Émancipées, le podcast

#53 Contraception naturelle : et la sexualité dans tout ça ?

Laurène Sindicic Season 1 Episode 53

À propos de l’épisode :

Contraception naturelle et sexualité : et si les méthodes comme la symptothermie renforçaient le désir, au lieu de l’éteindre ?

Dans cet épisode passionnant, on parle désir, libido et peur de la frustration quand on utilise la symptothermie comme moyen de contraception — et qu’il faut donc éviter les rapports pénétratifs pendant la période fertile.

Gabrielle Adrian, sexologue, partage des clés concrètes pour transformer cette "contrainte" en opportunité : explorer d’autres formes de plaisir, de tendresse et de connexion à deux. Une invitation à cultiver une sexualité plus consciente, fluide, libre… symptothermie ou pas d’ailleurs 🙂

📲🎁 Et vous pouvez aussi télécharger notre mini-guide pour rester connectés durant les jours “à risque” du cycle, avec 12 idées concrètes pour nourrir l’intimité sans frustration !

Nos Clubs :

🧘‍♀️ Vous souhaitez adopter une contraception sans hormones ? Go Serenity Club

Nos mini-programmes :

👱‍♂️ Votre amoureux est largué quand on lui parle de cycle menstruel ? Le mini-programme Mon cycle expliqué à mon mec devrait l'aider ! 

Mais aussi...

🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊

Gabrielle Adrian:

Quand on parle de slow sex, quand on parle de tantra, c'est des mots qui peuvent faire peur parce qu'on se dit oh là là qu'est-ce que c'est encore ce truc ? ça fait un peu "chéper". Ouais voilà ça fait un peu "chéper" d'où ça sort ? Qu'est-ce qu'on va pratiquer? Est-ce que ça se pratique en groupe? Ou ça se pratique en couple ? Tu vois ça peut un peu faire flipper alors qu'en fait, c'est juste de remettre plein de conscience sur ce moment qui est en fait qui n'est pas un moment obligatoire qui est juste une expression du désir de l'attirance et de l'amour qu'on a pour l'autre. Et en fait, c'est juste prendre un peu plus le temps, s'arrêter quand on veut exprimer ce qu'on veut, et donc forcément c'est des pratiques qui sont super compatibles avec la sympto parce que ça permet d'aller explorer des tas d'autres sensations.

Laurène:

Aller jusqu'au bout sans forcément... je ne suis pas à l'aise comme toi pour parler de ces trucs là. Moi ça sonne faux quand je le dis. Mais tout le monde a compris ce que je voulais dire sans que ce soit dans un vagin. C'est ça que je voulais dire. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Emancipées. Aujourd'hui, on sort un peu des sentiers battus puisqu'on va parler sexualité, on va parler libido, on va parler désir. On va parler un peu de tous ces concepts dont on parle pas assez souvent quand on parle de symptothermie puisque la symptothermie vous le savez, c'est une méthode d'observation du cycle qui peut être utilisée quand on veut un bébé pour viser juste mais aussi quand on veut pas d'enfants et qu'on cherche un moyen de contraception plus naturel et ce qui revient tout le temps mais alors bien, tout le temps, quand les femmes me disent j'ai envie de me former, mais mon, mon conjoint freine, c'est qu'ils disent on va être frustré, ça va avoir un impact sur notre sexualité. On va plus faire l'amour, etc, etc. Donc je trouvais bien de faire un épisode là dessus avec une sexologie. Donc c'est vraiment le sujet et une sexologie qui pratique la symptôme. Donc, qui connaît aussi encore mieux tous ces enjeux. Qui tourne autour de ça. Je voulais qu'on parle avec elle pour peut être vous rassurer, vous donner de la matière pour réfléchir. C'est des choses qu'on fait tout le temps dans les clubs, que ce soit dans le Fertility club, dans le séré club, on a toujours des soirées avec des psychologues parce que pour moi, c'est central, mais du coup, c'est chouette que vous ayez tous accès un petit peu assez ses connaissances. Ces concepts, tous ces trucs qui peuvent ouvrir la discussion au sein des couples si vous sentez que vous avez besoin d'en parler. Donc, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse avec mon invitée. C'est Gabrielle Adrian qui est sexologue et qui, du coup, connaît très bien tout ça. Donc c'est parti. Place à l'épisode. Et avant de démarrer l'épisode, je vous fais une mini incursion que j'avais oublié le jour où on a tourné avec Gabrielle, c'est que nous on a un petit guide qui recense douze façons de rester intime et connecté pendant la période fertile. Quand on pratique la sympto, si ça vous intéresse, je vous le mets en téléchargement juste en dessous. Vous pouvez le regarder. C'est vachement bien pour ouvrir la discussion au delà de cet épisode. Gabrielle, bonjour. Merci de nous rejoindre dans cet épisode de podcast un peu plus olé olé que d'habitude puisqu'on va parler de sexualité, de désir de libido, mais tout ça dans un contexte bien précis qu'on connaît bien ici, c'est celui de quand on vit sa sexualité, façon plus naturelle, notamment avec la sy hermie est ce qu'on est frustré. Comment gère comment ça se passe? Est ce que ça tue. La libido est ce qu'au contraire, ça la réveille. Bref, c'est ça que je voulai voir avec toi parce que toi, c'est ton métier des sex ologues. Tu connais aussi très bien ce. Tu vas nous expliquer parce que je crois que tu pratiques toi même. Donc on est toujours plus alerte et plus pertinent quand on sait vraiment de quand on parle,

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

c'est toutes les questions que je voulai vais voir avec toi. Merci pour ça. Est ce que tu peux, s'il te plaît commencer par te présenter.

Gabrielle Adrian:

Oui. Salut Lorraine. Déjà, merci de m'avoir invité dans son podcast. Je suis Gabriel. Je sais que c'est la clinicienne des thérapeute de coupe la déjà introduit. Je suis dans ma cinquième année de pratique. Donc finalement, ça fait. Ce n'est pas si longtemps que ça, mais ça fait beaucoup compte tenu du coup du nombre de patients que je vois dans la semaine. Mais voilà globalement au quotidien, j'accompagne des personnes et des couples qui sont confrontés à des blocages, à des difficultés, à des doutes sur sur leur capacité à désirer, sur leur capacité à prendre et à ressentir du plaisir. Voilà mon quotidien et. Non, je pratique la simple the et ça a eu un impact aussi dans ma sexualité forcément. Donc, c'est un sujet que je trouve très intéressant,

Laurène:

Et dont on parle pas assez. Je trouve quand on parle de sympto hermie on oublie un peu qu'on parle quand même à la base de sexualité. Alors, en tout cas, quand

Gabrielle Adrian:

ça.

Laurène:

un objectif de contraception que c'est a priori pour pouvoir éviter une grossesse. Donc avoir une sexualité, moi, je trouve que c'est le grand oublié parfois de la sympto.

Gabrielle Adrian:

Oui, oui.

Laurène:

le stic club notamment on parle beaucoup de ça

Gabrielle Adrian:

Oui,

Laurène:

sujet

Gabrielle Adrian:

non.

Laurène:

dedans, là dessus, est ce que tu peux, Gabriel nous dire en quoi tu participes à l'émancipation des femmes. Comme tu es dans un podcast qui s'appelle émanciper.

Gabrielle Adrian:

Oui, c'est vrai que quand on, quand on apprend quand on parle de sexualité, on la voit beaucoup, en tout cas dans notre société, au travers des yeux des hommes et moi dans ma manière de voir la sexualité, j'ai envie que la femme se sente pleinement. Désirée désirant sexuelle, qu'elle soit à l'aise avec son corps, ses plaisirs, ses désirs. Je ressent vraiment comme une mission aujourd'hui envers mes patients et envers les personnes qui me suivent sur mon instant. Donc, voilà.

Laurène:

Ok, très clair, tu parles de désir. Je pense que si t'es d'accord, on peut commencer par refaire un petit peu un état des lieux vocabulaires, parce que

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

Est-ce Est-ce le désir, la libido, c'est la même chose ou pas du tout?

Gabrielle Adrian:

Alors, ce n'est pas tout à fait la même chose. Et c'est vrai que ce sont des termes qui sont qui sont souvent confondus entre eux, la libido c'est une énergie biologique qui est influencée par les hormones. Donc, si on parle vraiment de ce point de vue là, les hormones étant testostérone, on rentrera plus dans le détail, mais œstrogène ocytocine etc. Donc la libido, elle fluctue Naturellement, au fil du cycle menstruel, évidemment aussi de l'âge, du stress, de la fatigue, tout ce qui peut nous arriver. Et c'est aussi une énergie de vie, c'est-à-dire que la libido, quand on, quand on se dit qu'on a de la libido, c'est souvent dans des moments au-delà de tout ce qui est hormonal dans des moments où on se sent bien dans des moments, où on se sent super détendu où On se sent libre. Et là où c'est très différent du désir, c'est que le désir, en fait, c'est finalement plus une énergie dans laquelle on est tourné vers l'autre. C'est-à-dire que je te désire parce que je suis amoureux ou amoureuse de toi parce que je t'aime parce que je te trouve beau parce que j'ai envie finalement d'avoir une sexualité avec toi. J'ai envie de toi. Et donc là, on est plus tourné vers l'autre.

