Émancipées, le podcast

#64 Fertilité féminine : quand la médecine change de regard

Laurène Sindicic Season 1 Episode 64

À propos de l’épisode :

Je reçois très souvent des médecins dans ce podcast, pour parler de leur expertise en matière de fertilité. Mais parfois, ce sont des médecins eux-mêmes qui sont confrontés à l’infertilité, et là, leur expertise peut se retrouvée un peu chamboulée par la réalité de leur “vraie vie”.

Marie est l’une de ces médecins et elle nous explique avec énormément d’honnêteté comment son propre désir d’enfant l’a confrontée à l’infertilité inexpliquée, à la PMA, mais aussi, en parallèle à l’observation de son cycle et à des modifications de son hygiène de vie… puis à sa grossesse naturelle, à la veille de sa deuxième FIV !

Entre médecine et pratiques complémentaires, Marie partage avec beaucoup de sincérité ses appréhensions de départ sur la symptothermie, puis son apprentissage de la méthode et de tout ce qui peut soutenir la fertilité dans le Fertility Club, jusqu’à changer sa façon à elle d’exercer auprès de ses patientes.

Un témoignage puissant, plein d’humilité mais riche d’enseignements, qui démontre une fois de plus que l’on peut combiner médecine et approches complémentaires dans le cadre d’un projet bébé 🙂

Vous êtes vous même en désir de grossesse ? Sachez que les inscriptions pour le prochain Fertility Club ouvre la semaine prochaine, vous pouvez vous le rejoindre par ici !

Afin de vous aider à mettre toutes les chances de votre côté, téléchargez aussi gratuitement notre Check-list des pistes à creuser quand les essais bébé s’éternisent 🙂

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Mais aussi...

🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte insta ! 😊

Marie Domon: Je me suis dit:

"allez vas-y j'achète un thermomètre à double décimal, je regarde."

Laurène:

Là t'avais pas ton a priori médical qui disait: "Vade retro satana"?

Marie Domon:

Si, je me disais ça. D'ailleurs, dans le livre de gynéco, j'avais relu ce qu'on avait appris

et ils marquent noir sur blanc:

il ne faut pas le conseiller à vos patientes. Je me suis dit je vais essayer parce que de toute façon j'ai trois mois à attendre. Donc quitte à avoir trois mois à attendre, il faut que je fasse des choses quoi. Et c'est là où du coup j'ai commencé. Je me suis rendu compte que c'était incroyable, mais que oui, il y avait deux plateaux, qu'il y avait le décrochage. J'ai trouvé ça assez, assez magique.

Laurène:

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce nouvel épisode aujourd'hui, on reçoit quelqu'un que j'ai adoré interviewé, qui s'appelle Marie, Marie Domon. Elle est médecin, mais elle est aussi une femme qui a voulu un enfant et qui, du coup, a poussé les portes du Fertility Club. Vous verrez parfois avec une certaine réticence au début parce qu'elle reste médecin et du coup avec une formation assez hermétique, normalement à ces sujets là, mais je ne vous spoile pas. Elle y a découvert plein de choses et ça lui a permis de se rendre compte qu'il y avait tout un monde à côté de la médecine dont on pouvait bénéficier qui pouvait nous aider. Je vous raconte pas tout, mais j'ai adoré avoir cette conversation avec Marie. J'en profite pour vous dire que le Fertility Club est toujours ouvert aussi. Je vous mets le lien en description, si vous aussi voulez le rejoindre, que vous soyez médecin ou non d'ailleurs, c'est pas du tout ouvert qu'aux médecins bien au contraire. Mais en tout cas, si vous êtes médecin, sachez que ça peut être très chouette. Bref, je n'en dis pas plus. Je vous laisse avec Marie qui va vous raconter son histoire. Place à l'épisode.

Marie Domon:

Coucou marie, merci d'être là. Je suis hyper heureuse qu'on passe ce moment ensemble et qu'on puisse balayer ton histoire à toi parce que à plein d'aspect, je suis sûr qu'elle est hyper intéressante. Toi t deux casquettes en tout cas, deux casquettes de mon point de vue, mais on a plein d'autres dans la vie, c'est tu es un médecin. Et tu as fait partie d'un Fertility club. Donc ta as vu avec ton œil de médecin, cette nouvelle façon d'aborder les choses, notamment quand on veut un bébé. Donc c'est ça un peu dont on va parler aujourd'hui. Et d'abord, s'il te plaît, marie, est ce que tu peux te présenter. Je m'appelle marie domont. J'ai 33 ans. J'ai un enfant qui a quatre ans. Je suis médecin généraliste à la base, j'ai une formation de médecin généraliste, mais j'ai jamais vraiment exercé en cabinet. J'ai rapidement travaillé en PMI. Donc protection maternelle et infantile pendant un peu plus d'un an. Et après, je suis allé travailler dans un centre de lutte contre le cancer à Marseille ou je reste médecin généraliste et j'accompagne les femmes qui ont un cancer, généralement un cancer du sein ou un cancer gynécologique. Et donc je suis spécialisé en algologie. Donc l'al gologie c'est la médecine de la douleur et en ancos sexologie. Donc j'accompagne aussi les patientes dans leur sexualité autour du cancer et aussi après le cancer qui a souvent été impacté par le cancer à ses traitements.

Laurène:

Mais c'est plutôt mécanique plus que sexo ton a comme ces comment ton accompagnement dans ces cas là.

Marie Domon:

Mon moi, j'ai la chance de pouvoir faire des consultations longues. Je décris une autre de 45 minutes, donc j'ai vraiment le temps de. Prendre la patiente dans sa globalité et en fait, je m'intéresse à sexualité, sa sexualité avant le cancer, parce que souvent déjà avant le cancer, il y a des choses à creuser après pendant le cancer ou sur la sexualité. Elle est mise de côté. Et et après le cancer, on essaye de retrouver une sexualité qui convienne à la patiente. Et je peux recevoir aussi le couple quand elle le demande. C'est souvent le plus intéressant, c'est de recevoir le couple. Je l'accompagne aussi les patientes dans leur estime d'elles, mêmes aussi retrouver leur corps, puis retrouver parfois des cycles ou alors les accompagner dans leur ménopause qui a été induite par les traitements. C'est quelque chose d'assez

Laurène:

un pan de la médecine, pas du tout connu, pas un pas qui fait peut être pas partie de ton bagage de base. T a dû de former après.

Marie Domon:

Oui, oui, je me suis formé. Je me suis formé il y a deux ans, donc oui, mais en sex, en sexo vraiment dans le cancer. Donc spécialisé, mais en fait, finalement, on ne parle pas du cancer. On parle de la sexualité. parle vraiment justement de tout, du cancer

Laurène:

ouais, elles en aura le bol du concert. Maintenant, on passe à autre chose, soit.

Marie Domon:

ou

Laurène:

Ok hyper intéressant. Donc ça, c'est un parti pro. La partie perso, tu l'as dit, tu as déjà un enfant de quatre ans, est ce que tu peux nous expliquer toi un petit peu ton début de vie par rapport à tes cycles. Tu vois, c'est arrivé. Quand, quelle contraception t'as pris est ce que tu avais déjà en tête d'être médecin? D'ailleurs, tu vois, est ce que ça? Dans quelle mesure ça a joué, peut être d'abord sur l'aspect plus contraception et après, on parlera du désir d'enfant.

Marie Domon:

alors moi, j'ai toujours su, je pense que je voulais faire un médecin. C'est un truc.

Laurène:

Ok

Marie Domon:

Voilà qui est depuis que je suis petite. Quoi?

