Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#70 Symptothermie en solo : oui, c’est possible (et même très utile !)
🎁 Si vous souhaitez tout comprendre sur les règles de la sympothermie, téléchargez votre guide gratuit juste ici !
À propos de l’épisode :
Dans cet épisode, Bérénice partage son expérience : celle de pratiquer une contraception naturelle, sans hormones, en solo. On parle de symptothermie, d’observation du cycle, de charge mentale… et de dating ! Spoiler : le thermomètre devient un excellent détecteur de “red flags” 😉
Formée sans être en couple, Bérénice raconte son parcours avec les contraceptifs hormonaux, ses douleurs, ses doutes, et la liberté retrouvée grâce à la symptothermie. Un outil précieux pour observer son cycle, gagner en autonomie et reprendre le pouvoir sur son corps.
Un épisode sincère, drôle et inspirant, pour toutes celles qui veulent se réapproprier leur fertilité… qu’elles soient en couple ou pas !
Nos Clubs :
🧘♀️ Vous souhaitez adopter une contraception sans hormones ? Go Serenity Club !
Nos mini-programmes :
👱♂️ Votre amoureux est largué quand on lui parle de cycle menstruel ? Le mini-programme Mon cycle expliqué à mon mec devrait l'aider !
Mais aussi...
🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊
Ah oui, du coup j'emmène mon thermomètre avec moi en date.
Laurène:Normalement, on ne parle pas de sa contraception à un date.
Bérénice:Peut-être pas forcément à un premier date. Mais si je sais que potentiellement.
Laurène:Oui, tu vas passer la nuit.
Bérénice:Je vais passer la nuit ailleurs.
Laurène:Oui, le premier date Tinder t'as peut-être pas le thermomètre.
Bérénice:Mais après je prends le thermomètre et du coup ça donne l'occasion d'en parler parce qu'effectivement je ne vais pas mettre le thermomètre à côté du lit et dans le matin, l'air de rien prendre mon thermomètre et pas avoir prévenu.
Laurène:Sans transition.
Bérénice:C'est ça.
Laurène:Salut à tous. J'espère que vous allez bien. On se retrouve pour un nouvel épisode, un épisode, vous savez, témoignage ou je reçois des femmes, des hommes qui viennent partager leur histoire. Ce n'est pas les épisodes experts. On répond à des sujets bien précis, mais c'est plus des épisodes. Voilà. Partage. Et ce que j'aime bien, c'est faire un peu des partages de la sympto dans la vraie vie, parce que vous savez que moi je parle beaucoup de sympto hermie. Qui est une méthode, notamment de contraception, mais aussi quand on veut un bébé. Et je trouve ça toujours passionnant d'avoir les récits de femmes d'hommes qui n'ont vraiment vécu. Moi, je vous parle, je suis passionné, vous l'avez bien compris. Et avec ma vision d'expertes, mais c'est cool de voir aussi l'autre côté et de pouvoir s'inspirer se poser les questions, avoir un peu les partages d'expérience des autres. Et là, en l'occurrence, je reçois bérénice bérénice. Sa particularité, entre guillemets, c'est qu'elle s'est formée en étant célibataire. Et moi, je trouvais ça hyper cool de voir comment on aborde ça dans des rencontres. Parce que même si habituellement, je ne pense pas qu'on parle de sa pilule au premier date là, alors peut être pas au premier date, mais quand même assez vite, c'est quelque chose qui peut venir sur le tapis parce que ça a un impact déjà, ça passionne souvent. Et puis quand on va vers une relation, c'est une façon aussi de vivre sa sexualité qui se vit beaucoup à deux avec un partage à deux. Donc c'est un truc qu'on peut aborder assez vite. Donc voilà, j'ai beaucoup aimé cet échange avec bérénice. J'espère que vous aussi, ça vous apportera plein d'éclairage peut être d'inspiration aussi si vous êtes concerné. Donc, je vous en dis pas plus, je vous laisse avec bérénice place à l'épisode. Salut Bérénice merci de venir passer ce moment avec nous là aujourd'hui pour partager ton témoignage, ton parcours de femme célibataire qui pratique la sympto. Alors ça peut paraître comme ça insignifiant, mais moi, je trouve ça hyper intéressant parce que c'est une approche qu'on présente souvent comme une méthode de couple, qu'on vit à deux, qui partage un peu plus la charge mentale, etc. Mais on peut aussi très bien se former en étant célib et tu diras si c'est vrai ou pas, moi je trouve que c'est le meilleur des green flag des green flag ou en tout cas des red flag quand on tombe sur quelqu'un qui trouve ça scandaleux, mais non, enfin, pas du tout. Je ne veux pas faire ça. Prends la pilule. Donc tu pourras nous raconter un peu tout ça, mais avant qu'on rentre dans le détail, est ce que tu veux bien, s'il te plaît te présenter.
Bérénice:Oui, bien sûr. Donc bonjour Laurène. Moi, du coup, je suis sur clermont-ferrand. Je suis naturopathe et réflexologue depuis deux ans et demi et j'ai fait pas mal de choses aussi avant et ça fait un peu plus d'un an maintenant que je pratique la symptothermie puisque je me suis formée avec toi pour le Serenity Club.
Laurène:L'année dernière.
Bérénice:l'année dernière et je suis célibataire depuis pas mal d'années.
Laurène:C'est vrai ? Tu vas nous raconter.
Bérénice:Oui, voilà.
Laurène:Avant que je te pose plus de questions est ce que tu peux me dire en quoi tu te sens émancipée aujourd'hui?
Bérénice:Écoute. Pour moi, c'est hyper important, justement d'être émancipée et d'être indépendante et autonome, que ce soit dans ma contraception, dans ma gestion de mon corps, mais aussi dans ma vie de tous les jours et d'ailleurs. C'est pareil. Je m'intéresse beaucoup à tout ce qui est santé féminine. Je suis aussi bénévole depuis trois ans au planning familial qui est à clermont-ferrand. Et c'est hyper important pour moi aussi de défendre toutes ces causes et d'être présente pour pour la santé de la femme notamment.
