
Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#56 Deuil périnatal : Alice raconte son histoire bouleversante (et pleine d’espoir !)
À propos de l’épisode :
Deuil périnatal : Alice partage son histoire pleine d’espoir, entre pré-éclampsie, deuil périnatal, découverte d’une AMH basse, reprise de pouvoir et nouvelle grossesse !
Dans ce témoignage bouleversant, Alice revient sur la perte de sa petite fille à 25 semaines de grossesse, son parcours médical et émotionnel, et les défis de son nouveau projet de grossesse.
Elle évoque aussi avec nous la manière dont elle a traversé cette si douloureuse épreuve avec son compagnon, et de son chemin vers une nouvelle grossesse naturelle, alors qu’elle s’apprêtait à suivre un parcours PMA.
Un épisode fort, chargé d’émotions, qui lève le voile sur une réalité trop peu racontée !
▶️ Pour celles qui souhaitent creuser le sujet de l’AMH (et le fait qu’elle ne dise rien de vos chances futures de grossesse), voici notre article à ce sujet !
Nos Clubs :
👶 Vous êtes en projet bébé et/ou souhaitez reprendre en main votre fertilité naturellement ? Le Fertility Club peut vous aider !
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💔 Pour celles qui vivent une grossesse arrêtée le Club d'Après est là pour vous ❤️
Mais aussi...
🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊
Je raconte ça aujourd'hui, mais on a quand même réussi à trouver du beau dans cette situation dramatique, je revois avec Mathieu, on arrive à rigoler à s'ambiancer sur la musique. L'équipe était au top, et en fait, je pense que ce qui a aidé aussi, c'est qu'on a eu une super équipe et notamment la sage femme qui m'a accouché. Elle a été fantastique parce qu'en fait, c'est elle qui était de nuit et j'ai accouché, je crois, vers sept heures du matin et en fait, elle était censée avoir fini sa garde et elle me dit: "j'ai commencé avec vous, je vais jusqu'au bout avec vous."
Laurène:Note pour plus tard. Ne pas tourner ces épisodes en phase pré menstruelle parce que tu me fais chialer. Salut a tout et à toutes. Je suis super heureuse et émue parce que je vous enregistre cette intro juste après avoir fini d'enregistrer l'épisode avec Alice Alice, qui vient à partager son histoire. Moi, j'aime bien qu'on puisse raconter des histoires ou on parle vraiment de concret de cycle d'hormones de ce qui s'est passé. Mais là, l'histoire d'alice, il y a aussi plein de rebondissements. Vous allez voir. Dont je fais un petit trigger warning. On va parler de deuil périnatal. Donc les personnes pour qui c'est compliqué. Je vous invite à ne pas écouter cet épisode ou en tout cas vous mettre dans des bonnes conditions. Si c'est important pour vous et pour toutes les autres, vous allez voir qu'en fait ça fait un bien fou et vous aurez peut être la même tête que moi là tout de suite après avoir fini de l'écouter. En tout cas, je vous le souhaite. Je vous laisse avec Alice. Place à l'épisode. Salut Alice, merci de venir passer ce moment avec nous pour partager une partie de ton histoire. Aujourd'hui, on va parler de toi. On va parler de plein de sujets, je spoile pas, mais des sujets, certains difficiles, d'autres beaucoup plus joyeux, en tout cas. Je sais pour connaître ton histoire qu'elle est pleine d'espoir. Donc voilà, j'en dis pas plus. Alice est ce que tu peux commencer, s'il te plaît par te présenter
Alice:Oui. Bonjour Lorraine. Bah, merci beaucoup déjà pour cette opportunité. Donc, je m'appelle Alice. J'ai 32 ans, 33 dans une petite semaine, mais bon, dis pas encore du coup tu orthophoniste. J'habite en région parisienne plus pour très longtemps. Je vais déménager dans le nord.
Laurène:est ce que tu peux nous dire, Alice aujourd'hui en quoi tu te sens émancipée?
Alice:Bien sûr, elle me sont émancipée entre autres grâce à toi. En fait, finalement, parce que j'ai eu la chance de pouvoir participer à plusieurs de tes clubs. Et du coup, je me sens émancipée parce que j'ai l'impression aujourd'hui d'avoir les connaissances suffisantes et notamment dans mon parcours, on en parlera, mais je pense que c'est grâce à tout ça aussi que j'ai réussi à dire, en fait, j'en ai rien à faire de ce que me disent les professionnels de santé. Je sais qu'il y a un truc qui va pas. Je sais ce que je vais aller demander à ceux qui veulent bien m'écouter. Et donc c'est là ou je me sens émancipée aujourd'hui, c'est que j'ai des clés pour pouvoir comprendre les choses par moi même et y mettre les choses en place par moi même aussi.
Laurène:Ouais et parce qu'avant tu te sentais beaucoup plus dans le flou.
Alice:Effectivement avant, comme tu le dis très souvent, en fait, on nous explique pas les choses et on nous explique pas que le cycle féminin, ça fait partie de la santé de la femme. Et ça faisait des années. Par exemple, moi, j'ai galera avec mes contraceptions et on m'expliquait toujours, il faut changer de contraception. On va essayer ceci. On va essayer cela. J'avais des problèmes de douleur, des problèmes de libido. J'avais vraiment plein de problèmes et en fait, on cherchait jamais le fond. On cherchait juste une nouvelle solution sans comprendre les causes de tout ça. Et aujourd'hui, c'est là ou ou je me sens plus émancipée parce que je suis capable aujourd'hui de savoir quelle est la cause de tel symptôme.
Laurène:Oui, c'est puissant. A raison du coup repar on de là. Tu parle de contraception. Toi tu as commencé. Quoi? À quel âge tu vois? C'est quoi un petit peu ton parcours avant d'envisager de devenir maman
Alice:parcours classique après ma petite particularité, c'est que j'ai une maman médecin. Donc au début, je suis beaucoup passé par ma maman sans forcément toujours allé voir des professionnels de santé spécifiquement. Donc j'ai commencé avec la pilule à 17 ans. Typiquement la pilule. J'avais des gros problèmes de migraine des gros problèmes au niveau de la libido. J'ai quand même fait, je pense qu'à partir du 18, j'ai dû aller chez la gin, essayer au moins quatre ou cinq pilules différentes. Après, j'ai fini par passer par l'anneau contraceptif, mais c'était pour le coup, c'était un calvaire. Ça tenait pas à glisser. En plus, on avait essayé un anneau contrat. Le seul qui était le générique qui était le moins cher parce que ce n'est pas remboursé ou peut être que ça allait aujourd'hui. Je ne sais pas, il s'était cassé. C'est un calvaire.
Laurène:quoi? Toutes les trois semaines
Alice:Oui, c'est ça. Normalement, c'est à la fin de ton cycle que tu le retire pendant une semaine et en nouveau, et j'avais fini par sur ma dernière contraception à être sur une un stérile, un stérile hormonal le plus petit dosé, mais hormonal quand même.
Laurène:c'est ça me fait rire parce que quand je pose cette question sur la contraception, c'est parfois j'écoute des podcasts un peu business et quand tu demandes les parcours des gens et dis ouais, parcours classique école de commerce et là c. Ouais. Parcours de classique pilule la 17 ans,
Alice:Exactement
Laurène:c'est la version émancipée du parcours classique, mais mes parcours assez classique, malgré tout ta raison. Et donc tu avait ton stérile, tu la retiré quand tu étais en couple, explique nous un petit peu d'ailleurs, tiens ça
Alice:oui, bien sûr.
Laurène:moment ou on s'est dit on enlève le stérile. C'était avec qui c'était. Pourquoi c'était comment?
Alice:Alors du coup, c'est avec mon conjoint actuel. Ça fait plus de 15 ans qu'on est ensemble. Et c'était en janvier 2000 23 que je me suis dit ça y est. Je suis prête. On va un enfant. J'enlève mon stérile.
Laurène:Avait 30 ans. Tu t'es dit c'est le moment?
Alice:Exactement. C'est ça. On revenait. On a eu notre voyage de noces l'été avant et je m'étais dit non, non, je veux partir ma contraception avant je profiter des vacances et on verra après.
Laurène:bien vu. Donc là tu retires. Tu fais quoi? Vous vous discutez tous les deux et vous vous dites c'est le moment, on enlève le stérile.
Alice:Exactement, en fait moi, mon conjoint, Mathieu, il a toujours été prêt. Il attendait que ça c'était plus moi qui n'étais pas prête à avoir un enfant. Et donc le jour ou j'étais prête, je lui ai dit ok, c'est bon. On peut se lancer et m'a dit ok. Et voilà.
Laurène:Ok, donc là on enlève le stérile. C'est la première fois que tu as un cycle, en fait, depuis tes 17 ans.
Alice:Exactement. C'est la première fois parce qu'en plus avec mes contraceptions, j'avais avec typiquement le stérile. J'avais au début des cycles anarchiques jusqu'à d'ailleurs ne plus avoir de cycle. En fait, j'avais plus de règle, plus rien. Donc oui, je retrouve mes cycles.
Laurène:c'est l'un des avantages du stérile hormonal pour les femmes qui ont plus envie d'avoir de règles, c'est que du coup, très souvent, ça bloque tout. Donc là toi, tes règles reviennent et surtout tu découvres l'ovulation
Alice:exactement. Et en plus qui était drôle. C'est qu'imaginer que quant elle m'a envoyé, elle m'a enlevé par mon stérile. Elle me dit je vous dis pas ou vous en êtes de votre cycle parce que l'idée de faire un bébé, ça doit être un plaisir et ça ne doit pas devenir une prise de tête. Et j'avais trouvé ça très sympa, mais c'est vrai que du coup, tu ne sais pas à quel moment tu vas avoir des règles, tu ne sais pas ou on est en
Laurène:il n'en était nulle part. A priori, il fallait qu'il se relance, mais mais donc tu l'enlèves aux Québec. Donc là tu découvres quoi? Le concept de glaire. C'est un truc pour toi ou pas du tout,
Alice:Pas du tout, pas du tout. C'était pas du tout un concept. Et d'ailleurs, en fait, je, je l'ai découvert assez tardivement. C'est à dire que ben jusqu'à juin juillet, en fait, on nous disait dès que des règles du compte 14 jours et tu sais que c'est à partir de ce moment là qu'il faut avoir des rapports. Donc j'ai vraiment eu les
Laurène:partir de 14 jours, potentiellement c'est trop tard quand même
Alice:exactement, en fait, ma, imaginez qu'on m'avait dit on a vu environ à 14 jours. Donc prenez en considération que quatre ou cinq jours avant quatre ou cinq jours après, il faut y aller.