Laurène:

des filles de médecin ou pas du

Marie Domon:

Pas du tout. Moi. Il y a zéro médecin dans ma famille, mais ça m'a toujours passionné. L'étude du corps, essayer de comprendre ça me rassurait même de comprendre des choses sur moi, sur mon corps. Après, j'ai eu mes règles assez tôt et moi je n'avais pas des rapports faciles avec avec ma maman. Et donc on ne m'a pas parlé des règles. C'est quelque chose que j'ai plus subit que.

Laurène:

On t'a pas accompagné.

Marie Domon:

On ne m'a pas accompagné. Et en fait, j'ai beaucoup appris toute seule dans les livres et je n'ai pas eu de contraception jusqu'à très tard parce que je n'ai pas eu de rapport jusqu'à très tard jusqu'à 21 ans,

Laurène:

ou

Marie Domon:

ça correct,

Laurène:

ça reste correct.

Marie Domon:

mais je ne m'y pas intéressé jusqu'à 21 ans. Et en fait, j'ai commencé les premiers rapports sans contraception et

Laurène:

En jouant avec le feu

Marie Domon:

en jouant, mais

Laurène:

son contraception pour toi ou

Marie Domon:

a sans contraception du tout.

Laurène:

ok, la marie

Marie Domon:

Mais c'est tellement pour dire tellement j'étais pas préparé. Quoi? On ne m'a pas tout accompagné là dedans. J'étais complètement. J'étais

Laurène:

Alors que tu étais déjà en

Marie Domon:

Oui, j'étais en deuxième à une médecine. Et donc je suis tombé enceinte rapidement.

Laurène:

ouais.

Marie Domon:

Et donc j'ai avorté parce ce n'était pas compatible avec mes études, médecin, médecine.

Laurène:

Ouais.

Marie Domont:

Et c'est là. Et là, j'avais un peu plus 22 ou 23. Quelque chose comme ça. Et c'est là ou je me suis rendu compte qu'en fait, il fallait s'y intéresser.

Laurène:

ben, ouais.

Marie Domont:

C'est là ou j'ai un peu plus étudié la question et j'ai mis une contraception par un plan parce que dans les, dans les livres de médecine justement, ils disent que la meilleure contraception, c'est l'un plan. Donc.

Laurène:

Ok. À chercher le plus haut taux de fiabilité à aller.

Marie Domont:

Moi, j'ai appliqué

Laurène:

ou

Marie Domont:

cours, donc je me suis mis en implant que j'ai renouvelé

Laurène:

mis en implant toute seule?

Marie Domont:

oui,

Laurène:

Ok, décidément t es pleine de ressources marie. J'adore

Marie Domont:

en stage avec une copine. On m'a mis en implant

Laurène:

ou ok,

Marie Domont:

et après je l'ai renouvelé comme ça, sans trop me poser de questions.

Laurène:

Ouais. C'était quoi ton rapport à tes cycles avant et du coup après, j'imagine que tu en avais peut être plus avec l' plan.

Marie Domont:

Ou avec l'imp plan, j'avais plus de cycle

Laurène:

du tout ou

Marie Domont:

avant l'imp plan. Je m'y intéressais pas du pas tellement. Je comptais pas. Je voyais les règles arrivées. Je me disais ok, je ne faisais pas tellement attention à mon corps. Je.

Laurène:

tu n'avais pas de douleur, tu peut être pas d'inconfort

Marie Domont:

pense que j'avais la chance de ne pas avoir un confort de syndrome pré mensuel trop compliqué. Et oui, du coup, ça me glissait dessus.

Laurène:

Donc le fait de les arrêter avec l' plan, ce toi pas n'est pas contrarié du tout.

Marie Domont:

Non? J'étais plutôt soulagé de me dire je ne retomberait pas enceinte pendant mes études de médecine.

Laurène:

Ou ou non, mais je comprends, c'est cas, c'est difficilement conciliable, en tout cas au début des études à la fin, je pense qu'il y en a beaucoup plus qui font leur premier enfant sur la fin des études. Mais au début, ça peut mettre un petit coup d'arrêt, j'imagine, même s'il y en a qui arrive. Mais donc, ok, donc là enchaîne tes un plan

Marie Domont:

Mais

Laurène:

et un jour, tu l'enlèves

Marie Domont:

un jour,

Laurène:

se passe?

Marie Domont:

un jour, c'était la fin de mon internat. Donc je n'étais plus avancé dans les études. J'allais faire ma thèse et j'ai une pulsion. Je me suis dit là, il faut que j'enlève mon implant et.

Laurène:

Ok parce que je veux un bébé ou même pas

Marie Domont:

Non, je j'ai même pas de conscient le désir. C'est ça qui est rigolo. C'est pour mon premier enfant. Je n'ai même pas le temps de désirer. J'ai retiré mon implant. Je ne sais même pas ce que je me suis dit à l'époque, mais j'ai dit à mon conjoint, en tout cas, je retire un plan et lui, il m'a dit ok, lui est comme moi, il n'avait pas conscience la chose.

Laurène:

Ou ouais,

Marie Domont:

Il

Laurène:

chacun dans sa petite bulle de naïveté et

Marie Domont:

il est médecin aussi. Il passe sa thèse aussi.

Laurène:

mais mais vous vous disiez quand même que une grossesse pouvait arriver et que c'était un moment. Ok, quoi pour ça?

Marie Domont:

mais sans trop le verbaliser. Et finalement, je tombai enceinte trois mois après, sans avoir le temps de regarder me cycles, même de compter les jours.

Laurène:

Oui, tu n'avais pas de stratégie particulière ni deux jours des facs de médecine parce parce que vous étiez peut être pas en essai encore hyper quand on est à fond, quoi? Si c'était début sais pas

Marie Domont:

En fait, oui, on n'était pas du tout dans les essais. On n'était pas dans le calcul, on n'était pas du tout. On était hyper naïf. Et

Laurène:

tu la laissa venir.

Marie Domont:

ouais, et franchement, on est tombé enceinte en trois mois

Laurène:

Donc là comment ça se passe, la grossesse était, tu passais ta thèse. C'est ça. Tu as mis un

Marie Domont:

J'avais, j'avais passé du coup. J'avais passé ma thèse et je suis tombée enceinte rapidement après et là moi, j'étais encore hyper naïve et j'avais pas d'angoisse particulière. Je savais au fond de moi que ça allait bien se passer. Ça s'est très bien passé. J'ai une grossesse facile. J'ai accouché à terme tout, tout. Tout a été très facile.

Laurène:

contrôle qu'on peut connaître dans l'envie de grossesse et dans la grossesse, pas ou

Marie Domont:

ah non, moi, j'ai été détendu comme jamais

Laurène:

que tu as commencé à bosser après ton accouchement.

Marie Domont:

non. J'ai travaillé pendant ma grossesse en PMI

Laurène:

Ouais. Ok.

Marie Domont:

et j'ai accouché et j'ai repris le travail rapidement après deux mois et demi après, j'avais repris le travail

Laurène:

Oui, en fait, tu a vraiment fait ça à la toute fin de tes études au moment ou tu avant avant et pendant ton premier job,

Marie Domont:

ou.

Laurène:

qui quand est quand on est médecin, je pense c'est beaucoup moins stressant que quand tu dois postuler dans une entreprise. Avoir un manager à qui annoncer ta grossesse toi c'était, tu savais que tu all allait démarrer soit en libéral en PMI comme ça. Je ne sais pas comment tu l'as vécu.