Laurène:Donc là, on est là pour parler de contraception. Est ce que tu peux me raconter un peu. C'est quoi ton histoire? Toi de la contraception? Quand est ce que tu as démarré par quoi tu as commencé? Comment tu l'as vécu? Tu vois un petit peu qu'on refasse le fil jusqu'à maintenant. Déjà, tu as quel âge?
Bérénice:J'ai 39 ans. Je vais avoir 40 à la fin de l'année. Donc tu vois
Laurène:comme moi team 85 la meilleure. Ok, donc sur les potentiellement bien 20 dernières années,
Bérénice:Oui, ça,
Laurène:Ouais mon dieu
Bérénice:Ça remonte un petit peu.
Laurène:ou,
Bérénice:J'ai commencé à prendre la, je ne sais même pas à quel âge je n'ai pas forcément commencé très tôt, je pense, je dirais vers 18, 20 ans et c'était principalement plutôt pour pour éviter les douleurs de règle, ce que j'avais très douloureuse.
Laurène:ça a marché.
Bérénice:Ou ça a marché un moment,
Laurène:Oui
Bérénice:tout le temps, mais ça a quand même effectivement fonctionné un petit peu. Et j'ai pris la piule pendant pas mal d'années.
Laurène:à l'époque, tu te posais des questions sur comment ça fonctionnait ou pas du tout
Bérénice:Non pas forcément tu peu. Je savais un petit peu comment ça fonctionné parce que j'ai eu de la chance aussi d'avoir des gin qui étaient à l'écoute et qui étaient en fait, j'avais ma tante qui était secrétaire médicale à la fi de c. J'avais du coup j'avais les rendez vous avec les gy grâce à elle et.
Laurène:Ok t'étais
Bérénice:Savez que j'ai été la nièce de, j'ai toujours eu des rendez vous gin, bienveillants.
Laurène:Ouais
Bérénice:Donc je pense que j'ai beaucoup de chances là
Laurène:Ou
Bérénice:surtout quand on est jeune et qu'on arrive et qu'on n'a pas forcément trop d'expérience et que on veut
Laurène:on sait pas s'affirmer. Ouais.
Bérénice:c'est ça que j'ai essayé plusieurs pilules, mais je crois, à chaque fois, j'ai gardé quand même plusieurs années à l'époque. En tout cas, je n'étais pas du tout à l'écoute de mon corps et du coup, je savais pas
Laurène:Parce t'es naturel dit que tu étais nature réflex mais est ce que c'est une reconversion ou tu fais ça longtemps. Voilà.
Bérénice:ça fait trois ans. Donc
Laurène:Ok. Avant tu n'étais pas forcément dans cette approche là.
Bérénice:Non, pas forcément, même si j'étais à l'écoute, comme pas après un peu plus tard dans ma formation, j'étais déjà très orienté vers tout ce qui était naturel. Mais on va dire que d'être à l'écoute de son corps, ça demande quand même.
Laurène:Mais c'est une gymnastique qu'on n'a pas quoi on est en vit dans notre corps et il n'y a pas de sujet. On sait quand on a mal, on sait quand on est fatigué, mais on n'est pas du tout dans cette réflexion de ou j'en suis dans mon site. Quel quel impact ça que font mes hormones? Qu'est ce qui se passe si je les bloque? Avec la pilule ou pas est ce que je suis différent. J'ai discuté tout à l'heure. Tu aurais quelqu'un d'autre, une femme et qui j'étais au téléphone et qui me disait mais je me suis rendu compte à quel point je me suis découverte en arrêtant la pilule, mais je n'étais pas du tout consciente que ce n'était pas moi. Tu vois avant. Donc c'est vrai que moi je suis comme toi. J'ai commencé la p liberto et pendant des années, on se posait pas de questions. Quoi?
Bérénice:C'est ça exactement. poser pas de question. On avait 20. Bon, on sentait bien qu'on enfant. On avait des fois des petites douleurs, mais vraiment les douleurs que j'avais par contre, en ayant la pilule, ça avait rien à voir avec les douleurs que j'ai pu avoir avant et avec les douleurs que j'ai pu avoir affrai
Laurène:Et est-ce que tu as eu un diagnostic des raisons? Je suis pas endo
Bérénice:non, non, mais j'ai passé des examens. Donc à l'époque déjà, j'avais passé des examens. J'en ai repassé récemment et non il n'y a pas du tout, mais j'ai des douleurs par contre, des douleurs de règle assez fréquemment.
Laurène:pilule pendant des années.
Bérénice:Puis lui pendant des années, j'ai essayé aussi d'autres outils contraceptifs que la pilule, mais toujours d'un point de vue hormonal. Donc j'ai essayé le patch.
Laurène:Ah Ouais
Bérénice:J'ai essayé l'anneau.
Laurène:Ok, donc que tu changes toutes les trois semaines tous les mois, mais en gardant trois semaines.
Bérénice:ça. Exactement. J'ai fait le patch chez l'au. Je ne sais plus combien de temps je les ai gardé, mais je sais que j'ai eu ces moyens de contraception là. Mais après, j'étais parti sur une pilule micro dosée ou je n'avais plus de règles. Donc ça, c'était quand même hyper confortable, oui sauf que la première fois que je l'ai prise cette p micro dosée pendant trois mois, j'ai eu des nausées nonstop. C'était il y a 10 ans que tu
Laurène:ouais. Confortable, vite fait quand
Bérénice:voilà, c'est ça, en fait, c'était le temps que mon corps s'habitue aux hormones. Mais Ouais. coup, c'était il y a pile poil 10 ans parce que c'était juste au moment ou j'ai eu 30 ans. Le jour de mes 30 ans, c'était affreux parce que j'avais vraiment envie de vomir toute la journée Ah et c'était non-stop pendant trois mois. Donc on prend la pilule pour
Laurène:Comme une femme
Bérénice:exactement comme une femme enceinte exactement et sauf que du coup l'objectif, justement de
Laurène:c'était pas, c'était pas ça.
Bérénice:donc, ouais, c'était un peu. C'était très désagréable, mais après, par contre, effectivement, j'ai passé, je crois que je l'ai eu pendant pendant peut être deux ans d'affilée ou je n'avais plus de règles. Donc
Laurène:A été cyclo et complètement bloqué.