Laurène:ah oui, quand même.
Alice:Oui, oui, quand même. Mais bon, c'était quand même les informations classiques deux fois avoir des rapports tous les jours.
Laurène:ouais. Le faire.
Alice:c'est trop.
Laurène:Mais tu retrouver ta lido peut être quand même.
Alice:Oui? Oui,
Laurène:pas
Alice:oui, oui, je pense, même aujourd'hui, je peux même me dire, je pense que j'ai découvert ce que c'était que les vidéos à ce moment là fait comme j'ai une contraception assez rapidement après mes premiers rapports. Connaissez pas en fait
Laurène:Ouais ou tu as l'impression que les femmes c'est plus frigides je c'est pas, il y a plein de alors qu'en fait, très souvent, c'est qu'on est sous contraceptif depuis le début de notre vie sexuelle et qu'on n'a jamais senti notre corps évoluer, être sous l'emprise des hormones à au moment de l'ovulation. Mais voilà toi tu, des coup, ça, à ce moment là, tu fais docilement ce qu'on te dit de faire au bon moment. C'est ça?
Alice:c'est ça. Les mois passent. Et puis bon, je suis quelqu'un qui a besoin d'avoir le contrôle. D'ailleurs, on le verra sur la suite. En fait, au bout d'un moment, je m'impatientais. Et donc imaginez, comme m'avait dit si d'ici juin, il se passe rien reprenait rendez vous avec moi. Donc je reprends rendez vous avec en
Laurène:quoi, un an après?
Alice:Non, non, c'était en juin 2000 23. Du coup,
Laurène:Ah oui. Dans quelques mois après
Alice:Oui. Oui, c'est ça. Elle m'avait dit six mois, on en discute, on voit. Et donc je reprends rendez vous six mois après avec elle et elle me dit écoutez, je vous donne les ordonnances pour faire les examens, mais vous attendez octobre ou novembre pour les faire là. Ça va encore. Vous êtes encore largement dans les délais. Vous prenez pas la tête aimerait, explique le cycle, commence à fonctionne, etc. Et je res ressorts comme ça. Et en fait, ce qui est drôle, c'est qu'une semaine après, je discute avec une copine qui me dit mais tu connais ou pas Lorraine d'émanciper elle donne plein d'infos et tout. Donc je le dis, ok, je vais aller voir. J'ai découvert en compte et là j'ai fait ah ou, mais en fait, tu comprenais rien, ce qui c'est sur un cycle. C'est quoi la guerre? C'est quoi tout ça? Je suis rentré dans ton monde à ce moment là et du coup dans la suite de l'histoire, c'est que je suis tombée enceinte en août 1000 23
Laurène:donc n'a jamais fait les examens
Alice:Non au final, exactement. Au final, on n'a jamais fait des examens. Et en partie, je suis sûr que c'est à partir du moment ou j'ai su l'histoire de la guerre que j'ai fait. Ok, en fait, ça fonctionne comme ça. Et du coup, je, mais je me souviens très bien en août, on rentrait de vacances de chez ma meilleure amie. Et je dis à Mathieu, je dis c'est le moment, il y a la glaire et voilà
Laurène:let's go.
Alice:exactement.
Laurène:tu T'as repéré que c'était ce rapport là, ce jour de glaire
Alice:Exactement. En tout cas, je sais que c'est à ce moment là que j'ai vraiment repéré la glaire et ça, ce c'est ce cycle là où ça a marché finalement,
Laurène:et est ce que c'était le e jour ou pas,
Alice:non, pas du tout. Alors après, au final, avec le recul maintenant en m'observant, j'ai quand même un peu, je fais partie des cas d'école ou j'ai globalement mon ovulation vers le e jour quand
Laurène:Ok, mais là tu te souviens pas quel jour c'était
Alice:Non, non, non, je me souviens pas
Laurène:Ok, donc là on est en août 2000 23.
Alice:exactement.
Laurène:Tu tombes enceinte qui nous raconte un petit peu cette grossesse.
Alice:Alors cette grossesse, franchement, elle se passait hyper par bien, pas du tout de mot de grossesse. La fatigue, bien sûr, mais pas de nausée, pas de douleur. Franchement, je n'ai pas eu beaucoup de douleurs lmentaires franchement, tout était nickel. J'ai la chance d'avoir une gin qui adore faire des échos. Donc tous les mois, j'ai le droit, ma petite école, suivi de grossesse, elle était au taquet. Alors moi, par contre, je fais partie des gens qui n'ont pas de chance. Je ne suis pas immunisé contre la toxoplasmose ni contre le CMV. Donc, ou j'ai quand pas mal de contraintes
Laurène:avec des enfants en ton corto
Alice:en tant encore tôt aujourd'hui, je travaille qu'avec des adultes, mais à l'époque, je faisais des prises en charge sur les troubles alimentaires pédiatriques et du coup, j'étais amené à être avec des petits.
Laurène:la CMV. Je fais une petite parenthèse, mais c'est du coup, c'est là ou tu as plus de risque de contracter quand avec tes enfants. Quoi?
Alice:Exactement. C'est ça, mais non qu'au final, c'est un peu là ou j'ai arrêté petit à petit des prise en charge sur les enfants et de ma grossesse se passait très bien. Échographie du premier trimestre nickel, on me dit que c'est une petite fille, pas de souci, les moi pas. Et 1er janvier, je fais mon échographie du deuxième trimestre. C'est c'était mi janvier, mi janvier, mi janvier 2000 24, la léche me dit ah, mais décidément, elle ne peut pas bouger aujourd'hui parce que déjà à l'échographie du premier trimestre, par contre, elle bougeait tellement qu'elle ne voyait rien. Et là elle me dit elle bouge pas beaucoup. Attendez, je vous donner un truc à manger. On va essayer de la faire bouger un petit peu. Donc elle bouge un petit peu, mais elle me dit quand même ou elle est très calme. Ça ne va pas être un gros gabarit, mais bon, tout va bien. Et la semaine après les côtés de, je vois ma jco et ma jco donc me fait encore une écho et me dit par contre moi, ce qui m'embête, c'est que celle qui vous a fait l'échographie la semaine dernière. Elle vous a pas dit mais je trouve que vous n'avez pas beaucoup de liquide amniotique calme. Elle m'embrouille un peu en me disant elle veut faire plus boire parce que là ça n'a pas le faire. Ok, pas de souci. Moi, je suis bon élève. Vous me dites qu'il faut faire ça. Je le fais. Il n'y a pas de souci. Et je me souviens très bien que assez à ce rendez vous là, par contre, ça faisait faisait partie un peu des vie qui pesa à chaque rendez vous. Donc j'appréhendais la pesée de la journée. Et donc elle me pèse dit par contre, vous avez pris de ou trois kilos, va falloir faire attention et je revenais du ski. Donc je lui dis ben oui, je pense que c'est des vacances au ski. Il y a une Noël, mon, je ne voulais pas déjà, je voulais pas manger grand chose. J'avoue que je n'ai pas trop fait gaffe. Ça s'arrête là.
Laurène:je porte un bébé quand même
Alice:Oui. Et puis accessoirement, je porte un bébé, puis bon, c'est pas très dramatique pour moi.
Laurène:poids. Ouais, c'est normal.
Alice:ça m'inquiétait pas l. Lequel me dit tout ça? Et je me souviens qu'à ce moment là, je lui dis par contre, je trouve qu'au niveau de mes envies d'aller aux toilettes, j'ai quand même très souvent vu d'aller aux toilettes, donc dit écoutez, on va faire, on va vérifier quand même que vous faites pas une infection urinaire se passe une dizaine de jours. Et je me dis, j'ai encore pris un ou deux kilos là, ça va pas du tout, je me sens gonflé. Et je me dis en même temps, je bois beaucoup plus qu'avant. Donc, en fait, je suis en train de me faire de la rétention. Donc je cherche pas plus loin. Une semaine après, je passe trois nuits de l'enfer où je me réveille toutes les deux heures. J'avais des vraiment une. Des douleurs cervicales, une raideur dans le cou. Je me sentais pas bien et je sentais que j'avais des ganglions. Donc je dis à ma mère coup, je crois que je vais tombé malade parce que là, typiquement les ganglions. Voilà. Mais je me sentais fatigué, mais je me dis en même temps, c'est normal. Je dors super mal depuis trois jours. Et en même temps, je me dis si je dors mal, c'est sans doute parce que je commence à avoir un bon bit et j'ai du mal à, j'ai du mal à m'installer dans le ligne malgré le coussin. Donc voilà. Et en fait, le vendredi un vendredi, je me dis. Mais en fait, j'ai vraiment trop mal. Au coup, je vais prendre rendez vous chez léo. Ça va me faire du bien. Je prends rendez vous chez l' st le samedi et le samedi soir, on reçoit des copains et toute la soirée, je n'étais pas bien. Je leur dis, mais j'ai l'impression d'une chaleur derrière la tête, mais en même temps, elle m'a manipulé les cervicales. Non? Peut être que ça fait un peu. C'est cette chaleur que t'as quand à passé une journée de ski et que tu rentres le soir et t'es un peu chaud d'avoir
Laurène:très bien.