Marie Domont:

Oui, c'est vrai que en médecine, on a la chance de ne pas avoir la pression de trouver un travail. On sait qu'on va trouver un travail facilement et en plus, j'étais en paix ennemi. Donc je m'attendais à trouver un milieu accueillant et protecteur et ça a été le cas. Franchement, tous mes collègues, ils ont été hyper bienveillant. Ils m'ont appris plein de types

Laurène:

ou oui, est ce que tu baignais dans l'univers. Quoi?

Marie Domont:

Eh oui, moi, je savais pas, par exemple, la tété d'accueil. J'ai appris ça avec l'infirmière plus exécutrice avec qui je travaillais beaucoup. Elle m'a appris plein de choses sur l'allaitement que j'imaginais même pas.

Laurène:

et tu allait été d'ailleurs.

Marie Domont:

Oui. Du coup, j'ai allaité les deux mois et demi ou j'étais en congé de maternité. Quoi?

Laurène:

Ok. Dac après retour de couche rapido pas rapido justement si tu été peut être pas tout de suite.

Marie Domont:

Ça, je pense, je dirais quatre mois, trois, pas rapidement. Après l'arrêt lment, j'ai retrouvé mes règles.

Laurène:

Et là, à quel moment tu dis, tiens si remettait ça.

Marie Domont:

Alors

Laurène:

que j'ai, j'ai un job.

Marie Domont:

rapidement après le retour de couche, j'ai repris une contraception vite pour comme j'ai

Laurène:

un plan encore.

Marie Domont:

Alors là, cette fois ci, je n'avais pas pris l'un plan parce que je ne trouvais pas le temps de le positionner, de le placer. Donc j'ai pris la pilule. Projet sportive.

Laurène:

ouais. Ok.

Marie Domont:

Et donc rapidement dès le premier, les premières règles, j'ai pris la ative

Laurène:

Ok

Marie Domont:

pendant aller un an et demi. Oui, un an et demi. Et au bout d'un an et demi, je me suis dit à. J'aimerais bien faire un deuxième enfant. Et cette fois ci, je l'ai désiré. Je l'ai vraiment conscient. Et avec mon conjoint, on a beaucoup parlé. On s'est dit oui, c'est le moment. On va faire le deuxième enfant pour avoir l'écart que tout le monde essaye d'avoir de deux ans, deux ans et demi.

Laurène:

ou le fameux.

Marie Domont:

Donc j'arrête la pi. Quoi? J'arrête la pi en novembre en me disant ça va marcher facilement comme le

Laurène:

Oui, ça a venu en trois mois. Il n'y a pas de raison que ça vient pas te si reviennent tout de suite. Tu l'es toujours un peu, pas forcément très consciente de ce que c'est. À quel moment tu commences à t'intéresser peut être un petit peu plus à ce sujet là.

Marie Domont:

Alors là, il ici que les reviennent tout de suite.

Laurène:

Oui.

Marie Domont:

Je calcule pas paraît, je reste détente et je tombe enceinte très vite. Encore une fois, je tombe enceinte au bout de moi, deux mois, je crois.

Laurène:

Ok.

Marie Domont:

Je tombe enceinte et là appareil, je me dis bah, allez, c'est bon. Je suis, je suis hyper

Laurène:

se répète ou

Marie Domont:

moi, j'étais très confiance et je prévois mon écoute de datation autour des sept, six semaines en me disant ça va le faire.

Laurène:

quand tu dis je prévois mon écoute dation est ce que quand tes médecins, du coup t'as forcément un ou une pogin écho chez qui tu vas ou tu cherches quelqu'un d'anonyme entre guillemets?

Marie Domont:

non non, c'est quelqu'un que je connais.

Laurène:

Ouais.

Marie Domont:

Que je connais effectivement.

Laurène:

ton petit réseau

Marie Domont:

Oui,

Laurène:

qui se met en place tout de suite

Marie Domont:

c'est vrai. Quand on est, quand on est médecin, on vrai, vraiment la chance de savoir chez qui il faut aller chez qu' ne faut pas aller. Et donc cette écho de datation c'était le 14 février. Donc je me rappellerai toute ma vie et j'arrive et elle me pose la sonde pendant elle me met la sonde en un train vaginal. Et là à l'écran, je vois apparaître deux, deux sacs. Donc je suis un peu petite palpitation. Je ne m'attendais pas du tout à ça

Laurène:

Ouais, j'y perd ventil deux minutes.

Marie Domont:

après elle cherche un peu, et là je vois trois sacs.

Laurène:

Oh,

Marie Domont:

Et donc là là, j'ai fait une petite panique, donc, je le dis, retire la sombre.

Laurène:

ah ouais.

Marie Domont:

Elle a retiré la sonde. J'ai respiré un peu, on y est retourner. Et là, on a vraiment vu les trois sacs avec trois, trois embryon, mais ils étaient sans vie là, ça m'a fait un coup. Je me suis dit pas là. J'ai réalisé que n'avais pas elle. Elle m'a dit ment contrôle dans une semaine comment ils font les ginko ils font toujours ça. Mais bon moi, j'avais compris.

Laurène:

ou tu savais qu'à la date à laquelle tu étais, tu aurais dû entendre des cœurs.

Marie Domont:

Oui

Laurène:

Ouais

Marie Domont:

et on voyait bien qu'il y avait vraiment pas d'activité. Ça se sent quant à l'habitude de faire des échos.

Laurène:

toi, tu fais des échos parfois

Marie Domont:

J'en ai fait maintenant, j'en fais plus, mais j'en ai fait beaucoup avant

Laurène:

Donc, tu sais

Marie Domont:

ou

Laurène:

ce que tu dois voir ou pas voir?

Marie Domont:

tu sens qu ça?

Laurène:

Ouais

Marie Domont:

Ça ne va pas. Là, ça n'allait pas. Et donc là, c'était mon premier coup et après, donc il a fallu évacuer cette grossesse triple spontanée et on a mis beaucoup de temps à l'évacuer.

Laurène:

avec tu as pris quoi le médicament

Marie Domont:

Ouais, j'ai pris les médicaments à deux reprises. Ça n'a pas marché.

Laurène:

ou

Marie Domont:

Donc après,

Laurène:

rien du tout.

Marie Domont:

rien du tout.

Laurène:

Même pas renseignement.

Marie Domont:

Rien.

Laurène:

Ah ouais.

Marie Domont:

Après, on m'a fait un curage, le curage je pensais avait fonctionné, mais en fait, finalement, une semaine après le curetage, j'ai fait une hémorragie au travail en pleine réunion.

Laurène:

Quand tu dis hémorragie, c'est hémorragie. Quoi? Tu d'un coup et en a partout

Marie Domont:

d'un coup, il a fallu que je quitte la réunion. D'un coup, j'ai senti que.

Laurène:

Que ça coulait

Marie Domont:

Que ça coulait très fort

Laurène:

à ou

Marie Domont:

avec des cailloux. J'ai quitté la réunion et je suis allé rapidement aux urgences et c'est là ou on a vu qu'il en restait. Tout n'avait pas été évacué au curetage qui avait eu lieu une dizaine de jours avant. Et donc il a fallu

Laurène:

curage que tu avais eu sous âgé?

Marie Domont:

oui.

Laurène:

Oui,

Marie Domont:

Donc il a fallu refaire un curage et après au contrôle de ce deuxième curage, ce n'avait pas été évacué.

Laurène:

mais non.

Marie Domont:

Oui.

Laurène:

C'est fou.

Marie Domont:

Donc ça a été très bon.

Laurène:

Ouais.

Marie Domont:

Ça a duré

Laurène:

Ça a pris combien de temps? Six mois. Ah ouais.

