Émancipées, le podcast

#50 Désir d’enfant et maternité : quand les essais bébés forgent une incroyable amitié

Laurène Sindicic Season 1 Episode 50

À propos de l’épisode :

La période du désir d’enfant, elle peut être sacrément éprouvante, déroutante, “isolante”. Et parfois, on a la chance de trouver sur son chemin d’autres âmes un peu en peine, qui ne demandent qu’à se réunir pour vivre ce moment, et toutes les émotions qui l’accompagnent, ensemble.

C’est ce qu’il s’est passé pour Anne, Chloé, Juliette et Valentine, qui se sont rencontrées dans le Fertility Club 2 en mai 2021, et qui ont vécu ensemble leurs essais bébé, leurs arrêts de grossesse précoces, mais aussi et surtout leurs 4 grossesses quasi simultanées, et en conséquence leurs accouchements et leurs post partums en totale synchro. Puis quasi 4 ans après, spoiler alert, c’est l’arrivée d’un 2e enfant qu’elles vivent encore ensemble, parce que quand on a la chance d’avoir une équipe comme ça autour de soi, on a envie de continuer à mutualiser toutes ces aventures !

Alors elles ont tout partagé : leurs courbes de température, leurs photos de glaire, leurs doutes, leurs test négatifs puis positifs, leurs contractions et leurs allaitements, et puis leur envie, après les nuits hachurées, de remettre ça, encore une fois ensemble.

Dans ce témoignage si touchant, Anne, Chloé, Juliette et Valentine nous racontent leur cheminement de mères, mais aussi d’amies, et je vous avoue un truc, ça me chamboule vachement cette histoire, car c’est la face cachée de notre travail, et c’est extrêmement émouvant d’imaginer ces relations si fortes qui se créent grâce à tout ça ❤️

Nos Clubs :

👶 Vous êtes en projet bébé et/ou souhaitez reprendre en main votre fertilité naturellement ? Le Fertility Club peut vous aider !

🧘‍♀️ Vous souhaitez adopter une contraception sans hormones ? Go Serenity Club !

🤰🏼 Vous venez d'apprendre que vous attendez un bébé ? Le Mama Club vous accompagne pendant votre premier trimestre 💪

Pour celles qui vivent une grossesse arrêtée, le Club d'Après est là pour vous ❤️

Nos mini-programmes :

🆙 Pour booster sa progestérone en phase post-ovulatoire, c'est par ici !

💦 Et pour une glaire cervicale de folie, c'est par 😇

Mais aussi...

🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊

Anne:

Il y a une de nous, je ne sais plus laquelle, a proposé de faire un groupe whatsapp pour continuer à parler parce qu'en fait, on a parlé une heure, mais notre obsession était telle qu'une heure n'était clairement pas suffisante. Et là on est parti. Et en fait, on n'a jamais arrêté de parler.

Laurène:

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. C'est un épisode qui me tient vraiment à cœur parce que c'est une histoire de femmes et de femme avec un s, une histoire d'amitié, une histoire de fertilité de grossesse de post partum. Vous allez voir, en fait, c'est l'histoire de quatre femmes qui se sont rencontrées et que j'ai rencontrées dans le Fertility Club deux. Donc ça nous ramène à mai 2021. Vous voyez ça date un petit peu. Et en fait, c'est assez fou parce qu'elles se sont rencontrées au sein du club et elles se sont créé un petit groupe et elles se sont plus jamais quittées et elles ont vécu toutes ces mois d'essais Et puis toute la suite, je vous spoile pas ensemble. Et et là aujourd'hui, on se retrouve à une nouvelle étape de leur vie de mère à toutes les quatre aussi qu'elles revivent ensemble. Donc je ne vous re spoile pas, mais c'est assez magnifique. Et je trouve leur histoire si belle. Je trouve que c'est une vraie histoire de sororité une vraie histoire de femmes. Eh bien, moi, je trouve que j'aime bien. Partager ce genre de témoignage dans ce podcast parce qu'ils font du bien. J'espère qu'ils apporteront plein d'espoir à tout le monde et qui vous pousseront peut être, si vous en ressentez, le besoin à trouver un petit groupe comme ça, parce que parfois on est très seule dans ces périodes de sa vie de femme de mère et trouver un groupe comme ça, c'est précieux. Donc je vous laisse avec elle avec Anne Valentine, Chloé et Juliette, et vous allez voir, on va passer un super bon moment. Hello les filles. Je suis tellement heureuse de faire cet épisode avec vous quatre. On s'en est parlé depuis un petit moment. C'était pas forcément facile de coordonner les agendas, mais on a réussi. Pourquoi vous quatre, c'est un peu l'objet de cet épisode, c'est de montrer c des groupes qui peuvent se former quand on est en désir de grossesse et qu'après eh, on finit par se suivre et vivre beaucoup plus de choses que juste les essais bébés ensemble. Mais on va le raconter au fil de l'épisode. Moi, je mon petit la petite intro. Vous venez tout petit club deux. Donc c'était comme son nom l'indique le deuxième du nom qui était début 2021 milieu 2021, ça a démarré en mèche. On, c'est toute comme connues à ce moment. Là vous encore plus vous avez continué davantage, mais avant de rentrer du coup dans tous ces détails là, je vais vous demander de vous présenter, nous expliquer un petit peu justement quand vous êtes arrivé ou vous en étiez et après sur ce qui s'est passé. Ensuite, ça c'est, on va détailler, mais a ça va, tu démarre.

Anne:

Oui. Alors donc moi, j'étais en essai de grossesse depuis depuis novembre et je suis tombé enceinte très vite et malheureusement, ça a été, ça a été une fausse couche qui a été découverte à la première échographie. Et donc j'ai décidé après, en te contactant de prendre un peu du pouvoir dans mon essai de grossesse et d'aller au Fertility club. Donc en mai, le temps que mon cycle revienne et que je me remette un petit peu.

Laurène:

Dis nous un peu, tu viens d'où ? T'as quel âge? Comment tu vas?

Anne:

Alors moi, j'ai 35 ans bientôt, pas encore. Je viens en région parisienne et, et voilà.

Laurène:

Ok, merci pour ces présentations Juliette t'embrayes? Juliette: Oui. Et donc moi, c'est Juliette.. Donc j'ai moi, j'ai eu 38 ans cette année. Ça y, je les ai eu. En fait, j'ai découvert ton compte. Moi, j'avais commencé les essais en janvier 2000 21. J'ai découvert d'abord le ton compte internet. J'étais je commençais tout juste un sta. Donc je n'étais pas encore au point parce que en fait, quand je me suis lancé dans les essais, je cherchais un peu le cycle. Je m'y suis un peu en me disant mais en fait, Je ne sais plus rien. J'y connais rien, ouais.

Juliette:

Mes

Laurène:

cours

Juliette:

sont loin. Donc je me souviens plus. Et puis de fil en aiguille, je suis tombé sur sur ton insta et pareil très vite. En fait, je suis tombé enceinte le mois d'après t'avais envoyé un petit message en disant mon dieu, ça y est. On se connaissait pas du tout. Je pense que ça faisait 15 jours que je suivais ton compte. Mais voilà. Et puis en fait ma prise de sang, je l'ai faite et deux jours après, j'ai commencé à seigner. Quoi? Donc j'ai fait une fausse couche très précoce que je t'ai annoncée aussi. Et puis le temps de m'en mettre aussi et en fait, est tombé le fertilité club. Je suis donc c'était

Laurène:

un peu en même temps que Anne. Vous avez vécu ça en même temps toutes les deux.

Juliette:

Je, ouais, je ne sais pas moi, j'ai fait ma foche je viendrai toujours. Je pense que j'ai fait ma fausse couche à Pâques. Oui, donc non après

Anne:

25 mars, donc pas loin du tout, sans de savoir encore à l'époque.

Juliette:

Et et puis je me suis embarqué dans le fertil et club. Voilà. Et c'était la meilleure expérience de ma vie

Laurène:

ou ça, on en parlera après. On ne va pas parler que de ça. On va surtout parler de vous, mais toi en était là. Vous aviez finalement sans vous connaître encore des parcours un peu qui se rapprochaient toi, Valentine présente toi. Dis nous qui tu es.

Valentine:

Donc Valentine. Je vais avoir 35 ans comme Anne. Bientôt, j'habite en métropole, lilloise. Moi, je suis, j'ai arrivé dans le Fertility club, j'avais, j'étais en essai bébés depuis le mois d'août 2020. Avec zéro test positif. Encore de mon côté, avec en fait des cycles très, très irréguliers. Et donc du coup, vraiment un sentiment d'être complètement paumé face à ces c qui pouvaient aller de 35 à 60 jours et vraiment de dire, ok, maintenant que ça, qu'est ce que je fais pour corriger comment je fais pour tomber enceinte? Et donc j'ai découvert en compte le jour de la fermeture du fer club un et je me suis dit non, pour le prochain, je serai enceinte, mais en fait, non. Donc je me suis inscrite,

Laurène:

yes. Donc toi, tu es arrivé pour le coup sans test positifs à on à ton compte, mais avec vraiment l'envie de reprendre un un peu te cyclo. C'est ça. Merci Valentine Chloé, tu boucle cette cycle de présentation. Ok, ça marche. Donc moi, c'est

Chloé:

Chloé. J'ai 28 ans. Je viens de les avoir. Et, et du coup, nous on avait lancé les essais bébés en février 2000 21. Et puis, en fait, je comprenais rien à mon cycle. Et du coup, j'ai découverte, on compte sur, je pense que c'est sur i starway. C'est sur Instagram que je l'ai que j'ai découvert ton compte et et peut être proche du Fertility club un ou je me suis dit ça a l'air cool. Bon, vu qu'on venait de commencer, je me suis bon. Je ne sais pas si ça vaut le coup, mais du coup ça m'a tiré vraiment. Et donc pour le deuxième, quand t'as lancé les inscriptions, je me suis dit bon, allez, je me lance. Et puis on verra ce que ça donne. Et, et c'était aussi une très, très bonne décision parce que j'ai vraiment appris beaucoup de choses