Bérénice:sachant que après, quand j'ai eu 31 ans, donc un an après que j'ai commencé de prendre cette pilule, je suis parti pendant un an pendant deux ans, même à l'étranger. J'ai vécu un an en Australie ou j'ai continué de prendre ma pilule et après j'étais en Nouvelle-Zélande l'année d'après. Par contre, j'avais plus de mon ordonnance. Ce n'était pas renouvelable à l'étranger. Et du coup, j'ai arrêté de prendre la pilule et ce qui m'arrangeait bien aussi parce que je me disais comme ça, c'est une contrainte en moi.
Laurène:mais donc, attends, c'est la première fois de ta vie depuis tes 18 ans que tu étais sans pillule.
Bérénice:Ouais, je pense.
Laurène:Ok?
Bérénice:Ouais.
Laurène:Et les douleurs
Bérénice:Et à ce moment là, je n'ai pas eu tant de douleur que ça. Alors après, je
Laurène:Été trop détente en Nouvelle-Zélande
Bérénice:que j'allais dire. Je pense qu'il y avait vraiment le côté voyage
Laurène:Oui.
Bérénice:que il y a plein de choses que j'ai vécu vraiment différemment, même au niveau de l'alimentation, parce que j'ai aussi des troubles digestives que je n'ai pas du tout eu là bas, j'ai des allergie allergies au pollen, notamment en voyage. Et j'ai passé deux ans sans avoir d'allergie. C'est tout revenu quand je suis revenu en France.
Laurène:Alors qu'il y a du pollen en nouvellez en a
Bérénice:Oui c'est ça. Et je suis revenu en France. J'ai eu à nouveau les allergies.
Laurène:Ok, tu sais ce qu'il faut faire.
Bérénice:Ou c'est
Laurène:Mais donc là, quand tu es revenu, tu t'es dit je reprends quelque chose à quel moment tu a as commencé à avoir envie d'aller vers autre chose et vers peut être une nouvelle approche
Bérénice:alors c'était pas du tout quand je suis revenu quand je suis revenu, en fait, je me suis fait poser un stérile ou hormonal, alors pas tout de suite, mais assez rapidement, parce qu'après je me suis dit bon, bah maintenant que je sais que je reste. Et pas même en plus, je crois que je voulais partir au Canada à ce moment là. Et du dit avec un stérile, c'est pratique comme ça. Au moins, j'ai pas posé la question et voilà
Laurène:de machin
Bérénice:Exactement. Et donc, du coup, je me suis fait poser le stérile et ça a été horrible et. ah stérile et hormonal et la pose la pause a été un petit peu douloureuse. Et après, je l'ai gardé normalement. Je crois qu'on peut le garder trois ans. J'ai dû le garder deux ans et demi, mais pendant les deux ans.
Laurène:ça dépend des services. Ça peut être jusqu'à a huit ans. Certain
Bérénice:Voilà celui là, c'était trois ans, mais je l'ai gardé deux ans et demi parce que parce que je le supportais, pas tant que ça, en fait, j'avais tout le temps des douleurs de règles en on continue Ok, donc alors je n'avais pas aussi mal qu'effectivement quand j'avais mes règles, que j'étais plus jeune, oui. pas des douleurs. On va dire qui étaient invivable, mais c'était tout le temps, pas. Tout le temps. On continue quand je faisais du sport, j'avais des douleurs. Des fois ça a descendait dans le bas du dos, ça descendait dans les jambes. C'est des douleurs quand même qui irradiées. C'était pas confort.
Laurène:Ah, ok, et ça, si je fais mes calculs comme il faut ça, ça correspond un peu au moment ou tu a commencé à être formé en la tuo, j'imagine
Bérénice:Juste avant, je l'ai fait posé juste avant et parce que du poids à ce moment là, j'avais l'objectif de partir au Canada. J'avais mon visa pour partir au Canada et, et après, il y a le ko vide qui est arrivé. ah ou oui voilà. Et je ne suis pas parti. Et en fait, quand j'ai pris la décision de rester en France, je me suis dit que si je restais ici, j'avais envie de faire quelque chose qui me fasse plus de sens. Et c'est là que j'ai une décidé de me réorienter, de me former enturo et, et forcément après avec ma formation de nature, j'ai aussi eu une approche différente et j'ai commencé à réfléchir justement à ce que je pouvais faire comme. Parce que je pouvais prendre comme contraception sans continuer de prendre des hormones.
Laurène:alors on va venir là dessus, mais j'ai quand même une question toute cette période, tu as eu des périodes en couple célibataire ou tu avais toujours une approche de ta contraception version célibat
Bérénice:Alors j'ai eu des périodes en couple, pas trop ces dernières années, ces dernières années, ça n'a pas été des relations qui ont duré très longtemps. Mais avant que je parte à l'étranger, j'ai eu plusieurs relations qui ont duré quand même un peu. Depuis mon retour, j'ai dû avoir une relation qui a duré six mois. Et sinon, c'est que des petites relations.
Laurène:tu n'avais pas d'attitude différente selon sais, je Je te donne mon exemple. Mais moi, je sais que chaque fois que je quittais un mec, j'arrêtais la pilule. Tu vois? Quand j'étais jeune, je me disais ça me fait toujours une petite pause. Pour mon corps. De toute façon, si je rencontre quelqu'un, on se protégera au début. Donc tu vois j'avais déjà peut-être cette conscience de, je veux laisser des moments à mon corps sans hormone. Et je la reprenais quand je revenais dans une relation un peu plus sérieuse, etc. Jusqu'à ce que je rencontre le seul homme de ma vie, évidemment, mais mais tu vois? Donc toi, tu n'avais pas ça toi. Tu étais toujours en mode, faut que je sois protégée que je sois en couple ou célib ça ne change pas. Quoi?
Bérénice:Oui, alors après, ça dépend des moments. Mais on va dire, depuis que je suis rentrée de voyage et que je me suis fait poser le stérilet après quand je l'ai enlevé, c'était hors de question de reprendre des hormones, mais oui, en fait, c'était plus du coup le stérilet Comme je t'ai expliqué, c'était vraiment pour avoir une protection
Laurène:Ouais sans
Bérénice:fait, voilà. Mais ça m'a quand même fait du bien, effectivement de stopper parce que je l'ai stoppé pendant u peut-être un an et demi. J'ai stoppé les hormones pendant un an et demi. Et à ce moment là, effectivement, je m'étais dit de toute façon, si je rencontre quelqu'un à ce moment là, effectivement, on se protégera au début et mais de toute façon, ça ne change pas le fait que ce soit avec ou sans hormones. En fait, quand on rencontre quelqu'un, on se protège.