Marie Domont:

bien six mois. Et donc

Laurène:

Ou là tu saigner beaucoup pendant les six mois. Tu continues à saigner

Marie Domont:

non, pas tellement, mais ça s'évacuait tout doucement avec les règles à chaque fois, mais ce n'était pas

Laurène:

ou quand tu faisais des contrôles, il y avait toujours des résidus

Marie Domont:

toujours.

Laurène:

incroyables. Et puis occasionnellement quoi? Comment tu devais être pendant ces six mois? C'est long. Quoi?

Marie Domont:

Étonnamment, j'étais moi, j'ai été un peu dissocié, je pense, mais je fonctionne pas mal comme ça. Donc je ne l'ai pas trop vécu difficilement.

Laurène:

ou,

Marie Domont:

C'est après que le contre coup ému, c'est quand par contre, au bout de six mois, on m'a dit c, tout évacué là là, j'ai fait un petit là, c'est là ou j'ai pris conscience des choses et j'ai réalisé tout ce que j'avais traversé pendant six mois,

Laurène:

c'est ça. Quand tu es dansante et un peu en mode commando, quoi et et après à le contre coup.

Marie Domont:

Oui

Laurène:

Et qui sait matérialiser comment à une profonde tristesse

Marie Domont:

non plus, plus d'angoisse. C'est là ou j'ai commencé à être un peu plus à l'écoute du coup de mon corps et d'être plus dans la reprise de contrôle.

Laurène:

et attend. Je me pose une question. Ces trois embryons est ce que tu as pu savoir si il y avait une division ou si tu avais maintenant que tu connais super bien le cycle eu trois ovu libérés, jamais pu savoir ça ou on a pu expliquer.

Marie Domont:

Il il y en avait trois différents et elle pense que c'est trois, trois libérations.

Laurène:

ouais. Donc si t'es quand même bien fertile, tu nous libères trois OV vu sur une ovulation. Quoi?

Marie Domont:

C'est ce que je me suis dit.

Laurène:

Ou à l'époque, on se

Marie Domont:

conforté dans mon.

Laurène:

Ben oui, incroyable. Quoi? Ok, donc là cet épisode ilra douloureux, et je, si je te comprends, passe et d'ailleurs tu dis, ok, j'ai envie de mieux comprendre. Ça a créé des angoisses et un besoin de peut être de plus de contrôle.

Marie Domont:

Oui parce que moi, quand je suis angoissé, j'ai de tout comprendre. J'ai besoin de contrôler, de de reprendre le contrôle et le pouvoir, quoi et c'est là ou j'ai commencé à compter les jours Enfin au départ, je ne faisais que compter les jours en me disant c'est à J14 comme dans les livres qu'on m'a appris.

Laurène:

oui, parce que c'est ça qu'on t'avais appris. Est-ce que tu peux nous faire un bref topo sur ce qu'on t'a appris sur si tu te souviens sur la fertilité le cycle féminin en médecine. J'entends pas en SVT

Marie Domont:

en fait, ce qui est rigolo, c'est que du coup, pour préparer l'enregistrement, j'ai regardé dans le livre de gynéco là qu'on apprend pour le diplôme. Et en fait, il y a un tout petit paragraphe sur sur le cycle. Et Et sur le cycle en fait ils t'expliquent que ça dure en moyenne 28 jours que en moyenne, il y a la phase la phase pré-ovulatoire et qu'on ovule à J14 Ils sont très flous,

Laurène:

Alors que c'était pour? Non, tu n'as pas pas placé un diplôme spécifique en gy c'était

Marie Domont:

non? Dans c, le ou

Laurène:

général.

Marie Domont:

ou

Laurène:

D'accord. Ouais donc toi t'étais branchée là-dessus Quoi? J'ovule au jour 14.

Marie Domont:

oui, voilà moi, je me suis dit comme j'ai des cycles qui font autour de 28 jours. J'ovule à J14

Laurène:

Ouais pas de sujet. Donc tu faisais tes calculs pour cibler les essais Parce que quand on a déjà un enfant, on a on en plus on a moins ce truc de tous les deux jours. Il y a là pour viser just soit

Marie Domont:

j'essayais de viser J14 et en fait les mois sont passés Et ça, ça venait pas. Donc là, je ne suis pas tombée enceinte comme d'habitude en trois mois

Laurène:

ou.

Marie Domont:

là si je crois, huit ou neuf mois après, j'ai commencé à me dire, il y a un truc qui cloche et il y a aussi un truc qui m'a alerté, c'est que là du coup, j'étais plus à l'écoute de mon corps et je me suis rendu compte que mes cycles raccourcissaient donc ils sont passés autour de 24 25 jours, alors qu'au début ils étaient à 28 et mes régles devenaient de moins en moins abondantes. Donc j'ai commencé à me dire qu'il y avait peut-être quelque chose qui clochait. Et Ça je l'ai observé sur un laps de temps assez court. Finalement, c'est que neuf mois, mais j'étais tellement à l'affût que je me suis dit il faut que tu pousses les les investigations plus loin. Il y a quelque chose et je sentais à l'intérieur de moi qu'il fallait que j'aille voir plus. loin

Laurène:

Donc tu as fait quoi

Marie Domont:

Donc là, je me suis prescrit un bilan sanguin J'avais un bilan plutôt correct, mais il y avait quelque chose quand même qui n'allait pas, c'est que j'avais une amh qui était à 0,3 Alors que j'avais 32 ans là, ça m'a fait un gros coup de massue. Encore une fois,

Laurène:

Tu savais quoi de l'AMH toi tu tu étais consciente que ce n'est pas non plus un marqueur à lui tout seul toi. Quand tu as lu ça, tu t'ai dit ménopause précoce, quoi c'est fou la peur qu'on peut se faire avec cette AMH

Marie Domont:

moi. Quand j'ai lu ça, j'ai regardé le tableau en dessous là où ils la et l'âge. Enfin

Laurène:

ou.

Marie Domont:

la corrélation avec l'âge et là, j'ai. Là, ça a été la catastrophe

Laurène:

0,3 C'est quoi? C'est 45 ans.

Marie Domon:

Ouais

Laurène:

Quand écrit c'est fou. hein Mais ça fallait le faire interdire ce tableau là, mon dieu. Ok, donc là gros coup de stress

Marie Domont:

donc là ouais panique. c'était la panique. Il y a quelque chose en moi qui s'est effondré dans le sens où moi. J'ai toujours cru que j'étais hyper fertile et j'en rigolé avec mes copines. Quoi

Laurène:

ou.

Marie Domont:

tout parti pour voilà. Et là, en fait. C'est toutes les fausses croyances que j'avais. Elles se sont, elles se sont effondrées juste sur ce chiffre. Les autres chiffres étaient plutôt corrects en plus FSH LH mais j'étais fixé sur

Laurène:

ben oui.

Marie Domont:

et donc j'ai pris rendez vous rapidement avec une spécialiste en PMA.

Laurène:

Ok, oui, parce que là tes résultats, tu te les ai auto-interprétés Oui, donc t'as personne qui a pu t'aider à relativiser ce chiffre.

Marie Domont:

Non

Laurène:

Mais c'est ça le problème aussi, c'est qu'en fait, oui. si tu n'as pas fait à côté un comptage des follicules, une observation, des cycles l'amh tout seul.