Laurène:

ou ou donc vous êtes arrivés tout en étant en mai 2000 21, on était un peu moins nombreux à l'époque dans les Fertility club et on faisait des cercles de parole. Vous me dites si je me trompe, c'est ça l'élément déclencheur. On faisait des petits cercles de parole en petits groupes pour vous permettre de plus parler, pas forcément que de glair d'hormones de nutrition, de quoi, mais de ce qu'on vit dans dans cette période. Et j'avais fait des thèmes et il y en avait un. C'était les obsessionnel avec tout complètement assumée pour que celles qui avaient besoin de se lâcher sur leur côté un peu toqué dans ses essais puissent le faire. Et on était six, je pense et combien vous étiez, vous me direz. et on s'est retrouvé du coup dans un cercle de parole ensemble. Et c'est ça un peu la magie de ces moments là. C'est qu'on se rend compte en fin qu'il y a d'autres gens comme nous, des gens tout pareils. Et c'est juste qu'on les on les voit jamais. On ne sait pas qu'ils existent. Et là d'un coup, on les entend parler. On se dit mon dieu, mais c'est ok, il y en a d'autres. J'explique bien. C'est ça qui s'est passé. On s'est dans ce cercle. Et donc du coup, comment vous avez fait vous? On a discuté pendant un h et vous vous êtes dit on a besoin les unes des autres.

Anne:

Oui, totalement. Il y a une de nous. Je ne sais plus laquelle a proposé de faire un groupe whatsapp, donc sur lequel on était, on était sept, je pense pour pour continuer à parler, parce qu'en fait, on a parlé un h, mais notre obsession était telle qu'une n clairement pas suffisante. Et donc, quand l'une d'entre nous a proposé de faire ce groupe whatsapp, on a toutes plus ou moins dit oui, je crois que la majorité du cercle de parole a dit oui, et là on est parti. Et en fait, on n'a jamais arrêté de parler.

Laurène:

Il s'appelle comment votre groupe?

Anne:

Il s'appelait, "GEP" grossesse en progression grossesse en projet.

Laurène:

Ou oui, c'est un espèce de nom de code pour pas que ça soit vu. Si vous receviez des notifs, ça c'est malin.

Anne:

Au travail et cette grossesse moyen plus discret.

Laurène:

Et donc vous étiez un petit peu plus nombreuses au départ. C'est ça dans le groupe et après, c'est quoi? C'est oui, les affinités, les histoires qui font que on se referme ont réduit un petit peu, parfois les gros whatsapp. On est très nombreux. C'est pas évident. En plus, j'imagine. Mais c'était quoi vos discussions? Je ne sais pas. C'est quoi des photos de guerre ou des de oui,

Valentine:

je pense qu'on partage nos courbes beaucoup avec vous. Pensez que là ça va le faire. Vous pensez, je fasse un test. À quel moment? Ouais, beaucoup autour de nos courbes et effectivement, du coup de la guerre, du ressenti au niveau des différents symptômes, je suis la chute de la température est ce que c'est un signe. Je pense qu'en fait, on était tellement à l'affût du moindre signe qu'on avait besoin de faire valider que oui, c'était un signe

Laurène:

ou, mais est ce que vous pensez que ça vous rendait encore plus obsessionnel justement que ça ou qu'en fait ça cadrerait votre obsession ou

Valentine:

ça. Pour moi, ça cadrerait, ça permettait de pouvoir échanger avec des personnes qui comprenaient

Chloé:

moi. J'y pensais tout le temps. Donc. Dans tous les cas, ça ne change pas grand chose.

Laurène:

Ouais, c'est ça. Au moins tu penses avec d'autres quoi? Non, mais c'est un truc quon me demande souvent, tu sais de me dire justement quand tu es un petit peu comme ça à fond et que déjà ça prend beaucoup de place, est ce que te retrouver dans le feriti club ou ailleurs, mais en tout cas avec d'autres femmes qui sont comme toi, ça ne va pas exacerbé. C'est des craintes d'hommes. Souvent tu, ceux qui disent là, vas y, c'est fini ici. En plus, tu te retrouves dans ses trucs. Moi, mon, mon point de vue. Mais après, j'ai un que vous le partagez aussi, mais c'est le lien, c'est qu'en fait au contraire, ça, ça permet d'avoir un espace pour libérer tout ça ou sinon, c'est très frustrant parce qu on a toutes ces émotions et y a personne avec qui est partagé. Mais je ne sais pas si c'est un truc que vous partagez justement.

Anne:

Oui. Et puis en plus, c'est très rassurant aussi de se dire moi, en tout cas, ça me rassurait beaucoup de me dire ok, je pense à ça tout le temps. J'envoie mes messages. Elles me répondent vite parce qu'elles sont aussi totalement à fond dedans. Totalement. En plus, on avait, on s'est synchronisé à certains moments parce qu'on n'avait pas toutes les cycles de même longueur. Donc on espérait en même temps. Ah bon, le ré après en même temps que ça, mais pas et non, c'est vrai que le fait de pouvoir vraiment exorciser tout ça. Et puis même aussi, on a exorcisé des choses qui sont politiquement un peu incorrectes, c'est que les grossesses autour de nous, ça pouvait faire du mal aussi et que ce n'est pas forcément entendable par tout le monde

Valentine:

complètement en phase avec ce que tu disais aussi, effectivement, au delà des essais, c'était de pouvoir effectivement dire j'ai eu une annonce aujourd'hui, c'est dur ou. Tu ne peux pas le dire à à tes potes qui comprennent pas non. Quoi? Ça nous a aussi permis de dessus après par rapport à ta question. Oui, c'est souvent des craintes d'homme. Je suis d'accord avec le fait de si tu fais ça, tu vas être encore plus obsédée. Et en fait, comme dis disait, on était déjà tellement que de toute façon, le fait de pouvoir en parler nous est beaucoup de bien. De toute façon, on n'aurait pas réussi à y penser moins ça se contrôle pas

Laurène:

Oui.

Valentine:

Donc...

Juliette:

non, moi, je trouve qu'on ça temporisait. En fait, moi, ça m'a vachement temporisé. Alors par contre, ça n'empêche pas d'en parler parce que quand même moment. Mon mec de l'époque qui est de mon mari.

Laurène:

Maintenant, je me disais elle a changé? Je ne savais pas, non, non, c'est le même.

Juliette:

Non, c'est juste mariage, non, mais on en parlait. On en parlait quand même pas moi. Je lui en parlait. Alors moi, j'étais quand même déjà dans une démarche naturel avant de tomber sur ton compte. Donc je l'avais quand même déjà un peu initié à ça, l'été. Il comprenait, mais il n'était pas ultra réceptif, mais il comprenait, il me suivait. Il n'y avait pas de souci. Il était jamais en opposition à me dire était complètement folle aux gens de choses. Mais du coup, on en parlait. Et je pense que le fait qu'il voit que je n'étais pas seul. Ça faisait aussi ça mettait du poids dans la balance. En fait, un petit peu aussi.

Laurène:

Ça te rendait plus normal à ses yeux

Juliette:

aussi à lui. Et puis il a vu que ça me faisait du bien, vraiment parce que après après, voilà à la fausse couche. J'étais ça a été dur, ça c'est dur et ou non, il a vu que ça me faisait du bien. Et comme c'est quelqu'un de bienveillant, forcément à partir du moment, ça te fait du bien. Normalement, ils suivent quoi ils sont, ils sont ok avec ça.

Chloé:

Et je pense qu'ils ressentent pas les choses de la même manière. Donc là, ça faisait vraiment notre cercle. Vous pouvez tout se dire et il n'y avait pas vraiment de, il n'y avait pas de tabou en, il n'y a toujours pas de tab dans cette conversation. Mais oui, ça fait un autre regard parce que c'est bien d'en parler avec son conjoint, mais ce n'est pas toutes les petites craintes qu'on peut avoir les questions du quotidien, tout ça, là, au moins, on se dit peut être qu'elle se la pose aussi. Cette question.

Laurène:

Oui, ce n'est pas forcément le bon interlocuteur pour tout le conjoint. Il y a des choses en fait, juste le répondant. Il est pas quoi?

Anne:

Non. Et puis le basique de ça y est. Je vais bientôt ovuler comment je fais pour qu'il s'en rende pas trop compte pour pas, mais que quand même, évidemment, on avait toutes nos grosse à bouche. Je pense qu'il n'y a pas une seule qui a été discrète avec son mec. Mais bon, on essayait de se dire bon, alors comment essayer de faire passer le truc? Parce qu'on avait des conjoints qui réagissaient un peu différemment. Mais il y avait quand même une similitude. C'est la pression qu'on se met, que ce soit de leur côté ou d'une autre. Et en fait, on s'est rendu compte que finalement, c'était quand même globalement. Beaucoup la même chose dans tous les, dans tous les couples. Et et donc c'est pareil, le fait que nous on en parle entre nous de se dire ok, sa réaction, finalement, elle est normale. En tout cas, elle est commune à plusieurs, peut être que je vais moins m'énerver et me dire c'est peut être normal aussi que lui réagissent comme ça. On vit pas les mêmes choses, mais les trois autres, mais en l'occurrence, ils réagissent pareil. Donc ça doit être, ça doit être un truc normal chez eux.

Laurène:

Et du coup c'est quoi vos tips ? C'est justement que vous vouliez passé pour arriver à être subtil et à pas trop leur mettre la pression. Il y en avait ou pas

Chloé:

moi. J'étais que je n'étais pas subtil,

Laurène:

subtil, Valentine pas subtil. Juliette va il personne.