Laurène:

Ouais

Gabrielle Adrian:

Et la libido

Laurène:

ça peut être même tout seul. Tu vas avoir de la libido,

Gabrielle Adrian:

exactement.

Laurène:

Tu vas satisfaire un besoin seul là où le désir, c'est connecter à l'autre. C'est ça

Gabrielle Adrian:

Exactement exactement. C'est exactement ça et ça, c'est intéressant que tu le soulignes parce qu'en fait, on peut très bien avoir de la libido et ne pas être dans un moment où on a du désir pour l'autre. Et c'est important de comprendre que ce n'est pas forcément concordant et que c'est aussi l'énergie qu'on peut tout à fait garder pour soi. En fait.

Laurène:

Ok, très clair. Et donc on va peut être rentrer un petit peu dans ces sujets là parce que on parle de sympto hermie, c'est souvent les hommes, mais les femmes aussi qui ont à cette espèce de peur de se dire mon dieu, ça va me casser ma libido me casser. Mon désir peut être plus en fait vuer

Gabrielle Adrian:

Hum,

Laurène:

dans la connexion à l'autre plus que la lido, mais c'est ce qui revient beaucoup. On va être frustré. On va plus faire l'amour. On

Gabrielle Adrian:

rien.

Laurène:

tu vois tout calculer. Machin ce sais pas. C'est quoi? Justement peut répondre par rapport à ça? Tu vois sur, c'est quoi le désir et comment, en fait, on gère le désir quand on n'a pas open bar tout le temps le temps, tu vois sur

Gabrielle Adrian:

Bre,

Laurène:

sur cette sexualité parce que il y a des périodes ou si on ne veut pas d'enfants, on pour en parler. D'ailleurs, on ne peut pas, fait pas forcément rien du tout, mais en tout cas, on ne fait pas ce qu'on a dans nos schémas de base. Tu vois que pour

Gabrielle Adrian:

bien sûr. Bien sûr déjà sur le côté désir, on peut en tout cas, je parler du fait de type de désir de grands types qui ressortent le désir spontané et le désir réactif, le désir spontané. Et c'est pour ça qu'avec la son thermique. Ça. Ça crée un peu un complice. Ce qu'on est moins justement dans cette spontanéité qu'il y a quelques jours dans le mois, quand on est dans cette phase fertile ou si on ne veut pas tomber enceinte à ce moment là, il faut éviter d'avoir une sexualité pénétrative. Et donc on peut moins être dans l'expression à moins qu'on utilise un autre type de contraception, mais on est moins dans l'expression de ce désert instantané. Et donc, en fait, il va y avoir quelque chose ou effectivement, ça peut créer une forme de frustration. Juste pour revenir sur ces deux types de désirs, le désir spontané, c'est un désir que qui normalement est plus caractérisé pour les hommes parce que l'excitation est pluscar rapide pour un homme et l'expression du désir aussi

Laurène:

Et plus visible à première vue.

Gabrielle Adrian:

et plus visible, effectivement.

Laurène:

Ok.

Gabrielle Adrian:

Et les femmes sont plus en désir réactifs. Donc, en plus vont plus répondre à un stimuli sexuel, à une ambiance, un contact physique, à de la tendresse, etc. Et donc, effectivement, dans cette phase là, en ce cas, les deux, les deux personnes vont plus être du coup en désir peuvent être en en désir spontané, mais du coup sans passer par par de la pénétration s'il n'y a pas de type de contraception.

Laurène:

Ouais, mais attends, est ce qu'on est d'accord que le désir spontané c'est le truc. George. De saute dessus. Ça c'est quand, dans les premiers mois d'une relation en vrai, quand tu vieillis un peu, quand même plus souvent sur de réactifs ou je dis n'importe

Gabrielle Adrian:

Pas tu pas forcément pas forcément, c'est à dire que j'ai pas mal de personnes en consultation qui me disent oui. Alors voilà moi, mon mari ou mon copain ou en général, en fait, il se rapproche de moi alors que moi je viens de coucher les enfants ou je suis en train de terminer dans regard un truc et en fait, il s'approche de moi. Il exprime son désir. Il a envie de moi, je le sens et moi je suis absolument pas dedans fait ni ma tête ni mon corps ne peuvent être réceptif à ce moment là et en fait. Les hommes ont de manière très physiologique plusieurs érections par jour qui sont la manifestation d'une excitation et des érections, parfois conscientes, parfois inconscientes, en tout cas, lorsqu'elles sont conscientes, c'est la manifestation physique d'un désir. Et donc tout de suite, à ce moment là, il y a se désir spontané. Et donc le partenaire va aller à la recherche de la partenaire et. Pour exprimer ce désir. Mais voilà. Si la partenaire est plus en désir réactif, elle aura plus de elle aura besoin de plus de temps pour se mettre en tout cas dans le

Laurène:

Ouais que je disais c'était peut être pas des désir spontané réactif. Ça, je vois, c'est plus pour monter. Un peu dans le truc, il y en a qui sont plus spontanés d'actifs. Moi, ce que j'avais peut être en tête, c'est sur la li bido. Quoi? Le fait que quand tu es un couple qui est ensemble depuis des années, vas un peu plus décider, en fait d'avoir une sexualité. Tu as

Gabrielle Adrian:

ou.

Laurène:

moins être dans le truc en même temps. On est à fond tous les deux.

Gabrielle Adrian:

Ah oui, d'accord,

Laurène:

tu vois des

Gabrielle Adrian:

oui.

Laurène:

ta journée. Ce que je vois beaucoup ça dans la sympto, c'est qu'il y a aussi beaucoup de clip coupe qui disent mais et je le vois aussi beaucoup. Dans les dans le fertilité là tu vas dans les couples en es. Ses bébés

Gabrielle Adrian:

Et.

Laurène:

disent en fait, c'est compliqué d'avoir envie quand une vie à plein de choses, tu as dans ton quotidien de la fatigue des des enfants, etc. Et comment tu tu gardes justement comment tu restes un couple qui continue de faire l'amour? C'est là ou moi je me dis je pense qu'il y a aussi beaucoup de moments ou ça se décide ou c'est plus du ultra spontané, mais c'est peut être

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

du désir spontané

Gabrielle Adrian:

Oui, voilà du coup, c'est différent.

Laurène:

le corps. L'expression du corps

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

dans la tête.

Gabrielle Adrian:

Ou.

Laurène:

J'y vais pas quoi.

Gabrielle Adrian:

Ouais. Et c'est vrai. Et tu as pourtant effectivement, cela se décide plus. Et pourtant, quand en consultation, je propose à des coups, en fait, l'idée, c'est de planifier des moments où vous pouvez avoir une intimité c'est un temps que vous prenez pour vous. C'est marrant parce que tu vois, j'ai souvent un mouvement de recul où ils disent mais non, non, nous, si on se met à planifier, ça casse tout. On n'a pas envie d'avoir à planifier ça. On aurait l'impression de venir casser quelque chose. etc alors que finalement, Pourquoi est-ce qu'on pourrait tout planifier dans notre vie? Des vacances, des restos des cinés des théâtres, des concerts et prendre tout autant de plaisir sur le moment et que ça puisse pas se produire dans la sexualité.

Laurène:

Ouais

Gabrielle Adrian:

Pourquoi pas? En fait, ça peut être totalement. Ce n'est pas parce qu'on a planifié les vacances deux mois plus tard que le jour j. On n'a plus du temps envie de partir en vacances. C'est tout le contraire. On a préparé notre valise. On s'est acheté peut-être des maillots, peut-être des skis peu importe où on part. Mais du coup, on a été dans la préparation, on a été dans l'attente et finalement on peut totalement créer ça aussi dans notre intimité et créer cette attente et pas se dire puisque c'est planifié. On casse cette ambiance Ça, c'est vraiment une fausse croyance pour le coup. La spontanéité, ce côté, en fait, on a envie au même moment et

Laurène:

Ou moi, c'est un truc que j'ai beaucoup découvert justement grâce à la sympto hermie, en travaillant avec des sex zoologues comme toi l'aspect, je te dis désir d'enfant ou en fait, c'est maintenant qu'il faut faire l'amour

Gabrielle Adrian:

on

Laurène:

sy hermie en contraception ou c'est maintenant qu'il ne faut pas faire l'amour ou en fait, j'ai réussi à déconstruire des trucs ou je me rends compte que sur la durée de toute façon, si tu veux être un coupe qui continue de faire l'amour, il faut

Gabrielle Adrian:

mais.