Marie Domont:

Et oui, en soi, ça veut rien dire, mais mais quand, quand tu ouvres, le truc et que tu es toute seule, y

Laurène:

Ou

Marie Domont:

en fait pour toi, c'est il n'y a plus que ça qui compte après. Tu vois plus que ça. Et c'est là ou du coup, je suis je suis allée vers une nouvelle gynéco qui est spécialisée en PMA, qui est assez réputée à Marseille, que je connaissais pas elle pour le coup juste de nom et elle, du coup, elle a été. Super tout de suite. Elle a été positive à peine parlé de image. Elle, elle a à peine relevé et elle m'a dit va, voilà, on avance on avance et et elle m'a proposé de faire une FIV assez rapidement.

Laurène:

Ouais, alors qu'en fait, ça faisait quoi? Ça faisait moins d'un an depuis la fin.

Marie Domont:

ma rétention,

Laurène:

ta rétention.

Marie Domont:

c'est un peu moins d'un an.

Laurène:

Et toi avec comment tu voyais ce concept de PMA Est-ce que c'était, wow Super. C'est une aide ou oh là là, j'en suis pas là. Tu vois

Marie Domont:

Moi, je me suis dit ça va me sauver. Moi j'étais Je suis je suis tellement moi. J'étais tellement désespérée que je me suis dit je n'ai que ça. C'est la seule chose qui va m'aider me mêler.

Laurène:

donc qu'est-ce qui se passe? qu'est-ce que vous faites

Marie Domont:

C'était avant un petit peu avant l'été. Donc le centre fermé pour l'été et elle et elle m'a dit on se revoit en septembre et on commence la FIV dès que possible.

Laurène:

st. Film direct il n'y avait pas pas de sujet d' sémination style

Marie Domont:

non, c'était fi direct parce que avec mon image faible et au comptage moléculaire, je n'avais pas beaucoup selon elle. Jeu vu les biens. Donc j'avais des cycles quand même à chaque fois, elle m'a dit insémination, en fait, ça va juste déclencher une ovulation, mais vous la déclencher des lettre seule. Donc

Laurène:

ou bien sûr.

Marie Domont:

aller à la file direct dit

Laurène:

Autant envoyer une forte dose. Ok, donc ça, elle te dit on se retrouve à la rentrée.

Marie Domont:

on se trouve à la rentrée à la fois moi, j'étais super contente parce que je me suis dit à la rentrée, j'ai ma chance, mais en même temps, il me restait trois mois à attendre. Et c'est là où en fait fait en traînant sur amstramgram J'ai vu ton compte déjà ton compte. Il est beau. Je trouve qu'il y a des belles couleurs, pas esthétiquement. Il m'a plu.

Laurène:

C'est vrai. Merci.

Marie Domont:

Moi, j'aime, j'aime ce qui est beau. Voilà

Laurène:

Oui, non, mais moi aussi. Moi aussi. Je ne sais pas si c'est avouable mais moi aussi. J'adore le beau.

Marie Domont:

les belles couleurs. Les trucs qui vont bien sampa voilà. Et donc c'est déjà ça qui m'a attiré. C'est que le fait que c'était joli, c'est des couleurs qui me plaisaient. Et après je suis allée regarder le contenu, ça me faisait rigoler au départ. J'ai regardé ça d'un oeil amusé et en fait, j'ai vu tes posts où tu parlais de la symptothermie et je me suis dit allez vas-y j'ai trois mois, pourquoi pas quoi?

Laurène:

Et là t'avais pas ton a priori médical qui disait Vade retro satanas on m'a dit que ça ne marchait pas

Marie Domont:

Si je me disais ça.

Laurène:

ok, non, non, mais j'aime que tu le dises parce que je pense que c'est ce qu'on vous apprend aussi. Donc c'est la réaction première

Marie Domont:

D'ailleurs, dans j'ai dans le livre de gynéco j'avais relu ce qu'on avait appris sur la contraception, le chapitre sur la contraception. Il fait 20 pages sur les 20 pages. Il y a même pas une demi page sur la contraception naturelle et il marque noir sur blanc. Il ne faut pas le conseiller à vos patientes.

Laurène:

oui, mais oui, bien sûr, ça ne marche pas. Quoi?

Marie Domont:

Ça ne marche pas. Donc je me suis dit mais je vais essayer parce que j'ai trois mois à attendre. Donc quitte à avoir trois mois à attendre. Il faut que je fasse des choses. Quoi? Et c'est là où du coup j'ai commencé. J'avais un thermomètre à moi, même pas double décimal, mais j'ai l'mètre à moi. Et j'ai commencé à regarder un petit peu la température, même avec ce thermomètre, pas double décimal, je me suis rendu compte qu'il y avait un décrochage de température au moment de l'ovulation. Et je me suis dit c'est rigolo quand-même elle a raison. Il y a vraiment quelque chose qui se passe.

Laurène:

Elle, elle aimait des jolies couleurs et en plus, elle dit un truc, pas faux. Ha.

Marie Domont:

Et, et Et après, je me suis dit à l vas, j'achète un thermomètre à double décimal. Je regarde.

Laurène:

Et la glaire Non, tu, tu t'étais pas lancée là dessus

Marie Domont:

La guerre. J'

Laurène:

que la température.

Marie Domont:

la guerre. J' toujours du mal. Moi à observer. Je suis plus, je n'étais plus dans le ressenti après, mais la guerre, c'est toujours un truc que je n'ai pas trop vu. Ce qui m'a vraiment marqué, c'est la température que j'avais acheté, mon thermomètre à double décimal et que j'ai regardé. Et donc finalement la fille, elle était retardée. Donc finalement, j'ai pu l'observer sur quatre ou cinq cycles parce que j'avais des cycles assez courts. Et donc j'ai pris la température comme tu marquais après, j'ai fini par bien lire tous les trucs. Quoi?

Laurène:

oui.

Marie Domont:

Donc je prenais la température en intravaginal avant de se lever, etc. Et je me suis rendu compte que que c'était incroyable, mais que oui, il y avait deux plateaux

Laurène:

Et

Marie Domont:

qu'il y avait le décrochage et et que je pouvais prévoir mes règles parce que j'avais ma température qui chutait 24h avant.

Laurène:

ça, c'est magique après,

Marie Domont:

J'ai trouvé ça assez, assez magique et c'est ça qui qui m'a fait. fait Dire ah oui, il faut que je m'intéresse un peu. à peu à ce que cette Laurène elle écrit sur son compte

Laurène:

oui. Maintenant que j'ai la preuve

Marie Domont:

ou

Laurène:

que dans la vraie vie, ça marche.

Marie Domont:

que j'ai la preuve sur moi parce que ça aurait peut être une copine ou une patiente qui me le dit. Je ne suis pas sûr

Laurène:

ou non, mais c'est assez vertigineux quand tu dis punais c'est vrai, mon corps fait ça. Mon corps fait ça tous les mois. Ça ne se voit pas. Mais si j'ai prête attention, effectivement, je vois toutes ces fluctuations et sept avant après l'ovulation, c'est assez d'un quoi et du quoi est ce que le fait de voir ta température chuter avant tes règles. Ça adoucissait un peu l'arrivée des règles ou c'était toujours quand même très, très difficile.

Marie Domont:

non, non, c'est toujours très difficile. C'est toujours très difficile

Laurène:

tu te fais juste pas prendre de cours. Quoi? Tu es un petit petite préparation psychologique.

Marie Domont:

ou c'est, c'était toujours difficile de voir la température baisser parce que je savais qu'elle allait arriver. Quoi? Mais à la fois, c'était ce côté magique de me dire avec la température. J'arrive vraiment à suivre le cours de mon cycle. Il y avait cette ambivalence là de

Laurène:

ouais.

