Émancipées, le podcast

#74 Varicocèle : une cause d’infertilité masculine souvent négligée

Laurène Sindicic Season 2 Episode 74

✨ Vous êtes en essai bébé et vous sentez que quelque chose bloque ? Voici notre check-list de toutes les pistes à creuser côté fertilité !

La varicocèle, ce trouble fréquent peut impacter lourdement la fertilité masculine, mais il est souvent mal diagnostiqué !

Dans cet épisode, on reçoit le Dr William Akakpo, urologue et andrologue, pour comprendre le rôle de la varicocèle dans l’infertilité masculine, son impact sur la spermatogenèse, et les options pour la traiter.

On aborde aussi d’autres sujets liés à la fertilité masculine : le spermogramme, l’ADN des spermatozoïdes, la fièvre, les slips serrés (oui oui), la testostérone, les habitudes du quotidien et l'importance de l’implication du partenaire masculin dans un projet bébé.

📱 On parle aussi de l’application Seedly, dédiée à la fertilité des hommes !

🎧 Un épisode essentiel pour comprendre les enjeux de la fertilité masculine et pourquoi son évaluation ne devrait jamais être secondaire.

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William Akakpo:

Dans le primaire aujourd'hui, la varicocèle, c'est la première cause curable, curable, d'infertilité masculine. C'est important et intéressant pour les hommes puisqu'il y a plein de situations où malheureusement, l'homme n'a pas eu le temps d'être évalué. Et on avait des leviers d'amélioration simples avec une chirurgie certes, mais qui permettrait d'avoir une grossesse naturelle ou qui permettrait d'améliorer les résultats si jamais on avait l'obligation du fait d'anomalie féminine de faire une fécondation in vitro, notamment, on a des moyens pour améliorer les résultats. Donc ça, c'est très intéressant.

Laurène:

Hello tout le monde, j'espère que ça va. On se retrouve pour un nouvel épisode où aujourd'hui on va moins parler des femmes, mais davantage des hommes avec le docteur William Akakpo qui est urologue et andrologue. Et on va parler plus précisément des varicocèles. Là vous vous dites peut être c'est quoi ce truc? Ça me concerne pas. Vous verrez, c'est hyper intéressant. Déjà parce que c'est très fréquent et que ça a un vrai impact sur la fertilité des hommes. Et aussi parce que dans l'épisode, ça nous permet d'aborder pleins d'autres notions sur la fertilité masculine, la spermatogenèse, comment ça se passe? Qu'est ce qui peut la bloquer, la gêner, etc. Donc voilà, c'est une vraie masterclass. Vraiment, c'est passionnant. Je vous laisse avec William place à l'épisode. William bienvenue dans le podcast. Merci de partager ce moment avec nous. On va parler tous les deux aujourd'hui d'un sujet pas très connu et pourtant avec beaucoup d'impact c'est les varicocèles. Donc on va parler plus de fertilité masculine aujourd'hui parce que toi t'es urologue andrologue, tu vas expliquer mieux que moi ce que c'est. Mais donc avant qu'on rentre dans tout ça, est ce que tu peux, s'il te plaît te présenter.

William Akakpo:

Et donc bonjour Laurène, merci de l'invitation. Donc, en effet, je suis chirurgien urologue et andrologue à Paris. Donc, l'andrologie et l'urologie sont des spécialités complémentaires, puisque l'urologie, c'est toute la prise en en charge de l'appareil urinaire masculin et féminin et l'andrologie, c'est vraiment la médecine et la chirurgie parfois, de l'homme. Donc on se focalise vraiment chez l'homme. Et donc c'est le spécialiste de l'homme un peu le pendant du gynécologue chez la femme.

Laurène:

Donc normalement, je demande aux invités en quoi il participe à l'émancipation des femmes. Mais toi, clairement, c'est pas des femmes. C'est des hommes que c'est les hommes que tu émancipes. Donc, est ce que tu peux nous dire en quoi tu participes à l'émancipation des hommes.

William Akakpo:

Oui, tout à fait, c'est une bonne question, écoute déjà de par mon métier donc la spécialisation chez l'homme. Donc je participe à l'amélioration de la qualité de vie, la qualité au quotidien des hommes à réparer les problèmes masculins, problèmes d'érection, problème de fertilité, déformation des organes génitaux externes et indirectement, je participe à l'émancipation des femmes puisque. Si le patient est en couple hétérosexuel, l'amélioration de ces points que je viens de citer participe à une amélioration, une émancipation du couple et une meilleure prise en charge, une meilleure qualité de vie du couple.

Laurène:

Oui et on pourra en reparler toi au delà de ta pratique médicale. Justement, t'as envie d'émanciper les hommes et de les responsabiliser peut être un peu sur les sujets de fertilité ou parfois ils sont, on ne va pas faire des généralités, mais plutôt à se laisser porter dans le projet. Et du coup, t'es à l'origine d'une appli pour permettre aux hommes de mieux suivre leur fertilité. C'est ça.