Laurène:

une certaine. Décision un truc ou en fait, tu vas te dire voilà. On ne va pas attendre en tout cas qu'on soit tous les deux pile au même moment, une fire. Je trouve que ça rassure aussi par rapport à la symptothermie parce que tu dis que cette frustration qui fait peur, finalement, elle demande juste un tout petit peu d'organisation et de conscience par rapport au cycle

Gabrielle Adrian:

pour tu

Laurène:

vois avoir une approche un peu plus consciente de sa sexualité. Et c'est de toute façon ce que font tous les couples qui continuent de faire l'amour au long court pas.

Gabrielle Adrian:

Bien sûr, bien sûr, ou.

Laurène:

Cool. Donc là on a parlé ou à désir réactif spontané est ce que sur un peu la définition des termes pour qu'on parle tous la même langue, on a dit tout ce qu'il fallait ou il y a des trucs importants à bien avoir en tête.

Gabrielle Adrian:

Non, on a dit on a dit tout ce qu'il fallait. Et juste sur cette première partie là pour les couples, peut être pour les personnes qui vont nous écouter, mais c'est bien déjà qu'ils puissent faire le point et avoir cette première discussion parce que peut être que c'est une discussion qu'ils n'ont pas eu de dire. D'indiquer à l'autre personne quand, quand on est dans une période ou on a de la libido, ça ne veut pas dire qu'on doit transformer ça en quelque chose. Mais en tout cas de commencer à avoir une première discussion, c'est à dire, ah, tiens moi, je suis dans une phase là ou je sens que j'ai de la libido ou je suis dans une phase ou ou j'ai du désir et du coup comment est ce que je l'exprime en tout cas de commencer à verbaliser ce que ce n'est pas forcément des choses verbalise ou même de dire moi, je suis plus en désir réactif ou je suis plus en désir spontané. Et voilà de quoi j'ai besoin et à quoi je réagis. À quel moment je suis stimulé. Je trouve ça. Je trouve ça bien. Une fois qu'on a compris les termes de pouvoir avoir une première conversation là dessus

Laurène:

oui, se donner le mode d'emploi l'un l'autre trois.

Gabrielle Adrian:

ou

Laurène:

plus simplet. Plus jeter plus ça.

Gabrielle Adrian:

ouais,

Laurène:

Ok, ok, donc ça, c'était un peu sur le sujet de désir. Maintenant, sur ce thème de la frustration, puisque c'est un peu la grande peur. Et j'espère que les femmes qui nous écouteront et qui ont du mal à convaincre leurs hommes pour celles qui sont dans cette situation là pourront avoir des arguments parce que je sais que

Gabrielle Adrian:

ou.

Laurène:

dans a plein et moi aussi sur justement qu'est ce qu'on fait? Et c'est quoi ce concept de est-ce qu'on va se retrouver frustré parce que quelques jours par cycle, on ne peut pas avoir une sexualité pénétrative comme tu dis classique.

Gabrielle Adrian:

Oui. Oui,

Laurène:

Tu vois qu'est ce qu'on répond?

Gabrielle Adrian:

c'est vrai que alors déjà, ce qu'il faut se dire, c'est que l'abstinence. Pénétrative déjà. C'est une frustration pour les deux partenaires. C'est à dire que effectivement, pour les hommes, parce que leur sexualité est très construite autour de la pénétration, parce que c'est ce qu'on voit un petit peu partout dans les films, etc. Donc, mais pour les femmes aussi énormément de femmes qui apprécient cette pratique là pour le plaisir physique qu'elle procure, mais aussi pour l'inimité qu'elle crée. Donc déjà ne pas être une frustration pour les deux partenaires. Mais ce qui est intéressant, c'est que si cette frustration, en fait, on la voit comme une frustration. Forcément, c'est c'est plus difficile de trouver des solutions, alors que si cette frustration, on la voit comme finalement un jeu, une attente qui peut finalement être remplacée par d'autres choses et qui crée cette fameuse aussi tension sexuelle, parce que c'est quelque chose qu'on me pose tout temps, on aimerait retrouver cette tension sexuelle, des débuts, etc, mais finalement la tension, la tension sexuelle, elle existe et elle vit dans l'attente. C'est à dire que tant que finalement, c'est un peu comme deux aimants, l'attention qui est entre deux hommes deux a élément, c'est à dire que on a l'attention la plus forte avant que les aimants se touchent une fois qui sont collés, l'attention n'existe plus. Donc Finalement c'est finalement, c'est cette attente, là aussi, qui crée le fait que. Une fois qu'on sera sorti de cette phase fertile, la la sexualité pourrait être tout aussi forte et chouette Voilà du coup de pas le voir comme une frustration, mais de se dire on a quelques jours, où on peut faire d'autres choses où on peut plus se parler plus, se toucher plus, se donner de tendresse et sortir finalement du schéma autour de la pénétration.

Laurène:

Ouais, il y a deux trucs que j'aimerais approfondir dans ce que tu viens de dire. C'est hyper intéressant ce truc de justement. On se dit souvent j'ai perdu l'attention des débuts ou la folie des débuts, c'est qu'en

Gabrielle Adrian:

Oui,

Laurène:

aussi une façon de retrouver cette cet interdit, cette, attente.

Gabrielle Adrian:

mais

Laurène:

En fait au quotidien au long cours qui peut recréer du cette envie parce que tout n'est pas à qui tout de suite, parce que dans les débuts de relation ou ou les amants chez gens, je parle beaucoup avec florentine dan ou Wang

Gabrielle Adrian:

non.

Laurène:

dans le fertilité club qui dit les amants, ils ont toujours envie parce qu'en fait, c'est planifié, c'est ce que tu disais, c'est des,

Gabrielle Adrian:

Oui,

Laurène:

on décide, on donne rendez vous et ce n'est pas tout le temps. Et c'est un peu interdit. Donc peut être qu'en fait,

Gabrielle Adrian:

oui.

Laurène:

de retrouver un peu aussi cette tension là dont tu parles, que je trouve très, très évocatrice et très réelle dans la dans la réalité de la simple quoi?

Gabrielle Adrian:

Oui, oui, puis ça aussi un peu de charme. Ce qui crée cette tension, effectivement au début, c'est que oui, c'est planifié, c'est pas tout le temps. Et qu'en fait, ce n'est pas pris pour acquis. Alors que une fois qu'on est en couple, il y a un peu cette sexualité prise pour acquis qui qui doit entre guillemets, être là alors et qui doit exister alors qu'en fait? C'est chouette aussi d'avoir des moments ou on peut développer d'autres types d'intimité et pas placer l'intimité sexuelle en premier,

Laurène:

Et je rebondis du coup sur l'autre partie de ce que tu disais sur la sexualité non pénétrative. Et ça c'est un truc je trouve dont on parle de plus en plus, mais ça ne fait pas très

Gabrielle Adrian:

longtemps

Laurène:

sur

Gabrielle Adrian:

un peu la

Laurène:

déconstruction de la sexualité. Il y avait l'autrice de jouissance club. Je trouve qu'elle fait un gros travail là dessus.

Gabrielle Adrian:

d'une place.

Laurène:

sortir d'une plat, je savais son prénom, mais je ne seais plus de son nom de famille. Ressortir un peu de ces schémas Est-ce que tu pourrais nous raconter un petit peu ça, parce qu'en fait là aussi, c'est très lié à notre propos du jour puisque c'est juste cette sexualité là qui est interdite, je mais des guillemets. On va pour en parler. Il y a des façons de faire différemment, mais en tout cas qui est dangereuse pendant la période fertile. Et c'est quoi un peu tous ces trucs autour qui peuvent être peut

Gabrielle Adrian:

Ou.

Laurène:

de la créativité dans un couple quand on doit éviter ça.

Gabrielle Adrian:

Oui, la c'est ce que je disais au début du podcast, c'est Donc en fait, on a un apprentissage de la sexualité très tourné autour de la sexualité masculine et donc de la pénétration. Et c'est ce qu'on voit d'ailleurs dans les films, majoritairement, évidemment beaucoup dans le porno puisque, mais et donc du coup, les hommes, en fait, ont une sexualité qui a été assez simplifiée. Justement par la société, c'est à dire que il y a une érection et comme il y a une érection, il y a une pénétration qui est possible. Et puis il y a une évacuation, etc. Et en fait, c'est ce qui constitue et ce qui a constitué pendant des années de rapport. Et donc les femmes ne se sont pas forcément posé la question de moi, de quoi j'ai besoin, qu'est ce qui me fait plaisir? Et donc.