Anne:

On essayait de se dire de faire des dates parce qu'on avait eu il y avait florentine. Oui, il y avait cette histoire avec au verité club, justement la sexologue et moi, en tout cas, j'avais trouvé l'idée géniale, mais évidemment quand tu fais des dates p sur tous les mois que tu dis, ah, ce serait bien qu'on fait ça d'un moment. Le gar, il est pas bête quoi? C'est un peu peut être pas si subtil que ça, mais on essayait ou moi j'avoue. J'ai

Valentine:

plus été subtil sur après, genre le post ovulation en attendant test de grossesse. Et je me suis toujours dit c'est bizarre, est ce que je ne parlais du tous les jours de ou j'en étais d'un seul coup. Je lui en parlais plus en me disant comme ça. Si je suis enceinte, je pourrais lui faire la surprise. Et c'est là ou c'est quand même la capacité des mecs à pas. Je lui en parlais plus il m'en parlais plus. Oui. Oui, alors

Laurène:

que toi l'inverse aurait été au taqué. Quoi? Ah oui,

Valentine:

je ne sais pas. Il y a trois jours, je t'en parle, non-stop. Je te parle plus. Et là, j'ai essayé d'être subtil en se faisant comme ça. Si je suis enceinte, je peux y faire la surprise. Et puis quand c'était pas le cas et j'arrivais avec mon test ou alors avec mes règles et disait, ah oui? Ah oui, d'accord, ouais.

Laurène:

Ouais. Alors qu'à avoir un lieu ou tu peux épancher toute ta tristesse parce qu'elle est énorme. La tristesse à ce moment là, c'est quand même précieux, parce qu'il n'y pas pas grand monde qui comprend ce qu'on ressent quand les règles arrivent.

Valentine:

Non, c'est clair.

Laurène:

Et du coup, donc vous êtes arrivé en mai. Moi, je me souviens, ça a été un petit peu la cascade des grossesses. Qui qui ça a été la première? Et je voudrais, après que vous m'expliquez ce qu'on ressent justement quand on est dans un espace comme ça ou on est tout un peu à porter la même croix. Et puis d'un coup, il y a, je dire un mot volontairement trop fort parce que c'est pas ça, mais une traître pour qui ça marche et non, mais vous rigoler, mais ça peut être dur, je pense pour beaucoup. Donc, qui sait qui c'est? La première. Mais je crois que.

Valentine:

Mais en fait, c'est pas Juliette. Mois avant avec, ouais. Tu as eu un qui suis tombée enceinte, mais oui, fait une grossesse. Faire une fausse couche très précoce trois jours après du coup, je n'ai pas eu le temps d'être la tra ça va, mais. Et il y a eu un homme, mais c'est pas traitre non, je rigole, mais moi c'était début juillet. C'était début, mi juillet. C'est ça. J'avais attendu pour le coup. Moi, je suis assez me disant si je fais mon thèse de grossesse à 18 jours après l'ovulation, je suis sûr que ça sera positif. C'est la fille qui qui veut d'avoir pas qui ne peut pas avoir test négatif. Et en fait, j'ai fait mon test et trois jours après, j'ai fait une fausse couche du coup après après c'est toi qui Juliette au mois

Juliette:

d'août, il y a huit, il y a eu quelqu'un d'autre avant, il y en a eu, il y a eu une autre fille de notre groupe. Oui,

Laurène:

au début, vous avez un groupe. Ça connais bien aussi. Je l'ai vu. On ne va pas raconter son histoire, mais elle a un bébé aujourd'hui. Donc tout va bien. Mais oui, il y en a une qui n'est pas restée dans votre petit quatuor après, mais qui a vécu aussi un arrêt de grossesse. Mais sinon, c'est toi, Valentine et toi Juliette. Donc t'as ouvert le bal des grossesses qui pour le coup qui s'est maintenue? Je bien. Tu nous raconte toi comment tu l as vécu et après les filles, comment vous l'avez vécu aussi?

Juliette:

Oui, tu te souviens de la date lo ou pas?

Laurène:

Non, mais le jour de mon anniv non. Dit août

Juliette:

ou le plus.

Laurène:

Ah ouais. Pourquoi je devrais m'en souvenir? Attend.

Juliette:

Tu m'avais dit c'est bon signe parce que c'est le jour ou j'ai fait un test positif pour mon fils.

Laurène:

Ah, mais oui, bien sûr. Ah, mais tu j'avais oui, parce que début de grossesse, 30 et 1er juillet, moi, mon fils, tu vois? Et j'avais fait le test. J'avais fait comme toi Valentine. J'avais bien attendu punais j'étais forte aujourd'hui. Je ne serais plus la même chose, mais oui, d'accord, je m'en rappelais plus. Tu vois? Mais ouais.

Juliette:

Et on partait en vacances ce jour là et. Alors Valentine, c'est quand même, je pense qu'on peut le dire, c'est notre raisonnable du groupe, ce que c'est celle quand même qui sait attendre alors que je pense, je pense pouvoir m'avancer et dire que les trois autres on est complètement, on ne peut pas ne cesse Chloé, elle est pire que moi agit vite ou ça ne marche pas. Chloé, c'est trop tard m'a testé quand même. Mais là pour le coup, j'avais attendu un tout petit peu, effectivement, parce que moi après ça s'avérait être un début de grossesse pour le er août. Donc j'ai fait mon test le 16 août et on partait en vacances en partant, en vacances le matin même.

Laurène:

Il est né quand non, c toi, elle est né quand déjà

Juliette:

le 29 avril.

Laurène:

Ah oui, c'est ça. Donc toi, t'es bien aller au terme. Moi, le 22, tu vas 22 c.

Juliette:

C'est ma maman de avril. Donc j'ai bizarrement espéré aussi qu'elle arrive éventuellement. Mais Anne m'avait dit elle va choisir sa journée. C'est que je souviens bien qu'elle m'avait dit tu verras elle, elle a besoin d'avoir son jour à elle.

Laurène:

Ouais, donc toi, tu vis. Ça est ce que tu dis. Je l'annonce pas tout de suite. Je l'annonce parce que parfois alors je le vois dans les fertilités club après dans les groupes. Parfois, il y a tout un sujet est ce que j'annonce ma grossesse ou est ce que je préserve les autres puisqu'on est dans un groupe plutôt de l'avant, vous, je crois que la question ne ce n'est pas trop posée. Tu l'as dit tout de suite aussi. Ouais.

Juliette:

A été la première. Poser le test sur la cafetière. Et je pense qu'elle m'en su quand même avant mon mari parce que en fait, on suivait tellement nos cours, savez, et c'était bon demain, tu fais un test. Voilà donc de

Laurène:

toute façon, même c, tu n'avais

Juliette:

pas le choix entre guillemets. Suspense, c'était de savoir si ça allait être positif ou pas?

Laurène:

Oui, oui, oui, non. Mais sur la date là on savait, oui, en fait, en général,

Valentine:

on se disait chacune demain matin. Je fais un test en fait limite. On savait que le test était le lendemain matin. Forcément le matin, on réveil, on était là du coup ou alors,

Anne:

ou donc on est même aller à un point ou ou je pense. Moi d'ailleurs, qui posait la question est ce que tu as fait un test. Tellement. J'étais obsessionnel même pour elle.

Laurène:

Mais tu vois, tu décharger un peu de ton obsession sur les autres. C'est peut être pas mal. En donc toi, Juliette, la question c'est pas posée parce que tu savais que les filles étaient prêtes à avoir une bonne nouvelle est ce que vous vous l'étiez dit d'ailleurs, ou c'était implicite qu'on s'annonçait des grossesses.

Anne:

Non se l'était dit moi, je me souviens, on était dit on s'était dit on se cache pas, mais en revanche, si ça devient trop dur pour certaines de ne pas en parler sur ce groupe là, ah oui. Et et d'en parler sur un autre groupe. Et c'est pour ça qu'on a qu'on est parti sur un groupe à quatre après pour que ce groupe là soit vraiment dédié aux essais et et aux problématiques des essais et à la frustration des essais.

Laurène:

C'est ça, continuer d'accompagner les autres sans vous pouvoir vous frustre et vous censurer sur sur vos débuts de grossesse. Et donc comment ça, comment vous l'avez? On se dit tout dans un épisode comme ça, c'est l'objectif aussi. Est ce que ça fait que de la joie ou un tout petit pincement au cœur aussi. C'est ce qui est ce qui arrive souvent quand on a des annonces de grossesse autour de choi, c'est ce que vous disiez au début, vous étiez content de pouvoir biter sur les annonces de grossesse autour de vous. Mais quand c'est dans le groupe comme ça, comment ça, comment on le réception?

Chloé:

Moi, je me rappelle pas..

Valentine:

Moi, j'aurais dit de l'espoir parce que justement de toi, les annonces de grossesse autour de toi, tu sais pas toujours si les gens essayent depuis longtemps ou en l'occurrence moi autour de moi, les gens n'ont pas essayé longtemps. Donc là, c'était plus de dire ou elle était, elle a vécu la même chose d'attendre, etc. Et en fait, ça donne moi, c'était plus, soit de l'espoir, de l'espoir. Ça peut arriver.

Anne:

Oui, pour les deux autres, parce que du coup, je suis la dernière, mais au final, à quatre jours d'écart, bref, mais c'était peut être aussi les hormones qui travaillaient. Ça a été pas du tout un problème pour pour Juliette, du moins, je me souviens pas après quand elles ont commencé à quand tous les tests de grossesse tifs ont commencé à se mettre sur le groupe la moi, ça a commencé à être un peu un peu compliqué. Alors qu'au final, je les suivais une semaine après, mais je le savais pas.