William Akakpo:

Tout à fait parce que le but, c'est que l'homme dans ce sujet précis de la fertilité du couple et masculine. En particulier, mon objectif est que l'homme soit vraiment sensibilisé, informé, soit acteur majeur de sa fertilité. Puisque que tu le sais aujourd'hui, on a 30% d'infertilité du couple liés à la femme 30% liés à l'homme et on dit qu'à peu près 30% liés aux deux. Et donc c'est-à-dire que dans plus de la moitié des cas, l'homme est impliqué dans ce process. Et donc si l'homme n'est pas au courant, si l'homme n'est pas informé, si l'homme n'est pas sensibilisé, on aura des moins bons résultats. Donc, cette application qui a été développée, si le but c'est de sensibiliser les hommes avec beaucoup d'articles d'information sur la fertilité, comment l'améliorer, comment l'évaluer, comment se passe une prise en charge lorsqu'on a des difficultés à voir des enfants également? Avoir un passeport numérique digital de tous ces examens de fertilité, puisque ça peut être chronophage, parfois beaucoup d'examens, beaucoup de rendez vous donc tout centralisé au même endroit. Et aussi avoir des rappels de prise en charge, non, mais en plus en plus de médicaments, on va parler des verss écossais. C'est plutôt chirurgical. Il y a des traitements qui sont mis en place. Donc ça permet d'avoir au même endroit tout sur la fertilité masculine et que l'homme soit vraiment acteur de ce projet et qu'il soit pas simplement porté par les médecins, par les paramédicaux, par les soignants. Dans ce parcours, il faut que soit vraiment parler Par leur femmes Parfois, il faut vraiment qu'ils soient acteurs au même niveau. Co-auteur, coauteur de ce projet avec leur femme.

Laurène:

non, c'est hyper important. Et moi, j'ai tendance à dire je sais que tu n'es pas tout à fait d'accord, mais que c'est quand même plus simple. La fertilité des hommes versus les femmes, toi, t'as toute une vision de nuance quand même. Mais c'est vrai, c'est quand même un sujet sperme. Et puis voilà

William Akakpo:

Oui, ce n'est pas si simple, en réalité, parce que la spermatogénèse est un long processus. Donc la femme elle ovule de manière cyclique l'homme, c'est plutôt une production de fond quotidienne. C'est 74 jours de spermatogenèse Donc si Durant ces 74 jours, il se passe un événement aigue Ça peut détériorer la future spermatogénèse. Donc une femme, si elle a un rhume pendant son cycle, elle va quand même ovée un homme, s'il a une fièvre importante il peut avoir à l'extrême une azoospermie plus de spermatozoïdes sur le spermogramme Donc c'est quand même un processus assez complexe et, on peut l'évaluer par différentes choses. Le spermogramme qu'on connaît tous, mais le spermogramme c'est que la vitrine, il se passe plein de choses derrière. Avec plein de cofacteurs avec des pathologies médicales, des expositions environnementales, les perturbateurs endocriniens. Donc il y a plein de choses qui se qui participent à la fertilité masculine. Donc je ne pense pas que soit si simple puisque il y a de complexité,

Laurène:

ta réponse. C'était taquin, mais oui.

William Akakpo:

Et on voit cette prise en charge qui est de plus en plus multimodal et qui montre l'importance. Et parfois, et en plus, on voit les hommes qui ont par exemple un para programme normal et qui n'arrivent pas d'enfants alors que leur femme a un bilan siest normal. Et ça explique aussi toute cette infertilité inexpliquée qu'on a du mal à comprendre. Et ça montre qu'il y a des choses plus complexes qu'on n'a pas encore élucidé.

Laurène:

Est ce que ce que tu dis, c'est qu' apprend à rendre dans le sujet du va cosen de la va coten, mais que quand on a un bon spermogramme ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres choses qu'on ne peut pas avoir en gros que l'arbre ne peut pas cacher la forêt. Quoi?

William Akakpo:

Tout à fait un bon spermogramme C'est bien parti. Si on a un bon spermogramme on a de bonne chance d'avoir une conception naturelle ou médicalement assistée, mais parfois, on peut avoir un bon spermogramme mais des anomalies qui ne. Permettent pas d'avoir une grossesse naturelle ou médicalement assistée depuis quelques années, on fait des analyses de la fragmentation de la décondensation et qui permettent de voir parfois des anomalies

Laurène:

De l'adn

William Akakpo:

De l'adn du spermatozoïde. Et donc ça, ça permet parfois spermogramme normal, mais fragmentation de l'adn spermatique augmentée et qui peut justement être un frein à une grossesse, à une évolution d'une grossesse. Et donc ça, c'était des éléments qu'on n'évaluait pas il y a plusieurs années. Maintenant, on fait, ce n'est pas encore standardisé, mais on peut avoir ce super programme normal. Fragmentation augmentée. Il y a d'autres analyses aussi qui se font maintenant, qui recherchent l'expression de gènes sur les spermatozoïdes et on voit parfois un spermogramme normal, mais des anomalies d'expression de gènes et qui peuvent expliquer les échecs de grossesse naturelle et qui, pour nous pousser, ça s'est fait en routine maintenant dans certains laboratoires qui, pour nous pousser à faire d'emblée une assistance médicale à la procréation Donc ça, c'est très intéressant et c'est la vraie nouveauté. qu'on voit Moi quand j'ai commencé mon activité et on n'avait pas ça. Et donc ça, c'est vraiment des vrais changements, des innovations qui se font petit à petit et qui vont, je pense, dans les années à venir, se standardiser et permettre d'avoir rapidement une évaluation, dire attention, votre spermogramme paraît bien, mais il y a ces anomalies là géniques qui font qu'on aura rapidement possiblement besoin de vous aider médicalement.

Laurène:

Ça me fait penser à quelque chose que tu dis. Tu sais on a tendance à penser qu'à partir du moment, où il y a une grossesse du coup, l'homme a fait son travail entre guillemets. Et que ça veut dire que tout va bien de son côté. Et s'il y a un arrêt de la grossesse, il y a beaucoup de femmes qui s'auto qui va qui culpabilisent en disant c'est de ma faute, mais en fait, tu peux avoir un embryon qui se développe pas bien du fait d'un problème d'ADN de fragmentation de l'adn de côté masculin.