Alice:voilà. Et bien, en fait, ça me fait cet effet là. Et donc du coup, je me dis tout s'explique en fait. Et le dimanche, toujours pas bien. On va manger chez mes parents et au que d'un moment, c'est mon père qui n'est pas médecin qui tient ma mère m'attend. Pourquoi on prendrait pas sa attention pour vérifier. Et là on prend ma attention et en fait, on se rend compte que je suis à 17. Donc du coup, elle me dit bon, on panique pas. Tu attends demain matin si demain matin, tu as toujours de l'attention là. Tu prends rendez vous avec ta gin et sur chemin du retour, je me suis un très bien. Je dis à Mathieu c vendredi, je suis tombé sur une vidéo d'un un roi qui parlait de la bri. Si j'ai l'impression que je coche toutes les cases. Et je lui dis, mais j n'ai pas envie de faire ma stressé. Donc on va attendre demain matin et je me souviens parce que Mathieu, il me dit mais tu sais, on passe à côté des urgences gin. Tu vont s'arrête et je lui dis non, non, non, je ne veux pas être la femme enceinte de stressé. On attend demain matin, mais au fond de moi quand même, je sens, c'est un truc qui va pas. Et je prends rendez vous chez ma ginko. J'attends pas demain matin. Je me dis, il y a un créneau qui dispose. J'y vais. Je vais chez ma gin éco. Et en fait, ce qui était catastrophique dans l'histoire, c'est que vraiment je suis parti sans me poser la moindre question, puisque il s que à ce moment là, j'aime une stagiaire dans mon cabinet et du coup, j'arrive le matin au cabinet. Je dis ma stagiaire, écoute, j'ai pris rendez vous avec macho. Je pose mes affaires, je reviens dans un h. Voilà, il n'y a pas de souci. Et en fait, je ne suis jamais revenu. Mais ce que je vais à mon rendez vous gin et déjà ma gin, qu'on me voit et me dit mais vous êtes hyper gonflé là vous êtes en train de me faire des ème là, ça ne va pas du tout. Et en fait,
Laurène:gonflé. Quoi du visage de partout? Oui.
Alice:du visage. Et en fait, je n'ai pas pas fait gaffe et personne ne, je pense que vraiment ça accentué dans le week end. En fait, on s'en est pas vraiment rendu compte. Elle me dit je vais vous faire une écho. Elle m'installe, elle pose l'appareil. Et là, en fait, je suis professionnel de santé. Je connais un peu les les manières de faire. Et en fait,
Laurène:des limite du médecin
Alice:exactement et elle me dit je vais aller chercher l'appareil de ma collègue parce que le mi, il n'est pas performant. Et en fait, j'ai compris et je me suis dit elle cherche un répit parce qu'elle ne sait pas comment l'annoncer. J' explose en sanglots parce que forcément j'ai compris ce qui se passait en fait. Et je la vois qui m'installe, qui m'a un petit plaide qui me dit attendez, j'ai monté le chauffage, j'y fait pas chaud. Et en fait, je me dis elle gagne du temps et je le sais, j'ai compris, en fait. Et donc elle arrive avec l'autre appareil. Elle pose et elle me dit je suis désolée il y a plus de cœur. Quoi?
Laurène:Et
Alice:Donc là le choc. Et c'est là ou tu te rends compte à quel point tu te mets en mode survie dans ces cas, parce que je n'ai pas réfléchi. En fait, j'ai dit attendez, faut que j'appelle ma collègue pour la prévenir que je ne peux pas revenir au cabinet. Et je pense que ma collègue aujourd'hui, elle voyait, elle entendait très bien que j'étais sous le choc et que j'étais vraiment en dissociation parce que je l'ai appelé actuellement en lui disant j'ai perdu le bébé. Je ne vais pas pouvoir revenir au travail. Je l'ai laissé un peu sur cette information
Laurène:bombe ou oui,
Alice:cette bombe et je me revois pareil appelé Mathieu, qui était au travail sur paris. Et je lui dis,
Laurène:oui, parce qu'on était toute seule était sans lui
Alice:ouais. Et en fait, d'ailleurs, c'est assez resté un traumatisme parce que c'est la seule fois ou que je suis allé toute seule chez la gin. Et depuis, je ne peux pas, en fait, je panique si je vais toute seule chez le gin, mais et donc du coup, j'appelle Mathieu et je lui dit je l'ai perdu. Et et vraiment, j'étais vrai, j'étais vraiment dans le, il faut que je règle la situation sur les qu'est ce que je dois faire en fait. Et donc je raccroche, imaginez comment regard, je sais que là vous êtes sous le choc, mais en fait, vous êtes en train de me faire une claie et il faut que vous alliez aux urgences. Donc, calme me dit là. Soit quelqu'un vous vient, vous chercherez soit en fait, j'appelle l'ambulance. Mais là, vous pouvez pas y aller toute seule dans cet état là, vous allez avoir un accident sur la route. Ma mère vient me chercher et c'est fou comme le corps, une fois qu'il a compris, en fait, il a agit très vite. Je me revois dans la voiture jusqu'à jusqu'aux urgences, j'ai perdu les eaux et j'ai commencé à avoir des contractions
Laurène:ah ouais. Et alors a entêté à sept mois. T'étais à quoi?
Alice:à 25 semaines.
Laurène:Ouais, Alice.
Alice:Ouais, ouais.
Laurène:battu. Il a pu te rejoindre tout de
Alice:Oui, Mathieu m'a rejoint assez rapidement. Il était sur paris et non on est dans le 78. Et en fait, il a tout lâché d'un coup, il a dit ses collègues fait que je parte quoi? Donc on s'est retrouv aux urgents ginko ce qui était un peu compliqué, c'est que, en fait, on passe quatre, cinq intern ginko qui passent voir et qui te répètent la même chose. Oui, on constate la mort féale oui, je sais que ça fait cinq fois que vous me le dites. Je le sais, j'ai compris. Maintenant on peut avancer, s'il
Laurène:quoi?
Alice:quoi? Et je me souviens en plus moi qui suis PBI des piqûres. Ils m'ont prélevé. Je ne sais pas combien tu de 100, parce qu'en fait, il fallait qu'ils comprennent ce qui s'était passé. Comment comment ça avait pu se passer si rapidement en fait. Et et donc j'ai été hospitalisé à partir de ce moment là du lundi jusqu'au jusqu'au samedi. Et en fait, je vais accoucher que le jeudi matin.
Laurène:là? Et comment a vécu ces quatre jours comme ça avec ta fille?
Alice:En fait, c'est un enfer. C'est un enfer, parce qu'en fait, tu es partagé entre plein d'émotions. D'un côté, tu n'as pas envie d'accoucher parce que pas tant qu'elle est en toi, elle est là et en même temps, c'est horrible d'avoir cette sensation de te dire je porte la mort en fait. Et je veux juste que ça s'arrête. Je laissez moi tranquille en fait. Et d'ailleurs, j'ai eu l'occasion d'écouter plein de podcasts de gens qui ont vécu la même chose que moi et on a toute la même réaction. C'est fait une césarienne. Je ne veux pas en entendre parler. En fait, je veux que ça s'arrête, sauf
Laurène:Gérez vous un truc m'en parlez pas quoi?
Alice:sauf qu'en fait, ce qui était très compliqué dans l'histoire, c'est que jusqu'à 25 semaines, donc, en fait, je n'ai pas fait de cours de préparation à l'accouchement.
Laurène:Oui.
Alice:Et on te dit si si, en fait là, vous avez déjà le traumatisme au niveau émotionnel. Donc on ne va pas vous ajouter un traumatisme physique. Donc, en fait, vous allez accoucher par voix basse. Et même moi qui n'avais pas eu le temps de me poser les questions sur la péri duale sur les choses comme ça, en fait, ça a été un non choix de a à z. Ça a été ici. On va vous mettre sous péri du, on va pas vous ajouter de douleur. Donc, en fait, on va y aller à fond. Il n'y a pas de souci qui a été horrible, c'est que, comme je faisais ce qu'on appelle un syndrome elp, suis monté à 22 tensions.
Laurène:Donc syndrome LP est près clam si c'est lié, c'est ça.
Alice:Oui, en fait, le syndrome l peut, c'est le syndrome supérieur à l'après lsi qui fait qu'en fait,
Laurène:Le stade dessus,
Alice:j'ai frôlé l'hémorragie cérébrale en fait. Et, et du coup, ce qui a été terrible, c'est qu'en fait, c'est ça qui a retardé autant l'accouchement et je me revois dans la fin, ils m'ont descendu dans la salle d'accouchement le mercredi après 12 h, parce que bah déjà fallait contrôler ma attention. Ensuite, malheureusement, je ne suis pas prioritaire puisque je n'ai pas d'enfant à accoucher vivant. Donc en fait, c'est fait, c'est fait quoi? Mais en même temps, je les comprends. Et vraiment, l'équipe a été géniale de à z.
Laurène:Tu avait un truc pour ces ces quatre jours là comme ça,
Alice:Ah oui, oui, j'avais, je ne sais pas combien de catter
Laurène:antidépresseurs, un truc pour
Alice:ah non.
Laurène:peu.
Alice:Non, non, non, non, rien du tout. J'étais juste sous traitement pour l'attention, mais non, non, c'était fin. C'était dur parce qu'en fait, j'étais à l'étage ginko à l'étage obstétrique des naissances. J'avais j'étais à l'étage des grossesses à, mais je me revois. Je crois que c'était la nuit de mardi à mercredi ou ou il y a une femme qui a accouché dans la salle d'à côté. Et en fait, j'ai tout entendu et je revois de l'infirmière arriver dans ma chambre pour me faire un prélèvement sanguin et me dire vous avez, vous avez entendu, il y a il y un accouchement express à côté et peut, et là, oui, j'ai
Laurène:savait dans quelle situation t'étais
Alice:je pense qu'elle n'a pas percuté sur le coup en même temps. C'est pleine, pleine nuit, en fait, il y en a plein qu'on fait des erreurs comme ça et je leur en veux pas parce que dans le rush en fait, et
Laurène:ou bien sûr,
Alice:et c'est pareil, je crois que ça a été l'infirmière qu'a aidé pour la pose de la péridurale qui en fait est arrivée, m'a dit alors c'est une petite fille ou c'est un petit garçon. Et j'étais là, je, c'est une petite fille. Et en fait, je revois l'an anesthésiste, lui faire les gros yeux et elle dit, attend, il faut qu'on aille chercher un truc. Et je pense qu'elle l'a embrouillé dehors en lui disant la situation, elle est horrible. Donc là fait attention. Et en fait, elle est revenue vraiment. Et elle m'a dit je suis désolée et je lui ai dit non, mais ce n'est pas grave. Je vous en veux pas. Il n'y a pas de souci. Vous êtes pour rien. Quoi?