Laurène:Bah oui, c'est ça. C'est pour ça. Moi, c'est l'attitude que j'avais. Je me disais j'ai pas besoin des hormones au moins au début et je les reprendrais si jamais on se dit ok, c'est suffisamment sérieux. On ne se protège plus dac. Et donc explique nous un peu ce cheminement vers est ce que tu testé. D'autres trucs quand tu te dis je veux plus d'hormones est ce que tu avais conscience. Des alternatives ou pas encore.
Bérénice:Alors je pense que si j'avais conscience, parce que. Pense que c'est à peu près à ce moment là ou justement, j'avais découvert en compte et j'avais commencé un petit peu à creuser. La question peut être juste avant. J'avais commencé à y réfléchir et à me dire en fait, si je prends pas d'hormones, il bien y avoir des solutions naturelles. Et donc, du coup, j'avais commencé à faire des recherches et, et après, effectivement, quand j'ai découvert la symptothermie, ça m'a semblé assez logique de m'orienter là dessus parce que ça reste quand même important d'avoir une fiabilité
Laurène:Mais t'es pas passé par l'étape stérile? Il y en a beaucoup disent quand tu vas arrêter les hormones, je pense le stérile cube. Si ça marche tant mieux, si c'est pas ouf, je cherche encore chose toi, t'as pas eu ça.
Bérénice:Non, parce qu'en fait, j'avais tellement eu mal et tellement souffert avec stérile monal que je n'avais pas envie, sachant que je sais que le stérile est au cuivre. A priori, ça donne des règles hémorragiques si on n'avait pas trop envie. Alors après pareil, là dessus, j'ai vraiment énormément de chances. J'ai douloureuse, mais je n'ai pas des règles hémorragiques. J'ai des petits flux. Alors c'est un peu aussi, des fois frustrants, parce que j'ai super mal pour pas grand chose.
Laurène:tu disais, j'ai déjà les douleurs. Je pas rajouter la quantité.
Bérénice:C'est ça exactement quand j'ai enlevé le stérile, par contre mes premières règles, juste après, ça avait été atroce. Vraiment, je ne m'attendais pas à ça. Et les douleurs de règle et le SPM avant que j'avais pas forcément trop conscient, je pense quand j'étais plus jeune et là, ça a été un
Laurène:Là tu découvrais le concept est ce que ça a duré ou c'était vraiment fort à l'arrêt. Et après ça s'est stabilisé
Bérénice:C'est un peu stabilisé, mais j'ai quand même très, très souvent un SPM. Alors. Là, ça a tendance en ce moment à être plus stable qu'au début, parce que pareil aussi, je peux prends des plantes. Je prends des qu'il faut faire. Et du coup, ça va beaucoup mieux, mais au début, ouais, ça a quand même duré pas mal.
Laurène:Après, il y a l'âge aussi. Je ne veux pas te rappeler qu'on est l'année des 40 ans, mais c'est normal aussi que SPM commence à augmenter un petit peu, même si ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas les apaiser avec les bons outils. Mais de fait, c'est parfois un petit peu plus intense. Plus on avance son âge. Ok, bon. Et du coup raconte moi un peu déjà toi l'apprentissage de la sympto et après moi, ce que j'ai envie que tu nous racontes aussi, c'est comment tu l'aborde avec les autres et notamment avec les hommes quand c'est pas juste un homme qui connaît bien de sujet parce qu'on lui a pas laissé, on a fait. Potentiellement le truc ensemble ou en tout cas, on en a parlé, mais des hommes qui te découvrent et du quoi et qui tu peux parler de ça. Mais d'abord, est ce que tu peux me dire comment ça s'est passé. Cet apprentissage est ce que ça a sembl facile naturelle compliquée. Tu vois,
Bérénice:ou.
Laurène:tu peux ton approche
Bérénice:Du coup, j'ai commencé avant de me lancer dans séré club, parler des livres là dessus. Alors en sachant que, comme j'avais déjà vu te postes, je savais qu'il fallait être formé pour vraiment le pratiquer pleinement. Mais en tout cas, on va dire, je ne sais plus quand est ce qu'on avait commencé le séré club, je pense que c'était en avril, en mai ou
Laurène:mai ou
Bérénice:Avril, quelque chose comme ça. Et du coup, en fait, moi, j'avais commencé à lire les livres là dessus au mois de janvier. Donc j'avais, on va dire que j'essayais un petit peu de mon côté de manière un peu anarchique toute seule.
Laurène:sachant que là tu était sans filet, n'avais plus de
Bérénice:Oui, Exactement. Je n'avais plus rien. Donc j'étais sans filer, mais après toujours, quand je fais des rencontres, de toute façon, on commence par le préservatif. Donc.
Laurène:oui.
Bérénice:Voilà au moins. Mais oui, ça m'a permis permis déjà aussi de commencer à observer mes cycles et d'avoir un une petite idée de comment il fonctionnait. oui Mais c'est vrai que avant de commencer la formation forcément, je me posais un petit peu des questions. Du coup, j'ai pu avoir des réponses après, une fois que j'ai été
Laurène:Moi je ne savais pas si tu faisais bien
Bérénice:Oui, on sait pas si c'est sûr qu'au départ, je n'ai pas fait les choses correctement, notamment de prendre la température pendant trois minutes, par exemple, au départ, je ne sais pas forcément trois minutes ou des détails ou forcément et surtout sur avant de commencer le stic club, j'ai fait surtout la prise de température, mais je ne faisais pas forcément l'observation de la guerre cervicale. Donc.
Laurène:ok Ah ou normalement, on fait l'inverse. On commence à, c'est plus facile entre guillemets. Il y a, il n'y a pas besoin de
Bérénice:Oui, mais du coup comme j'avais acheté le thermomètre, en fait,
Laurène:moi tu te dis je me lance là dessus.