William Akakpo:

complètement. Donc on peut avoir soit sous forme d'une grossesse naturelle avec une fausse. Couche souvent précoce, soit lorsqu'on est pris en charge en assistance médicale à la procréation, notamment par fécondation in vitro. On peut avoir des beaux ovocytes, un début de développement embryonnaire et un arrêt de ce développement, ou alors une fausse couche après le transfert. Donc ça aussi, ça peut être des causes. L'homme peut être à la cause de ça. Et après le classique, la classique chronologie, c'est di ovocytes. On met en contact les spermatozoïdes, soit parfait, qu'on a son micro classique, soit par quon a une vitro xy. Ça veut dire qu'on injecte les spermatozoïdes dans les ovocytes et on a zéro embryon. Ça, c'est un peu le schéma classique. On dit attention, il y a peut être un quelque chose chez l'homme, mais l'homme peut, ce n'est pas parce qu'on a un début d'embryon que. L'homme a fait son travail et que maintenant, c'est à la femme de gérer et que l'embryon s'implante bien dans l'utérus. Non, c'est vraiment une participation qui est commune et l'homme peut participer négativement au développement embryonnaire. Tout à fait

Laurène:

Mais c'est hyper important de le rappeler parce que je pense que c'est peu connu ça et qu'il y a beaucoup d'hommes qui se disent à partir du moment où j'ai fécondé, ça veut dire que de mon côté, le job est fait alors qu'en réalité, non, ça peut, après avoir un impact sur le développement de l'embryon. Très bien, ça, c'était hyper intéressant pour commencer. Maintenant, rentrons dans ce sujet très précis de la varicocèle varicocèle parce que ça aussi peut-être pas très connu. On ne sait pas. C'est à la fois très courant et en même temps, pas toujours lourd d'impact Est-ce Est-ce que tu peux nous expliquer déjà ce que c'est. Pour qu'on comprenne et après, on verra les conséquences.

William Akakpo:

Tout à fait. Donc la varicocèle donc c'est une pathologie très fréquente. Déjà, il faut rassurer les hommes. C'est peine, on parle du testicule. Souvent, on pense au cancer du testicule Non la varicocèle C'est une pathologie. scrotale du testicule très fréquente. 20 % des hommes ont une varicocèle donc un homme sur cinq. Parfois, j'insiste bien sur le parfois, cette varicocèle peut être associée à des troubles de la fertilité. Quel est le mécanisme de cette varicocèle Ce sont des veines. On parle souvent de varices, des membres inférieurs des jambes. C'est la même chose au niveau du testicule. Donc c'est du sang qui arrive par une artère. Donc du sang riche en oxygène, riche en nutriments, et ensuite qui est capté par le testicule et les déchets doivent repartir par des veines pour être après retourner dans la circulation. C'est un cycle qui se fait. Lorsqu'on a une varicocèle les veines dysfonctionnent Et donc il y a des valvules normalement qui empêchent le sang de revenir vers le testicule. Et là, ces valvules ces valves antireflux ne marchent pas très bien. C'est comme des clapets. Et donc le sang redescend vers le testicule. Et donc ça réchauffe l'enveloppe scrotale Donc souvent, on dit j'ai qu'une varicocèle à gauche Pourquoi j'ai un mauvais spermogramme c'est que. Quand il fait chaud à gauche, il fera chaud. À droite, tous les hommes sont au courant qu'il n'y a pas de mur isolant entre le testicule droit et le testicule gauche. Donc ça réchauffe toute l'enveloppe. scrotale Et aussi ça laisse des déchets du sang pauvre en oxygène qui restent au niveau du testicule et qui donne une mauvaise ambiance mauvaise atmosphère au testicule pour qu'ils travaillent bien. Et donc c'est vrai, é que celle lorsqu'elle arrive très tôt. Dans l'enfance, elle peut aboutir aussi à un défaut de développement du testicule. On peut des testicules de plus petits volume, un homme qui a une écossais qui survient à l'âge de cinq ans. Si elle n'est pas prise en charge, ça peut être une complication de cette vague écossais. Le testicule ne va pas grossir normalement et s'il s'en rend compte plus tard lors du projet d'enfant, on peut constater une barre écossais et des petits testicules du côté de la va, é cosel enfin, cette va, é co. Elle peut parfois donner des douleurs, mais il n'y a pas de lien. Entre éco celle douloureuse et troubles de la fertilité. Souvent, aujourd'hui encore, j'entends ça des collègues qui disent se patient à invar é coel les gens comp de l'orthographe de cette pathologie et il n'a pas mal. Donc on ne va pas le traiter. Non pas il n'y a rien à voir. C'est vraiment trois choses. Différentes douleur, fertilité, troubles de la taille. On peut avoir une conséquence d'une petite taille sur la fertilité masculine, mais ce n'est pas parce qu'on a mal. Ou on a des symptômes qu'en cours qu'on a plus d'effets secondaires sur la fertilité.

Laurène:

Et ce n'est pas parce qu'on a une bar coale qu'on a des testicules de petite taille. Ça c'est

William Akakpo:

Exactement temps. Si on a une vrai é coel qui survient dans l'enfance, on a des risques importants avant la puberté que le testicule ne puisse pas grossir normalement. Par contre, on a plein de ver écossais qui surviennent à 20 ans et qui peuvent aboutir justement à trouble de la fertilité. Mais attention. Aujourd'hui, on a 20 % des hommes qui ont un trouble qui ont une va écossais, mais mais on n'a pas 20 des hommes avec un trouble de l'infertilité. Si on veut faire des statistiques, c'est 20 de la population mondiale. Et parmi les hommes qui ont une difficulté pour avoir un enfant, on retrouve la vague écossais chez environ 30 des hommes, ce qui est beaucoup infertilité primaire, c'est beaucoup et secondaire, c'est encore plus. Donc ça montre que la vrai é co, celle avec le temps des passants qui ont eu un enfant avec une vrai é coale en place et essay le deuxième et là, ils ont encore plus de mal. Et c'est encore plus fréquent de retrouver une é COC, celle.