Laurène:tellement horrible que tu peux faire. Tout quand tu sais pas, tu mets les pieds dans le plat
Alice:Et puis là aussi, ou j'ai du recul, c'est qu'en fait, heureusement, ce n'est pas quelque chose qui arrive tous les jours. Donc ils ne sont pas confrontés tous les jours à ce genre de situation.
Laurène:à leur quotidien.
Alice:Exactement. Et heureusement que ce n'est pas ça, leur quotidien. Et donc j'ai été descendu en salle d'accouchement à le mercredi. Et en fait, j'ai que jeudi matin et je me souviens, j'ai été mise dans la salle d'accouchement et du coup, les équipes changent. Et en fait, l'infirmière qui était là à ce moment là, elle me dit je vous préviens, je reviens demain matin. Je ne vais pas pour voir et pas moi, je suis pour rien. En fait, moi, je veux bien. Elle dit ici, vous savez, la tête, elle fait beaucoup sur le travail, surtout dans cette situation. Et elle me dit ça. Et en fait, moi, encore une fois, j'étais complètement en dissociation. J'étais sur le. Là, je subis les choses en fait et je n'ai pas la mainmise dessus. Quoi? Et je me souviens, il m'avait dit à partir du moment ou on vous met la période du on lance le déclenchement par médicament et après, voilà, le col fait le travail et ils mettent une première fois le médicament. Il m'avait dit toutes les deux heures, on vous donnera le médicament. Et puis il se passe quatre, cinq h. Je vois toujours pas de nouveaux médicaments et je dis à Mathieu, je sous le en fait pourquoi il me redonne pas le médicament en l'espace de 30 minutes. Je pense que je suis passé d'une infirmière à de vinco trois infirmières dans la salle qui discutait. Oui, il faut lui donner ça. Puis il faut lui donner ça. Il faut lui donner ça. Moi, j'étais juste sur le. Je ne comprends pas pourquoi il me donne pas mon médicament et je m'énerve. Et là je vois Mathieu, qui m'en regarde avec les larmes aux yeux et il me dit non, mais en fait n'a pas compris la 24 de tension là. On a déjà perdu notre bébé et je ne vais pas te perdre aussi. Donc là, ils sont en train de te sauver toi et pas de déclencher. Et c'est vrai que je n'ai pas saisi de la situation et je revois l'infirmière qui me dit oui, oui, là on ne peut plus sauver le bébé. Donc là au moins vous sauv vous. Quoi? Et là tu prends conscience de, ah oui, d'accord. La situation, elle est grave et là on manque de mourir. En fait, c'est ça que vous êtes en train d'annoncer. Quoi? Non,
Laurène:qu'en fait, si vous aviez attendu aussi longtemps, c'est parce qu'il fallait stabiliser ta attention, j'imagine. Et là les reparti d'un coup
Alice:Elle est reparti d'un coup.
Laurène:de de l'accouchement. Quoi?
Alice:En fait, c'est ça qui est compliqué avec l' pré écla, c'est que le seul remède à l' pré écla si c'est l'accouchement, mais en même temps, si tu stabilise pas l'attention d'un risque d'hémorragie cérébral, moi, j'étais vraiment dans un cycle deux. On stabilise. On va déclencher à ben non, elle remonte en tension. Enfin, vraiment, tout le monde m'a dit que j'avais vraiment pas eu une pré écla si hyper persévère. Heureusement, ça n'arrive pas à tout le monde, mais mais ou ouais, ça a été assez fulgurant et en fait assez violent. Et donc voilà. Et donc, au final, le temps est passé en plus, super mal. Les médicaments que je ne te raconte pas des effets secondaires en plus souper. Tu peux rien faire. Tu peux rien.
Laurène:ah, je vois.
Alice:Bon, après, en vrai, je raconte ça aujourd'hui. Mais on a quand même réussi à trouver du beau dans cette situation dramatique, je revois avec Mathieu. On arrive à rigoler, à s'ambiancer sur la musique. L' équipe était au top
Laurène:vous êtes géniaux
Alice:ben, je sais là dessus. C'est ce qui.
Laurène:ou au fond.
Alice:Exactement. Tu trouves des ressources? Je tu ne sais pas d'où elles viennent, mais mais voilà. En fait, je pense que ce qui a aidé aussi, c'est qu'on a eu une super équipe et notamment la sage femme qui m'a accouché. Elle a été fantastique parce qu'en fait, c'est elle qui était de nuit et j'ai accouché, je crois, vers sept heures du matin et en fait, elle était censée avoir fini sa garde et elle me dit j'ai commencé avec vous, je vais jusqu'au bout avec vous. Elle est restée et elle était, elle a été fantastique. Mais à tel point que quand je suis sortie de l'hôpital. Je n'ai pas eu l'occasion de la croiser. Et en fait, j'ai réussi à la retrouver sur Instagram. Et je me souviens que j'ai envoyé un message en lui disant je suis désolée vous allez me prendre pour une folle, mais en fait, j'ai besoin de vous dire merci parce que cette situation, elle était horrible. Et voilà, je, merci infiniment pour votre présence. L'équipe a été formidable. Et donc quoi du coup? La sage femme a été fantastique. Au final, l'infirmière de la veille est revenue et m'a dit je vous avais dit que je voulais pas vous revoir, mais pareil. Elle a été génial ici. Franchement, l'accouchement s'est fait en douceur. Finalement, malgré la situation et en fait ce qui s'est passé après l'accouchement, elle se rend compte que je suis une rétention placentaire et elle me dit par contre là, moi, le temps est passé. Du coup j'ai plus le droit de faire d'intervention. Donc je dois appeler la vinco pour qu'elle règle l'histoire du placenta parce que comme j'étais très tôt dans ma grossesse, en fait, mon col, dès que le bébé est passé, il s'est refermé et en fait, il a coincé le placenta. Il ne pouvait pas le sortir. La gin est arrivée et en fait, j'ai eu le droit à ce qu'on appelle
Laurène:La manière ou moi, j'ai eu ça aussi dans un contexte plus joyeux de toi, mais j'ai eu le droit à ça d'être le cheval là ou ils mettent le gant
Alice:Exactement.
Laurène:et
Alice:ça. C'est ça. Sauf qu'en fait moi, je sais, j'ai clairement eu l'impression qu'elle m'arrachait tous les organes du corps. Donc jai orné en lui disant mais en fait, c'est là, ce n'est pas possible. Vous ne pouvez pas faire ça. Elle a fait venir l'anesthésie, ce qui m'a voulu, qui a voulu me shooter plus, ce qu'elle m'a donné, mais m'a dit je vous mettre un ède de cheval, sauf que la ginn elle est en panique. Elles ont fini par s'embrouiller avec l'anesthésie qui lui a dit en fait, il m'avait fait venir pour que je donne de la morphine de la morphine. Elle dit au moins attendez que ça agisse, sinon ça servait à rien de lui donner la peau. Elle va Diller en fait. Donc était là et en fait, est passé de, c'est un moment qui était beau à en fait laisser l'enfer et laissez moi tranquille. Et et donc bref, elle a fait sa manœuvre. Elle a fini par placenta. En plus, j'ai droit ha dans mes votes placenta des temps en lambeaux, parce qu'en fait, j'avais fait ce qui s'appelle une. Unarc que tu se place en terre. En fait, c'est ce qui s'est passé avec ma après clam si je t'expliquerai après ce que ce que m'a dit les gin eco, quand on a eu le retour d'autopsie, mais du coup, elle fait son sa manoeuvre et elle me dit ou la syne charpi j'ai fait un puzzle avec, je suis ravi de le savoir.
Laurène:merci pour cette
Alice:Voilà et elle me dit je vais devoir le remettre en morceaux. Et s'il pesa les complet, c'est ok. Sinon on opère quoi? On dis ok, super. Et en fait, je crois que je suis resté dans la salle d'accouchement. J'ai accouché à heures du matin. Je crois que j'étais remonté en chambre à 18 h.
Laurène:et ta fille. Pendant tout ce temps, elle était ou.
Alice:Ma fille, il m'avait demandé au préalable si je voulais faire du pot à pot. J'avais dit non, je ne me sentais pas de faire du pot à pot. Il m'avait dit est ce que vous voudrez la voir au début. J'hésitais. Et je me souviens que l'infirmière m'avait dit pour le deuil. C'est important. Il faut la voir. Quand j'ai accouché, ils sont allés la nettoyer, la préparer en fait en plus déjà. Ce qui est terrible, c'est qu'on te demande de préparer des vêtements, mais en fait, à 25 semaines, autant de dire que il n'y a rien qui va. Et en fait, après coup, on m'a dit oui, vous auriez dû aller dans la rayon des poupées, mais en fait, je sais, j'ai ce que j'ai pu, voilà. Ils nous l'ont amené. On a pu la voir. Et puis après ils l'ont amené direct pour pour faire les prélèvements pour l'autopsie. Il nous a demandé avant si on était d'accord ou pas. Et et nous avait demandé aussi ça, c'est des questions auxquelles tu t'attends pas de voir répondre, mais est ce que vous avez prévu des obsèques. Qu'est ce que vous voulez faire puisque comme tu as passé le seuil de viabilité, cet enfant est reconnu auprès de l'état. Ben non, on s'est dit la question ne se pose pas, on n'est pas du tout croyant, mais en fait, elle existe, on lui donne un prénom. On va l sur notre livret de famille. Donc, en fait, on ne peut pas ne pas lui faire d'obsèques en fait, si pas ce n'est pas pensable. Quoi donc la garder comme quand tient un décès, en fait, jusqu'à ce que tu t organises des obsèques en fait,
Laurène:note pour plus tard. Ne pas tourner ces épisodes en phase pré mensuelle parce que tu me fais chialer depuis, mais tu l'as prise dans tes bras ou ou tu as juste pas non, tu l'as pas pas présenté tes bras elle pour la voir et imprimer son souvenir. Quoi
Alice:Exactement. C'est exactement ça. Non, je ne me sentais pas de la prendre dans les bras, mais c'est déjà tellement dur en fait que tu n'as pas envie. En fait, il y en a quand ont besoin. Et je comprends tout à fait, mais moi, je n'étais pas capable. Et, et du coup non, non, Mathieu non plus, mais d'ailleurs, c'est en fait, c'est tout. Ce qui a été compliqué dans notre deuil, c'est qu'en fait avec Mathieu, on n'a pas du tout vécu le même deuil. Mathieu, il a eu l'impression de vivre en fait une, un arrêt de grossesse tardif. Quand moi je l'ai senti cette enfant, j'ai senti ma fille. Je pour moi, c'était ma fille. En fait, on a, ça a été assez difficile. Ce processus de deuil parce que lui, après plus tard, j'ai appris que c'était plus du dé nicho de chose, mais mais lui, lui, il était sur autre chose déjà. Il disait en fait, je ne l'ai pas senti. Je ne l'ai pas rencontré du coup pour moi en fait, c'est comme si ou la grossesse est arrêtée avant trois mois.