Laurène:

Oui ou c'est ça, c'est que tu, quand t'es à l'instant t, tu peux avoir cette impression que t'as parfois avec des groupes de copines, justement de de nouveau être le vil, un petit canard pour qu ça arrive pas. Et je sais qu'il y en a pour qui c'est compliqué, c' groupe là, c'est pour ça que c'est chouette qu'on en parle là aussi, parce que parfois c'est ça peut te remettre encore plus dans cette situation d'échec, quand les autres commencent à avoir leur test positif. Vous avez eu de la chance parce que vous avez enchaîné donc Juliette en un ensuite, c'était qui? Valentine: Ensuite, c'était moi ou. Et donc c'était toi et pour te dire lane c. Impatiente, c'est à dire que moi je te dis, j'étais dans mon truc de un test entre 16, 18 jours comme ça, je suis sûr. Et je me suis toujours agi. 13. Je post ma courbe et là les filles, non? Mais là, il faut que tu fasse un test. La forcé, en fait, tu n'as jamais eu, tu n'as jamais eu une phase pour post-ovulatoire qui dépasse 11 ou 12 jours. T'es à 13 jours. La cour va est trop belle. Tu vas faire un test. Oui. Et donc je suis passé au labo parce que du coup, je me suis dit bon, je prends pas le risque avec un test urinaire. J'en ai pas de toute façon. Donc je suis passé au labo, faire un test. C'était un mercredi matin, on se tient très bien. Donc, en début de, on était le début de grossesse. C'était le 10 septembre. Tu être fin septembre du coup le 24, un truc comme ça. Ou, et donc là, j'ai eu mon résultat, pierre, moi, j'ai des taux très, très haut dans le groupe. Donc il n'y avait pas de doute, j'étais bien enceinte. Ouais. Donc toi, tu l'annonce aussi tout de suite puisque de toute façon, on avait sommé d'aller faire un test choi. T'étais attendu au rapport,

Valentine:

c'est ça. Donc je me revois au bureau, avoir mon résultat à 12 h et en fait de l'envoyer aux filles en en mode. J'ai envie de crier en fait de rire

Laurène:

en premier aussi. Cétait qui mention suis en premier

Valentine:

ou oui, parce que mon mari, je l'ai annoncé le soir

Laurène:

ou tu avait le temps de proposer le truc.

Valentine:

On fait une petite boîte. J'avais fait une petite boîte avec cette fois, j'avais imprimé la prise de sang et en fait, mon mari, du coup, quand j'ai offert, m'a dit pour de vrai oui, c'est pas une bla, non, mais ça serait pourri comme blague.

Laurène:

Suis d'accord. Mauvais goût. Ok, donc Valentine en deux en trois. C'est toi, Chloé.

Chloé:

C'est moi. Moi. Du coup, c'était aussi en, c'était, peut être début octobre parce que

Laurène:

c'est cette synchronicité que vous avez eu. C'est incroyable. C'était

Chloé:

vers le 20 septembre, toi un an parce que moi, oui, oui. Le test, c'était le 2 octobre du coup pour pour Léon. Et donc du coup, je me rappelle que le jour d'avant, je leur dis ma cour belle a descendu du coup, je vais avoir mes règles de demain. C'est mort. Machin. Je dis à mon mec, je dis bon, ça sera pas ce mois ci, c'est mort. Ma courbe a descendu machin et le lendemain, ma courbe, elle remonte. Ou, et du coup, je crois que c'est vous aussi qui m'avez dit ah non, mais il faut que tu fasses un test. Donc du coup, j'ai couru à la pharmacie faire un test. Et puis bon, je n'étais pas, je n'étais pas beaucoup de jours quand même je devais être à J10 ou 11. Ah ouais, une petite ligne fine. Quoi? Ouais. Ou ouais, c'était un test précoce. Donc ça écrivait enceinte un, deux jours et après, j'ai filé au labo après avoir le test de grossesse, mais du coup pareil, je l'ai annoncé en premier aux filles et après je l'ai annoncé à mon chéri, rentré, lui dit ça

Laurène:

les a avec ça ou pas ou il s'en fiche complet.

Chloé:

Moi, je ne sais pas, fait même pas si je lui ai dit je ai peut être mais mais je pense qu'ils s'en fichent ou

Anne:

pareil. Je ne

Chloé:

sais pas

Anne:

si c'est

Chloé:

moi,

Laurène:

Et bien maintenant, il saura va envoyé l'épisode.

Anne:

Cela dit moi, je ne sais pas trop parce que je ne sais pas trop parce que du coup pour suivre avec avec Chloé

Laurène:

donc toi just Anne en deux secondes, toi t all, les trois quand leur test positive. Donc tu as un petit moment quand même de bordel, elle m'abandonne.

Anne:

J'ai les trois tests positives. Alors je leur dis en fait, parce qu'on était justement avec cet ami, cet ami qui avait eu sa première grossesse, une grossesse en juillet. On leur dit on leur dit vraiment honnêtement, c'est dur là, ça devient dur parce que ces trois tests qui s'enchaînent. En l'espace d'un mois. Et donc, en même temps, il y a une joie immense et un espoir quand même très, très grand, mais mais c'est dur. Donc on n'a pas hésité à leur dire, je pense que vous vous l'avez parfaitement compris et que c'est là que vous avez fait un groupe toutes les trois à la base, je pense discrètement sans nous le dire, juste pour qu'elle elles puissent passer aux autres pères de début, une grossesse ensemble. Et, et voilà. Mais c'est vrai que moi, j'ai passé une soirée compliquée en me disant que je n'allais jamais y arriver. J'ai fait un test de grossesse aussi parce ce que j'étais très proche de Chloé qui s'est avéré négatif. Donc j'ai dit bah, bah, voilà moi, c'est négatif, évidemment. Et et puis cet ami m'a dit essaye demain matin. Pareil. Il un DP 11 ridiculement trop tôt. Quoi? Et je le fais le lendemain matin et pour te dire je l'oublie dans les toilettes, tellement je n'y crois pas. Et donc c'est en brossant les dents que j'ai vu qui été positif. Et je l'ai dit à mon, à mon mec avec le dentifrice. Donc c'est mon me, question premier. J'ai dit mais tu vois une barre là. Tu vois une barre vraiment l'annonce la plus glamour, la plus belle. Il y a Valentine qui fait des petites boîtes et moi qui pas la même ambiance. Et là, ça a été là et là, ça a été dur pour moi de le dire aux autres pour le coup, parce que comme la veille, j'avais bien exorcisé avec les autres la difficulté, je savais très bien ce que ça allait faire pour le coup aux autres. Et je comprenais parfaitement à 1000 % que c'était vraiment le test de trop, je pense parce que ça faisait quatre en un mois et quelques.

Laurène:

Ou donc comment fait dans ce cas là, ça peut être, on peut en profiter pour donner des petits conseils, justement à celles qui qui savent qu'elles ne sont pas seules à attendre une grossesse et qui ont le test positif. Moi, je dis souvent de le faire par écrit. Alors vous étiez sur whatsapp, mais pour permettre à la personne de l'accueillir comme elle a envie. Et je pense que ce que vous avez fait, les filles aussi de proposer de d'avoir un autre espace pour en parler et pas imposer aux autres. C'est très sain et très bienveillant. Je ne sais pas s'il y a d'autres trucs auxquels vous avez pensé à ce moment là.

Anne:

Moi, je en tout cas cet ami avec qui je suis. Je suis toujours en contact aujourd'hui et que j'adore. Je lui ai dit tu as parfaitement le droit, mais qui était dans le Fertility club aussi? Oui, ou, et je dit tu as parfaitement le droit de me détester. Je te dis pas que je ne te détesterais pas si c'était l'inverse. Donc comme ça, ça lui laissait tous les tous les champs possibles. Et je lui ai dit, s'il te plaît, n'arrête pas de m'envoyer te court, n'arrête pas de m'emmener dans ton voyage à toi et espérer avec toi et pleurer avec toi et ré espérer. Parce que parce que son histoire compte énormément pour moi aussi. Donc je pense que pour toutes, c'était le cas et qu'on a compris et puis pareil, l'avantage, c'est que c'est un groupe whatsapp. Donc si c'est trop dur et tu le quitte, on arrête, on n'est pas voisine, on est pas. Donc il y avait aussi cette option de fuir si nécessaire, qui n a jamais été nécessaire au final pour aucune. Mais mais voilà, il y avait cette option là aussi de dire en coto on connaît finalement on s'est vu en vrai, mais après, on se connaît que numériquement donc c'est nécessaire pour ma santé mentale. Hop, j'arrête tout. Et puis voilà. Oui, oui.

Laurène:

Donc là, on est début octobre et vous êtes toutes enceinte.

Juliette:

Oui.

Laurène:

Et vous passez ce premier trimestre si tabou. Et en général, on n'en parle pas avec des gens avec qui ont parlé qui en plus au même moment, j'imagine que ça, ça fait du bien. Comme est ce qu'il y a eu des petites péripéties est ce qu'il y a eu. Comment s'est dérouler il y avait des forces plus ou moins tranquille parce que moi j'étais la pire, très clairement avec mon expérience de fausse couche, mais pour la deuxième pas pour l'après aussi, avec mon expérience d'apprendre à fausse couche à lat, je pense avec le recul que j'étais clairement insupportable. Je suis désolé, les filles, mais confirmé. Non, non après

Valentine:

pense qu'on avait chacune nos vécu. Moi de mon vécu, c'était le mon stress. S'il étaient les premiers jours et après du coup, j'étais détendu, c'est logique. Après, on était tout à le comprendre que chaque on avait chacune nos vécu différentes d'avant. Et donc ça te crée des peurs différentes pour après ou au contraire, on n'était pas pour se rassurer aussi pour trouver les bons mots.

Juliette:

C'est ça qui était important. Désolé. Du coup, on n'a pas rejoint le mama club parce qu'on s'était film à,

Laurène:

mais je sais même pas s'il existait à l'époque, il existait pas encore n'est

Juliette:

pas non.

Laurène:

Vous étiez fait votre propre mama club entre vous

Juliette:

et il

Laurène:

arriv arrivé après.