Laurène:

Tu dis qu'il il l'avait déjà pour le premier enfant. Ça veut dire qu'on l'a depuis toujours entre guillemets ou ça peut arriver à un moment. Lambda de sa vie.

William Akakpo:

c'est à dire qu'on peut avoir une vraie écos celle aujourd'hui qui l'impact pas forcément de manière significative sa fertilité. On peut avoir un enfant naturellement et après trois ou quatre ans plus tard, on veut le deuxième. Et là, la vraie écos commence à faire de l'effet. Donc la voie écossais peut agir un mauvais, peu agir progressivement. Et donc ça peut se plus, on avance son âge plus théoriquement et peut agir négativement sur la fertilité, sachant qu' aussi il y a un déclin naturel, il à l'âge. Donc ça fait baisse li à l'âge plus écossais sur ajouter, ça peut augmenter les risques d'infertilité secondaire, mais dans le primaire aujourd'hui, la vraie écossais, c'est la première cause. Curable curable, d'infertilité masculine. C'est important et intéressant pour les hommes puisque il y a plein de situations ou malheureusement, l'homme n'a pas eu le temps d'être évalué et on avait des leviers d'amélioration simples

Laurène:

on.

William Akakpo:

avec une chirurgie certes, mais qui permettraient d'avoir une grossesse naturelle ou qui permettrait d'améliorer les résultats. Si jamais on avait l'obligation du fait d'anomalie féminine de faire une fécondation de vitros notamment, on a des moyens pour améliorer les résultats. Donc ça, c'est très intéressant.

Laurène:

sûr. Et alors je reviens juste sur ce que tu disais par contre, si Si un jour tu as eu un examen et qu'on t'a dit il n'y a pas de varicocèle ça peut revenir plus tard dans la vie ou si tu n'en as pas, tu n'en as pas

William Akakpo:

L'autre sens est vrai. Si tu as une varicocèle un jour et qui n'a pas pas été traitée. Elle ne va jamais disparaître toute seule. Par contre, si on dit une fois, il n'y a pas de varicocèle il faut se dire attention qui a dit ça? Qui a dit ça parce que varicocèle Il faut l'examiner dans de bonnes conditions. Moi, ça m'arrive régulièrement. Les patients qui ont eu une échographie non spécialisée qui n'ont jamais été évalués et qui disaient pas de varicocèle On examine le patient, on le voit donc il faut l'examiner dans une salle. Position debout. Comme J'ai expliqué c'est un retour de sang. Donc si le patient est allongé, on aura moins bien de sensibilisation de cette varicocèle Donc c'est debout. Et parfois il y a des varicocèles flagrantes à l'examen clinique, mais l'échographie dit rien. Donc c'est vraiment un examen clinique. Le diagnostic est clinique, il n'a pas pas besoin ce diagnostic ce qui est bien. c'est que Partout dans le monde, quelles que soient les infrastructures médicales, on peut faire le diagnostic de varicocèle Et un point important, si jamais l'examen clinique est normal et que l'échographie voit une varicocèle qu'on appelle une varicocèle infraclinique Il ne faut pas la considérer pour la fertilité. D'accord donc vraiment, c'est un diagnostic clinique, clinique clinique. C'est indispensable,

Laurène:

clinique, explique nous juste c'est palpation. Quoi?

William Akakpo:

Exactement. C'est à l'examen clinique par un médecin qui sait examiner un homme parce qu'on ne peut pas me demander un oph, d'examiner un homme et qui nous dit rien mère écossais. C'est vraiment un examen spécialisé de la même façon. Moi, en tant urologue, je ne saurais pas lire un fond d'œil. Donc c'est à dire que si c'est vraiment un examen spécialisé, il faut que ça soit fait par un médecin qui a l'habitude et qui parle, qui fait demande des manœuvres. Il y a une manœuvre qui s'appelle la manœuvre de val salva. On demande aux passants de contracter. Il passe son nez, il pousse. Et donc ça fait un retour de sang plus important. Et donc là, on peut sensibiliser cette écossais. Donc c'est vraiment un examen standardisé protocolé qui permet simplement de faire le diagnostic.

Laurène:

Ouais, mais ce n'est pas invasive, c'est pas

William Akakpo:

Un non, ce n'est pas invasif. C'est un examen. C'est une palpation tout juste en le haut du testicule avec du scrotum. C'est vraiment un examen qui est indolore qui se fait dans une salle passant debout, sans pantalon, sans sous vêtements et on l'examine. Mais ce n'est pas un examen douloureux. Et c'est un diagnostic qui est complété ensuite par une échographie qui permet d'évaluer la taille du testicule, la durée du retour de sang anormal qu'on incité à l'instant et la taille des veines. Mais c'est. Clinique examen palpation première, puis examen complémentaire avec cette échographie.

Laurène:

si tu dis qu'un oph telmo pourrait pas diagnostiquer cliniquement la rue é cosel, j'imagine qu'à un homme lambda non plus mais est ce qu'il y en a quand même qu'on peut ressentir et se dire tiens y a un sujet. Il y a différents grades et différents tailles

William Akakpo:

C'est une très bonne remarque. Il y a deux façons et moi, j'ai des patients qui de me pouvoir en consultation soit pour fertilité, soit parce qu'ils ont palpé une grosseur crotale et eux mêmes ont fait leur diagnostic. Donc la écossais, il y a trois grades. Le grade zéro, qui est le grade infra clinique qu'on ne peut pas palper le grade un. C'est plutôt du degré du médecin puisque le grade un, c'est une vrai écos elle qu'on arrive à palper quand on fait les manœuvres de vals salva. Donc compression, poussée fort et on sent la vrai éco celle qui gonfle grade i, c'est qu'on touche on arrive à palper cette vrai écos, celle le passant de bou grade trois. C'est une vrai écos, celle grosse et qui est vu. Sans toucher le patient. Donc on voit à travers la peau. Et donc ça, c'est patient qui arrive à palper souvent et qui voit quand on boss dans la douche, que j'ai une grosseur au niveau de mon testicule. Et donc qui peut être un signal d'alerte ou d'appel pour consulter soit et parce qu'ils ont eu mal soit parce qu'ils sont inquiets, ils ont un projet enfant. Ils écoutent des podcasts comme aujourd'hui. En effet, c'est que je sentais quelque chose. Je aller consulter. Je vois mon médecin généraliste qui me demande une échographie parce que le scénariste n'est pas forcément à l'aise avec cette palpation parce qu'il a moins l'habitude et l'échographie confirme. Et donc aussi, il y a des passants qui se rendent compte qu'ils ont des testicules plus petits et que mon testicule et me testicules sont plus petits. Et donc est ce qu'il y a quelque chose qui peut être en lien avec ça et on des découvre après la mar écossais. Mais le grade trois, souvent, c'est écossais, visible à l'oeil nu. Donc ça, on le le voit bien. Et ensuite il y a des patients qui ont eu des douleurs que, comme je disais tout à l'heure, la vague écossais parfois peut être à l'origine de douleurs de pesanteur, de lourdeur de fin de journée. Donc, des passants peuvent se dire c'est anormal. J'ai fini ma journée, je travaille debout. Je me suis déplacé, j'ai fait du sport une course à pied. Donc c'est tous les sports. On est debout, on fait de la pression. On peut avoir des douleurs. Ce n'est pas des douleurs aiguës de la torsion testiculaire qui est une douleur très vive. C'est un inconfort, une gêne légèrement douloureux. Sens façon de lourdeur de pesanteur de fin de

Laurène:

Et là, tu vois, j'y pense parce qu'on est en mois d'octobre, octobre, rose, on voit toutes les sensibilisation à l'auto palpation est ce qu'on pourrait avoir une sensibilisation à l'auto palpation des hommes pour détecter les vacot se ou il n'y pas pas le même enjeu puisque c'est un enjeu de fertilité et pas de risque de cancer.

William Akakpo:

Et non, je ne pense pas parce que c'est assez complexe. Donc il y a le mois de sensibilisation qui suit juste après novembre, on fait le mouvement de November. Voilà le November avec les urologues

Laurène:

Les moustaches,

William Akakpo:

on se laisse touche pousser la moustache.

Laurène:

tu te laisse pousser la moustache ou pas

William Akakpo:

ça me va très mal. Donc, mais je supporte ce projet, mais sans laisser pousser

Laurène:

de loin.

William Akakpo:

mon pousse pas très bien. Un mou.

Laurène:

Ok.

William Akakpo:

De pilosité, mais en tout cas, c, on peut sensibiliser sur le cancer du testicule en palpant soi même ces testicules. Ça, c'est un vrai message de prévention et une sensibilisation, mais s'auto, palper pour palper une vrai co, celle c'est plus difficile. En tout cas, si on a une vrai co, celle de gra i trois, oui, on peut le savoir ce qu'on se regarde dans la glace et on voit qu'il y a une grosseur au dessus du testicule. Donc ça, c'est assez facile. Et surtout si par contre, on n'a pas de problème, on a une 20 coup celle de grade trois. On a des enfants, on n'a pas de douleur, ça ça, rien de s'inquiéter. Si par contre, on a une de gra trois et que ça fait plusieurs mois année qu'on est dans un parcours de fertilité et que personne nous a examiné et que personne s'est occupé de l'homme là, oui, il faut signer, sonner l'alarme et proposer d'être pris en charge, d'être évalué pour savoir ce qui se passe.

Laurène:

Parce que c'est ce que j'allais te demander. L'impact. Il est uniquement sur la fertilité. Donc un homme qui ne voudrait pas d'enfants ou plus d'enfants. Il peut vivre toute sa vie avec une ri ricol qui lui fait pas mal et qui le gêne pas. Ça n'a aucun autre impact.

William Akakpo:

Tout à fait, il peut y avoir l'impact esthétique y a des patients qui viennent en consultation pour traiter cette vague écos elle à visée esthétique. Ce que dis disait là quand je suis dans le vestiaire avec les collègues, je se trouve ça pas très beau d'avoir cette grosse du testicule, pourquoi pas? Ensuite, il y a eu quelques études qui disaient que lorsqu'on a une grosse écossais et des testicules de plus petits volume, on peut avoir une baisse de la testostérone. Donc on a la ménopause chez la femme et landro chez l'homme. Donc peut être que la présence d'une vrai COC, celle. Pourrait participer négativement à la production de testostérone. Mais ce, ce sont des indications un peu limites. C'est évaluées au cas par cas, puisque encore une fois, à landro repos, c'est multifactorial et ce ne serait pas la vague écos ça ne pourrait pas être la cause première. Mais si on a une vrai écos celle et qu'on n'a pas de douleur, on n'a pas de projet d'enfant. On peut l'oublier. Et moi, j'ai plein de passants que j'opère de vasectomy qui ne veulent plus d'enfants et qui ont une grosse, va écos celle de deux côté et qui ont eu des enfants naturellement sans problème. Donc ce n'est pas

Laurène:

vivent avec pour le reste de leur

William Akakpo:

exactement. Ce n'est pas assez n'est pas comme 20 % des hommes. Donc sinon dire qu'un homme sur cinq aurait une pathologie à opérer. Ça serait, ça serait donc la vague écossais. Le plus important, c'est vraiment sélectionner les patients. Ça, c'est le maître mot. Il y a beaucoup de vers écossais. Mais c'est vraiment une partie de ces patients qu'il faut sélectionner. Et aujourd'hui, on a de la chance d'avoir des indications bien précises, des recommandations qui sont consensu dans le monde entier pour traiter les patients d'une vrai que celle quand aura on espère avoir une efficacité, mais il ne faut pas traiter tout le monde. Si on traitait tout le monde, on ferait des erreurs.