Bérénice:c'est ça,
Laurène:Ok oui. Donc l'un ne va pas sans l'autre. Malheureusement, il faut les deux mais mais donc tu as découvert après le concept de guerre, tu t'es posé la question de dire ce que j'observe la guerre ou le col, ou c'était sûr que
Bérénice:Non, parce c'était sûr que c'était plutôt la guerre parce que sais, je la voyais régulièrement et effectivement, même si avant de me former, quand j'ai commencé toute seule, je n'ai pas forcément cherché à observer ma glace que j'avais besoin justement d'avoir peut être plus d'explications, plus d'outils. En fait, je savais déjà à quoi ça ressemblait. Je savais qu'effectivement elle évoluait en fonction de mon cycle. Donc j'avais quand même quelques notions qui me permettaient de savoir que. Ouais. Pour moi, ce serait plutôt l'observation de la guerre. Après, j'ai quand même testé l'observation du code de une ou deux fois sous la douche pour voir
Laurène:ou ben
Bérénice:pas
Laurène:oui, trop passionnant. Il faut le faire une fois quoi ou
Bérénice:mais et effectivement, c'est, c'est aussi super intéressant de le faire comme ça, mais c'est vrai que c'est bon pas. Je trouve que c'est beaucoup plus simple de faire l'observation de la guerre. Un niveau logistique
Laurène:les être pour les personnes qui nous écoutent et qui ne se répète du tout de quand on parle chez une micro parenthèse. Donc la symptothermie c'est l'observation combinée de la température et. La sympto donc un indicateur des œstrogènes et c'est soit la glaire soit le col de l'utérus 95 % des femmes. Elles font la glaire parce que comme tu dis, c'est beaucoup plus simple. Il n'y a rien à faire. Il y a à l'observer quand on va aux toilettes, mais il y a aussi le col de l'utérus qui bouge lui aussi, au même rythme que la glaire au rythme des œstrogènes et qui remonte, se ramollit s'entrouvre avant l'ovulation et ils se referme, se durcit après. Et du coup, il y a certaines femmes. Pour qui c'est pas lisible la glaire C'est pour ça que je demande toujours parce s'il y en a qui vraiment la glaire elles disent moi, je comprends rien. Je la vois pas. Je ne sais pas faire qui préfèrent toucher leur col. Et il faut faire comme tu dis, soit sous la douche, soit le soir avec son doigt en fait. Donc il y a un acte quand même un peu plus intrusif. Et voilà prendre le temps. Et du coup, on va voir à quel point le col est haut, à quel point il est mou, à quel point il est ouvert. Et c'est même si on le fait pas moi, je suis comme toi quand je me suis formée, je l'ai fait parce ce que je me disais mais il faut que je comprenne. C'est incroyable. Et après tu arrêtes de le faire parce que tu n'en as pas besoin et t'as le col parce qu'on fait soit la glaire soit le col, mais en général, en tout cas, dans le Serenity club, tout le monde teste au moins une fois tout le monde. Oh, my God, c'est vrai, il était super haut ou là, il était super bas, mais à prendre en reste là. En général, la relation s'arrête. C'est ton cas. C'est ce que Je.
Bérénice:c'est ça. Exactement. Mais c'est super intéressant de le faire. Et tout comme je sais que je te l'avais dit à l'époque, dans le Serenity club, j'ai adoré voir les images du col de l'utérus en fonction du cycle En fait, je trouve ça génial de le voir Oui. parce qu'on
Laurène:qu'on le voit, jamais le
Bérénice:oui.
Laurène:ou
Bérénice:Et quand pour le coup, moi, j'ai du coup c'est pour un autre sujet, mais j'ai eu l'occasion de faire une coll colposcopies arriver, ouais. mais à cause du HPV, c'est pareil là quand on en fait une col posco on voit notre colle du je trouve ça, pas
Laurène:Et toi tu as dit je savais je
Bérénice:puis c'est sympa aussi de le voir. Alors c'est pas un examen qui est souhaitable. Mais après, c'est quand on connaît du coup je trouve ça chouette, en fait de pouvoir le voir
Laurène:peut être avec moi d'appréhension.
Bérénice:ou.
Laurène:Oui et après, on peut le voir, on peut tout à fait, il faut être prête à le faire. Mais avec info, avoir un speculum vrai, ça se commande sur internet sur Amazon et mettre un speculum, mais un petit miroir devant soi. Donc il faut se mettre dans la position des jambe écartées face à un miroir, mais on peut complètement regarder son col ou demander à sa gin cause à sa sage femme quand elles font l'examen, de nous donner un petit miroir et de regarder. Et en fait, c'est. Se dire qu'une fois dans sa vie, on a vu cette partie du corps qui a quand même un tel rôle dans notre cycle, dans notre fertilité, dans notre féminité, dans tout notre être. En fait, c'est quand même vachement bien. Donc n'hésitez pas à soit demander à quelqu'un de vous montrer ça, à faire vous même, mais avoir votre col une fois dans votre vie. Donc toi, tu l'as vu dans cet examen. n'était pas le moment qu'on aurait voulu,
Bérénice:c'est ça mais c'est pas grave au moment, je l'ai vu
Laurène:l'as vu. Tu sais.
Bérénice:mais.
Laurène:Ok donc, ou, et c'était quoi tes peurs peut-être avant de te former ou avant te lancer, est ce qu'il y avait des trucs où t'avais peur. Tu te sentais pas sûre de toi ou est-ce que tu y allais vraiment la fleur au fusil. Genre, c'est ce qu'il me faut. Il n'y pas pas de, il n'y a pas de doute.
Bérénice:Bon, je pense que je n'avais pas forcément trop de doutes après forcément, je me suis quand même renseignée sur la fiabilité. Parce qu'après, c'est aussi ce qu'on fait à quand on choisit un moyen de contraception. L'idée, c'est que ce soit fiable et c'est de ne pas avoir d'accident. Oui Donc oui, après pour moi, c'était important que ce soit fiable et surtout, oui, après, je n'avais pas de doute dans le sens où je ne voulais plus d'hormones
Laurène:Ouais. Mais tu te sentais sûre de toi sur ta capacité à observer, à interpréter ce n'était pas un truc qui te faisait peur
Bérénice:Moins non après. Pareil aussi enfin le fait, je pense, d'être formée en naturo d'avoir quand même des connaissances aussi sur sur l'anatomie et sur l'anatomie et sur le fonctionnement du corps de la femme. Du coup, ça?