Juliette:

C'était important. Je trouvais parce que c'est vrai que on a toutes quand même des caractères un peu différents. Et à côté de ça, il y en avait toujours une qui arrivait à trouver le mot juste soit pour faire rire. Souvent notre boute en train, c'est Chloé. Je trouve, je trouve qu'elle a toujours moi. J'adore. C'est vrai que ça détend l'atmosphère. Et en fait, je trouve qu'on arrivait toujours l'une ou il y en avait toujours une qui arrivait à trouver le mot juste pour séré niser un peu celle qui était en stress ou ou celle qui avait besoin à ce moment là d'avoir d'avoir un bon gros coup de réconfort, un gros câlin virtuel ou genre de choses, parce que, et c'est vrai qu'à l'époque, comme on n'avait pas d'enfants, moi, je me souviens qu'il y avait des fois on était au boulot et là, tout vrai ton téléphone isus 185 messages il, il doit y avoir un truc. Je vais attendre d'être dans le train pour lire tout ça et vous répondre. Et c'était génial parce que c'est vrai que c'était. À l'époque, on peut le dire, moi après, quand il y a eu post par Tom, les accouchements, tout ça, ça s'est un peu quand même estompé, mais c'était des centaines de messages par jour ou c'était fou quand j'y repense. C'était un truc de fou. C'était et j'avais mon mari qui me disait c'est quoi? C'est mes copines. C'était ça. Et il savait en fait, il poser a ton téléphone, a sauté, il a sonné, c'était copines, tu. Et c'était ça tout le temps. Et c'était, c'était fou. C'était génial. Vraiment. Et vous êtes

Anne:

rencontré, vous êtes vu en vrai enceinte ou après avoir accouché, il n'y a que moins

Chloé:

qu'on était tout juste enceinte. Non?

Anne:

On était juste enceinte toutes les trois avec une autre, une autre amie du Fertility club, mais Juliette, on n'a jamais vu en vrai non, toujours pas Juliette,

Juliette:

mais pourquoi ben? Je ne sais pas. En fait, ça, c'est jamais fait. Je pense des événements. On, c'est vu. Allez. Quand j'étais enceinte. Voilà. Il y a des événements familiaux qui ont fait qu'au dernier moment, je n'ai pas pu venir. Et ça c'est pas, c'était toujours un peu compliqué. Alors qu'en fait, je suis quand même. Je travaille dans la ville ou Valentine habite même régulièrement que c'est ridicule. C'est toujours pas vu, mais mais en fait, au début, ça m'a manqué. En fait. Maintenant je me dis que j'ai l'impression de fait partie de ma vie, non, mais vraiment, non, mais complètement, j'ai l'impression qu'on se connaît comme si on s'était toujours connu

Valentine:

quoi? D'ailleurs, on s'est vu en octobre dernier là, mais oui, on

Anne:

s'est loupées au festival b

Valentine:

et c'est fou. On ne s'était pas vu depuis. On s'était vu deux fois il y a deux ans. Et en fait, tu, tu passes la journée ensemble comme si,

Anne:

comme

Valentine:

si c'est normal. Quoi?

Anne:

Oui. On sait absolument pas dit une seule seconde que ça faisait deux ans qu'on ne s'était pas vu. Non? Et pareil. Moi, j'ai rencontré son fils. Elle a rencontré ma fille à aucun moment. Je me suis dit mais il me connaît pas que moi je le vois en photo depuis jour du jour de sa naissance jusqu'à encore peut il y a trois jours. Quoi? Et donc après je me suis dit faut peut être te présenter parce que pas au courant que tu connais toute sa ville,

Laurène:

petite asymétrie d'information dans cette relation exactement, mais du coup à se faire des petites jeunes un peu parce que donc la grossesse se passe, vous accouchez dans la même cascade dans le même ordre que les il y a eu des ou ouais, il y a eu des rebondissements.

Juliette:

Ah ou ça a été fou. Alors moi, oui. Comme j'avais quand même un mois d'écart avec les filles, un bon ou un mois dès je devais avoir un moi. C'était prévu pour le er. Mai. Et moi après, c'est déjà lui le 10 juin. Donc toi, il y avait un peu plus d'. J'avais un petit peu plus d'un mois d'avance sur les filles. Donc sans surprise. Normalement, voilà toucher la première. Donc donc voilà le 29 avril, fin dans la nuit du 28 au 29.

Laurène:

Ok, et du coup qui a modifié l'ordre, c'est toi Anne.

Anne:

5 juin, moi, coup de théâtre, trois semaines d'avance perte des eaux chez mes meilleurs amis, on est pas incroyable, vraiment très, très, très beau accouchement. J'ai eu beaucoup de chances et, et elle est arrivée en six h trois semaines en avance à la surprise générale et les filles ont été parmi les tout premiers à avoir une photo déjà. Et donc elle avait choisi son jour justement, elle a choisi le,

Juliette:

je me souviendrai toujours de la panique. Les filles, c'est pas possible. Je viens de perdre les eaux. C'est impossible. C'est beaucoup et nous à essayer de temporiser en disant mais ça va à trois semaines. Tout va bien. Ça va assez. En fait,

Anne:

j'ai eu peur de l'avance. Effectivement, parce que comme mon obstétricienne n'arrêtait pas de me dire le col est et très fermé dur. Il n'y a rien du tout. Préparez vous à à dépasser un terme. Quoi? D'une certaine manière? À aucun moment, je me suis renseigné de à partir de quand c, sa et ok, et là j'étais, j'étais perdu dans les dates. C'est d'ailleurs vous qui m'avez redit à combien de semaines de grossesse j'étais. Je m'en souvenais plus. J'étais non, j'étais vraiment. Oui, c'est vrai que on peut le dire. J'ai paniqué sur son âge. Je me suis dit est ce que est ce qu'elle va aller. Est ce que ça va être, ok, est ce qu'elle n pas très. Est ce qu'elle n'est pas. J'arrivais pu à réfléchir convenablement. Quoi?

Laurène:

Tu as eu des petites vigiles qui t'ont ramené à la réalité. Tout va bien après Valentine. Non, toujours pas toujours

Chloé:

vrai

Laurène:

toi. Vous m'avez tout défié

Chloé:

ma date de terme au 22 juin. Et du coup, j'ai accouché le lendemain le 6 juin.

Laurène:

Ah, mais oui.

Chloé:

Mais alors moi, C'était un très bel accouchement aussi. Par contre, ça n'a pas été en six h. Ça a été très long. Ouais. Mais

Laurène:

du coup démarré le cinq, tu a démarré en même temps qu'Anne et ça a été long

Chloé:

ou le soir, j'ai commencé à avoir des contractions, mais ça s'est quand même bien intensifié plus tôt le six du couvert vers zéro h. Je crois que là je commence à me dire purer ça tire du coup je n'ai pas dormi de la nuit. Et puis et puis on est parti que. Très tôt le matin à la maternité pour que j'ac couche à 19 h 41.

Laurène:

Ah

Chloé:

ouais. Était très long, mais j'en garde un très, très bon souvenir.

Laurène:

Ouais, trop jeune. Et donc

Juliette:

que tu contractes ta contracté sur la fin, il me semble ouais,

Chloé:

ou moi je du coup, c'était toujours parce que du coup, j'ai accouché le lundi et puis, et le vendredi, je commençais déjà à avoir pas mal de contractions régulières après ça s'était un peu calmé le samedi le dimanche. J'en avais encore un peu, mais ça s'était calmé et c'était revenu vraiment ou le soir le dimanche soir.

Anne:

Voilà donc tout le monde suivait. Ça a eu des contractions avant moi. Je me souviens puisque que je me suis dit ah, ah, ça commence. Et maintenant je pas avant. Ok, il a finalement fermé le bal alors que du tout fermé le balle.

Valentine:

La deuxième moi, mon terme était le 10 et moi, j'avais accouché le huit. Donc on a fait cinq, six, huit incroyable moi, je suis parti. Le sept à la maternité. Je voulais qui naissent le sept parce que c'est notre chiffre avec notre mariage. Et donc non, il a choisi sa propre date. Il est arrivé le huit à trois h du matin, un mois, moi un accouchement avec des quelques complications, rien de grave, mais qui ont été un peu dures psychologiques, mois après et là, les filles ont été aussi d'un soutien sans fail. Je me revois la maternité à enregistrer des vocaux, faire des messages et écouter vos vocaux. Pleurer à écouter les vocaux, un soutien vraiment qui a dans les premiers jours à la maternité qui était mais tellement précieux. Je pense que vous étiez les seuls à avec qui je parlais vraiment parce que quand tu en accouché, tout le monde demande alors tout va bien. Ben oui, tout va bien faire. Le bébé va bien et en bonne santé. Moi, si tu n'as pas envie de rentrer dans les détails alors qu'avec vous, oui, et

Anne:

le ce que toi aussi, tu as la sensation d'une balle de tennis ou pas, ah ou genre.

Laurène:

Donc ça c'est l'accouchement et j'imagine que le post parum ça a été aussi toute une aventure, mais partager également.

Anne:

Heureusement, heureusement de savoir qu'on était normales. Mais quel bonheur de se dire là c'est, j'ai attendu cette grossesse. Pourquoi je là, je suis au bout du rouleau. Et puis on a allaité toutes les quatre aussi. Donc savoir avoir des conseils, des types, s'il y en avait toujours une qui avait la réponse. Et oui, vraiment de pouvoir décharger aussi des choses qui sont difficiles à à dire, même à soi, même sur le début de maternité. C'était ça. C'était, c'était presque, presque plus plus important pour moi que les essais qu'au moment des essais, ça a été un oui, c'est vrai. Ah oui, oui. Parce que est senti plus vulnérable en post partum que pendant la période d'essai. Je me oui, ça c'est sûr. Et je me suis senti surtout beaucoup, beaucoup moins seul parce qu'on se connaissait déjà bien et le fait de vraiment se dire les choses et d'exprimer chacune de se dire, comme on avait dit Juliette, on n'avait pas les mêmes caractères. Et pourtant là, on se retrouvait sur des inquiétudes sur sur le manque de sommeil. Alors après, on n'a pas eu du tous les mêmes bébés non plus. Les caractères et les difficultés pour le RGO pourra pour Valentine ou on a aimé ou le fait d'avoir cet espace ou je me sentais tellement normal dans un monde ou tout le monde me trouvait un peu outsider. Ça faisait un bien fou et écrire des textos à quatre h du math parce que tout le monde allait, ça n'arrive pas normal.