Laurène:

Et donc les indications, c'est le spermogramme Quel est l'impact que ça a sur le spermogramme

William Akakpo:

Aujourd'hui il y a des indications. Donc varicocèle toutes varicocèles confondues. Aujourd'hui, Aujourd'hui il y a trois indications très précises. Donc pour la fertilité, c'est anomalie du spermogramme dans un contexte d'infertilité du couple. Et donc c'est toutes les anomalies du spermogramme y compris l'azoospermie donc pas de spermatozoïdes puisque selon le bilan, parfois les patients peuvent avoir une azoospermie en lien avec une varicocèle Ce n'est pas tout le temps le cas. Parfois, on a une pathologie, on a des petits testicules et une azo permis le fait de traiter la va écossais. Ça permettra d'améliorer les chances si jamais on fait secondairement une biopsie testiculaire, un prélèvement testiculaire, mais si a un patient a un bon projet, un bon pronostic avec des testicules de bon volume. Et une éco on a des taux significatifs de positivité de spermatozoïdes dans le sperme, donc c'est vraiment anomalie du sperme, y compris la zone sper et éco. Et enfin, il y a une autre indication dans ce même champ qui est l'infertilité inexpliquée un couple où tout va bien. On comprend pas, tout est nickel, homme et femme. On n'a que cette varicocèle Avec un spermogramme qui est correct, on peut discuter d'un traitement de la varicocèle Et quand je disais anomalie du spermogramme on parlait en introduction de la fragmentation, une fragmentation élevée de manière isolée et une présence d'une varicocèle c'est une indication aussi du traitement et ensuite dans la vraie vie. Parfois, il y a des patients qu'on traite secondairement, des patients qui sont allés parce que ça faisait un an, deux ans qu'ils avaient un projet d'enfant. Ils ont fait une fécondation in vitro qui ne marchait pas. Et on découvre au cours du parcours, cette varicocèle parce qu'on allait un peu vite. On n'a pas eu d'évaluation dédiée masculine. On découvre cette varicocèle donc on peut traiter. Et le traitement de lae écossais permet soit d'améliorer les chances dans le cadre qui était initial de fécondation de vitaux, soit de rétrograder. On était parti sur une fécondation de vitraux. On fait une insémination et même parfois dans l'intervalle, puisque un traitement de écossais, ce n'est pas un interrupteur, ce n'est pas traitement et miraculeusement, tout va bien. Ça prend trois à six mois avant avant d'avoir des effets positifs. Pendant cette période de régénération de spermatogenèse, il y a un nombre non négligeable de patients qui ont des grossesses spontanées. Donc c'est assez, très intéressant parce qu'il y a des patients qui étaient en parcours depuis longtemps de PMA, on traite la varicocèle et en attendant on dit voilà on se laisse trois à six mois. Et pendant ces trois à six mois de rapport régulier. On peut avoir des grossesses. Ensuite, ensuite, les deux autres indications qui sont hors fertilité, c'est soit trouble de la croissance du testicule chez un patient pré pubère. Donc un patient de 10 ans qui aime demeure écossais. On voit une différence de taille entre les testicules. Il faut traiter pour éviter que le testicule ne puisse pas grossir autant que l'autre côté. Et enfin, la douleur régulière passant qu'à une écos, celle avec une gène crotale régulière, c'est une indication de traitement.

Laurène:

Ok Est-ce que tu pourrais nous expliquer concrètement quand on choisit de traiter parce qu'on se dit soit clairement, ça a un impact, soit on ne voit pas d'impact, mais sur un malentendu c'est peut-être ça, donc Autant y aller là. Il y a plusieurs options pour traiter la varicocèle

William Akakpo:

Tout à fait aujourd'hui pour traiter une varicocèle Il y a un panel de traitements qui existent mais ces traitements ont été évalués de de manière précise sur différents paramètres. Premièrement, quel est quels sont les taux de grossesse spontanés ou médicalement assistés après ce traitement? Quels sont les risques de ces traitements et les complications possibles et quels sont les risques de récidive. Donc basés sur ces trois paramètres aujourd'hui, les deux traitements qui sortent du lot et qu'il faut considérer et tous les autres, il faut être assez clair, il faut les oublier, c'est soit la microchirurgie. Donc la microchirurgie qui consiste à faire une incision, donc une ouverture de la peau au niveau inguinal de laine. Et en regard de cette voie éco celle on vient au microscope ligaturer toutes les veines une par une. Donc c'est une technique chirurgicale réalisée par les urologues. Plutôt expérimenté, puisque c'est assez centre dépendant, plus on en fait, meilleure sont les résultats. Et enfin, il y a la radio symbolisation qui est faite par des radiologue. J'expliquais tout à l'heure que c'était un reflux de sang du sang qui revenait vers le testicule. Et donc les radiologue font une piqûre, soit au niveau de la de laine. Au niveau du bras et avec un petit cathéter. Donc un catter, c'est un petit guide. Il dépose un matériel pour boucher cette veine et ensuite le sang s'évacuer par d'autres veines à bas débit de la même façon après la chirurgie. Donc c'est vraiment la microchirurgie avec un chirurgien urologue ou la radioembolisation avec un radiologue aujourd'hui, les études, la littérature est plutôt en faveur de résultats meilleurs avec la microchirurgie qui aboutirait à plus de grossesses naturelles ou médicalement assistées et avec moins de récidive. Mais la radioembolisation a des résultats presque aussi bons. J'ai envie de dire, et je pense qu'au cas par cas, il faut à chaque fois poser la question, évaluer le dossier en général, un patient qui est en surpoids et qui en souhaiterait. Une perte de poids rapide. On va peut être privilégier l'a symbolisation, qui permet d'avoir une convalescence plus courte, une chirurgie puisque la chirurgie est l'invalide, les passants fond ne sont contre indiqués au sport pendant quatre semaines. Ils peuvent bouger, mais il n'y a pas de sport pendant quatre semaines. Donc c'est vraiment un cas.

