débats actuellement. C'est en fait quel est l'effet de ces cellules déjà? Pourquoi est ce qu'elles persistent? Pourquoi certaines persistent et d'autres non, et quel est leur rôle? Exact. Est ce que c'est un rôle protecteur pour la mère ou plutôt un rôle d'attaque. Et du coup c'est ce que je vous propose qu'on aborde maintenant, c'est l'impact de la présence de ces-----cellules sur la santé des mères, puisque même si c'est encore pas quelque chose de complètement validé de façon hyper rigoureuse, on n'a pas l'ombre en d'un doute. On s'est rendu compte que ces cellules migrer quand même vers certains organes. les chercheurs ont montré que, en fait, la migration de ces cellules fœtales vers certains tissus avait pour but de changer un peu la physiologie de la mère pour assurer la survie du bébé, voire permettre la réparation de certains organes qui ont été affectés par la grossesse, notamment l'utérus. moi, J'ai compté cinq principaux effets. Il y en a probablement plein d'autres, mais c'est ceux que je trouvais les plus intéressants. Le premier, c'est la réparation des tissus maternels, Et après les études qui ont été menées, on a vu que le microchimérisme fœtal, il aiderait à la réparation des cellules de la peau et des plaies qu'on a retrouvé des cellules fœtales dans les tissus des cicatrices de césariennes. Et en fait, ces cellules, elles se transformèreont en cellules souches qui sont des cellules en au premier stade de développement qui ne sont pas encore spécialisées aux différenciés et qui peuvent donc devenir des cellules de n'importe quel organe ou tissu du corps humain. Et en fait, ces cellules. Fœtales, elles auraient cette capacité complètement dingo de devenir des cellules souches et de se transformère en cellules de ventre, de cicatrice, etc. Pour aider la cicatrisation de l'utérus de la peau, etc. Après l'accouchement, je trouve ça absolument dingue. Et c'est pas tout. Il y en a aussi de ces cellules qui pourraient permettre d'activer la lactation parce que vous savez, pendant la grossesse, les glandes de ma mère, elles se transforment beaucoup pour se préparer à l'allaitement, qu'on veuille allaiter ou pas. Qu'on allait finalement ou pas. Ça se prépare toujours pendant la grossesse et sous l'effet des hormones, notamment des œstrogènes de la prolactine qu'on connaît bien la taille du tissu mammaire. Il va augmenter les alvéoles, qui sont les petites structures responsables de la production du lait. Elles vont se développer et on a des cellules dans les glandes mammaires qui se préparent. À synthétiser le lait et en fait, il y a des études assez récentes qu'on suggérait que ces changements. Ils ne sont pas dus uniquement aux hormones, mais aussi aux cellules fœtales qui migrent vers l'aim et qui pourraient aussi jouer un rôle actif dans cette transformation et qui pourrait elles aussi. Passer de cellules souches et se différencier en cellules lacto gène responsable de la synthèse de la sécrétion du lait et en cellule immunitaire spécialisée qui pourrait soutenir l'environnement mammaire, protéger le lait produit contre les infections et en fait l'appareil. On se dit. Le bébé, il n'est pas complètement bête, il fait tout ça pour lui. Il s'assure en fait d'avoir suffisamment à manger une fois qu'il sera né. Et du coup le lait maternel, c'est sa première source de nutrition, si on choisit d' l'er. Donc, en fait, ces petites cellules, elles vont vraiment ce qu'elle est là, on a besoin d'elle sur la cicatrice de césarienne éventuellement, mais aussi et surtout sur les seins pour préparer un bon halètement. assez malin. Je vous l'ai dit, on peut aussi retrouver des cellules fœtales au niveau de la thyroïde. Là, c'est hyper intéressant, parce qu'en fait, c'est lié un petit peu à la chaleur, vous savez, c'est la même chose qu'on a avec la progestérone qui fait monter la température après l'ovulation pour créer un environnement. Plus chaud, plus propice au développement d'un embryon. Eh bien, figurez vous qu'une fois qu'il est dans la place notre embryon, eh bien, il vient aussi lui activer autre chose peut être via ces cellules fœtales qui viendraient se caler au niveau de la thyroïde pour permettre un petit peu un réchauffement du corps Puisque la thyroïde, elle régule le métabolisme du corps et notamment la température corporelle avec les hormones thyroïdienne. Vous savez, la fameuse t était qui viennent stimuler la consommation d'énergie et notre thermogenèse. qui est incroyable, c'est que ces cellules micro chimériques, elles peuvent. Interagir avec nos cellules thyroïdienne la mère pour augmenter la production de t était pour soutenir un métabolisme plus élevé. Et donc, là aussi, il peut compter sur la progestérone, notre embryon, pour lui faire un petit nid bien chaud, mais aussi sur cette petite communication avec la thyroïde pour en faire pour faire du corps de la mère une vraie couveuse bien chaude. Quatrième point, on a des recherches