Laurène:

à l'éjaculation de l'homme. C'est

Gabrielle Adrian:

Et exactement exactement injustice totale en justice total. Mais donc, du coup, on a construit un peu ça. D'ailleurs, il y a des tas de femmes qui disent, mais moi, je ne sais du coup, je ne sais pas parce que ma sexualité a finalement toujours tourné autour de ce schéma là. Et donc de la sexualité de mon mari, de mon partenaire. Et ce qui est intéressant du coup quand on sort de ce schéma là, c'est de se dire que finalement. Déjà la sexualisées nous ont pas autour des organes génitaux que tout le corps, tout le corps est impliqué dans la sexualité. Et moi, je trouve surtout qu'il y a des tas de choses finalement qui sont qu'on oublie un peu. Tu vois déjà la nudité. C'est quelque chose qu'on oublie complètement la sexualité. Alors que déjà se montrer nu devant quelqu'un, c'est quand même déjà ultra sexy ultra chouette, en fait d'avoir cette intimité ou juste de voir l'autre. Et toi, même si je suis sûr que là, si on demande la découpe mais est ce que ça vous arrive, de vous mettre juste. Nue l'un devant l'autre face à face et de vous regarder et de vous complimenter déjà dans cette intimité ultra forte en plein jour de se voir. Il y en a plein qui te diront que non, tu vas

Laurène:

oui.

Gabrielle Adrian:

alors que ces ultra fort

Laurène:

accès plus à l'aise avec nos corps de femmes. Je pense que ça, il y a un tout un autre sujet

Gabrielle Adrian:

dans serait.

Laurène:

mais qui n'est pas l'objet du jour mais mais oui, oui, je t'interromps excuse moi.

Gabrielle Adrian:

Mais Donc voilà de développer en fait cette intimité en dehors de ce schéma là. Et donc de réinclure finalement des choses qu'on a oublié, mais donc de se regarder, de caresser finalement tout le corps et pas juste d'aller rapidement vers des vers les zones érogènes, mais de se dire qu'en fait un énorme câlin, déjà nu, où on prend le temps de se caresser et de se complimenter et et. Et de se toucher. C'est déjà super fort comme comme intimité. Et voilà. Et au-delà de ça, on peut aller sur des rapports qui sont non pénétratifs qui sont ultra satisfaisants et que une masturbation orale ou manuelle ou ou peu importe ou l'utilisation de jouets. Si certains couples en utilise, mais on peut aller sur des choses ultra chouettes excitantes, sexy en sortant du schéma purement axé sur la pénétration.

Laurène:

Ouais il y a d'ailleurs aussi tout un pan aujourd'hui qui est de dire on doit plus parler de préliminaires parce que c'est pas juste un préliminaire. Et il faut voir ça comme de la sexualité en tant que telle.

Gabrielle Adrian:

Ouais

Laurène:

que tu dis. Moi, je lis

Gabrielle Adrian:

ou ou.

Laurène:

qu'il faut bannir ce mot, en tout cas, plus l'appeler comme ça.

Gabrielle Adrian:

Oui exactement. On a du franche. On a quand même du mal à banir parce que tout tout ce tout ce groupe en fait de câlin de préparation.

Laurène:

Ou

Gabrielle Adrian:

Et on a utilisé ce mot pour pour devenir tout ça. Mais oui, effectivement, en fait, se caresser sur des zones intimes. La nudité, le fait d'être l'un contre l'autre sont en rapport sexuel à part entière. Et ce n'est pas de la pénétration qui. Fait un acte sexuel. Donc ça, oui, ça, je trouve ça vraiment intéressant,

Laurène:

oui. Et puis l'un n'empêche pas à l'autre pour rassurer les hommes qui ont besoin d'aller au bout. Tu peux faire

Gabrielle Adrian:

bien sûr,

Laurène:

aller jusqu'au bout sans forcément, je ne suis pas à l'aise comme toi pour parler ces trucs là. Moi, ça, so ne faut quand je le dis, mais tout le monde a compris ce que je voulais dire sans que ce soit dans un vagin. C'est ça que je voulais

Gabrielle Adrian:

mais.

Laurène:

mais. Mais ok, non, non. Hyper intéressant. Et je pense que c'est ça, vraiment la réflexion à tenir et moi, ce que je vois, tu vas me dire si t'es d'accord, c'est que chez tous les couples avec qui on rentre un peu sur ces sujets là qui se forment en sympto et après, on discute souvent, ils disent en fait ça, ça fait du bien à notre sexualité. On a retrouvé de la

Gabrielle Adrian:

créativité

Laurène:

On a retrouvé de la discussion de, on se dit plus. Ce dont on a envie ou pas maintenant et on tente d'autres trucs. Et en fait, ça fait sortir un peu des schémas comme tu dis très préconçus de vas-y tac. tac tac. et puis c'est terminé. Et je pense que c'est même l'inverse de la frustration. C'est, que c'est un peu un moment dans ta vie de couple où tu peux retrouver.

Gabrielle Adrian:

Mais

Laurène:

à remettre un peu les pendules à zéro sur ta sexualité et repartir sur des nouvelles bases qui peut être cliché, ce que je veux dire, mais font beaucoup de bien la sexualité des femmes parce que ça

Gabrielle Adrian:

mais.

Laurène:

truc qui peut être convenait, pas toujours aux femmes parce qu'un peu expéditif

Gabrielle Adrian:

Ou oui. Et puis sortir aussi du sérieux qu'on met du sérieux et de la gravité qu'on peut mettre aussi parfois dans la sexualité du couple, c'est à dire qu'en fait, il y a toujours un ho mot, il faut que ce soit. Pour que ce soit bien, il faut que ce soit sérieux, que les deux personnes soient à fond dans leurs trucs et on imagine la scène, etc. En fait, on peut très bien

Laurène:

rigoler

Gabrielle Adrian:

rigoler. On peut très bien, ça peut partir d'en jeu. Il y a pas mal de jeux qui existent maintenant. Alors c'est des choses que les gens aiment. Nous j'avoue en a à la maison, la pas trop, on pas trop utilisé, mais mais en tout cas, ça.

Laurène:

on voit plein de trucs, mais j'utilise

Gabrielle Adrian:

dire que ça peut partir. Ça peut partir de quelque chose de moins sérieux. Moi, j'aime bien l'exercice de la bonbonnière que je le donnerais un moment, mais c'est l'idée d'avoir une boîte chez soi dans laquelle, en fait, on peut ajouter des petits papiers ou les deux partenaires mettent des écrivent de. Puisse écrire dessus des petites idées et dans piocher de temps en temps,

Laurène:

ok.

Gabrielle Adrian:

c'est ou de prendre en ba ou de se masser ou même de star, juste un massage des mains ou ou ou de se regarder dans les yeux pendant quelques minutes ou de danser sur une musique. Je ne sais pas si tu connais les carnets. Save de love date.

Laurène:

Ou bien sûr, ce connais bien. Soisy

Gabrielle Adrian:

Ou

Laurène:

j'aime beaucoup.

Gabrielle Adrian:

nom. On a notre préparation au mariage avec avec son carnet et c' sympa, parce qu'avant chaque rendez vous, elle fait, elle demande au couple de mettre la musique qu'adore et de danser en se regardant. C'est ultra très gén pas vraiment l'habitude de faire ça le quotidien, mais tu pas. Je trouve que c'est presque un préliminaire en fait.

Laurène:

Ah? Ouais, ok, non. Mais c'est très bien. Oui. Est ce qu'elle fait. Je trouve ça top. C'est parce qu'elle réinstaure ce qu'on fait dans les pré. Pas mariages religieuses de se poser des questions, de parler. Moi, je me souviens j'ai fait une pré, pas mariage religieuse. Et en fait, on s'est posé pendant des heures avec mon futur mari à l'époque, à répondre à des questions sur le sens de la vie, notre conception de la famille de de la fidélité le fait. En dehors de ce contexte là et pas pour les gens aussi qui ne sont pas du tout dans un délire religieux et avec une dimension aussi sexualité. Donc c'est

Gabrielle Adrian:

Ouais, ouais.

Laurène:

compte que dans nos couples et c'est pour ça qu'encore une fois, je trouve que la symtpthermie c'est un bon prétexte, c'est qu'on ne parle pas assez de tout ça. On oublie tous ces moments où vraiment on se pose devant une table, mais on se dit les choses

Gabrielle Adrian:

ouais.