Laurène:Ouais t'es à l'aise
Bérénice:Oui.
Laurène:et avec le recul, tu trouves ça dur ou pas?
Bérénice:Non après moi, je n'ai pas un cycle qui est trop difficile à comprendre. Donc ça va, ouais non, c'est plutôt plutôt facile. C'est une question. D'habitude, en fait, une fois qu'on a pris le rythme de prendre sa température tous les matins, d'observer sa glaire tous les jours. En fait, ça va c. Après ça arrive d'oublier Ouais, ou ouais. ça m'est arrivé il n'y a pas si longtemps que ça ou le matin, je pensais à autre chose et je me suis levé. Et une fois que j'avais les deux pieds au sol, j'ai fait à.
Laurène:Attends et je veux savoir je rentre dans ton intimité bérénice mais si tu dors avec un mec, un nouveau mec, tu sors ton thermomètre, ça se passe. comment
Bérénice:oui, Du coup j'emmène mon thermomètre avec moi.
Laurène:En date? Excusez
Bérénice:Alors du coup pas Peut-être pas forcément à un premier date, mais si je sais que potentiellement je vais passer la nuit ailleurs et que
Laurène:le premier d Tinder t'a peut être pas le
Bérénice:Voilà, c'est ça Mais après, je prends le thermomètre et du coup ça donne l'occasion d'en parler parce qu'effectivement je ne pas ce thermomètre à côté du vie le matin, mon thermomètre avoir prévenu
Laurène:sans transition.
Bérénice:ça. Donc non, après justement, ça donne l'occasion d'en parler. Si je n'en ai pas parlé avant
Laurène:Raconte moi comment t'en parles
Bérénice:ou.
Laurène:Ça me passionne normalement. On ne parle pas de sa contraception à un date. Je ne suis pas assez,
Bérénice:ça, non, non, je crois que la seule fois ou ça m'est arrivé d'en parler. C'était justement pendant le sity club ou j'avais eu un date à ce moment là et je lui en avais parlé parce que du coup forcément, T'étais à fond. j'étais et puis j'avais, il y avait, on avait des live le soir, donc j'avais dit non, mais là, j'ai un live. Donc j'avais un petit peu expliqué ce que c'était. Et au départ, il m'avait demandé ce que c'était que la simple hermie. Et je n'avais pas eu le temps de lui expliquer qu'il avait été chercher par lui même. Donc c'était plutôt positif, mais bon, ça, c'était un green flag, mais derrière après, le mec était un gros red flag. Donc
Laurène:Un mince ou ça ne suffit pas non plus
Bérénice:c'est ça, ça fait, ça fait pas tout, mais
Laurène:Ouais. Ok,
Bérénice:et non après depuis les hommes que j'ai pu rencontrer, genre en ai parlé avec mon petit thermomètre, en arrivant chez eux, en disant
Laurène:attend. Donc c'est le thermomètre qui crée le
Bérénice:ou, ouais, je pense.
Laurène:ben ou c'est
Bérénice:en fait, quand je sais que je vais dormir chez eux, du coup, je sort mon thermomètre et je dis bon, par contre, du coup, je demain matin va falloir je peine ma température réveille et du coup je leur explique vite fait. Voilà. Et.
Laurène:Mais donc tu dis quoi? Tu dis, c'est ma contraception.
Bérénice:Ouais, Je leur explique en fait que c'est mon moyen de contraception. Je prends ma température, j'observe ma glaire et ça me permet de suivre mon cycle et de savoir où j'en suis et savoir si je suis fertile ou non fertile.
Laurène:Ouais et est ce que tu en as déjà quand à dit moguer qu'on fait comme ça ou pas,
Bérénice:Non, ça va franchement, j'ai eu de la chance là dessus. Je suis tombé plutôt sur sur, sur des mecs qui sont
Laurène:filtre
Bérénice:après ou c'est ça? Je pense que comme ça fait pas mal d'années que je suis célibataire et j'ai pas mal d'expérience de dating à force, on apprend à faire le tri
Laurène:Parce que moi, je vois parfois, tu sais, sur certains vidéo qui deviennent virale ou tu maîtrises plus. Et du coup ça tombe dans l'algorithme de mec qui n avait rien à faire là. Et tu vois des bergs, des vomis, des machins en commentaire sur les vidéos. Je me dis bon toi, ils n'était pas prêt à être exposé à ça. Mais donc toi voilà ou tu découvres des hommes que tu connais peut être pas encore très bien. Tu peux avoir des gens un peu pas, pas très marrant et pas très ouverts sur cette question.
Bérénice:Oui, c'est sûr, c'est sûr. Mais après, je pense qu'effectivement je filtra avant parce que il y a d'autres choses. Quand je vais me présenter, quand je vais échanger avec eux ou je vais savoir que déjà ça ne va pas le faire. Typiquement quand je parle un peu de féminisme autre déjà, ça fait le tri
Laurène:Ou oui après tu peux mettre des trucs sur ton profit, non, tu peux
Bérénice:mais oui, complètement après, ça permet. Pas, mais ça n'empêche pas des fois de tomber sur de tomber sur des sur des mecs et en discutant se rend vite compte que ça ne va pas le faire. Quoi? Comme moi après ceux qui sont un peu fermés sur ce genre de questions de toute façon après, c'est pareil. Tu vois un autre très bon filtre. Je vis en colocation Ok en colocation mixte du coup des mecs qui sont un peu possessifs un peu jaloux. En général, ça passe pas, mais au moins comme ça, c'est bien. On ne va pas plus loin et ça fait.
Laurène:Et tes colocs Tu leur as expliqué la sympto.
Bérénice:Je forcément, je pense que je leur en ai parlé ici parce que quand je me suis formée j'en ai parlé et et oui, après moi, je suis assez ouverte là dessus. Donc je pense que dans mon entourage, il y a pas mal de personnes qui sont au courant et à qui j'en ai parlé. Donc.
Laurène:Il y avait cette tendance là c des trains sur un sta ou Twitter ou j'en sais rien ou tiktok de nana, ce qui se filmer en disant je reverrais pas smec, mais au moins maintenant, il sait comment marche la guerre cervicale. Tu as jamais passé ces trucs ou pas.