Juliette:

Je vois le genre, moi, c'était dur. J'ai eu un super accouchement aussi et je m'étais pas du tout préparé sur l'après. J'avais fait un focus sur l'accouchement. Je fallait que je ne voulais pas de déclenchement. Je ne voulais pas qu'on m'embête. Je voulais voilà. J'avais un peu idéaliser l'accouchement qui s'est très bien passé en soi et je voulais allaiter. Donc en fait, pour moi, comme je voulais allaiter, je vais l'er en fait. Et je pense que j'ai fait un blocage là dessus. Je suis rentré de la maternité ou je tira mon lait et je lui donner avec une sonde naso gastrique au bout du doigt. On a lâché au bout de deux jours, on lui a donné un biberon. Et mon mari qui me voyait tellement malheureuse, a dit c'est pas possible. Il faut qu'on rétro pédale, mais on ne sait pas comment donc, et ça a été un enfer pendant un mois ou je l'ai, on s'est donné tous les deux. Je l'ai allaité au da. Ça a été vraiment une quelque chose de dur. Et je pense que je remercierai jamais assez mon mari d'avoir forcé, mais je remercierai jamais aussi les filles assez les filles d'avoir été là à ce moment là et de me dire ça va aller, ça va aller, ça va aller. Je pense que j'ai fait une petite dépression de post par Tom pendant un petit mois, mais sans vraiment l'identifier, mais avec dur recul maintenant, mais je pense que c'est passé. Parce que j'avais cet entourage là que ce soit la famille ou ce cercle d'amis qui ont qui ont été là. Et alors j'ai eu d'autres amis aussi qui a valid été et qui m'ont qui m'ont soutenu pendant cette période là, mais ce groupe là, effectivement, ou vous étiez

Laurène:

tellement syncro quoi? C'est quand même fou. Oui. Puis les filles à l'époque.

Juliette:

Ou elle étaient encore enceinte. Ah oui, c'est vrai.

Laurène:

Ben oui, elle n'avaient pas encore accouché ou

Juliette:

que c'est vrai que c'était é noncé voilà. Ça a été un tout qui a fait que ça s'est bien terminé. Mais ouais,

Valentine:

et moi, je disais mais

Anne:

on ne savait pas, en fait

Juliette:

non, savait pas oui, mais vous cherchiez aussi moi. Je me souviens de parfois ou certaines avaient des accès sur des sites. Voilà ou tiens, on regarde là dessus ou voilà. Fin vraiment? Ou c'est une chaîne de l'entrée, toi? Ouais. La solidarité, quoi de la sororité aussi? Comme on dit voilà, c'est

Anne:

ou. On lisait des livres d'allaitement, attend en même temps pour vous ou comment en même temps vous anticipez pour vous du oui, ben oui, en même tendant parce que c'est vrai que c'est vrai. C'est vrai que cette période là, j'avais, j'avais, j'avais oublié à quel point c'était difficile parce que nous on était encore dans l'avant. Donc nos conseils étaient globalement pourris, dû à une expérience massive. Mais mais moi, je me rappelle, j'avais acheté le guide illustré de l'allaitement. C'est quoi? C'est

Juliette:

quoi? Juliette? C'est et moi je l'avais aussi. Alors je regardais me aimer s, regarde telle page. Mais si regard ici, ce que moi j'étais en galère, en train de tirer mon lait, de faire des lavages de données un enfer là, finalement deux ans d'allaitement. Donc ça a valu wow, incroyable. Et tu vois moi, j'ai

Valentine:

dû mettre en place le dal aussi parce que je n'ai pas eu de montée de lait. J'ai eu un blocage et en fait le vécu de Juliette, je me souverai toujours du gitte qui m'a dit mais ça va le faire. En fait, je l'ai fait, ça va le faire. Et ça m'a aussi vachement rassuré de pouvoir avoir quelqu'un qui l'avait vécu un mois avant et qui savait ce que ça voulait dire. Ça a été un soutien immense pour nous. Ça a été 10 jours, mais pareil après, j'ai all été 17 moi, je crois qu'on a pris une revanche.

Laurène:

Ah ouais? Ou ouais, incroyable toi. Chloé, ça allait ça. Roulait et moi

Chloé:

L'allaitement ça, roulait après y dormait pas. Mais ça roulait. Chacun s'accroît. Ça s'est mis en place. Vraiment? Naturellement, il n'y a pas eu de souci. Je n'ai pas eu de crevasse. J'ai rien eu. Ça s'est très bien passé, mais ou pendant 11 mois, il n'a pas dormi. Quoi?

Juliette:

Ouais. Chaud. Et ça, je m. Souviens plus parce que Chloé, c'est la force tranquille que mais des fois son mec. Il partent pendant une semaine et je suis solo une semaine

Chloé:

et en formation. Moi, j'étais là, mais

Juliette:

c'est un ovni pour moi, c'est pas possible. Je suis incapable, je serais perdu complet.

Chloé:

J'ai survécu à cette période. Enfin, je ne me rappelle pas vraiment de cette période, en fait,

Laurène:

Ouais t'étais en pilote automatique. C'est surtout ça. Ouais. Mais

Chloé:

je,

Anne:

on a fini par décréter que c'était son jeune âge. Oui, oui. Ça. Elle a plus de terrain de vivacité que nous dans sous le pied.

Laurène:

Ok, donc là je refais un petit fast forward parce que c'est quand même incroyable. Que vous nous avez refait just pas. Il a un peu cette synchronicité sur la v. Vous en parliez de quand est ce qu'on va peut être vouloir un deuxième enfant ou c'était pas du tout le sujet encore par à quel moment vous en avez parlé, si vous avez parlé et ensuite comment vous m'avez refait cette cascade? Magnifique,

Chloé:

parce que en parler, non?

Juliette:

Ou d'abord c'est synchronisé avec Anne sur le mariage. Nous on moi, ça a été annoncé bien plus tôt. Et Anne Anne pareil. Elle nous a fait un mariage en moins de 12, mais comme

Laurène:

pour l'accouchement, quoi? En fait,

Juliette:

elle est hyperactive. Bonjour. Et du coup, nous on avait avec Anne, on avait cette date, cette deadline là de, tu voulais pas

Laurène:

être enceinte. Je voulais dire

Juliette:

à fond tu j'avais 37 ans. Je m'étais dit je l'ai attend. Donc envie de pouvoir vraiment faire la fête, profiter de mon mariage. Donc j'avais cette deadline là. Quoi? Donc c'était, mais sans

Laurène:

personne avait verbalisé qu'on commençait à penser au deuxième. Et si je crois

Chloé:

si Chloé en premier ou est ce que tu ou mais longtemps moi, ça faisait un moment du coup que vous j'avais envie. Mais monsieur n'était pas chaud et pas ok. Et puis au moment ou on se dit ok, donc ça, c'était. Du coup mars 2000 24, je le regarde en même temps. 2024, il a les 11

Laurène:

mois sans sommeil qui explique, peut être

Chloé:

donc

Anne:

bar ou

Chloé:

pendant une semaine. Il était pas souvent là était, mais du coup mars 2000 24, on se dit ok, on y va. Et puis finalement, j'avais fait des entretiens d'embauche et pape, le lendemain de, on se dit on y va, je reçois une réponse positive. Donc je me dis, ah non,

Laurène:

mauvais timing,

Chloé:

mauvais timing. Donc je me dis, j'attends ma période d'essai qui tombe en juin, sauf que juin, c'est aussi son anniversaire. Donc je me dis finalement je lui offre un voyage à la réunion pour son anniversaire. Ça serait cool que je sois pas enceinte. Donc on se dit bon, on attend la réunion. Donc cette leur alerte après ou

Laurène:

au ok de la réunion.

Valentine:

Moi, j'ai eu en fait, Joseph a très mal dormi de ma prise au boulot et ça a duré 16 mois avec des nuits à multiples réveil. Et donc j'avais envie d'un deuxième, mais tant que j'avais des nuits comme ça, j'envoyais pas le bout. Et il a fait ses nuits en février 2000 24. Mais pareil, un peu comme cléon on avait un voyage de prévu en Martinique en décembre 2000 24. Et donc je m'étais dit je veux bien être enceinte, mais pas trop. Donc moi, je m'étais dit en gros, on démarre en septembre 2000 24 pour être à pas à plus de trois mois pour le voyage.

Laurène:

Mais alors, comme vous aviez quand même mis un petit peu de temps pour les premiers, puisque vous étiez venu quand même dans le fertile du club, vous aviez passé cette peur que ça reprenne du temps. Vous aviez gagné en confiance en entre temps.

Valentine:

Moi, j'avais moi, je sentais dans mon corps pas mal de signes qui me disait me cycles étaient réguliers et je voyais quand même pas mal de signes ou j'étais plus confiante. Et de toute façon, je ne voulais pas démarrer. Avance que j'avais toujours le truc de me dire si ça fonctionne tout de suite. Je n'ai pas envie d'être non, mais

Laurène:

tu sentais que tu avais régulé quand même. Oui, des cycle et probablement amélioré ta fertilité

Valentine:

ou ouais,

Laurène:

les filles, vous c'était comment?

Anne:

J'avais hyper peur ou j'avais, j'avais une phase littérale de neuf jours de pourri pour y pourri en même temps. Et en fait, pour le mariage justement, je me suis mise au sport pour retrouver mon corps d'avant grossesse. J'ai commencé à bien manger pour pour paris, maigrir, être à l'aise dans mon corps, dans mon nouveau corps et au final, j'ai fait tout ce qui je me suis dit finalement, c'est un peu tout ce que tu fais en amont.