Laurène:ah ouais, ok, oui, il mettait pas encore sa main sur ton ventre. Il n'y avait pas eu toute cette connexion. Encore du oui, de la santé, pas
Alice:non, mais d'ailleurs on en discutera après. Mais du coup, son attitude a beaucoup changé depuis
Laurène:c'est vrai. Là, il touche la nonstop.
Alice:exactement. Je suis sorti de l'hôpital sous traitement pendant trois mois. J'ai été sous traitement au début. J'avais vraiment un traitement de l'enfer. J'avais apprendre des médicaments toutes les quatre h, avec même que je me réveille la nuit pour prendre mes médicaments, fallait que prenne ma attention trois fois par jour. C'était assez lourd
Laurène:Oui, parce que ça peut continuer après.
Alice:Exactement ça continue pendant un certain temps et tu peux même, en fait avoir des problèmes d'hypertension chronique. C'est un risque, non que je n'ai pas heureusement, mais je sais que maintenant je suis plus à risque que, par exemple, de faire un ab es c d'avoir des problèmes d'hypertension plus tard. Ouais, c'est des petites séquelles sans pas quoi.
Laurène:et à compris du coup ce qui s'était passé. Tu as eu un diagnostic et pour toi, post autopsie et toi post prélèvement du palata tout ça.
Alice:En fait, le diagnostic a été que j'ai fait une claie inexpliqué en au final. Avec le recul, je trouve que ça ne sort pas de nulle part parce que tu vois chute de base, suis migraineuse. J'ai toujours eu des prims de circulation des jambes lourdes. Finalement, pour moi, en fait, c'était pas, ça sortait nulle part. C'est juste que que ce qui est assez surprenant, c'est que dans ma famille, personne n'a, je portais pas de facteurs de risque à aucun moment. On s'est dit il faut prendre de l'asie, il faut faire attention. Donc la grossesse se passait très bien en fait. Et je me souviens que j'ai revu vin écho après et même elle a été sous le choc et elle me dit mais je comprends pas. J'ai relu tout votre dossier, tout allait très bien. En fait, ça s'est dégringolé en 10 jours. Ce que nous a expliqué le gy éco quand on a fait l'autopsie, c'est qu'en gros, le placenta s'est mal développé ou je faisais des poussées de tension. Et d'ailleurs, en fait, j'avais souvent des maux de tête au premier trimestre et il me dit en fait certainement, c'était des maux tête de tension, mais vous ne saviez pas, à l'époque. Du coup, vous prenez pas votre tension que les mots de tête de tension, c'est parce que, comme du coup, la circulation se faisait pas bien. Votre corps y mettait de la tension pour booster la circulation sanguine. Et en fait, fin janvier, ce qui s'est passé, c'est que ça a été là poussé trop de tension. Et en fait, mon placenta a explosé
Laurène:Donc il était d, décidé avant l'accouchement. Ce n'est pas l'accouche,
Alice:J'ai fait un, un infarctus au niveau du placenta et en fait, ça a coupé la circulation et entre le bébé et moi avec le recul, on sait très bien à quel moment ça s'est passé. Je me souviens très bien, même d'avant, on a allé boire un verre avec mes collègues et une ancienne stagiaire. Et en fait, ce soir là, j'ai hyper mal au ventre, mais je pensais que c'était une indigestion et en fait, non, c'était pas ça. Je pense que c'était justement le moment ou j'ai eu ou j'ai eu ce problème au placenta.
Laurène:oui. Donc c'était quand même avant la nuit aux urgences.
Alice:Oui, bien sûr. En fait, c'était la semaine avant qui s'est passée, c'est que moi je comme je te disais en fait, j'ai tout mis ça sur le compte de la grossesse. Je me suis dit pas, j'ai fait une indigestion, ça arrive. Et en fait, je n'ai pas eu cette fameuse barre dont on te parle. Je n'ai pas eu les mouches dans les yeux, mais après, il y avait des symptômes.
Laurène:c'était quoi les symptômes de la vidéo d'Ana du coup qui qui t'ont mis la pu à l'oreille? Tu dis la vidéo?
Alice:prise de poids, la raideur, je crois qu'elle en parle de la raideur dans le cou, le fait d'avoir de l'attention. Je sais plus ce que j'avais d'autres comme en fait ou moi, c'était l'effet casque de chaleur
Laurène:Les réseaux sociaux, ça aide. Ça sert à pas perdre de temps sur ce genre de situation. Quoi?
Alice:Et malgré tout, j'ai quand même eu une grosse phase de colère envers les les professionnels de santé, parce qu'en fait, je leur ai dit à aucun moment vous nous en parlez. Vous nous prenez la tête sur plein de choses, le poids, etc. Mais vous nous dites jamais ce genre choses. Et je me souviens que ma mère m'avait dit j'en ai parlé à mon groupe de pers et groupes entre professionnels quand tu discutes de cas et tout le monde avait dit ouais, mais sinon on ferait flipper des femmes enceintes. Et je dis mais
Laurène:ce que j'allais dire,
Alice:oui, mais dans un sens, moi, c'est ce que je disais à ma marche, il y a une différence entre faire peur et informer en disant si jamais vous avez ça, ça, ça, vous posez pas de questions à aux urgences, ça ne fait pas peur aux gens. En fait, c'est juste informé. Et pour moi, c'est là ou il y a un manquement encore aujourd'hui, là dessus.
Laurène:oui. Puis peut être prendre l'attention encore plus souvent enceinte. Tu as des femmes qui font que les trois échos obligatoires et qui n'ont pas de contrôle entre éventuellement,
Alice:Après tu après, tu vois, malheureusement moi, j'étais suivi tous les mois par ma gin eco et elle prenait ma attention et ma attention allait très bien. Donc c'est ça qui est dramatique. Exactement.
Laurène:Ou
Alice:Mais voilà. Et
Laurène:donc là on était printemps 2024.
Alice:c'est ça, exactement. J'ai accouché le er février. Je suis sorti de l'hôpital. J'ai eu un post parum, ce qui était aussi difficile dans post parum sans ta récompense, entre guillemets. Et surtout, c'est un post parum très invisibilité. Les gens, ils s'en rendent pas compte en fait plus la fatigue liée au traitement parce que j'ai fais encore de l'hypertension ou ça a été une période assez compliquée. Et en plus, j'étais partagé entre eux. Il faut que je prenne du temps pour moi, mais en fait, je tourne en rond chez moi que j'ai un affaire. Je n'ai pas à m'occuper d'un enfant. Je ne peux que penser à mon deuil. J'ai repris assez rapidement le travail en final, j'ai repris en avril.
Laurène:parce que là
Alice:Oui du coup, j'avais un congé mat. J'avais un congé mat officiel, donc j'ai pris le minimum du minimum. J'ai mon retour de couche en mars. J'ai été suivi par l'hôpital en post parum et elle a quand même décelé une rétention placentaire, sauf que elle voit ça en mars et en mai, elle voit que ça a diminué. Elle me dit ça va s'enlever tout seul. Quoi? Mais revoyez votre quoi en septembre. Et puis voilà, puis reprenez les essais de la grossesse prochaine. Elle sera différente,
Laurène:oui, on avait donné un délai d'attente pour reprendre les essais ou non. Il n'y avait
Alice:non. Il m'avait dit dès que vous avez un retour de couche, vous pouvez reprendre les essais. Et donc je reprends les essais dès le retour de couche et comme j'avais besoin de comprendre les choses et bah en fait, le Serenity club est arrivé en mai et je me suis dit vas-y je vais m'inscrire, je veux comprendre.
Laurène:donc sérénité, on est d'accord. Contraception à la base passager clandestins,
Alice:Exactement. J'étais passagère clandestin comme tu nous appelle. Mais pour autant, j'étais quand même sur le j'ai besoin de comprendre mon cycle en fait. Et je sais que ça me servira après. Je fais le club, j'apprends plein de choses. C'était génial. Et du coup, je me lance à acheter un thème drop durant l'été, mais toujours pas de grossesse. Et je trouvais en observant mon cycle, que mes cycles étaient, c'est les températures. Elles n'étaient pas stables en post-ovulatoire Je sentais déjà qu'il y avait un petit truc, mais je me dis j'ai quand même une grossesse compliquée. J'ai eu un traumatisme. Il faut laisser du temps autant. Et donc l'été passe et j'avais rendez vous imaginé quoi en septembre et en fait, premier événement, j'arrive. Et en fait, c'était pas imaginé quand c'était un remplaçant, ne connaissait pas, il prend mon dossier en main. Je lui dis j'ai vous voir parce qu'on m'a dit de venir vérifier si j'avais toujours ma rétention placentaire et me dit je vois rien. Je dis par contre, je trouve que mes cycles, certes, ils sont réguliers sur le papier, mais je trouve qu'ils sont un peu instables. J'aimerais bien voir ce qui se passe et me dit maintenant, mais écouter madame. Vous avez eu un traumatisme, faut laisser du temps autant si d'ici janvier se passe rien. On avisera à ce moment là et là, je me dis ça me convient pas comme réponse. Je ne suis pas d'accord. Y a un truc qui ne va pas et je le sais, je décide de m'inscrire au Fertility club qui tombait aussi en septembre. À chaque fois, c'est bien tomber les
Laurène:ouais, bon, à é, on était là pour toi. On savait, il fallait
Alice:Exactement et je m'inscris au fer club et je prends même du coup la version supérieure, le fer club plus avec le suivi. Et donc je fais la connaissance de nol when qui a été fantastique n'ayant pas de réponse à mes questions. Donc quand tu fais les consultations, t'as le droit de demander une consultation avec nol we ou du coup elle te donne, elle te guide de manière plus précise. Et donc je lui dis, écoute, na loin ben, en fait, moi, personne veut m'écouter, dis moi ce qu'il faut que je fasse comme l'examen et j'irai le faire. Et je demande à ma mère les ordonnances et au pire, je paye, je m'en fiche en fait. Mais là là, je vois qu'il y a quelque chose qui ne va pas me c à mon postulatoire, il est court, les températures, elles sont instables. Je le vois en fait, c'est un truc qui va pas. Et donc en octobre, je fais mon bilan sanguin et là, pas manqué. à J7 post-ovulation mes œstrogènes dans les choux, ma progestérone dans les choux. Quoi?