Bérénice:Ça, j'ai jamais vu non,
Laurène:c'était marrant. C'était des nanas, en fait, test. Je post une trend Donc c'était, je le reverrai jamais, mais au moins maintenant, il c'est un truc comme ça. Et donc c en a qui disait des trucs de féministe justement qui racontaient des choses qu'elles elles savent et au moins elles ont pu éduquer quelqu'un sur ce sujet. Tu vois? Et au moins c'est ça fait. Et donc j'en ai vu plusieurs sur les symptômes. Et donc je me dis Est-ce que tu as des hommes, que tu revois pas, mais où tu te dis, tiens, au moins, j'ai planté une petite graine et peut-être que. Il ça va l'avoir sensibilisé sur l'importance pour une femme d'avoir des hormones naturelles, par exemple, sur tu vois l'importance d'être à l'écoute de son cycle. Tu sens que tu deviens un peu ce genre de personne qui éduque
Bérénice:oui.
Laurène:ou pas du tout
Bérénice:J'espère que ça permet de planter des petites graines, effectivement que ce soit auprès des mecs que je rencontre que comme comme pour d'autres personnes, en fait, parce que c'est hyper important. Et c'est aussi pour ça que j'ai voulu témoigner aujourd'hui, en fait, c'est que c'est comme ça que nous aussi, on a fait chacune notre cheminement pour en arriver là et en fait les gens, ils ont besoin d'en entendre parler, de savoir ce que c'est à force. À force d'avoir ces petites graines. et bien, c'est ça qui fait aussi évoluer les choses. Donc
Laurène:ou
Bérénice:quoi et effectivement,
Laurène:des vrais gens qui partagent leur histoire. Quoi
Bérénice:c'est ça. Et après, c'est pareil. Effectivement, tout ce qui est glaire cervicale les règles, voilà, en fait le fait d'en parler. ça Et ça permet aussi que les gens l'entendent et que, du coup, ils soient moins dans l'ignorance en fait, et que ce soit moins des sujets tabous
Laurène:Oui je suis complètement d'accord
Bérénice:Je sais que je n'ai pas du tout de tabou avec mes règles. J'ai grandi avec avec deux sœurs avec une maman qui n'avait pas de tabou avec ça. Donc moi, ça n'a jamais été un sujet tabou pour moi. Mais c'est vrai que quand j'en parle autour de moi, des fois ça peut choquer certaines personnes. Alors qu'en fait, c'est le truc le plus naturel au monde et que
Laurène:Bien sûr. Et puis qui a un tel impact sur nos vies? En fait que le cacher c'est, tu vois, c'est caché beaucoup
Bérénice:Tu vois ça un impact. Mon cycle. Je fais attention aussi à mon cycle, notamment pour ma pratique du sport, parce que je fais pas mal de sport et forcément, selon les périodes de mon cycle, je ne vais pas avoir la même énergie. Je ne vais pas pouvoir pratiquer de la
Laurène:que adaptes ce que tu fais ou tu mets juste pas la même intensité.
Bérénice:Je ne mets juste pas la même intensité ou après six premiers jour de mes règles. Si vraiment, j'ai trop mal, je ne vais pas aller courir quoi, mais.
Laurène:Ou moi, je suis comme toi et je sais qu'il y a toute une tendance de dire je ne fais pas les mêmes sports carrément selon les de mon, si je vais faire des yoga, du pilote en post-ovulatoire et puis du cardio des machins en plus, moi, je sais que je ne suis pas comme ça. suis la même chose tout le temps, mais par contre, effectivement, il y a des moments. Je vais plus m'écouter et pas mettre la même intensité et d'autres me dis vas, tu t'écoutes pas là. Tu vas pas d'excuse. Mais donc toi, ça a apporté cette clé là aussi. Par rapport à ta pratique sportive.
Bérénice:c'est ça. Moi, je fais de la course à pied et de l'escalade et du coup pareil, je reste sur ces deux sports parce que ça fait déjà beaucoup. Je la course à pied j'es essaye d'être sur trois fois par semaine et l'escalade pareil. Donc du coup, ça fait déjà pas mal de sports.
Laurène:Ah ouais. Est ce qu'elle a en bloc ou dans la
Bérénice:Les deux après là, l'hiver plus principalement en salle.
Laurène:Et donc j'ai une question pour toi est-ce que tu as eu l'occasion depuis cette année et demie de pratique de la sympto Je suis intrusive, mais d'avoir des relations un peu plus longues où tu peux te poser la question justement d'arrêter le préservatif et te dire vraiment, on compte là-dessus On ne se connaît pas encore super bien, mais on compte là-dessus
Bérénice:Ben, c'est arrivé une fois ou on a ça. On a failli justement se dire, mais en mais en fait on s'est séparé juste après. Donc voilà mais moi, en tout cas, j'étais prête à me dire bon, allez maintenant, j'ai envie de. J'ai envie de voir en fait si ça marche, puis c'est pareil après, c'est
Laurène:Attends t'as envie de voir si ça marche la méthode ou le couple avec ça
Bérénice:les deux.
Laurène:Oui ou oui,
Bérénice:oui, après effectivement,
Laurène:la méthode. J'espère que tu sais que ça marche
Bérénice:oui, oui,
Laurène:Rassure moi
Bérénice:Mais non, non, non, non, mais oui, après ou c'est, on a envie aussi de passer, de se dire c'est bon. On a plus besoin de préservatif parce que je sais comment mon corps fonctionne et que je sais.
Laurène:Non, mais ça, c'est marrant. Et je vois dans les femmes qu'on forme t'as celles qui, très vite, en fait, sont très sûre d'elles et ont des rapports alors qu'ils sont en couple hein mais dès la phase post-ovulatoire va y faire un fermé, fenêtre de fertilité fermée et la phase post-ovulatoire ouverte et qui sont très sûre d'elles. Et puis d'autres pour qui pour qui il faut du temps avant de se dire ok, non, c'est bon. T'es sûre qu'on risque rien. Tu vois à passer sans filet. Et donc quand t'es comme ça sur une nouvelle relation, c'est encore différent parce que c'est une nouvelle personne. Donc il faut se dire le moment où les deux sont d'accord pour pour déclencher et se dire on n'a plus ce filet là maintenant. Quoi? Mais du coup, on n'en est pas là. Bon, tu faudra dire que tu reviendras faire un témoignage quand on a rencontré l'homme de notre vie.