Marie Domont:

cette joie aussi de voir que j'apprenais des choses sur moi, sur mon corps, en autodidacte. Ça, c'est super chouette.

Laurène:

Ok, donc tu continues ta prise de température, ta fille est décalée

Marie Domont:

Ma FIV est décalée et là tu lances le FC9 Je me pose la question. Je me dis est ce que je vais jusqu'à m'inscrire au FC neuf quand même. Je ne sais pas ce qui est marrant, c'est que j'en ai parlé à quelques copines médecins qui ont rigolé qui m'ont dit maintenant, mais ça c'est pour les filles désespérées co. Pas pas dans ce genre de truc, façon, pas toutes dit ça, mais quelques unes ont dit ça et je ne sais pas, j'ai senti qu'il fallait que je le fasse. Et du coup. Après, après avoir réfléchi pendant plusieurs jours, je me suis dit non, vas y, j'y vais. Je me lance. Il me reste encore quelques semaines avant la FIV Je m'inscris et là je me suis inscrite au FC9 Et là je me suis rendu compte de tout le contenu en fait que tu offrais. Et c'est là où j'ai vraiment pris conscience en de, que tu avais bossé ton sujet que t'alimentais toutes tes recommandations avec des articles avec des recommandations d'experts que ce n'était pas un de charlatan et ou un truc.

Laurène:

Oui.

Marie Domont:

Sorti de je ne sais ou et là, j'ai vraiment pris conscience de tout ce qu'on pouvait faire autrement que par la PMA.

Laurène:

Tu t'es dit en fait, ce temps n'est pas perdu. Je vais pouvoir moi mettre en place plein de choses. C'est quoi les trucs dont tu que tu n'étais pas du tout consciente? Et tu t'es dit il y a la température. J'ai bien entendu, mais tu dit, tiens ça. Ouais. Ok, je vais essayer ça. Je vais m'intéresser à ça.

Marie Domont:

La prévention. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de médecine préventive dans ce que tu propose, même si on n'a pas forcément de problème. Par exemple l'étude de la tsh j'ai trouvé ça super intéressant et c'est là ou je me suis rendu compte que moi, j'avais une tsh très basse et sans être forcément en hyper théorie, il était des choses à travailler. L'alimentation. Ça. C'est un gros pan du travail que j'ai fait parce que c'est vrai qu'en médecine, on n'a pas tellement aussi de cours sur l'alimentation. Tout ce qui est alimentation anti-inflammatoire ou la porte des omega trois des bons gras. C'est quelque chose que je ne connaissais pas du tout ça. Ça m'a vachement apporté. J'ai mis en place des comp, compliments, même notamment le multi vitamines que tu propose et. Des nutriments et des compléments axés sur la réserve aux variantes faibles. Et il y a un Y'a un truc aussi que j'ai mis en place, qui je pense, m'a beaucoup aidé et qui m'a qui m'a étonné, c'est la phytothérapie

Laurène:

Là, ça devait être vraiment très, très loin de

Marie Domont:

Oui,

Laurène:

J'imagine les plantes là tu y aller à reculons, mais tu y aller quand même

Marie Domont:

avec ce qui m'a fait y aller, c'est que Tu disais qu'il fallait diminuer la caféine bon ça, en médecine, on sait aussi que la caféine, c'est assez toxique. En péri concept et du coup, je me suis dit ça va être l'occasion de diminuer mon café au lieu de prendre du café, je vais prendre des tisanes l'un dans l'autre. Je m'y retrouver

Laurène:

Les accrocs de café, je pense celui, tu leur dis que qu'ils prennent une tisane à la place, ils font une tête un peu, un peu bizarre. Non, ça se tente, mais c'est audacieux.

Marie Domont:

moi. Ça a marché sur

Laurène:

a marché sur toi. Va très bien.

Marie Domont:

Pourtant, je suis bien accro au café. Je me suis dit elle aller quitte à faire ce FC neuf, quitte à avoir des semaines à attendre autant le faire à fond. Quoi? Et du coup, j'ai commencé à boire des tisanes et là, j'ai commencé à observer des courbes encore plus belles et j'ai commencé à voir mon cycle, ma, ma phase lutéale lutéale se rallonger là. Je me suis dit ah ouais, si en plus, une tisane ça marche.

Laurène:

Ou ou tu dis une tisane, c'est des plantes à dose importantes. Ce n'est pas les petits sachets que ce en est, d'accord, mais ouais, ouais.

Marie Domont:

là. Je me suis dit quand même, il y a un truc à creuser. Quoi?

Laurène:

Ouais il y a plein de choses qu'on peut faire à côté pour optimiser son corps, aller travailler sur des trucs beaucoup plus physiologiques. Donc là, tu étais en parallèle, tu mettais tout ça en place. Tu sentais, tu vois des choses s'améliorer sur certains sujets, mais tu avait toujours cette fille de programmer. C'est

Marie Domont:

Oui. Donc là pendant le FC neuf, ça dure quand même longtemps le FC il y a la première fille qui débute. Donc cette première fille va découler sur trois embryons seulement qu'on va réussir à après lever. Donc ça, c'est pas beaucoup, mais.

Laurène:

De trois aussi dans trois embryons,

Marie Domont:

Trois en cinq, au vestides cinq sites. Et sur les cinq, il y a trois embryons comme qui vont se développer. Ce n'est pas beaucoup pour mon âge, mais en même temps, avec ma réserve, ça coïncidé, même si on peut se dire sur cinq, y a trois qui sont développés pour moi, ça a été quand même un peu un échec. Je me suis dit oui, ça montre bien que j'ai plus grand chose sur les trois emb brillant. Il y en a eu qu'un qui est arrivé assez beau. Donc il y en a deux qu'on n'a pas gardé. Et il y en a un du coup, le seul qui est resté de cette fille. On me l'a transféré. Ça n'a pas tenu

Laurène:

Oui, t'as pas eu du tout de test positif. Il n'y a

Marie Domont:

si j'ai eu un test positif, mais très bas trop tard.

Laurène:

Donc là comment tu te sens?

Marie Domont:

Là, je commence à me dire que la médecine traditionnelle elle va peut être pas pouvoir m'aider aussi bien que ce que j'aurais cru quelques mois avant. Et c'est là, en fait aussi ou y a un tournant, c'est que je me dis il va falloir que je me tourne plus vers vers des médecines. Moi, j'appelle médecine complémentaire. Ce que tu propose, il va faire. Je me tourne plus vers ça parce que je n'ai pas le choix.

Laurène:

oui, c'est pas magique, non plus la médecine et la PMA,

Marie Domont:

voilà si

Laurène:

c'est pas 100 % de chance de réussite. Bien sûr, ça, ça aide énormément, mais ça que parfois on a peut être tendance à penser que à partir du monde, on a l'aide médicale. C'est que c'est bon. Et en fait, malheureusement, il y a des fois ou ça ne suffit pas.

Marie Domont:

ouais

Laurène:

C'est la première fille, donc

Marie Domont:

C'était ma première fille. Donc il ne faut pas non plus dramatiser. Voilà. Mais il y avait pas mal de choses qui me faisaient dire que dans ma problématique, il fallait être que je me tourne aussi vers vers autre chose.

Laurène:

ok, donc ça c'était fin d'année à 2024. C'est quoi les autres choses? D coup vers lesquelles tu t'es tourné? Comment tu asas vécu l'après?