aussi qui ont démontré que les cellules du fœtus, elles pouvaient migrer Dans les cellules cérébrales de la maman. Donc dans son cerveau et là probablement pour favoriser la sécrétion d'au cine, vous savez, le cine c'est l'hormone qu'on appelle l'hormone de l'amour, qui est hyper important ds pour déclencher l'accouchement. Parfois, on vous en donne quand pour déclencher l'accouchement aussi pour stimuler la vêtement et aussi pour créer un attachement entre la mère et le bébé. Eh bien, en fait, le bébé, il pourrait faire en sorte de booster cette cine en allant agir sur le cerveau pour déclencher une production et favoriser l'attachement de sa maman et faire en sorte que l'instinct maternel à l'attachement émotionnel, je ne sais pas comment appeler ça puisse être bien fort et garantir. Que le lien entre la mère et l'enfant né soit aussi puissant et surtout durable grâce à la présence de ces cellules qui restent 30 ans pour ça, que quand nos enfants ont 30 ans, on commence d'avoir ras le bol, ce que les cellules s'en vont, mais pas avant. Je ne sais pas, je ne suis pas sûr de mon coup. Et le dernier point positif, parce que vous allez voir juste après, il y a peut être aussi des points négatifs. Malheureusement, à la présence de ces cellules, ce serait le renforcement immunitaire. fait, il y a des études qui suggèrent que ces cellules, elles pour aider à lutter contre certaines infections Ou maladie inflammatoire en ayant un rôle en fait de surveillance immunitaire, voire même de protection contre certains cancers. Ça, c'est quelque chose qui est de plus en plus étudié parce que ça pourrait évidemment être hyper intéressant. Mais voilà, je n'ai pas forcément trouvé beaucoup, beaucoup de sources là dessus. Et puis ce n'est pas ma spécialité non plus. Donc je ne veux pas rentrer dans des trucs trop techniques, mais sachez qu'il y a des pistes par rapport à ça aussi. Cela étant, qui dit et fait positif, dit toujours, malheureusement, peut être. Un effet négatif en balancier et il y a des potentiels effets négatifs de la présence de ces cellules étrangères. En fait, même si c'est la moitié chromosomes de la mère, mais ça pourrait aussi, il y a des hypothèses en fait, qui suggèrent que ces cellules, elles pourraient déclencher des réactions auto immunes et du coup, favoriser. Des maladies auto immunes on a retrouvé en fait des cellules fœtales dans des tissus affectés par des maladies comme la thyroïde, dhi motto. Et en fait, à ce stade, cas, des recherches que j'ai faites, il y a deux hypothèses, soit ces cellules, elles seraient là parce qu'elles participent au développement de la maladie et qui, du coup, elles enclenche une réaction immunitaire inadaptée. Et donc elle déclencherait la maladie. Mais il y a aussi une hypothèse qu'elle serait très attirée par les tissus en souffrance pour essayer de les réparer. à ce stade. On ne sait pas. C'est ce qui fait l'objet de recherches, mais les deux pistes sont ouvertes. Est ce qu'elles viennent attaquer ou est ce qu'elles viennent justement là, pas y a une petite défaillance, une petite souffrance et qu'elle vienne essayer de réparer. Idem sur les cancers un pour info, il y a des chercheurs qui dit que ça pourrait avoir un rôle protecteur, mais il y en a d'autres qui théorie risquent que ça pourrait au contraire favoriser certains cancers là dessus. Pareil, la recherche est encore en pleine exploration. Donc, éventuellement, s'il y a du nouveau, je pourrais faire un nouvel épisode là dessus. Mais à ce stade, je me garde bien de vous donner des infos complémentaires parce que je n'en ai pas. Avant dernier point que je voulais aborder avec vous et que je trouve tout aussi fascinant, c'est le microchimérisme et en fait, la transmission dans une fratrie et même entre génération, puisqu'en fait, on s'est rendu compte que ces cellules fœtales, elles pourraient être transmises aux futurs enfants puisqu'on a retrouvé dans le cas toujours de ces études, des cellules d'un premier enfant chez un deuxième enfant via la mère, c'est à dire qu'en fait les cellules. Était encore présente dans le corps de la mère et quand, parce qu'en fait, ce que je n'ai pas dit et qui est très important, c'est que ces échanges y sont bidirectionnel. On a un échange. Qu'on connaît de la mère vers l'enfant et cet échange un peu plus inédit de microchimérisme fœtale de l'enfant vers le sang de la mère. Mais du coup, comme il y a quand même l'échange de la mère vers l'enfant, eh bien on a retrouvé des cellules fœtales, par exemple, de mon frère chez moi. Qui ont transité par ma maman est ce que je trouve génial puisque que j'adore mon frère. Donc j'ai ravi qu'on es cet échange là, mais voilà, on a ça qui a été établi par la recherche on peut même avoir peut être une hypothèse de transfert intergénérationnelle de moi qui ai. Des cellules de ma maman et qui va les transférer à mon enfant. On va voyez des trucs comme ça qui va carrément sauter des