Laurène:

Et le fait d'aller vers ce mode de contraception. En fait, tu n'as pas le choix parce que tu dois retrouver un tout petit peu de sérieux ou en tout cas de ouais de communication par rapport à ta sexualité avec ton partenaire. Et c'est l'occasion d'aller danser si tu veux sur ta musique préférée, mais aussi. Parler de ce que tu aimes ce que tu n'aimes pas et peut-être

Gabrielle Adrian:

pouvoir dire

Laurène:

enfin à ton mec que le missionnaire, ça te saoule et que ce

Gabrielle Adrian:

n'est

Laurène:

pas comme ça que tu as envie de faire l'amour parce que de toute façon, pendant quelques jours par mois, tu pourras pas.

Gabrielle Adrian:

Donc tu

Laurène:

vois ça, ça, ça résout aussi, peut-être des sujets qu'on n'osait pas aborder parce que là on n'a plus le choix que de les Aborder quoi?

Gabrielle Adrian:

ouais, ouais. C'est clair de créer la discussion autour de ça ouais c'est ultra important.

Laurène:

et est ce que du coup moi, j'entends parler parfois du slow sex ou je sais pas si le triste c'est la même chose, mais est ce que c'est un peu ces délires là, tu vois? où tu peux aller là dessus quand t'es dans ta période fertile, interdite ou pas du tout.

Gabrielle Adrian:

Si complètement complètement aller là dessus en fait, le slow sex. D'ailleurs, on n'a pas trouvé de traduction en français pour parler ça. Le sexe lent, le sexe le mais en tout cas, le slow sex. Oui, ça se rapproche en fait du tentera. Finalement, c'est une sexualité en conscience. Donc c'est se dire que justement on sort de ce truc ou on est dans une expression un peu rapide du sexe ou il faut tout de suite que voilà, on se touche. On s'embrasse super fort qu'il y a une pénétration assez rapide. En fait, on sort du côté rapide et passionnel de la sexualité pour aller vers quelque chose ou on est en conscience sur. Les sensations du corps. Plus finalement, on prend son temps et plus aussi, on laisse la place. C'est moi. Je parle beaucoup de sécurité sur mon compte parce que je remarque que beaucoup de femmes, finalement, n'ont pas forcément ce sentiment de sécurité est ce que quand je parle de sécurité, c'est vraiment de pouvoir être 100 authentique dans ce moment-là et de dire là, je ressen rien ou là j'aimerais que t'ailles un peu plus là ou j'aimerais que tu.

Laurène:

me carresses Sécurité d'oser dire

Gabrielle Adrian:

Oui, voilà exactement d'oser le dire et d'oser le dire sur le moment et même en dehors du moment, mais sur le moment de pouvoir dire ou là j'aimerais que tu t'arrêtes ou j'aimerais que ou qu'on s'arrête là tout simplement, ou j'aimerais que tu me caresses plus à certains endroits, etc. Et tu vois, en tant que femme, on a toujours peur de, je ne suis pas excité assez vite. Mon orgasme ne vient pas assez vite. Je satisfait pas assez rapidement. En fait entre les go masculins. C'est un peu ça que donc on est toujours en train d'aller vite. Faut que je sois rapidement

Laurène:

une peur d'être

Gabrielle Adrian:

ou

Laurène:

aussi en disant des trucs.

Gabrielle Adrian:

exactement. Exactement. Et donc, en fait, le slow sex, je trouve que ça ramène une forme de spontanéité et de conscience sur le moment C'est-à-dire qu'en fait, comme je prends le temps, j'ai aussi le temps de ressentir comme j'ai le temps de ressentir, je suis stimulée comme je suis stimulée Je suis bien comme je suis bien, je te parle. Et du coup, on ressent les choses ensemble alors que tu vois dans les dans une sexualité plus rapide je pense que tu ressens moins. Et en fait, Quand tu ressens moins tu peux aussi t'ennuyer et quand tu t'ennuies tu te déconnectes Et donc, en fait l'idée pour les deux partenaires et pour qu'il y ait un moment quali c'est que c'est que les deux personnes soient ultra connectées. En fait, ça ça, un moment qui est agréable en sexualité, c'est de se sentir connecté à l'autre et ce n'est pas juste de de ou aussi par fa, mais ou voilà pas juste ça. Y les deux.

Laurène:

et mais le sexe du coup, c'est juste slow. C'est juste que tu prends plus ton temps ou tu as

Gabrielle Adrian:

Et

Laurène:

de tu vas te regarder pendant longtemps. Si

Gabrielle Adrian:

en

Laurène:

vas et te toucher qu'au

Gabrielle Adrian:

ouais.

Laurène:

temps, il n'y pas des trucs comme ça.

Gabrielle Adrian:

Si oui, en fait, différentes manières de le pratiquer, c'est soit finalement, en fait, tu. Déjà dans tous les cas, si tu inclus inclus le corps entier, par exemple, dans le contrat, la philosophie du temps dera, c'est qu'en fait, toute ton énergie sexuelle n'est pas concentrée dans tes organes génitaux ou dans les zone érogènes. Ce que tu vois en parle tout le temps de ça. Les zone érogènes qui sont laissant les faits l'entre cuisse.

Laurène:

Oui.

Gabrielle Adrian:

Alors qu'en fait, tu peux avoir des réactions sur. Tout le corps renté et c'était par exemple la fondatrice de kaak ou ma cintos, qui disait qu'en fait, par exemple, entre les jambes, on a des nerfs qui sont directement connectés à notre clito et que donc, en fait, on peut très bien arriver à ressentir des sensations super fortes sur et d'avoir un orgasme qui on a en néant en fait une stimulation dans l'entre, sur l'entre cuisse qui soit bien faite. En fait, il y a des tas de parties du corps qui peuvent être stimulées et qui sont super agréables. Mais voilà, c'est vraiment de dire que tout le corps et caressé tout le corps est stimulé et ça permet en fait d'avoir un plaisir est complètement prolongé et d'avoir un orgasme qui, en fait, est beaucoup plus intense

Laurène:

Ouais. Ouais. Et donc quand t'es dans sa période fertile, la fameuse tu peux te dire que t'es en slow sexe ou tu vas pas jusqu'à

Gabrielle Adrian:

complètement

Laurène:

être la finalité, mais tu vas

Gabrielle Adrian:

ou.

Laurène:

une finalité différente toi.

Gabrielle Adrian:

Ou complètement

Laurène:

hyper intéressant, j'espère que ça donnera

Gabrielle Adrian:

complètement

Laurène:

aux gens qui nous écoutent et qui se disent non, c'est pas fait pour moi. Si vous verrez, ça sera chouette,

Gabrielle Adrian:

C'est.

Laurène:

on a une ido énorme, même quand on a toujours des difficultés à gérer sa frustration. En fait, c'est une frustration qui peut être très positive parce qu'elle t'amène vers tous ces trucs. Là quoi?

Gabrielle Adrian:

Oui, bien sûr. Et tu vois, c'est vrai que quand on parle, quand on parle de le sex, quand on parle de ton trace, c'est des c'est des mots qui peuvent faire peur parce qu'on se dit ou là là qu'est ce que c'est encore ce truc. Ou voilà sa sœur. Qu'est ce qu'on va pratiquer? Est ce que est ce que ça se pratique en groupe. Est ce que ça se pratique en couple. Tu vas, ça peut un peu faire flipper. Alors qu'en fait, c'est juste de remettre plein de conscience sur ce moment qui est en fait qui n'est pas un moment obligatoire qui est juste une expression du désir de l'attirance et de l'amour qu'on a pour l'autre. Et en fait, c'est juste prendre un peu plus de temps. S'arrêter quand on veut exprimer ce qu'on veut. Et et donc forcément, c'est des pratiques qui sont super compatibles avec la santo parce que

Laurène:

Oui,

Gabrielle Adrian:

ça permet d'aller explorer des tas d' de sensation. Donc c'est ce qu'on.

Laurène:

Ou je, j'en profite pour faire une parenthèse là sur la sympto après, tu le sais aussi, mais c'est que donc on parle depuis tout à l'heure de période où ne peut pas avoir de pénétration vaginale mais pour les personnes qui y tiennent absolument, ou parce que les demandes du couple en ont très à ce moment là, il y a toujours la possibilité de se protéger. Alors il y en

Gabrielle Adrian:

ça

Laurène:

c'est un choix. Il y a des couples qui vont choisir l'abstinence pénétrative totale et d'autres qui vont utiliser des préservatifs, des diagrammes diaphragmes peu importe. Mais voilà. On peut aussi faire ce choix là en se disant que s'il y a une défaillance de cette méthode là. Si le préparatif craque ou je ne sais pas que sais je, on prend un risque, mais voilà, nous, on parle de tout ça parce que je trouve que c'est ce qu'on a à gagner dans sa sexualité.

Gabrielle Adrian:

oui.