Laurène:

Refait le Fertility club, mais en mode de mariage.

Anne:

Voilà, c'est ça. Et effectivement, et la seule chose que j'ai rajouté, c'est de boire un peu moins d'alcool parce que c'est, je le bois pas énormément, mais j'avais vraiment drastiquement diminué pour ma première grossesse. Je me suis dit tu fais pareil là. C'est la seule chose que je me suis imposée entre guillemets, avant même de penser aux essais. Mais oui, moi, j'avais très, très peur de pas réussir. J'avais très, très peur d'une autre fausse couche. Vraiment et la peur de la fausse couche était plus grande que l'envie de grossesse. Et c'est mon conjoint qui m'a dit allez, s'il te plaît. Et donc j'ai dit après le mariage, ok, je m'étais préparé mentalement en me disant oui. Et puis j'ai déjà une fille. Donc si ça, ré réarrange, j'étais vraiment moi dans, je vais refaire une fausse que je ne sais pas pourquoi j'étais, j'étais dans cette mentalité dans si je sais pourquoi est ce que ma mère a fait une fausse couche avant mon frère et avant moi, et je me suis dit je vais faire, je vais refaire la même chose. J'étais persuad refaire le même schéma. Ouais. Et donc j'étais en même temps heureuse à l'idée de me lancer en même temps. Je me suis dit mais soit pas trop heureuse parce que ça va, il va y avoir un moment compliqué avant d'avoir le beau moment. Quoi? Ok, toujours le toujours l'optimisme. Et donc vous en parliez sans vraiment en parler, qui est la première qui est tombée enceinte.

Valentine:

Je pense que déjà on a toutes repris nos compléments alimentaires à peu près en même temps. Dix trois mois avant, tu vois faire. Donc je crois que on a toutes reparlé déjà de complément. C'était lesquels déjà vous achetez premier quoi? Et en fait là, on s'est dit mais en fait, les filles ne serait pas en train

Laurène:

de ok. Donc vous vous êtes remis en ordre de bataille tout en même temps. Et ensuite qui est la pr?

Valentine:

C'est moi, du coup, c'est

Laurène:

toi. Moi, je me souviens de vos annonces, mais je sais plus l'ordre et je crois qu'une telle et aussi vrai. Mais donc

Valentine:

moi, donc, et pour le coup, j'ai eu, j' été confiante et j'avais raison d'avoir confiance que premier cycle d'essais. Premier, un seul essai. Et donc à nouveau, j'ai fait cette fois ci, la prise de sang agit très sous pression des filles. Ok.

Laurène:

Qui a oui, qui étaient déjà bien au courant du coup. Et

Valentine:

oui, parce qu'on dit qu'on était reparti dans le partage des croisade avec et est donc peut être positif. Et là, un peu comme a, je suis arrivé en bas, mon mari préparait petit en disant Greg, quoi déjà? En fait, il se lançait et pour le coup partie dans l'idée que ça prendrait peut être du temps. Oui, et je me sais, il m'a dit dans neuf mois, on dort plus

Laurène:

on, mais on met ça

Valentine:

du coup, pas du

Laurène:

tout. La même histoire que pour la première grossesse. Là, c'est arrivé tout de suite. Comme quoi ce sont pas gravés dans le mar, non? Mais je me souviens que moi, moi, le jour de mon anniversaire, tu vas

Juliette:

très

Anne:

bien.

Juliette:

Moi, je me souviens que c'est un peu coupé. Perso, je m'attendais pas à ce que soit si vite à Valentine pour toi, mais non, non, non, non, pour Valentine, parce ça m'a un peu. Et pas couper l'herbe sur le pied, mais je me suis fait parce que nous, par contre, pour le coup, on commencé seulement, mais je me suis dit on commence à peine et bi ça. Il y en est dedans. Quoi? Tu vois sans transition. Ouais, c'est ça, c'est ça. Il n'y a pas eu de, il n'y a pas eu de temps de l'attente. Quoi?

Valentine:

Ou limite moi, je me suis senti presque mal fin. Tu as de dire, mais en fait, on vient de se dire qu'on se lançait toutes les quatre en même temps. Et moi, j'ai déjà mon test positif et ou limite de me dire, mais en fait, si ça prend du temps pour les filles, c'est ouais, ce côté, je n'y attendais pas. Non, les filles, on repart pour des essais. On repart pour plusieurs mois avec des descriptions. Quoi?

Anne:

Et bien, on avait envie, on avait envie de retomber enceinte en même temps. Il faut dire, et on s'est dit on était super heureuse que Valentine tombe enceinte d'un coup. Et mais là on s'est dit bon, tant pis. Cette fois ci, on aura un décalage, peut être de neuf mois, peut être de fin d'un an, tant pis. C'est pas grave, mais ça aurait été chouette d'être d'être ensemble. Quoi? Mais pas, c'était pas du fin mois. En tout cas, ce n'était pas aussi dur que que pour les premiers. Ce n'est pas le même contexte après

Juliette:

que pour moi, ça a été différent parce qu'on commençait. Et je me suis, mais la barre tout de suite, la meuf elle, mais du level direct et la même chose parce que en parallèle, j'avais ma meilleure amie qui est aussi tombée enceinte comme ça direct. Quoi? Je suis ou

Laurène:

donc Valentine un. Et là après, c'était quoi notre, c'est quoi notre ordre, cette fois, notre tiercé, quatuor gagnant,

Anne:

c'est moi, mais trois jours après, voilà.

Laurène:

Donc c'est toi. Quand tu m'as annoncé, je crois que Valentine aussi. Oui, je sais. Il semble que c'était ça, mais

Anne:

je ne sais plus, mais moi évidemment, je l'ai fait à j post obligatoire pendant que Valentine était agit 14. Donc on est quand même décalé un peu plus de trois jours et juste les tests qui étaient qui étaient très rapprochés. Arriver tout de suite aussi finalement premier cycle. Oui. Premier. Et en même temps, ultra heureuse en même temps, un peu paniqué de parce que moi, je m'étais vraiment préparé à un chemin long. Vraiment, vraiment un chemin long et là que ça arrive d'un coup comme ça. Alors moi, je me suis dit c'est trop beau pour être vrai. Voilà. Et heureusement, les filles ont encore été là en disant mais dans tous les cas, ok, on sait pas ce que nous réserve l'avenir. Mais là, là, c'est bon. En plus, j'avais des têtes périmés de 2022 parce que je n'avais tellement pas prévu que que ça arrive, ce premier cycle que j'avais, j'avais que ça sous la main. Alors avec une bande super fine, je leur ai dit attendez, c'est la Catalog super fine. On dit mais il est périmé depuis ton tru. Donc voilà, mais et pareil. J'étais ultra contente de pouvoir le partager avec Valentine avec toujours cette inquiétude. J'espère qu'on va pouvoir vraiment le partager et qu'il y en a pas une des deux pour qui ça va arrêter.

Laurène:

Oui, quand c'est synchro, c'est encore plus dur parce que tu sais que l'autre peut se projeter sur ta grossesse à toi, mais ce n'était pas le cas. Chloé a ton fils à côté de toi, mais c'est quand même toi qui arrivé après. Tu peux juste nous dire en

Chloé:

deux c'est moi qui est arrivé après du coup. Donc finalement, en octobre, on partait en novembre en octobre. Juste non, mais j'en peux plus. On essaie dès maintenant. Et puis tant pis, si je suis enceinte octobre, ça n'a pas marché. Et puis du coup à la réunion, j'ai fait, on est resté 12 jours. Et du coup, j'ai fait le test le jour d'avant de partir, il était négatif. Et après, j'ai fait le deuxième test en rentrant et il était positif.

Laurène:

Donc t'es tombé enceinte au tout début de la réunion. Quoi? Exactement. Belle perf. Donc, et dans la foulée des filles,

Chloé:

non? Du coup, les filles, c'était septembre et moi, c'était novembre.

Laurène:

Deux mois après quoi? Ou

Chloé:

ok,

Laurène:

et toi à Juliette, tu te dis qu'est ce qu'elles me font là?

Juliette:

Je pense ou en fait, moi, j'ai vécu ce que Anne a vécu a vécu la première fois en fait vraiment. Et là, je me suis dit bon, ok, j'ai pris, je pense que j'ai pris une claque, mais elles le savent. On en a parlé, ça a été un peu, ça a été difficile. Elle mon même dire. Et si tu veux, on en parle moins. Et j'ai dit ben non, parce que là, ça fait presque trois ans. Ça faisait plus de trois ans d'ailleurs qu'on était à discuter ensemble. Et j'ai dit ben non, on sait jamais. On ne sait jamais censuré. Et et je ne veux pas que vous vous censurez pour moi. Et j'ai dit bon, voilà si à un moment, c'est trop dur pour moi, c'est moi qui qui mettrai un peu qui lèverait le pied, mais mais voilà. Et en fait, ce qui a été génial, c'est que malgré le fait qu'elles soient enceintes, elles ont été à fond. Avec moi derrière jusqu jusque jusqu'il y a trois mois, en fait que moi, je me suis un peu attendre. Ça a été un petit peu long et j qui me disait c'est pas grave. On a trois mois quasiment trois mois avec loé tour à trois mois avec loé aussi. Et finalement, et à quelques semaines après, c'est ce qui se passe en fait ou que c'est ça, Chloé ou Chloé arrive, tu arrives sur la fin du lieutenant milieu de deuxième trimestre, je

Laurène:

c. La deuxième, on sait plus la première, tu sais, au jour près la

Chloé:

deuxième, mais je sais pas ce que je suis à 23 semaines, donc je ne sais pas ce que ça donne. En fin, du cinquième fois, on a, on a 10 semaines d'écart

Juliette:

avec Chloé.