Laurène:

tu as une anesthésie générale

William Akakpo:

Un est général pour la chirurgie. tout à

Laurène:

Alors que labellisation, non.

William Akakpo:

Non, c'est sous soit l'anesthésie locale, soit légère sédation. Voilà donc, il faut vraiment discuter au cas par cas. Moi, je suis chirurgien, mais je ne suis pas tranché pour dire il faut faire tout le temps de la microchirurgie. Je pense qu'il faut vraiment voir au cas par cas, voir chaque dossier est ce qu'on pense que la vrai écossais est vraiment. La cause centrale est ce que c'est un cofacteur. Donc il faut vraiment, à chaque fois étudier. Donc chaque prise en charge doit être personnalisée. Il ne faut pas dire les recommandations de disque c un micro chigi ont fait un microchirurgie non? On pense qu'il faut vraiment voir au cas par cas aussi, en fonction des l'offre de soins locales, que là on parle d'une technique qui est spécialisée. Parfois, on peut être à un endroit, on n'a pas de radiolog, ils font la radio diabolisation de manière correcte. On n'a pas de chirurgiens qui font la microchirurgie. Donc il faut vraiment voir en fonction de l'aspect local. La première étape importante c'est est ce qu'on traite oui ou non. C'est la première question. Une fois qu'on a décidé qu'on traite, on voit la technique ou on dans le sujet, mais si on doit traiter microchirurgie ou radio symbolisation, il ne faut plus qu'on entende parler de cœlioscopie plus qu'on entende parler de ligatures hautes et d'aux techniques qui sont qui sont associés à des taux de succès en termes de grossesse plus faibles et des taux de récidive plus élevés également.

Laurène:

Très clair, tu dis qu'on doit attendre trois à six mois pour voir les résultats est-ce qu'on ne pourrait pas en profiter pour réexpliquer justement ces fameux 74 jours de spermatogenèse et pourquoi c'est cette varicocèle mais aussi toute source de chaleur tu parlais de la fièvre tout à l'heure, etc. Peut avoir un impact sur cette chaîne de production un peu de 74 jours.

William Akakpo:

Oui en fait les spermatozoïdes, il leur faut 60 74 jours pour se former. Ce n'est pas tous les 74 jours où boom il se passe quelque chose, c'est que chaque jour, Il y a plusieurs lignées. C'est comme une usine de travail à la chaîne avec une voiture qui sort de l'usine tous les 74 jours. Mais chaque jour, il y a des artisans qui sont en train de faire l'embrayage, d'autres qui font les pneus. Et donc chaque jour, il y a quelqu'un qui travaille, mais après la voiture elle passe de J1 J2 jusqu'à J74 Et donc il y a une évolution. Il y a une maturation, un développement qui part d'une cellule simple jusqu'à un spermatozoïde. Et chaque jour, il y a plein de lignées. Qui sont à chaque jour. Et donc quand on fait un traitement, si il y a quelque chose, imaginez vous êtes dans une usine avec des lumières qui fonctionnent moins bien Et donc vous aurez peut-être des défauts à chaque étape. Et donc c'est la même chose pour la spermatogenèse avec la varicocèle si on a une varicocèle aujourd'hui, toute la lignée sera potentiellement affectée. Et donc, à l'éjaculat 74 jours plus tard par rapport à la formation, on risque d'avoir des spermatozoides moins. bons Et quand on répare tout dans cette usine si vous mettez des belles lumières un peu partout. Vous aurez donc une meilleure production, mais le résultat de cette modification de l'espace ne se verra que 74 jours plus tard, lorsqu'on aurait l et.

Laurène:

ou la première pièce a bénéficié de

William Akakpo:

Exactement exactement. Exactement. Et donc c'est la même chose pour les spermatozoïdes. Quand on a traité c écos, celle c'est au plus tôt après un premier cycle, mais voilà le premier cycle. Parfois, il est imparfait parce que on vient de faire le changement. Tout le monde n'a pas encore bien compris cette modification et le deuxième cycle là, on peut voir des meilleurs résultats. Et parfois même ça peut être. Tellement bien qu'il faut congeler son sperme. Imaginez, on partait d'un résultat, pas bon du tout à six mois. On a un excellent résultat. Ça peut être intéressant de congeler à ce moment là puisque, comme on sait tous, on évolue l'homme. Ce n'est pas qu'une varicocèle Donc on peut avoir une dégradation du spermogramme liée à autre chose. On peut faire un accident, se taper le testicule, on vieillit tous. Donc naturellement, on peut avoir une décroissance de ce résultat en postopératoire.

Laurène:

Donc là, tu veux vraiment garder ce cette superproduction

William Akakpo:

exactement quand on a un très bon cru à six mois et surtout si on partait de rien, les patients qui avaient une azoospermie une cryptozoospermie Si on a un très bon résultat hop, il faut se congeler tout de suite et avoir une sécurité.