Marie Domont:

le FC neuf, vous avez parlé d'os ostéopathes. Et donc, pour la première fois de ma vie, j'ai pris rendez vous avec une ostéopathe. Je tombais sur une fille super à Marseille qui m'a gardé pendant un h qui m'a manipulé le dos. Lui au niveau de l'utérus aussi. Ça a libéré des choses. J'ai l'impression, elle parlait beaucoup. Elle m'a fait parler, je pense, il y a eu tout un échange aussi, mais en tout cas, il y a des tensions qui sont parties ce jour là et sans que je lui dise certaines choses, rien qu'on me touche. Elle a compris beaucoup de choses et sur retourner d'avoir une deuxième fois et elle m'a fait beaucoup de bien cette

Laurène:

Ok, donc l'os oséo est ce qu'il y a d'autres choses. Est ce que tu avait reprogrammé une file. C'était quoi le calendrier PMA ou tu t'étais dit non, non, tu étais quand même consciente que évidemment la première fille marchait pas toujours et que ça valait le coup de retenter

Marie Domont:

Eh bien, elle m'avait dit la gin est géniale, qui est toujours positive. Elle m'avait dit bon, allez là. C'était la Fifth test. On part sur la deuxième fille. On va être double dose hyper hyper positive. Bon moi. J'appréhendais un peu le fait que ça allait être double dose. Je me suis dit déjà que la première fille c'était quand même assez lourd. Si en plus on augmente les doses, ça va être difficile, mais j'y vais donc. Elle me programme cette deuxième fille de trois mois après. Et donc là, il me restait encore deux ou trois mois à attendre. Et donc je me suis inscrit au cocon que vous avez proposé

Laurène:

le cocon. C'est un peu le sav du Fertility club pour celles qui ont encore besoin un petit peu d'être entouré et accompagnés.

Marie Domont:

Oui, parce que moi je n'avais pas pris le FC plus j'avais pris le FC normal. Quoi? Et non. J'avais été un peu frustré ou j'avais vraiment des questions bien précises à poser que je n'avais pas pu. Et du coup, je me suis allé dans le cocon. Je pourrais les poser et c'est là ou no loin du coup, c'était super parce qu'elle faisait vraiment de l'accompagnement du.

Laurène:

ouais.

Marie Domont:

Et là la plus vraiment répondre à mes questions précise. C'était top. Et donc j'ai avancé avec le cocon pendant deux mois. J'ai mis en place encore d'autres routines. J'ai alimenté la routine que j'avais créée avec le FC neuf et je l'ai enrichi là. En fait, fin décembre, je commence à préparer la five numéro deux. En prenant le program, les gènes. Donc je prends mon program et je vois qu'il y a un enseignement alors que ce n'était pas sans cette mes règles. Et je me dis mais ce n'est pas un enseignement de nidation ça ou je commence à me poser les questions. Je fais un test de grossesse si revient positif.

Laurène:

C'est fou parce que tu sais, j'ai interviewé Alice aussi. Et la même chose avec son thèse de grossesse positive sous program, il y a un truc dans ce FC FC neuf incroyable.

Marie Domont:

Et donc il y a un positif mais positif très bas, il était à cinq. Donc c'est vraiment tout, tout petit positif. Quoi? Je me dis moi, c'est encore une grossette de chimique. Je continue 48 h après je rede et là ça avait triplé. Donc c'était passé de cinq à 15, mais ça reste encore très

Laurène:

des triplets. Ouais.

Marie Domont:

mais ça reste encore très bas. Donc je me dis bon, je continue le problème. J'étais

Laurène:

là on parle pas ta une écho.

Marie Domont:

Non,

Laurène:

Mais marie, ok, sur notre

Marie Domont:

c vrai, c'était tellement

Laurène:

improbable

Marie Domont:

pour moi. C'était un probable. J'y croyais à peine. En fait, je fais, c'était un moment ou j'y croyais plus, je pense. Et puis 40 h après là, le tout, il a encore augmenté. Donc là, j'arrête le promesse,

Laurène:

étudiant, peut être pas aller en PMA. En fait.

Marie Domont:

vois un mail du coup à ma jco. Et là, il me dit bon, bah dans tu viens me voir dans 10 jours peut être qu'on verra quelque chose.

Laurène:

Donc elle, elle te dit on arrête tout. Oui, on ne fait pas la stimulation.

Marie Domont:

Donc j'y vais. Et pour les 10 jours, ils ont été long à attendre et j'y vais. Et là, effectivement, on voit quelque chose quoi,

Laurène:

Donc, combien de poche

Marie Domont:

une seule

Laurène:

une seule poche. Donc là grossesse naturelle juste avant la FIV

Marie Domont:

Oui et là du coup, ça a été hyper précieux, pas du tout comme mes précédentes grossesse où j'étais hyper détente là. Par contre, j'étais un peu plus à l'écoute. J'ai ralenti certaines choses. J'ai fait attention à ce que je mangeais. Ça a été beaucoup plus précieux que les précédentes plus anxieux aussi parce que j'avais tout ce passé derrière traumatique. Et du coup, j'avais un peu plus peur et elle m'a vu assez assez régulièrement après. Ensuite, parce qu'elle sentait que j'étais anxieuse, elle est toujours restée positive. La gin nio à chaque fois, elle me disait vous était hyper étonnante. Vous allez m'étonner, vous allez y arriver. Naturellement, vous n'avez pas besoin de moi.

Laurène:

Ben, oui, mais elle avait raison.

Marie Domont:

Et en fait, elle a raison. Et donc j'ai jamais fait cette deuxième FIV

Laurène:

Et là tu es à combien

Marie Domont:

Là, je suis à six mois

Laurène:

donc accouchement à la rentrée? Qu'est-ce que tu en retires du coup de tout ça, de cette expérience où t'as eu un pied dans le monde de la PMA, un pied dans le monde du Fertility club et du coup qui sont à la fois opposés mais très complémentaires. Et tu l'as bien senti. Je pense qu'on reste complètement à notre place complémentaire. Mais comment tu as vécu tout ça avec ta casquette de médecin?

Marie Domont:

Moi en tout cas, ça m'a énormément appris. Cette épreuve de vie elle m'a énormément appris appris sur moi sur les fausses croyances que j'avais. Ça m'a aussi appris à écouter mon corps et à prendre conscience du corps aussi. Comme si, avant j'étais un peu, dissocie en déconnecté. Là, j'ai vraiment compris. Je fonctionnais quand même. Il y avait le corps, il fallait le prendre en compte. Ce n'était pas que que l'esprit ça m'a appris déjà à me reconnecter à moi. À mon corps. Ce qui est marrant, c'est que ça m'a aussi appris à écouter mes patientes différemment. Et ça, c'est un truc hyper chouette, parce que avant quand elles me racontaient des choses sur ce qu'elles analysaient de leur corps, j'écoutais sans trop écouter. Je m'intéressais plus à la biologie, à l'imagerie à l'examen clinique, mais moins à leur ressenti. Et en fait, là, j'ai une oreille, je pense un peu plus attentive à certains signes, notamment sur la ménopause, par exemple, sur les premiers signes de ménopause où avant pour moi, la ménopause, c'était sur le bilan biologique. Quoi?

Laurène:

Oui, alors qu'en fait, c'est du symptôme. Il n'y a rien de plus symptomatique que la ménopause.

Marie Domont:

Ouais, donc ça ça.

Laurène:

la femme qui sait plus que la biologie.