générations. On a fait un épisode là dessus sur le trans générationnel, sur l'épi génétique, etc. Donc l' génétique, c'est comment un gène évolue du fait de son environnement, mais on pourrait aussi avoir. Des théories selon laquelle des cellules pourraient transmettre une certaine mémoire immunitaire carrément aux futurs grossesse, ça, c'est encore des choses aussi à creuser, mais qui sont absolument passionnantes. Et aussi très belle toujours quand on pense à ce concept d'enfant, finalement pané de se dire que bien, il peut avoir. Passer s'il y a une grossesse après certaines de ces cellules, à ses petits frères, petites sœurs qui eux sont bien arrivés à terme, on peut avoir toute cette petite magie de présence microscopique, certes, mais chez d'autres personnes qui gardent un peu cette mémoire là, cette mémoire cellulaire mémoire immunitaire pour les futures grossesses. Je voulais finir sur un dernier point parce que je vous connais et je sais ce qui vous intéresse aussi beaucoup. C'est le lien de tout ça avec la fertilité, notamment si on a eu toujours un arrêt de grossesse, par exemple, ou une grossesse, une première grossesse et qu'on cherche à avoir un nouvel enfant. Est ce qu'il y a un impact de cette présence de cellules fœtales sur l'utérus, sur l'implantation d'un nouvel embryon, etc. qui a été étudié, c'est que en fait, ces cellules fœtales, elles pourraient influencer sur la réceptivité utérine, sur la réceptivité de l'endomètre, à accueillir un nouvel embryon. Il y a des théories qui veulent que le microchimérisme fœtal y pourrait faciliter. L'an nidation d'une future grossesse. En fait, avoir un peu préparé l'utérus, lui avoir réveillé de trois petites fonctions en lui disant, ok, tu sais faire, je viens me mettre là et pour que tu puisses accueillir plus facilement une une prochaine grossesse. Il y en a aussi qui disent que ça pourrait modifier la réponse immunitaire de l'utérus plutôt de façon négative. Donc l'appareil, il n'y a pas vraiment de. Je pense que ça va plutôt dans le sens de favoriser, pas, je n'ai pas de choses très tranchées. Il y a éventuellement aussi des influences sur des pathologies ginko peut être un lien avec l'innommé triose, le o PK, etc. Là aussi, je pense que ça a demanderait beaucoup de temps et de développement pour creuser ce point. Mais sachez que c'est quelque chose aussi qui est étudiée, qui est regardée qui pourrait demain faire l'objet de peut être de papiers qui démontrerait des choses. Sur un lien comme ça entre pathologies ginko et cellules fœtales microchimérisme fœtales. Voilà un petit peu pour toutes ces recherches, avancer, pistes, etc. Par rapport à ce concept moi, ce que je trouve intéressant de retenir, c'est toute l'influence que ça peut avoir sur la connexion avec son enfant, l'hypothèse que ces cellules, elle pourrait jouer un rôle dans l'intuition maternelle, même si pas si c'est un concept qui existe vraiment. Mais en tout cas, voilà qu'il pourrait y avoir un lien vraiment. Cellulaire entre entre la mère et l'enfant qui pourrait avoir un impact émotionnel psychologique. le fait que nos enfants y laissent une trace physique et biologique en nous qui soit nés à terme ou pané. même après leur départ, si la grossesse n'a pas été menée à terme on porte toujours ces cellules. Là ça, c'est la conclusion un peu plus poétique et sur un angle un peu plus objectif, un peu plus cartésien. Je lisais, je vous disais un papier de polytechnique là dessus qui disait en fait que. depuis peu, les recherches autour de ce concept de microchimérisme s'accélère et pourrait vraiment venir transformère le monde de la médecine régénératif. de toutes ces infos, vous en garderez peut être de l'espoir sur des potentiels traitements, Peut être de la poésie et. De la douceur par rapport à une grossesse qu'elle ait été menée à the mou. Pas peut être des petits clins d'oeil dans vos enfants vous dire, tiens, on s'est mixer les gars, même si vous n'avez pas été dans mon corps au même moment. en tout cas, je trouve ça très beau. J'espère que vous aussi ça vous aura fait du bien cet épisode. Que vous poursuivrez vos recherches. Si le sujet vous intéresse, parce que vous l'avez compris, il y a plein de plein de papiers, plein d'études à lire, Encore une fois, je le répète, ce n'est pas du tout perché. J'espère que vous l'avez compris. C'est quelque chose de très palpable. On a retrouvé des cellules fœtales. C'est là dessus que repose le DP. Et ça, je trouve ça fascinant. Vous me direz ce que vous en avez pensé si ça a éveillé des choses chez vous, si ça vous a intéressé autant que moi et comme dab. Je vous remèrecie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. N'hésitez pas à venir me le dire si ça vous a plu à venir mettre des notes, c'est ça qui nous aide beaucoup de venir, vous abonner, etc. Et puis moi, dans tous les cas, je retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode et je vous embrasse très fort.