Bérénice:c'est ça. c'est
Laurène:Trop bien. Est ce qu'il y a des trucs dont on n'a pas parlé bérénice par rapport à tout ça par rapport à ton parcours, aux choses que tu as envie de transmettre sur ce sujet là.
Bérénice:Je ne sais pas, peut-être s'il y a d'autres personnes célibataires qui se posent la question de pratiquer la symptothermie ou qui pratiquent la symptothermie mais qui savent pas trop comment l'aborder en date. Effectivement, je pense que c'est important de se rassurer et de dire que déjà on n'est pas obligé d'en parler tout de suite. Et puis quand on en parle effectivement, ça peut être un bon filtre aussi pour voir si la personne, c'est quelqu'un qui va être à notre écoute qui va être. Bienveillant et parce qu'effectivement moi, je n'ai pas eu le cas de quelqu'un qui me dise ah non, tu prends pas la pilule next. Bah, heureusement, je n'ai pas eu le cas, mais c'est sûr que moi, quelqu'un qui essayerait de m'imposer la pilule ou qui essayerait de m'imposer son cas, ce n'est pas possible. C'est ça que nous apporte la symptothermie aussi c'est de pouvoir être complètement libre et maître de notre propre corps enfin maîtresse
Laurène:Oui Tu viens pas me le brider ou ou tu me disais dans le SC, il y a toujours une petite tim de célibataire et les vous en parliez aussi avec les autres. Vous vous échangiez vos types
Bérénice:Oui, on avait fait une petite, je me souviens et je ne sais plus. Il y avait une sorte l'apéro
Laurène:les apéro, symptômes
Bérénice:symptôme. On en avait fait une fois entre entre céli pour pour en parler un petit peu et s'échanger nos expériences et et notre façon de voir les choses.
Laurène:Non, mais c'est ça qui est beau avec cette méthode, mais bon avec toutes les contraceptions dans l'absolu, mais là, t'es donc vraiment dans un retour à toi et à quelque chose de très respectueux du corps. Mais tu vois, je vois dans le Serenity club, il y a des célibataires. Il y a des femmes qui sont complètement en périménopause vraiment sur la fin de leur fertilité, mais qui veulent gérer comme ça. Il y a plein de couples fiancés qui sont chastes, tu vois qui n'ont pas de rapport avant le mariage mais qui se préparent pour l'après. Ça fait tout un petit microcosme je trouve tellement représentatif de ce que c'est qu'être une femme qui doit avoir une contraception. Et je trouve ça cool. Et du coup, j'ai beaucoup aimé avoir ton ta vision de célib que pour le coup je ne connais pas car je ne pratiquais pas la sympto avant d'être en couple. Donc je n'ai jamais vécu ça, mais c'est chouette parce que oui, à la fois ce côté éducation de l'autre. Et puis ce que tu dis filtre un peu par rapport au respect que l'autre va avoir par rapport à ça et est ce qu'il va se dire, non, moi, nana, il faut qu'elle soit. Sans risque avec une pilule qui bloque tout et que je prenne pas de risque ou est ce qu'il est ouvert. Je que c'est aussi un super prétexte de discussion et
Bérénice:Est
Laurène:de jugement entre guillemets, mais
Bérénice:Et de faire de discussion autour de la charge mentale aussi parce que la charge contraceptive, aussi une charge. Et du coup, ça permet aussi d'amener cette discussion là et et de montrer à l'homme que c'est pas forcément juste que que ce soit la femme qui gère tout Ou oui, qui soit seule à gérer cette, cette charge là en fait. Donc ou et et après? Oui, pour l'instant, je le pratique en tant que que célibataire, j'espère un jour pouvoir le mettre en application dans une vie de couple et ou et aussi dans un projet bébé. Donc voilà, c'est moi. J'aimerais bien après, je sais qu'il me reste pas beaucoup non plus d'années devant moi de fertilité. Donc voilà.
Laurène:Et il en reste quand même
Bérénice:Mais il reste même un peu, mais ouais. Du coup, j'ai aussi cette envie là un jour d'avoir un enfant. donc
Laurène:ou oui
Bérénice:du coup, ça m'intéresse d'avoir exactement parce que du coup, quand on sait le pratiquer, quand on s'est pratiqué la sy hermie, on a aussi les clés après derrière pour pour savoir quand on est fertile et du coup
Laurène:Ouais. Et puis pour savoir comment est ton cycle, est ce qu'il est équilibré. Est ce que tu sens qu'en il y a des déséquilibres qu'il faut anticiper parce que sinon ils pour peut être perturber un projet de grossesse. Donc, il y a aussi tout ça, bien sûr, qui est hyper intéressant, réversible là aussi, comme comme contraception. Moi, c'est chouette. Merci béré d'avoir partagé tout ça avec nous. Merci d'avoir accepté de parler de tes dates, mais c'est important. Apporte plein d'éclairage. Je te souhaite du coup et un mec et un jour un bébé ou en tout cas encore plein d'apprentissage sur ton corps. Et merci et.
Bérénice:Merci à toi.
Laurène:Et voilà, cet épisode est terminé. J'espère qu'il vous a plu. J'espère que cet échange avec bérénice vous a inspiré. Vous le savez, nous, c'est notre métier que de vous former ensemble themi dans le sérénité club comme ça a été le cas de bérénice. Donc si ça vous intéresse, n'hésitez pas à venir m'en parler. Je vous mets le lien vers la liste d'attente en dessous parce que voilà, on a des formations comme ça. Quelques fois par an. Donc n'hésitez pas à venir regarder pour rejoindre la prochaine. On apprend plein de choses sur la sympto, sur la contraception, certes, mais aussi sur notre corps, sur nos hormones, sur nos ressentis, sur notre sexualité. Donc c'est vraiment hyper intéressant. Donc si ça vous intéresse, venez m'en parler, n'hésitez pas ou allez voir le lien en dessous. Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode et je vous embrasse.