Laurène:

Mais si vraiment on veut garder une sexualité sans changement, il y a aussi cette possibilité là

Gabrielle Adrian:

qui

Laurène:

existe Et qui est tout à fait ok. Pour la méthode symptothermique Quoi? Mais au delà de cette solution, c'est quoi toi? Un petit peu les petits tips ou je sais pas si tu as des trucs. Tu as parlé de ta bonbonnière je trouve ça vachement bien. On a parlé du slow slow sex Est-ce qu'il y a d'autres choses comme ça qu'on pourrait donner assez concret pour les personnes qui nous écoutent pour aider à bien vivre. J'allais dire à mieux vivre, mais non à bien vivre cette nouvelle façon de gérer leur contraception et donc leur sexualité.

Gabrielle Adrian:

Ouais, tu vois, il y a aussi un sujet dont on parle beaucoup. C'est tout côté sensualité

Laurène:

Oui.

Gabrielle Adrian:

et en fait la sensualité. Finalement, c'est un, c'est un concept. Oui, qu. On entend qu'on comprend les sens comme on utilise finalement ces sens d. C'est intéressant ce que c'est, une question vraiment que j'ai en consultation, c'est dont on parle de sensualité, mais comment j'utilise en fait tous mes sens dans mon excitation, mais on est tellement concentré sur tout ce qui est génial et ça qu'on a du mal à en sortir, mais en fait. Tous les jeux que vous pouvez faire autour de la sensualité. Ce sont des jeux qui, en fait, permettent le rapprochement. Ça va être le massage. Il y a plein de gens qui n'aiment pas forcément ça, mais c'est pas forcément obligé d'être fait pareil dans une ambiance dans une certaine ambiance mais c'est. Oui, c'est créer une ambiance. où On se disait planifier son atelier, donc créer une ambiance propice qui peut être agréable pour le couple. Donc ça peut être via des bougies. Maintenant, il y en a plein ou en fait juste créer une ambiance lumineuse, une ambiance olfactive sont bon. Ça peut être le fait de prendre un bain ensemble. Ça peut être même le fait d'inclure de la nourriture, mais pas forcément dans de la sexualité. C'est-à-dire qu'en fait, ça peut juste être se reconnecter à ses sens et se reconnecter à ces sens finalement. Kiffer un bon

Laurène:

vin et un bon repas ensemble

Gabrielle Adrian:

Déjà, ça peut être ça en fait, depuis combien temps on n'a pas pris le temps, finalement de se refaire un dîner un peu à l'ancienne ou ou on écoute de la musique ou on prend du vrai temps pour nous ou on ou on raconte vraiment des choses et de sortir un peu du tumulte du quotidien ou on est tout le temps en train de vivre à son valeur et ou on prend moins de temps de prendre le temps aussi dans les temps. Qu'i. Qu'on peut passer ensemble. Et ça, ça peut être des moments qui peuvent être sympa à planifier dans les phases fertiles ou c'est dire que parce qu'il n'y a pas forcément tous les couples ne ressentent pas forcément de la frustration sur cette phase là. Ouais.

Laurène:

t'es en amont, mais dans la vraie vie après,

Gabrielle Adrian:

Exactement. Alors qu'en fait dans la

Laurène:

ça

Gabrielle Adrian:

ou alors que dans la vraie vie, on peut remplace ça par pour une fois, on se prend une babysitter, on va tester un resto sympa ou on fait une activité ensemble. En fait, c'est vraiment l'idée de rester connecté.

Laurène:

ou.

Gabrielle Adrian:

Et de pas se dire ok, les moments de tendresse, les moments, quali ensemble on les vit au travers de notre sexualité. Et toi, finalement, j'ai quand même beaucoup de couples qui me disent ça, notamment des femmes et qui me disent en fait finalement tout ce côté, tendresse, on se prend très fort dans les bras. On passe vraiment du temps connecter l'un à l'autre à se regarder. On ne les a pas trop en dehors du sexe.

Laurène:

Ou.

Gabrielle Adrian:

Ça arrive souvent dans les moments ou il y a du sexe et le reste du temps, on est en gestion du quotidien, des enfants, etc. Et moi, je défends absolument ça qui il faut que ces moments deux tendreses arrivent en devoir du sexe parce que c'est aussi ce qui crée la sécurité.

Laurène:

Ouais,

Gabrielle Adrian:

C'est aussi ce qui crée la sécurité. Émotion à dire que si, en fait, je peux être bien dans tes bras sans sentir que je dois répondre à ton désir, notamment son désir spontané. On arrive. Mais si je peux être complètement dans tes bras est complètement détendu. Et à ce moment là qu'on a une conversation et qu'on prenne le temps de s'embrasser, en parler de sensualité, le côté s'embrasser, je trouve ça génial de juste passer du temps à s'embrasser un peu à lancienne quand on était au collège ou au lycée, ou on passé des heures à s'embrasser

Laurène:

mais ouais, ouais,

Gabrielle Adrian:

et

Laurène:

bien sûr.

Gabrielle Adrian:

et en fait, c'est des choses qui n'arrivent plus en fait.

Laurène:

Ou est ce que tu dis, moi, je trouve ça hyper important parce que je pense qu'il y a beaucoup de femmes, en tout cas, je parle beaucoup avec des femmes qui me disent ça que, en fait, elles osent même plus des petits gestes de tendresse

Gabrielle Adrian:

Ouais

Laurène:

parce qu'elles se disent je veux passer à la casserole, tu vois? Et j'ai

Gabrielle Adrian:

ou

Laurène:

Et du coup tu te freine cette sensualité parce que tu dis forcément ça veut dire que j'ouvre la porte à la suite et peut être se

Gabrielle Adrian:

ouais.

Laurène:

aussi qu'on. Et on s'autorise à se dire en fait, je viens vers mais sache que ça ira pas forcément plus loin. J'ai juste en envie d'être connecté à toi et toi limite de faire un petit contrat en amont. Après ça, dés avait

Gabrielle Adrian:

Exactement. Oui,

Laurène:

qu'on se on se soi même en osant pas parce qu'il y a des moments ou on a la flamme. Je ne peux pas aller sur ce terrain là.

Gabrielle Adrian:

oui.

Laurène:

enlève tout l'avant. Quoi?

Gabrielle Adrian:

Mais et ça, ça arrive tout le temps. On me le dit tout le temps, c'est à dire j'évite du coup, j'évite d'aller vers lui parce que si j'embrasse trop longtemps ou si on se prend dans les bras trop longtemps, ça va faire naître un désir. Et si ce désir, mais je n'arrive plus à dire non, ensuite. Et donc du coup, en fait, ça crée un malaise, etc. Et ça. Et ça vaut aussi pour du coup. J'évite aussi des moments ou je me balade en son vêtement. Ça vaut aussi pour les moments ou je ferme un peu plus la porte de la salle de bain. Enfin, effectivement, c'est bien d'en discuter. Si j'ai envers ça, parce parce que j'ai envie de d'embrasser si je viens in vers ça, parce que j'ai envie de te calier et en fait, ne surtout pas privé de cette intimité physique très tendre, très amoureuse qui en fait est ultra importante en dehors. Du sexe et qui peut être tout aussi, en tout cas qui comble qui comble les deux partenaires. Moi, je parle toujours des jauges. On a besoin de remplir nos jauges, notre jauge d'amour, notre jauge de câlin, notre jauge de tendresse. Et en fait, quand toutes les jauges sont vives, sont vides, on ne peut pas avoir de sexualité.

Laurène:

Hum

Gabrielle Adrian:

Et donc faut d'abord remplir toutes ces jauges là de tendresse d'amour de tant qualitatif avec l'autre pour qu'en fait la sexualité soit ensuite appréciée pleinement par les deux. En fait et qu'on puisse justement être réactif, ré act aux avances de l'autre, c'est parce qu'en fait, les jauges sont pleines. Et donc du coup là, il n'y a pas de problème. Je suis, on est ravi de passer un moment, ce moment de sexualité. Mais quand les j sont, quand ça fait une semaine qu'on s'est pas embrassé et que là, soudainement, c'est un peu moins simplement facile.

Laurène:

Ouais ou et d'autant plus quand tu deviens un peu rythmé par ton cycle ou si tu dis à chaque fois quand je sais que je suis en période fertile, je m'approche pas parce que j'ai

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

que du coup je le doivent derrière d'iron. C'est pas possible. En fait, il faut pouvoir s'autoriser aussi de la sensualité des câlins

Gabrielle Adrian:

Ou

Laurène:

que ça ira pas. Plus loin. En tout cas. une fois, sur ce terrain là, il y a un autre tru, peut être, tu me dira c'est à d'autres choses en tête, mais je voulais qu'on aborde ça quand même avant de finir sur le concept de rendez-vous de se dire du coup pendant cette période où interdits, ça peut aussi. entraîner à dire voilà normalement tel jour, ce sera fini

Gabrielle Adrian:

et

Laurène:

peut être, tu vois de créer cette fameuse attente excitation excitation planification de la suite qui fait que les couples en début de relation ou les amants gardent. De l'excitation parce qu'ils savent quand ce sera bon. Tu, vois il y a ça aussi, c'est de te dire ok, maintenant je te donne la deadline

Gabrielle Adrian:

Oui,

Laurène:

de là, ce sera bon quand on sent on prévoit jamais rien en sympto Mais quand on sent qu'on commence à faire son décompte

Gabrielle Adrian:

post-ovulation Ouais utiliser l'attente pour nourrir le désir. C'est super bien C'est super important. Mais attention à ne pas mettre trop d'attente sur aussi la fin de cette phase fertile, parce que ça peut aussi mettre la pression.