Laurène:fait que le bilan gisse n'avait pas fait le début de cycle
Alice:Non, non, parce que du coup, j'avais vu no loin. J'avais déjà eu mon ovulation. Donc m'a dit on attaque le g et on verra après le des début cycle, j'envoie mon gin eo en disant et voilà, regardez, il y a un petit problème là. Je vous l'avais dit. Et donc il me répond ce n'est pas révélateur parce qu'il faut faire le bilan sanguin. J'y un. Donc il me dit ça et moi je rigole et j'ai dit je le réponds en fait, ça tombe bien parce que j'ai eu mon ovulation. J'ai 14. Donc en il a été effectué j. Ce qui ont me mal pour lui, c'est que je répondais vraiment au cycle classique. Donc il me dit ok, pas de souci. Je vais vous redonner pour qu'on passe un des but cycle. Et puis vous allez faire doser votre. Au passage, je fait doser en début de cycle d'après et là, on se rend compte que ma FSH est élevé, que gène sur dans les choux et que j'ai une à zéro trois,
Laurène:le comptage des follicules aussi par écho ou bas.
Alice:s'il est fait plus tard, ça.
Laurène:Tu l'as fait
Alice:fait plus tard et du coup à coup de massue, comme toute personne la dedans. Je vais regarder sur internet. Et puis là on me dit m. Trois, vous avez la fertilité d'une femme de 45 ans là. Ok, d'accord, super. Du
Laurène:Alice qu'aujourd'hui tu sais que c'est faut.
Alice:oui, oui, mais bien sûr,
Laurène:Voilà
Alice:bien sûr.
Laurène:pour les femmes qui écoutent et qui ne savent pas de quoi on parle peut, je mettrais le lien en description de l'épisode, justement sur la mh et le diagnostic de l'insuffisance ovarienne, parce que évidemment que la mh ne suffit pas, mais toi, quand tu reçois ça, ça fait quand même méga flipper
Alice:Ah, bien sûr, vraiment, c'est le coup de massue. Et en fait, c'est là ou j'ai compris que j'avais un conjoint dans le déni, parce qu'en fait, j'ai comme m'appelle et me dit ok, c'est bon. J'ai pris votre problème au sérieux là. En fait, il va falloir prendre un rendez vous avec la PMA.
Laurène:ou
Alice:Et déjà ce qui est hyper frustrant, c'est qu'on te dit soit vous allez dans le public et du coup vous attendez plusieurs mois, soit sinon, vous payez moi, je trouvais ça hyper injuste. Je me dis mais pourquoi je dois payer pour avoir un enfant après tout ce qui m'est arrivé. En fait, vous pensez pas qu'on peut peut être être sympa avec moi et me trouver une petite place quelque part. Quoi?
Laurène:ou.
Alice:Donc il me dit, écoutez, je connais un super en PMA. Le professeur Greenberg, c'est le chef de service à be clair. Je vais lui envoyer un mail à sa secrétaire. Et la semaine prochaine, vous avez un rendez vous avec lui. Mais voilà, il me dit consultation privée. Donc attendez vous à payer. Je me dis ok, je vais le faire. Et donc là ou j'ai vu que Mathieu était dans le dîner, c'est qu'en fait, il était dans un refus total. Il me dit mais je ne comprends pas. On a une grossesse l'année dernière. Pourquoi t'attends pas? Et je regarde mais regarde, il y a un truc qui a une explication. En fait, on le voit qu'il y a un problème et lui il me dit non, je ne comprends, comprends pas. Je ne suis pas d'accord. En parallèle, on a tous les deux commencé un suivi. J'avais commencé avant moi un suivi avec une une hyp psychothérapeute qui est aussi doux là. Ça a fait partie aussi des merveilleuses rencontres que j'ai eue sur mon parcours rempli d bûches mais mais oui, j'ai eu la chance de rencontrer Jenny, que je remercie encore grandement aujourd'hui. Elle a été fantastique. Elle a fait un travail de dingue. Elle m'a suivi moi, elle a suivi Mathieu. Elle nous a suivi tous les deux. Franchement, elle nous a sauvés en vrai parce que psychologiquement, je me suis bien rendu compte que ben, j'ai cette obsession. Elle était aussi due au fait que je suis clairement mon deuil. Et en fait, ça m'est revenu. Comme un bon bra dans la tête malgré moi, en fait, je me suis rendu compte, c'était quoi? En septembre? Consultation avec mes patients. Des fois j'avais des images de mon accouchement qui revenait dans ma tête, mais sans que je gère quoi que ce soit. Et en fait, je me suis dit il y a un problème, faut que je le gère. Et en plus de ça, j'avais repris tous mes kilos de grossesse. Je voyais qu'en fait ça, n pas. Et là dessus, elle m'a sauvé. On l'a aidé à avancer là dessus et je la remercierai jamais assez pour tout son travail. Elle m'a aidé quand j'ai eu toutes ces nouvelles, je lui ai dit mais je ne comprends pas en fait, pourquoi ce sachar sur moi? Pourquoi j'y vis tout ça? En fait, cette année 2024, faut qu'elle arrête, faut que je passe à autre chose. Ce n'est pas possible. Donc, du coup, j'ai rendez vous effectivement avec le professeur Greenberg la semaine d'après début novembre. il me dit a priori, on va, on n'a pas tous les examens, mais vous présentez à vous présenter a priori un profit de d, l'insuffisance aux variantes précoce. Donc j'ai le droit à la consultation, aux options Donc il me parle de FIV mais il me parle aussi de don d'ovocytes
Laurène:ah ouais. Déjà prématuré.
Alice:c'est ouais. Mais en même temps, en fait, je le remercie aussi dans un sens, parce qu'en fait, il m'a dit je suis obligé de vous parler toutes les de toutes les options parce que si jamais on est obligé de parler de don de vos site, il y a tellement de délais d'attente que je préfère vous inscrire dès maintenant. Et au pire, on refusera si c'est le moment venu, mais mais il m'a dit je préfère vous en parler. Et je me souviens.
Laurène:entre temps, il avait fait le comptage des follicules entre trop et ça confirmait qu'il n'avait vraiment pas
Alice:Non, il n'avait pas encore fait justement, ça faisait partie des examens qui m'avaient prescrit. Donc il m'avait dit vous faites une hystéro stoppie. Vous faites une hystéro alpin gographie ou unifie. Voilà. Et du coup le comptage folliculaire. Et vous revenez me voir quand vous avez tous les examens et Mathieu avez le droit aussi à son petit sperme. Et donc, du coup, il nous parle de nom de vos site. Quoi? Donc, pareil en ça, on se dit mais c'est quoi, ce qui est, pourquoi on fait fort? Qu'est ce qui se passe? Et en plus moi, je me souviens la consultation. Je m'écroule parce que je lui dit mais en fait, vous êtes en train de m'annoncer que potentiellement ma seule grossesse. Par moi même, ça aura été une grossesse qui s'est terminée par un décès et il me dit, mais en fait, c'est quoi vous voulez quoi? Et je lui dis un enfant et il me dit de quelle manière je veux le porter et je ne veux pas juste avoir une grossesse arrêtée. Donc il me dit du coup, je sais que c'est dur, mais ça peut être une option, mais on en parle, mais ça ne veut pas dire que vous arriverez jusque là.
Laurène:Oui,
Alice:Donc on sort là dessus. J'ai eu de la chance, mon ginko du coup aujourd'hui, mon nouveau ginko il a été fantastique parce qu'en fait, il a tapé aux portes de ses collègues dès qu'il avait besoin des rendez vous en urgence le contact, il dit ok, je vous programme my st. Roscoe parce qu'il est remplacé dans plusieurs cabinets et il me dit je vous vois la semaine prochaine pour vous le faire. Lhystéro alpin gographie je prends rendez vous. Il fait lcoe mi novembre et là, en fait, on découvre que j'ai encore une rétention placent terre.
Laurène:puis
Alice:Si ça fait, c'est une blague de.
Laurène:est toujours en 2024, celle c'est pas terminé
Alice:exactement. Il me dit par se faire l'op, opérer parce que là il s'est passé trop temps. Ça va pas partir. Et surtout, il me dit mais vous avez de la chance. Vous auriez pu avoir des effets secondaires. Vous auriez avoir une infection. En fait, c'est chaud. Et je dis oui, je suis d'accord vous, mais je suis aussi surprise que vous que, en fait, on s'en rend compte quand novembre.
Laurène:ben oui
Alice:pareil, il a été fantastique, m'a orienté vers son collègue. Qui m'a qui m'a tout de suite accueilli des la semaines d'après qui me dit je vous opérer début décembre. Je vous laisse pas dans cette situation. Donc, pareil forcément, qui dit consultations rapide des consultations privée, mais bon, il faut ce qu'il faut. Quoi? Tu dis, je suis prêt à après. En fait.