Anne:

Ou c'est ça. En gros, on a fait nos nos trois et deux était un dans la même semaine. Comme oui, la semaine dernière,

Juliette:

on a fait tout

Laurène:

ou c'est incroyable. Donc là, on en a qui sont un petit peu imminentes Valentine et les filles après. Et donc vous allez vous refaire des accouchements, des postpartum en simultané, ce qui est quand même, ding, c'est

Valentine:

incroyable. On a eu nos quatre bébés en 2022. On aura nos quatre bébés en 2025. Quoi? C. Ouais même de le dire. Moi, j'ai du mal, mais c'est juste incroyable et presque irréaliste

Laurène:

ou c'est fou. Vous avez du be pour le coup

Juliette:

ou ou, ouais, puis c'est en fait, c'est vraiment, c'est beau. En fait, je ne sais pas pourquoi c'est quand, quand on en parle moi, je suis toujours un peu ému et. Et ou non, c'est, je dis que clairement le jour ou je me suis inscrite au fertilité club, il y avait des raisons autres aussi qui ont fait que j'ai passé le pas. Et je pense que ça a été vraiment la meilleure décision de ma vie et vrai. Je le redis parce que j'ai gagné, j'ai gagné plein de choses en fait jour là, j'ai gagné de me connaître mieux de rencontrer les filles. Alors je pense que j'aurais eu ma fille dans tous les cas à un moment, mais bien sûr, mais est ce que ça aurait été de cette façon là. Et puis puis voilà. En fait, j'ai tout gagné. J' et

Anne:

puis on repartage des mêmes choses. Alors en plus, c'est vrai qu'on s'est rendu compte que les grossesses étaient différentes d'une grossesse à l'autre pour la même femme. Moi, j'ai eu des nausées, mais c'était le premier trimestre de l'angoisse totale et ce que je n'avais pas eu pour ma première fille et pareil, le soutien des filles accroche toi. Ça va aller le soutien, notamment de Juliette qui elle espérait être enceinte. Donc c'est là ou on se rend compte qu'on a une amitié profonde aussi, c'est que on pouvait tout à fait dans une conversation auquel nous disent j'aimerais bien vous rejoindre. Je suis, c'est difficile pour moi vidule et 10 minutes après de dire t'inquiète, pas Anne, tu vas y arriver avec. Nausée. Est ce que tu as essayé ça, ça, ça, on était, on était. On était à ce moment là. Maintenant, on est dans un dans un moment ou on est tout à fait capable de vivre les le décalage de chacune sans que ce soit une souffrance, du moins je crois. Et pareil là Juliette qui me dit mais qu'est ce que c'est que ce premier trimestre? Mais rappelle toi. Mais je t'ai dit il n'y a pas si longtemps que c'était un peu l'angoisse pour moi aussi et de se rassurer parce que. Juliette, Juliette et moi, on est plutôt, on est plutôt inquiète enceinte. On n'est pas, on n'est pas, on n'est pas les filles les plus sereines enceintes. Et il y a, il y a les deux autres qui rassurent et celle qui comprend. C'est même super chouette et

Laurène:

compr tout très complémentaire et en même temps, avec cette même énergie, cette même amitié que vous avez créé. Non, c'est trop beau. Moi vous, ça m'émeut énormément. Quand je prend un peu de recul et je me dis mon dieu, c'est ou c'est grâce aux Fertility club que tout ça est né. Donc, bien sûr que vous auriez eu vos bébés, bien sûr, qui aurait plein de choses. Mais cette amitié là peut être pas en tout cas, c'est sûr que non parce que vous n'êtes pas du tout au même endroit, mais moi, c'est très émouvant pour moi. Je vous remercie d'avoir accepté de partager ça. Ça avait déjà une heure qu'on se parle est qu'il y a un petit mot de la fin pour chacune que vous voulez partager est.

Anne:

Ben. Merci Laurène. Oui, un autre que on vrai être tombé sur moi si c'était ton blog d'être tombé sur ton compte. Et donc, évidemment, ça commence par la faire club et ça continue dans notre propre histoire. Mais mais ça reste quand même grâce à toi et à ton idée de base de faire des sororité et le mot de la fin, moi, je dirais que on est parti pour des années et des années, je pense à se parler à parler de l'école, à parler peut être même de la crise d'adolescence. Je ne sais pas possible, mais mais c, c'est des liens qui sont qui qui sont ultra importants. Par exemple, on sait le prénom de nos deuxièmes enfants. Alors que ne le sait, par exemple, des choses, des choses, des choses comme ça français, c'est une confiance et et et un soutien qui est. Qui moi qui me manquerait énormément si je ne l'avais plus quoi? Vraiment, merci Anne qui embraie

Juliette:

moi? Moi, je voulais aussi Mercier toi, parce que oui, c'est vrai que derrière le Fertility club, c'est toi. On a aussi fait le séré club. Ouais, je m'en

Laurène:

souviens toutes.

Juliette:

Non,

Laurène:

pas toi Chloé si? Juliette: On aussi. Fertility Club deux comme ça. Très bien dans le mouvement, mais ou non, c'était et je me souviens qu'on s'est posé la question. Je crois que c'est qui avait dit je crois que pour le deuxième, tu m'avais dit je pense que je vais m'inscrire au mama club et j'avais dit alors je suis désolé, j'ai dit mais en fait, je n'ai pas besoin parce que je vous ai vous José ou c'est vrai. Vous êtes un même club. Et ou ou, et ça, ça a été non, ces forces et des liens qui sont très forts. Et effectivement, je ne sais pas, on aurait fait ça, c'est sûr, mais maintenant, effectivement, sans passer, je pense que ce serait très difficile. Donc, effectivement, maintenant, il y a parfois des journées, souvent c'est le week end ou on se parle un peu moins. On sent bien qu'on profite de nos week ends en famille avec conjoint enfants. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant du coup. Mais sinon il, il y a quand même, il y a toujours des conversations et et ça peut aller effectivement, ça peut tourner autour du sujet de la grossesse, de la maternité, mais ça peut aussi tourner autour d'autres choses. Et et c'est ça qui est génial et c'est astique. Donc merci. Merci à toi. Merci. Merci. Et voilà. Merci Juliette. Valentine.

Valentine:

Mais moi, je dirais pareil déjà. Merci à toi et bravo pour tout ce que tu tu fais parce que je pense que tu nous as permis d'éclairer des lanternes dont on avait vraiment besoin et qui sont hyper précieuses. Moi, je sais que je conseille ton compte dès qu'on parle, quelqu'un me parle d, ces bébés de problèmes de cycle. Encore, il y a deux jours à une collègue qui m'a dit j'essaye de faire un ah ben tiens j. Qui donc franchement, bravo. Parce que ce que tu fais, c'est hyper précieux. Et oui, sans toi, il y aurait pas, il y aurait pas ce groupe. Et pour moi, c'est aussi hyper précieu aujourd'hui. Et ça fait partie de ma maternité et de ce dont j'ai besoin dans ma maternité. Donc c'est, c'est trop chouette que c'est tellement précieux qu'on a toutes les quatre que. C'est toujours difficile de l'expliquer même à l'extérieur. Oui, mon groupe de copines, on a des bébés en même temps. On ne sait jamais vu, mais ce n'est pas trop. Comment le dire, mais c'est grave nous

Laurène:

aussi. Ou, vous savez, tout ce par quoi vous êtes passé ensemble.

Chloé:

Ça,

Laurène:

Chloé, tu nous finit ce

Chloé:

petit tour. Je rejoins vraiment Valentine sur le fait de les choses qu'on a pu apprendre sur notre corps. Vraiment, c'est incroyable. Et je n'aurais pas pensé, même avant de m'inscrire que j'aurais appris autant de choses maintenant. Vraiment, je sais me dire, ah ok, c'est bon. La jo vu ou là, c'est dans deux jours environ. Vraiment ça. C'est fou. Alors qu'avant même si on a fait les cours au collège ou au lycée, franchement, ça nous a pas du tout appris ce genre de choses ou c'est trop abstrait ou être que je n'ai pas assez écouté aussi. Mais en tout cas, je me rappelle pas du tout d'avoir vu ce genre de choses. Et aussi pareil que Valentine, c'est qu'à chaque fois que je parle avec des filles du cycle des c bébés ou quoi tout le temps, je conseille ton compte. Et après on en discute tout ça. C'est trop cool. Merci à Lorraine.

Laurène:

Merci. Merci à vous. Merci d'avoir accepté de venir partager tout ça parce que c'est à la fois intime et tellement universel. Tout ce que vous racontez. Vous avez la chance d'avoir ce petit groupe pour vous porter. Donc j'espère que ça fera du bien aux femmes qui se sont passées par toutes ces étapes de l'avant pendant après la grossesse, puis la deuxième grossesse. Et puis voilà. Je vous souhaite des accouchements, des post partum magnifiques, des deuxièmes bébés tout aussi géniaux que les premiers. Et voilà. Merci du fond du cœur, les filles. Merci. Merci. Merci. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Merci d'avoir suivi l'épopée de Juliette, Valentine, Chloé et Anne. C'est quand même assez fou. Je trouve leur histoire. C'est la sororité avec un grand s. C'est cette bienveillance. Le fait de se porter entre femmes et j'adore les écouter. Elles me touchent énormément. Elles me mettent plein de gouttes vibes aussi. Donc j'espère que ça vous en a apporté à vous aussi plein d'espoir, plein de d'envie. Si vous aussi voulez trouver des groupes comme ça dans le Fertility club, je vous mets toujours le lien en description de la liste d'attente puisque je ne sais pas quand est ce que vous écoutez. Cet épisode, mais il y en a pas toujours. On a parfois il faut attendre un tout petit peu pour pour le rejoindre, mais c'est très beau, ce qui s'y passe. J'espère que vous l'avez ressenti aussi à travers leur témoignage. Et je vous remercie d'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous embrasse très fort et je vous dis à la semaine prochaine.

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