Laurène:

Oui t'as raison.

Gabrielle Adrian:

Donc il y a les deux connaisseurs que oui, ça nourrit du coup l'attente, ça crée une tension, etc. Mais attention aussi à pas créer la pression inverse et vite vite on attend que ce soit fini. Et dès le lendemain, en fait, je te saute dessus Et voilà,

Laurène:

Ce qui existe beaucoup chez les couples en désir de grossesse où quand tu dis, c'est maintenant souvent c'est dévastateur pour la sexualité parce qu'il y a trop de pression de pression

Gabrielle Adrian:

exactement. Exactement. Donc l'idée, c'est de bien poser ses intentions en couple et de bien communiquer et d'en parler. En fait, c'est dire voilà, on est dans telle phase, on en sortant. À quel moment on peut se trouver un moment vraiment à deux qui soit pour se retrouver à ce moment là et pas être dans une consommation, tu voir rapide de cette femme et de rester en fait justement dans cet attente dans cette tension, pour bien faire les choses et bien se retrouver pour que va.

Laurène:

tous les bienfaits du slow sex que tu élaboré pendant ta

Gabrielle Adrian:

Ou mais

Laurène:

de

Gabrielle Adrian:

ou

Laurène:

Dès la fin, je vois

Gabrielle Adrian:

ou d'ailleurs D'ailleurs tu vois c'était, c'était ben. Ouais. C'était, c'était, c'était Florence c. Oui, tu la offer. au Fertility club, c'est florentine, pardon. Florentine qui disait qu'il j'avais trouvé ça génial et peut être qu'elle en parle du coup, c'est de créer en fait un espace où on peut communiquer en dehors de la conversation où on se dit est-ce que tu as fait des courses. Est-ce que tu vas chercher les enfants Est-ce que tu as fait la conversation habituelle d'avoir une autre conversation. Et un autre whatsapp dédié justement à ces conversations là, aux conversations d'amour, aux conversations intimes, à la planification des rendez vous au jeu, à la suggestion et de rentrer d'avoir en fait ce canal de séduction un peu, un peu quotidien. C'est sympa. J'avais trouvé l'idée géniale du coup, j'utilise. Merci, Florence.

Laurène:

et je crois que c'était quand on a fait le live avec toi aussi qu'il y a des nanas qui a effilé des noms d' appli, perd ou je ne sais plus quoi

Gabrielle Adrian:

Oui. Après.

Laurène:

les jours tu dois mais comme les carnets aussi de choisi

Gabrielle Adrian:

Oui

Laurène:

trucs. Moi, j'ai essayé de l'installer. Ça a fait un gros flop, mais je autre chose mais mais des choses comme ça. Voilà des petits prétextes. À la discussion pour se dire qu'effectivement, ce n'est pas au milieu d' est ce que tu pense à acheter ça, à passer à la pharmacie et à prendre rendez vous le dentiste de notre fille. Mais voilà que ce ne soit pas noyé là dedans et que ce soit un espace juste pour le couple

Gabrielle Adrian:

ou.

Laurène:

pas que la sexualité d'ailleurs, mais tout ce qui est de l'ordre du couple, quoi

Gabrielle Adrian:

Ou

Laurène:

et de l'amour et de la communication.

Gabrielle Adrian:

ou

Laurène:

C'est vrai, très bonne idée. Et s'il y a dautres trucs qu'on ne s'est pas dit qu'il faut absolument qu'on aborde.

Gabrielle Adrian:

juste une dernière chose sur la communication, ce que tu vois, on en parle beaucoup, c'est à dire, il faut communiquer, il faut communiquer, il faut en parler. Alors je sais que les couples que tu suis offer, ccl. Il y a beaucoup qui vient en couple, ce que je trouve génial parce que tu peux clairement inclure ton partenaire, ton partenaire

Laurène:

tu parles de quoi

Gabrielle Adrian:

dans les deux.

Laurène:

a dans les deux? Ouais.

Gabrielle Adrian:

Dans les deux tables

Laurène:

ah ou ouais,

Gabrielle Adrian:

ou ou dans les live, les partenaires sont inclus. Ce que je trouve ça aussi, mais qu'on parle beaucoup de ça, il faut en parler. Et en fait, je vois que créer la discussion et je vois beaucoup en consultation, c'est de créer la discussion. Ce c'est pas facile. Souvent moi, je donne des exercices à faire. Et très souvent, ils arrivent au prochain rendez vous, on la bas trophée en fait à, je pense qu'il y a une forme d'évitement qui peut rapidement se créer sur ces questions là parce que on a aussi un peu peur d'entendre. Une demande qu'on ne va pas pouvoir peut être accueillir parce qu'on est dans telle ou telle émotion, etc. Et donc c'est bien de peut être commencer juste par une discussion libre parce que du coup moi, ce que je fais avec lécoute que je suis, c'est que je leur envoie des questions. Et on procède d'état par étapes et je leur renvoie des questions. Et du coup, ça les rassure, une forme de trame sur lesquelles, en fait, ils ont juste à se poser des questions et à s'écouter. Et en fait, je trouve ça bien aussi d'avoir une conversation un peu libre aussi sans trame ou en fait là, je vais te dire ce que j'ai sur le cœur, tout ce que. Je ressens comment est ce que j'aimerais qu'on vive les choses et je te demande de m'écouter à 100 pour et d'avoir une forme un peu de chrono. En fait, là, je l'ai expliquer en deux minutes, on met un chrono et tu m'écoute pleinement. Si as des questions, tu peux me les poser ensuite et et d'échanger parce que sinon on a envie ou alors on va pas oser répondre. Alors on cherche à répondre trop vite ou on est dans la recherche de solutions. Alors parfois, c'est juste de de l'écoute

Laurène:

Ouais,

Gabrielle Adrian:

sur ce que l'autre a à dire et. Et de ne pas forcément avoir besoin de chercher de solution. Mais comme dans tous les cas, les discussions sur la sexualité sont souvent difficiles parce ce que c'est un sujet qui est complexe

Laurène:

Ou qui est tabou, qui est

Gabrielle Adrian:

et qui fait peur.

Laurène:

qui fait peur? Ouais.

Gabrielle Adrian:

Et donc je sais que tu vois, on en parle beaucoup faut parler, il faut parler, il faut parler et les couples sont là ou, mais en fait, vous êtes gentil, mais

Laurène:

ne sais pas faire

Gabrielle Adrian:

je ne sais absolument pas faire. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas comment aborder le sujet. J'ai l'impression que ça va être gênant. J'ai l'impression que ça pourrait finir en embrouille. Donc non, effectivement, l'idée, c'est vraiment de se dire que tout ce que vous avez à dire est valable. En fait, il n'y a pas de bon mot. Il n'y a pas de, il n'y a pas de trouver les bonnes formulations pour ça. Tous. Vous avez envie de dire les choses. Dites les vous n'est pas obligé de rentrer dans un vocabulaire technique de j'aimerais ça. J'ai telle partie du cor dans une exploration. Interrogez vous de manière très simple. Il n'y a pas ça. Je pense que c'est le meilleur conseil que je pourrais donner. C'est juste de dire mais n'ayez pas peur d'en parler et presque dans la planification planifiée aussi les discussions.

Laurène:

Ou ou et puis après, tu as découpe pour qui ça ne marche pas et ils ont besoin de tier personne comme toi.

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

faire sauter ce tabou de l'aide. Dans la sexualité et d'aller voir des sex ologues et de chercher des gens qui nous aident à communiquer, à relancer des choses. On sait rien.

Gabrielle Adrian:

ouais.

Laurène:

trouve que c'est vécu comme un constat d'échec par certains. Alors qu'en fait pas du tout. C'est une super opportunité de mettre un peu toutes les cartes sur la table. Quoi?