Laurène:ou
Alice:Donc voilà mon my st alpin. Elle révèle rien de particulier. Tout s'est bien passé. J'avais hyper peur d'avoir mal tout le monde en parlait et en fait pas du tout. C'était nickel. Le début décembre, hy stéréoscopie opératoire, tout va bien. Et même après opération, le docteur qui m'a opéré me dit. En fait, je suis limite déçu. Je m'attendais à plus de rétention. Place intern mais en fait, je pense que l'h iscoe du précédent a retiré une bonne partie. Donc me dit, j'ai juste peaufiné j'ai fini de nettoyer la chambre.
Laurène:Ok
Alice:J'ai dit ok, parfait. Je revois le professeur Greenberg mi décembre et il me dit on a une explication au fait que ça ne marchait pas. Donc on va temporiser un peu du côté de Mathieu. Il n'y avait aucun problème. Il me dit aussi que son commun, je ne dis pas franchement, j'ai des cycles réguliers. J'ai des ovulations. Il n'y a pas de problème. Il me dit pour moi actuellement, vous avez autant de chances de tomber enceinte, naturellement que par la fille. Donc on se laisse jusqu'à mars. Il me dit je pense que mars, c'est acceptable pour vous parce que je peux comprendre que là vous en ayez un peu bar et il me dit voilà ce qu'on fait, c'est que février, vous contacter. Le service PMA pour prendre rendez vous dès que vous avez vos règles comme ça au programme, la fi en mars, les mois passent en février arrive. J'ai mes règles, coups de massue. Je dis bar, on va devoir passer par la fi. Tant piste, pas grave. C'est comme ça, c'est la vie. Je contacte pour redémarrer la fi début mars à ce moment là, je m'étais récrite au cocon, ce que tu propose maintenant, à la suite du fert club. Donc j'avais retrouvé no way et entre temps, je m'étais fait une super team de nana qui a qui avec qui on a un groupe, un groupe whatsapp avec qui on communique tout le temps. Et notamment, j'ai lié d'amitié avec je une copine maintenant c'est vraiment devenu une copine à qui on partage les mêmes galères. Et je parle honnêtement tous les jours avec elle et tous les jours. J'échange. Et donc arrive fin février quand tu démarre un processus suivant. Donc ça dépend des PMA, mais moi, en l'occurrence, dans leur protocole, ils te demandent de commencer le pro a une semaine avant tes règles. Donc c'est des œstrogènes. Si je ne dis pas de bêtises pour mettre
Laurène:ou c'est antagoniste pour bloquer ton cycle à toi, bloquer ton ovulation naturelle et permettre de faire ça sur le site stimulé. Quoi?
Alice:exactement en p de ce que j'avais compris, ça permet aussi de mettre tous les follicules au même niveau.
Laurène:Exactement. On met toujours tout le monde sur la même ligne.
Alice:c'est ça. Et d'ailleurs, ça me fait penser que je parodie après que j'avais fait mon comptage folliculaire ou mon comptage folliculaire, il montrait que j'avais trois follicules à gauche et et six follicule à droite.
Laurène:Ouais, ce qui n'est pas énorme, pas non
Alice:C'est côté droit. Ça allait tu côté gauche que ça, sa foi pour revenir à fin février, je commence le pro et je me souviens que je discutais avec jessica qui a eu l'occasion déjà d'avoir l'expérience PMA. Et je dis premier jour où je prends le Provames j'avais un comprimé le matin, un comprimé de soir et je, lui dis j'ai vraiment hyper mal au ventre de douleur, de règles. C'est normal. Et elle me dit ça me paraît un peu tôt quand même pour un premier jour de prise de Provames mais peut-être elle me dit est-ce que tu envisages de faire un test de grossesse. Et puis je lui dis non, je n'ai pas vraiment pensé je suis parti pour la fi et elle me dit écoute, et quand du coup t'es proche, tu peux faire un test précoce. Dis on était le lundi. Je dis pas vendredi, mais verra. Je commence le program et la nuit de lundi à mardi, j'ai des remontées acides de l'espace. Je n'étais pas bien et je me réveille le matin et je regarde ma température et là. Pic de température, mais vraiment un pic énorme. Et je me dis, ça ressemble pas du tout avec de la victoire. Ça se dans le bon sens.
Laurène:C'est l'inverse.
Alice:Exactement ce qui se passe qui a ici, mais c'est normal ou pas que j'ai été remonté ici de fin là, vraiment, jamais ça. Et elle me dit moi, j'ai jamais ces symptômes et écoute, peut être, on verra et que les jours passent. Je continue le
Laurène:continues le ou.
Alice:Je continue le program. Effectivement, le vendredi, je me lève et je me suis mis en plus. Mathieu du coup boss, c'est pas je pourquoi? Mais je me dis aller à la p, faire un test précoce et je suis un test. Et là j'ai une ligne minuscule mais vraiment minuscule au point que tu sais, tu te dis est-ce que c'est moi qui veux voir une ligne ou est ce qu'il y a vraiment une ligne. J'envoie en photo à Jessie qui me dit non, mais si Alice y'a une ligne, j'envoie à Nolwenn
Laurène:nous. On sait analyser, on a les
Alice:Et j'envoie à Nolwenn et elle me répond non Mais Alice, tu files tout de suite au labo
Laurène:Ouais
Alice:Je lui dis non mais t'es sûre Et elle me dit non, mais tu ne te poses pas de question. Tu vas au labo et tu me tiens en courant. Mathieu se réveille et je me souviens, je le regarde et je lui dis, écoute, il faut que je te dise un truc. J'ai fait un test. Et en fait, c'est une mini ligne. Et du coup, je ne sais pas quoi penser et faut que j'aille au labo. Mathieu Vraiment? Je crois que même lui était tellement la tête dans le cul. Du coup, il n'a compris ce qu'il se passait quoi Donc on va au labo. Et je me souviens c'était un labo du coup, où j'avais eu l'occasion de faire pas mal de prélèvements. L'infirmière me connaissait et elle me dit mais vous faites doser votre bêta-hCG là ça y est vous avez commencé la FIV Je dis non, je commence la semaine prochaine et elle me dit je croise tellement les doigts pour vous. Et vraiment, je trouve que quand tu rentres dans le parcours PMA, tu tombes sur des gens qui, quand ils vivent la même chose, tu sens à quel point il y a de la sincérité dans le, je croise les doigts pour toi, en fait. Et elle me dit écoutez, je mets vos résultats en demande urgente comme ça. Dans trois h, vous avez les résultats. Et
Laurène:sympa.
Alice:hyper gentil, mais a un amour et en plus, en fait, elle comprenait d'autant plus qu'elle était suivie dans le même centre pm moi par le professeur Greenberg aussi. Donc, en fait, ça lui parlait en fait, la situation lui parlait beaucoup. Trois heures plus tard, j'étais à la maison je rongeais mes ongles en attendant. Et d'un coup, je vois résultat sanguin qui arrive. Et là j'ouvre le document et je vois que c'est positif. Quoi?
Laurène:Oh, incroyable.
Alice:Et je me souviens que Mathieu est en train de faire à manger. Et là, j'expose en sanglot me dit qu ce qui a acheté des chansons et en fait, j'y croyais pas du tout. Quoi? J'en voise un message à al en lui disant je crois que c'est positif qu'elle me dit ben, oui, que c'est positif, pas
Laurène:t TV ou quoi,
Alice:exactement. Pareil j. Si c'était tellement improbable que j'ai, j'ai envoyé aux gens avec qui ça me tenait à cœur de tenir au courant cette nouvelle. J'envoie un mail au professeur Greenberg en me disant on fait quoi du coup et de qui me
Laurène:de votre promesse.
Alice:Exactement ce que je continue pour qu'est ce que je dois faire et me répond déjà super gentiment. Il me dit écoutez, c'est plutôt une très bonne nouvelle. Je serais contemporain, vous on continuer le program. Revenez faire une prise de sang lundi. Et on voit à ce moment là si la habita a bien augmenté. Et donc le lundi, j'avais rendez vous au centre de PMA pour faire la consultation d'éducation thérapeutique, pour apprendre à faire les injections. Clairement, la seule
Laurène:n'est pas pour ça.
Alice:parlait clairement. Je l'écoutais pas en fait et du quand, parce qu'elle me dit qu on se voit, je dis pour la première écho et on lui dit avec Mathieu, en fait, on a positif, on attend le deuxième résultat. mais On espère qu'on ne va pas avoir besoin de revenir Pareil la sage femme elle me dit mais nous, on est trop contents quand on entend ce type de ce genre de nouvelles, C'est tout vous souhaite
Laurène:qui te dit j'espère que je vous verrai pas, mais dans un autre contexte
Alice:c'est ça. Et en fait, j'ai reçu mes deuxièmes résultats et en fait, ça avait bien augmenté. Voilà.
Laurène:ma pou
Alice:Exactement et emo gin au cabinet libéral. Du coup, j'ai envoyé des résultats qui me dit bah, attendons de voir mercredi. Donc j'ai fait toute la semaine tous les deux jours pour vérifier que tout augmenter bien et en fait,
Laurène:ouais. Et là on y est, on est à 17. C'est ça.
Alice:ouais, exactement là. Je passe à 18 dimanche, je crois.
Laurène:Génial. Comment tu vis cette grossesse? Comment par rapport à la première est ce que tu es déjà plus suivi et après toi dans ta
Alice:ma grossesse aujourd'hui, je m'attendais à être vraiment hyper stressé au bout du rouleau. Et en fait, ça va bien. Ça va même très bien, encore une fois, des ni qui, à la double casquette hyp thérapeute doula m'a énormément accompagné là dessus. Je sais que si j'ai besoin de poser mes émotions, je la contacte. Je suis super bien suivi en fait, dans mon malheur, j'ai eu de la chance d'être très bien entouré. Et en fait, j'ai la sœur d'un pot à moi qui est ginko dans l'hôpital ou j'ai accouché qui, dès qu'elle a vu mon taux de bétail sié, j'ai suffisamment élevé, m'a dit lundi tu viens, je te fais une écho, au moins pour vérifier que ce n'est pas une grossesse extra terine pour vérifier que ce n'est pas un clair. Donc, du coup, j'ai droit, j'ai jamais une écho aussitôt fait, puisque du coup ça faisait même pas deux semaines après mon gy écho libéral, il m'a revu. Je pense que j'ai dû faire quatre ou cinq échos avant d'avoir mon échographie du premier trimestre.