Marie Domont:

Eh oui, mais ça, ça, je l'ai appris

Laurène:

fois, on la prend pas, mais ouais. Donc ça a un peu changé ta façon d'exercer ton métier carrément, en fait ou

Marie Domont:

non, oui. Je ne dirais pas que ça a tout changé parce que je reste médecin avant tout. Mais ça m'a enrichi et ça qu'il y a il y a des moments ou je m'en veux. J'ai pu être jugeante avec des patientes qui me racontaient. Qu'elle est allé voir nature au pates, par exemple. Et je sais que j'ai pu avoir des paroles méprisantes. Tu vois quand c'était la énième consultation de la journée que tu fatigué, j'ai pu dire des choses un peu méprisantes, leur faire comprendre que ce sont moi, ça m'intéressait pas. Et la plupart c'était des charlatans.

Laurène:

Oui,

Marie Domont:

J'ai pu dire des choses comme ça alors que maintenant que je l'ai expérimenté, je suis plus curieuse. Et quand elle m'en parle, je leur pose des questions. Je leur demande qu'est ce qui leur propose? Je n'ai pas forcément leur donner de conseil parce que je ne suis pas à nature au pat, mais le peu que je sais du coup, ça alimente une discussion et je vois qu'après elles sont considérées, je pense, ça peut vraiment être un allié, en tout cas, dans la spécialité que je fais dans la douleur, ça peut vraiment être quelque chose de super bien. Et dans la sexualité, ça a permis de m'ouvrir en tout cas à des médecines complémentaires.

Laurène:

Ou tout en gardant un œil critique, parce que, bien sûr, il y a de tout et des charlatans, il y en aura toujours, mais se dire qu'en fait, si la personne, encore une fois, reste à sa place, ça peut apporter beaucoup à une femme, à un homme pour se sentir plus acteur, mettre en place des choses qui vont accompagner. Tu l'as vu toi sur tes cycles qu'on peut optimiser des cycles avec des outils naturels quand on fait bien des choses finement au bon moment avec la bonne. Posologie, etc. Donc c'est chouette que t'es pu expérimenter ça. C'est vrai que parfois les épreuves de la vie, ça a fait de nous des des professionnels différents. Moi, je sais que d'avoir vécu des arrêts de grossesse, ça m'a changé aussi mon rapport à mon métier. Et parfois je me dis que peut être, c'était là pour ça. Tu vois? Donc c'est chouette d'en tirer quelque chose aussi dans sa vie pro.

Marie Domont:

Ou de positif.

Laurène:

Ouais. Ouais. Ou donc là qu'est ce que qu'est ce qu'on souhaite pour la suite? Un bébé en pleine santé, bien sûr, de continuer à bien accompagner patiente avec cette vision là que un peu d'autonomie. Ça fait du bien que le médecin est peut être pas tout puissant tout le temps et qu'il y a plein de choses que la femme peut apporter aussi

Marie Domont:

Oui et j'espère que dans les années qui arrivent, il y a de plus en plus de médecins qui s'ouvrent à ces techniques. Là serait qu'on reste encore. Assez minoritaires. Quand j'en parle à mes collègues, ils sont pas tous ouverts à la discussion, mais j'ai bon espoir qu en tout cas, dans les prochaines années, on puisse intégrer différentes pratiques médicales à la pratiques médicales qu'on connaît actuellement et surtout dans ce qui est de la santé de la femme. Moi, je souhaite vraiment qu'on puisse écouter les femmes et qu'on puisse être à l'écoute de leur corps. Et je souhaite ça déjà et après pour moi, je souhaite de continuer à apprendre plein de trucs, parce que là j'ai appris quelque chose sur du coup sur la la conception, mais je me dis qu'il y a plein d'autres domaines ou ça peut être intéressant, notamment sur la santé mentale. Gérer l'anxiété, je rien que pour moi. J'ai envie d'expérimenter encore plein de trucs dans d'autres domaines.

Laurène:

Ouais, ouais, avoir toutes ces connexions qu'en médecine. Malheureusement, on ne voit pas trop parce que c'est assez siloé en fait spécialité par spécialité et quand tu prends cette vision un peu plus fonctionnelle, holistique, comme on dit à toutes ces connexions qui sont qui sont hyper intéressantes, français. Est ce que tu dis sur la santé de la femme. Tu vois moi, je le vois. Je parle quand même avec beaucoup de pro de santé dans la gyn notamment, et beaucoup qui qui créent, tu vois des cabinets pluridisciplinaires qui vont avoir un cabinet pour accueillir un osté dans la fertilité, surtout quelqu'un en puncture tu vois un petit machin des gens parce qu'il y a cette conscience qu'en fait la fertilité, c'est tellement pluridisciplinaire. Que tu ne peux pas faire que de la médecine pure. Il y a plein d'autres outils, la diététique, etc. La micronutrition qui viennent aussi jouer un rôle et que d'avoir des cabinets comme ça ou à cette offre commune. C'est génial. C'est ça qui sert les femmes. Vraiment? Je pense qu'on va beaucoup vers ça, en tout cas, ma petite échelle et de mon petit prisme, j'en vois beaucoup qui se développe comme ça.

Marie Domont:

Ou en oncologie aussi en

Laurène:

Oui, oui. En oncologie aussi beaucoup.

Marie Domont:

on en parle de plus en plus de l' oncologie intégrante de passer par le corps aussi, on en parle de plus en plus.

Laurène:

Ouais. Écoute, c'est hyper chouette d'avoir ce cheminement d'avoir vu ça avec toi. Merci d'avoir partagé tout ça sans sans ta bout, sans filtre avec nous. C'était hyper chouette. Je te souhaite un bon accouchement à la rentrée. Ta fin des petites péripéties. Maintenant, on reprend la z attitude que tu avais avant et je ne sais pas s'il y a un mot de la fin, un truc que tu vas ajouter ou si on est bon.

Marie Domont:

Moi en mot de la fin. Je voulais juste dire qu'il faut jamais faire l'espoir parce que c'est vrai que moi, quand j'étais vraiment dans le dark que j'ai red dosé mon image à deux en septembre, avant le fer club neuf, j'étais vraiment dans le noir. Donc tu m'as apporte cette lumière là aussi. Cette petite lumière là. Donc, je te remercie beaucoup toi toute ton équipe et que j'espère qu'il y a d'autres filles qui qui entendront qu'il peut y avoir une petite lumière, même quand on la voit plus

Laurène:

Oh merci marie. Beau mot de la fin. J'ajoute rien. Ce sera naz. Merci du fond du cœur. Voilà. J'espère que vous avez aimé Marie autant que moi, sa sincérité, son naturel. Moi, j'ai été très touchée par son parcours. J'espère que ça vous a appris plein de choses. J'espère que ça vous aidera aussi peut être à parfois remettre en perspective certains discours, puisqu'elle le dit Marie, à certains moments, elle a pu être un peu jugeante, un peu méprisante et c'est souvent lié à une méconnaissance ou en tout cas au fait qu'on a pas été confronté à ça avant et qu'on n'a pas eu l'occasion de s'y intéresser. Donc voilà moi je trouve ça chouette de voir ces remises en question, de voir ces progressions et de se dire que parfois les interlocuteurs qu'on a en face de nous ils n'en sont pas là dans leur vie et c'est normal qu'ils soient un peu fermés. Mais pour autant que quand on ouvre la lorgnette, on se rend compte qu'il y a plein de choses à apprendre, à découvrir dont on peut bénéficier. Je crois que le cas de Marie le montre bien. Donc je suis très heureuse pour elle et moi, je vous remercie toujours de suivre ces épisodes. Vous le savez, le Fertility Club, vous pouvez le rejoindre vous aussi. Je vous mets le lien en description. C'est toujours un bonheur de vous y accueillir. Et voilà. Je vous dis à la semaine prochaine dans un nouvel épisode et je vous embrasse bien fort.

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