Gabrielle Adrian:

C'est une super opportunité. Et surtout, c'est une opportunité de mettre en place de nouvelles choses et d'avoir une vision plus objective. Les couples viennent souvent quand ils vont pas bien ou en tout cas quand ils vivent des difficultés ou quand ils ont une souffrance. Alors que c'est intéressant de venir quand on va bien, sauf qu'on a la vision. D'une thérapie de couple ou là ça va durer. Ça va durer des années, tout être décortiqué. On va se retrouver face à des choses, etc. Qu'on n peut pas envie de on a l'impression qu'on va être allongé sur un divan prend des années. Ce n'est pas du tout le cas. Parfois c'est une deux, trois séances. Et en fait assez, c'est pas, c'est souvent, parfois, évidemment, beaucoup moins, mais c'est souvent des bons moments. Les consultations. Ce n'est pas des même pas toujours des moments douloureux difficiles. Au contraire, c'est des moments ou, en fait, tout le monde s'exprime. Donc, en fait, ça permet de voir les interactions qui y a les améliorer et de mettre des choses en place. Mais on n'a plus envie de mettre des choses en place quand ça va bien, parce qu'on a cette énergie, cet amour pour l'autre que quand ça va pas on avoir plus de difficultés. C'est ce que je disais sur la sexualité.

Laurène:

que vous trouver de la rust routine pour réparer un truc et vous à l'échec alors qu'en fait, il y a plein d'étapes avant pour relancer,

Gabrielle Adrian:

Exactement.

Laurène:

moi.

Gabrielle Adrian:

Non, mais c'est ce que je voulais dire pour terminer ça, c'est qu'en fait c séparé pour la sexualité, je vois quand j'ai des femmes qui viennent de me consulter pour me dire bah, j'ai plus de désir ou je sens que j'ai perdu ma vidéo ou j. En tout cas, j'ai plus de mal à me lire, etc. Là dedans, évidemment que mes premiers conseils, ce n'est pas de leur dire allez, vous masturber. Achetez vous des sex toils. Mettez vous dans une lingerie sexy. On ne ramène pas plus de sexe quand il n'y a plus envie de sexe, on ramène justement plus de sécurité, plus de tendresse, plus de communication. Mais on aura même pas plus de sexe. C'est un peu pareil pour les couples que c'est plus intéressant de d'avoir un peu cette audit de, ok, voilà tout ce qui va bien. Voilà, c'est sur quoi on peut travailler. Voilà ce qu'on peut améliorer. Voilà ce qu'on peut faire plutôt que ok. Là, il faut vite mettre des choses en place parce que sinon on on par de la rupture ou parce que les choses vont plus bien ou parce qu'on a plus de sexualité de pur moment. Ce n'est pas grave, en fait de faire in sexualité pendant un moment, des moyens de se retrouver.

Laurène:

ouais. Passionnant. J'adore cet échange

Gabrielle Adrian:

Oui.

Laurène:

un mot de la fin un truc. Qu'il faut dire pour conclure sur la symptôme, la li Guido, le désir, le, le sexe, tous

Gabrielle Adrian:

Ou bien sûr, le mot de la fin. En tout cas, mon mot de la fin peut être en Lorraine, mais moi, mon mot de la fin, c'est sentez vous. Puisque la smie j'ai cette vision, un peu comme toi, Lorraine, c'est que ça, ça m'a redonné une forme de puissance et de proximité avec mon corps, avec mon cycle, je pense que j'étais passé un peu à côté des cours de bio qui n'est pas tout à fait complet, mais ça m'a red donné vraiment une forme de puissance et de connexion à ma féminité et. Et du coup, par ailleurs, à ma sexualité et à la connexion avec comme partenaires et comment je l'in inclus dans tout ça. Sentez vous ultra confiant ultra confiante dans ce que vous mettez en place, transformer cette frustration en attente en tension, en désir, en choses agréables à vivre. Oui, voilà. Ça peut être que positif. Donc j'espère que ça sera pour vous aussi.

Laurène:

Ouais. Moi aussi, j'espère et vraiment, voilà, faut essayer de sortir de cette crainte de la frustration parce que c'est le mot que j'entends tout le temps et qui, vraiment, en fait, est tout se fonder quand on rentre un peu plus dans justement ce que c'est. Que la sexualité on a en suisse son cycle. Et il y a un truc quand même, hyper important qu'on n'a pas dit, c'est que souvent les femmes, elles se mettent à la sympto en arrêtant une contraception hormonale qui éteignait leur libido. Donc elles retrouvent leur libido. Donc, en plus, tu vois

Gabrielle Adrian:

y'a ce côté de

Laurène:

en fait, ah oui, d'accord, très bien, j'ai envie en fait, et c'est aussi un des vrais

Gabrielle Adrian:

sujets

Laurène:

c'est qu'on prend une contraception pour avoir droit de faire l'amour tout le temps. En n'ayant plus du tout envie de faire

Gabrielle Adrian:

l'amour

Laurène:

Donc c'est un peu un cercle vicieux. Je sais pas comment dire, en tout cas, il y a une erreur 404 dans le sujet,

Gabrielle Adrian:

Ouais.

Laurène:

Alors qu'en fait là peut être que ce n'est pas tout le temps, mais en tout cas, tu ressens de nouveau cette énergie de vie. Comme tu disais tous ces trucs qui se passent dans ton corps, toutes ces hormones qui t'appellent à certains moments. Et en fait, c'est quand même vachement plus intéressant de ressentir ça et de devoir. Adapter un peu sa sexualité en conséquence que d'être en mode encéphalogramme plat tout le temps et de pouvoir avoir une sexualité tout le temps, mais limite aller un peu la chercher parce que le corps lui est éteint Donc je trouve que ça, c'est important aussi de le rappeler. On avait, on n'en avait pas parlé, alors que c'est aussi la base de la symptothermie c'est d'avoir enfin un cycle naturel qui fluctu et qui, notamment en matière de sexualité.

Gabrielle Adrian:

Bien sûr, bien sûr, et du coup d'être dans cette connexion émotionnelle, parce que je vois, c'est très important. Nous, c'est quelque chose qu'on a mis en place avec avec mon mari, c'est que il sait très bien quand je suis en SPM. Et donc il sait que dans cette phase là, je vais être plus sensible. Je peux pleurer plus, etc. Donc, du coup, il le sait. Il y a les dates qui sont notées sur un petit tableau qui dans la cuisine et tout est, est noté. Et donc il s'est appréhender ces moments là. Et donc il va plus être, il va plus faire attention. Il va plus être dans la consolation. S'il y a besoin, il sera plus plus attentif à moi. Ça crée une connexion émotionnelle et ce fameux sentiment de sécurité qui amène à une proximité physique beaucoup plus, beaucoup plus facilement en fait,

Laurène:

Pour le coup, tout est vertueux. Là, on est dans un

Gabrielle Adrian:

mais exactement exactement.

Laurène:

Merci Gabriel. C'était hyper intéressant d'avoir ton regard. Tes mots plus clair parce comme je disais moi, je suis toujours nul pour parler de ça. J'aime bien avoir des gens quand ton expertise et ton talent pour parler de ce sujet qui, encore une fois, est vraiment central. Dans la SYN theier

Gabrielle Adrian:

Bon

Laurène:

un peu trop. J'espère qu'on a fait le tour et je mettrais été coordonné en dessous pour les personnes qui veulent aller de suivre, avoir plus

Gabrielle Adrian:

prenant

Laurène:

Et voilà, c'est bon pour toi.

Gabrielle Adrian:

oui, c'est bon pour moi. J'étais ravi d'être là. Merci, Lorraine.

Laurène:

À bientôt. Merci, Gabriel. Merci encore à Gabrielle. J'espère que vous allez pouvoir ouvrir plein de discussions au sein de vos couples que vous aurez plein de perches à lancer peut être des extraits, voir tout l'épisode à faire écouter pour dire, mais tu vois, je t'avais dit qu'en fait, on avait tout à y gagner en terme de sexualité. Donc peut être que ça vous permettra d'aller planter des petites graines à droite, à gauche. Je souhaite très fort si vous vous n'étiez pas convaincu non plus, j'espère que ça vous sera permis de voilà de voir une nouvelle façon. De penser à tout ça d'appréhender différemment peut être la sexualité, en tout cas, quand on a un cycle comme ça naturel et du coup des périodes, dites à risque si vous avez envie qu'on continue à creuser ces sujets peut être d'une autre façon. N'hésitez pas à me faire savoir. Et je le répète, si ça vous intéresse, on a notre petit guide avec nos 12 façons. 12 tips pour rester intime, connecté pendant cette période fertile. Vous pouvez le télécharger juste en dessous si ça vous intéresse. Et dans tous les cas, je vous remercie d'avoir écouté l'épisode jusque là. Je vous remercie pour vos notes, de vos commentaires, tout ça, vous savez, comme c'est important pour nous. Et je vous dis à la semaine prochaine, dans un nouvel épisode, je vous embrasse.

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