Laurène:Ou mais
Alice:Donc
Laurène:mais en avait besoin peut être aussi
Alice:j'en avais
Laurène:et l'attention entre la prend aussi très souvent.
Alice:Alors ma attention, la sorte de mon poste m'a dit qu'avant 20 semaines, je n'avais pas d'intérêt à prendre tous les jours, puisque du coup après que l se déclenche pas avant, mais si jamais elle me dit, si jamais tu as des symptômes ou tu ne sens pas bien, n'hésite pas à la prendre. Donc j'ai été mise sous aspect dès le début dès que j'ai eu mon test positif. En fait,
Laurène:il y a que ça et tu prends
Alice:oui, je prends que ça. Mais multi vitamines vient évidemment,
Laurène:évidemment
Alice:voilà
Laurène:n'en parle même
Alice:exactement. Mais oui, oui. Et après, je prends ma attention de temps en temps et là, à l'inverse. En fait, je suis plus en hypotension qu'en hypertension.
Laurène:pases trop relax,
Alice:Exactement. Ça doit être
Laurène:mais mais tant mieux.
Alice:après je suis super suivi. Je fais de l'acupuncture aussi pour m'aider là dessus. Donc non, non, franchement, pour l'instant, je ne suis pas à me plaindre après la difficulté que j'ai rencontrée, c'est que, comme on déménage cet été, en fait, j'ai un suivi actuellement en région parisienne qui va être transféré après à l'île. Donc il a fallu que que j'appelle pour dire en fait, je vais accoucher à l'île. C'est prévu pour mi novembre, mais du coup, je suis pas encore là. Donc
Laurène:ou, ouais, puis ta super équipe que tu t'étais constitué va faire la quitter.
Alice:Exactement. Alors après, je ne suis pas du tout inquiète parce que j'ai déjà trouvé une sage femme au bout de la rue de ma nouvelle maison, l'hôpital Jeanne de Flandre RAL. Ils ont été géniaux quand j'ai appelé après l'échographie du premier trimestre, ils m'ont calé tous mes rendez vous à partir de juillet jusqu'à même décembre.
Laurène:Ok, jusqu'au passe comme,
Alice:Exactement. Et en fait, ils,
Laurène:ok.
Alice:ils m'ont mis avec un gin écho précis qui gère les grossesses à risque. C'est toujours le mieux que je vais voir. C'est eux qui font mon échographie du deuxième trimestre. Ça m'a rassuré aussi de sentir qu'en fait, ils géraient bien. Et à chaque fois que j'ai dit que je déménageais à l'île, tous les professionnels qui m'entourent m'ont dit mais jean de plante, c'est une des meilleures maternités de France. Donc il n'y a pas de souci à se faire.
Laurène:hyper
Alice:Oui, hyper rassurant.
Laurène:c'est dénis là, ça va. Il est où il est revenu
Alice:coup du coup, le travail avec Jenny lui a permis un peu de vider son sac. Et en fait, je le savais déjà parce que voilà, je le connais, je le connais de très longtemps et je sais que c'est un pris comme beaucoup de garçons, en fait, il montre pas trop ses émotions et, et il renferme beaucoup et en fait, il met ça dans une pièce à part et ça va vider tout seul. Donc le travail avec DNI a beaucoup aidé. Mais comme je disais tout à l'heure en disant que j'en parlerai plus tard, en fait, aujourd'hui, je le tous les soirs, c'est lui qui est quand il est présent, parce que du coup, il fait pas mal d'aller retours dans le nord en attendant qu'on déménage dès qu'il peut, c'est lui qui me fait des massages le soir du ventre avec
Laurène:Met en huile
Alice:Exactement.
Laurène:qui se connect à ce bébé. Quoi?
Alice:Exactement. Il essaye au maximum dès que je la sens. En fait, il essaye de toucher
Laurène:dis, on dit là, on sait déjà
Alice:Oui? Oui, oui, on c'est déjà.
Laurène:à ça. Tu
Alice:a priori, j'ai la recette que pour les filles donc donc oui, c'est encore une petite fille. A priori, je dis a priori, mais ça fait déjà trop cat éco que tout le monde me confirme que
Laurène:Ah ouais. À 17 semaines. C'est donc ok, très bien. Donc il s'est connecté à sa fille
Alice:exactement. Je sens qu'il essaye vraiment de plus sentir d qu'il peut après. Voilà, c'est sûr que de toute façon, le le ou la partenaire qui porte pas le bébé a de toute façon un rapport plus éloigné. Donc c'est plus compliqué. Puis nous on sent beaucoup plus vite que
Laurène:Ouais.
Alice:je sens oui, qu'il essaye un peu plus.
Laurène:Ouais. Et là tu la sans bouger ou pas encore. Ouais,
Alice:ça avait déjà plusieurs semaines. En fait, dans mon malheur du coup, je vis comme si c'était une, c'est une deuxième grossesse, mais du coup, tout va beaucoup plus vite.
Laurène:ton ventre très sorti tout de suite
Alice:Exactement que est assez difficile à cacher trois premiers mois parce que clermont mois et demi, deux mois déjà, j'avais un petit vide, mais mais oui, oui, tout va plus vite. Du coup, ça fait déjà bien trois semaines que je la sens bien.
Laurène:C'est génial
Alice:chouette
Laurène:là tu et tu m'as ému, Alice, tu ne peux pas savoir, mais c'est incroyable. Je ne sais pas, c'est si beau et à t'as raconté tout ça avec le sourire chez sais pas les gens qui écouteront en podcast, aller juste faire un tour sur youtube pour voir le sourire d'alice, parce que qu'est ce qui fait du bien mais est ce qu'on a fait le tour à liste.
Alice:ben.
Laurène:histoire qui est encore en cours d'écriture
Alice:Oui, c'est ça, encore d'écriture. Alors je ne dis pas que arrivé à l'échéance des 25 semaines, je ne vais pas avoir un peu un coup de flip qui va web qui va se installer. Mais honnêtement, je me sens tellement bien entouré aujourd'hui que oui. Oui, le sens bien. Et et oui, je pense qu'on a fait le tour. Je pense que je vécu déjà. Suis avant de choses à raconter.
Laurène:tête à dose. Je te confirme.
Alice:n'y aura pas de nouveauté, mais non, non. Après, comme je disais, quand tu m'as proposé d'enregistrer le podcast par. Pour moi, c'était une opportunité, d'une part, de parler de tout ça parce que le problème du deuil périnatal c'est que on nous en parle. On en parle très peu. En fait, ça dérange beaucoup. Ça gêne parce que les gens déjà, ils n'ont pas de, ils n'ont pas de souvenirs rattachés à cet enfant. Il n'y a que toi en fait qui qui l'a connu. Et donc déjà, c'est très difficile. Ensuite, le deuil d'un enfant, c'est toujours compliqué. Les gens sont gênés, t'en parle pas sa pas. Quoi dire. C'est vrai que dans cette histoire, ce qui a été très compliqué. Et aujourd'hui, je suis contente de m'en être relevée, mais en fait. J'ai eu un peu des comment dire des déceptions de la part de certaines personnes, parce qu'en fait, les gens pensent qu'en ne disant rien, ils évitent la maladresse, mais en même temps en disant rien, ils ne sont pas là. Et du coup, c'est très compliqué à vivre. Tu vis vraiment seul, tout ce deuil là. Donc pour moi, ça me tenait vraiment à cœur de pouvoir aujourd'hui en parler. Et même en plus, quand tu m'as proposé, je me souviens que tout si j'ai dit à Mathieu, mais en fait, c'est le plus beau cadeau que je peux faire pour mes enfants plus tard, c'est qu'il y aura une trace écrite de cette histoire. Et du coup moi, j'aurais peut être pas les mots à ce moment là d'expliquer tout ça à mes enfants. Mais je suis ravi de pouvoir me dire que plus tard, ils pourront écouter en fait ce qui s'est passé.
Laurène:ou tant que tout est frais aussi dans ta tête, parce qu'après le temps, il fait le tri dans certains souvenirs. Et et donc là, c'est beau d'avoir mis ça sur mot. C'est trop beau à l'. Je suis trop contente. On est passé ce moment ensemble. Je te souhaite évidemment que cette grossesse se passe comme une étincelle que tu as e semaine. Tu sois bien entouré par faire un truc pendant à ce moment là, pour être sûr d'être bien occupé, bien entouré et
Alice:On se serait en plein déménagement, donc,
Laurène:À merde. Remarqu si tu vois c, c'est une certaine façon de s'occuper, mais et voilà, ce sera le moment peut être un petit peu plus difficile. Et après après on déroulé, on j'attends les news avec impatience et le faire part. J'espère.
Alice:sûr, mais bien sûr que c'est prévu.
Laurène:Merci Alice. Du fond du cœur.
Alice:Merci à toi. Merci pour tout ce que tu fais et merci d'ouvrir la parole sur ce genre de choses. Parce que, encore une fois, c'est tellement des choses dont on ne parle pas assez et, mais tout ce qui concerne mon histoire, pas seulement le deuil natal, mais même tout le parcours PMA à la souffrance que tu peux avoir de ces coups de massue que tu prends. Enfin, merci. Merci de nous permettre de parler de ça.
Laurène:Ouais, merci. Merci Alice. Voilà je vous avais dit c'était chargé, c'était beau. C'était plein d'émotions. Et pour celles, encore une fois qu'on peut être écouté cet épisode en audio, vous êtes passé à côté des étincelles dans les yeux d'alice et ton sourire et que ça fait du bien et de mes larmes à moi dans les ms, parce que puis il y a des moments ou wow, c'est quand même incroyable ce qu'on vit. Nous, les femmes, dans nos corps, dans nos têtes c, assez ahurissant. Donc voilà. J'espère que ça vous a fait du bien que ça vous a apporté plein de good bite, plein d'espoir et comme dab, je vous dis à la semaine prochaine, dans un nouvel épisode.