Laurène:

Ouais, bien sûr. Ok, super clair. Et donc tu parlais de la fièvre Est-ce que tu pourrais juste nous rappeler l'impact de la chaleur, justement sur le sperme

William Akakpo:

C'est-à-dire que le testicule, il aime bien une température deux à trois degrés de moins par rapport à la température centrale de l'organisme. C'est pour ça que les enfants qui ont une utopie testiculaire, les testicules non descendus, ils sont haut risque d'avoir un petit testicule et ils sont au risque d'avoir des troubles de la fertilité s'ils ne sont pas opérés tôt. Donc le testicule aime bien une chaleur. Moins importante que la température centrale. C'est pour ça qu'il est recommandé d'éviter toutes les sources de chaleur externe. Jacuzzi, hammam sauna quand on est dans un parcours de fertilité, les hommes très sportifs aussi. On sait que le sport intense avec des leggings serrés où on réchauffe l'enveloppe scrotale où les leggings, serrent beaucoup et qui remontent. Les testicules peuvent avoir un impact négatif. Un petit parallélisme. Aujourd'hui, on parle de contraception thermique, les outils de contraception qui sont utilisés non médicamenteux chez l'homme, il y avait l'anneau thermique qui remontait les testicules. Et au bout de trois à six mois, on voyait une décroissance. Et donc on était stérile entre guillemets lié à cette contraception parce qu'on remontait les testicules. Donc, si on le fait de manière involontaire, on peut impacter négativement sa fertilité. Donc la chaleur interne ou externe est une source d'anomalie potentielle. De la production de spermatozoïdes, donc il n'est recommandé. Donc ça sert à rien, par contre de prendre des douches avec de l'eau froide à tous les jours sur les testicules. Par contre, il faut avoir une douche

Laurène:

Le froid n'améliore pas le chaud en dommage mais le froid n'améliore pas

William Akakpo:

Exactement. Il faut que soit en place. Il ne faut pas justement porter plus soin les passants monde est ce que je dois apporter des boxeurs ou des caleçons. Il n'y a pas forcément de préférence, mais il ne faut pas des boxeurs extrêmement serrés ou quand on est assis, les testicules remontent au niveau inguinal. Donc il faut privilégier plutôt les pantalons Les patients qui portent des pantalons très slims très serrés où quand ils sont assis au bureau, ils ont les testicules qui remontent et quand ils se mettent debout, ils sentent plus les testicules. Ça ce n'est pas bien. Donc c'est vraiment s'il faut, il faut que soit que les tests restent dans le scrotum.

Laurène:

oui. Et c'est pour ça qu'elle pouille d'ailleurs.

William Akakpo:

Oui exactement. C'est ça. Donc il y a, il y a l'enveloppe s crotale pour que le testicule soit vraiment à l'extérieur. Il y a des passants, même à l'extrême. J'ai pris la température du scroton non, ça, ça sert à rien d'aller mesurer la température du scrotum et comparer au niveau du ventre. On ne peut pas le passer. C'est plus fin que ça.

Laurène:

et des hommes qui sont assis toute la journée, etc, ont intérêt du coup, pas en slim parce que sinon, ça reste collé, mais à marcher régulièrement à

William Akakpo:

Oui. ça, c'est indépendamment de la barre écossais et autres la sédentarité, les patients qui font un travail assis toute la journée. On est à plus au risque d'avoir des anomalies de la fertilité lorsqu'on est sédentaire. Donc après, on n'a pas pas le choix et je n'ai pass qui sont un chauffeurs de taxi qui sont dans leur voiture toute la journée. Ce n'est pas ça là. Je n'ai pas de leur dire changer de métier, mais éviter, par exemple, d'être chauffeur de taxi, plus avoir le siège chauffant toute la journée. L'hiver. Ça c'est pas bien. Donc il faut essayer d'éviter si le 12 h. Plutôt que déjeuner dans la voiture peut être marcher les déjeuner à l'extérieur, en marchant, il faut essayer d'adapter. Je pense que quel que soit le métier, on peut toujours adapter et c'est impossible dans un métier ou on est obligé d'être assis pendant huit h d'affilée. Non? On a toujours pense toujours la posibilité d'être un peu debout. On va aller aux toilettes ou un marché. On va faire les choses, mais il faut, il faut essayer d'éviter d'être assis siège chauffant avec la couverture sur les genoux, l'ordinateur portable posé sur les genoux, ce n'est pas bien.

Laurène:

là, tous les hommes qui nous écoutent, je suis sûre qu'ils sont en train de gesticuler comme ça sur un

William Akakpo:

Le téléphone dans la poche. On ne sait pas trop parce qu'un téléphone en réalité, il chauffe pas trop, mais l'ordinateur, ça, ça chauffe vraiment un ordinateur quand on pose dessus. Il y a une vraie chaleur. Téléphone. On ne sait pas trop. C'est plutôt les ondes. Tout ça peut être ça joue négativement. Donc si on peut éviter autant le faire, mais l'ordinateur portable sur les genoux, sur les testicules, on est dans le lit, on tape le son. Regarde la série dans le lit avec l'ordinateur sur les testicules. Ça ne sait pas

Laurène:

Ouais. Mais très clair, si je reviens sur la vague écos donc tu dis c'est la première cause curable.

William Akakpo:

He.

Laurène:

C'est quoi la proportion de gens qui passent à côté pendant hyper longtemps? Tu vois, j'ai l'impression qu'il y a une méconnaissance quand même qui fait que c'est un peu dommage, entre guillemets, de savoir que ça existe et qu'on n'est pas assez, peut être sensibilisés parce que les femmes vont chez leur gin écho depuis qu'elles sont adolescentes. Toi, malheureusement, je pense pas que tu es vu tous les hommes. Tu vois? De parce que les hommes ont pas cette démarche d'aller se faire eux ausculter

William Akakpo:

Tout à fait, je pense que c'est impossible aujourd'hui de dire la proportion d'hommes chez qui on ne parle peut pas cette vrai celle et qui n'est pas traité. Mais je pense qu'aujourd'hui, il y a un nombre significatif d'hommes qui diagnostique cette varie co, celle secondairement. Secondairement parce que ils sont dans le parcours. La femme a 36 ans et là, ça fait un an qu'on essaye. J'ai peur. Je vois ma fertilité qui défile. Donc je prends vite un rendez vous chez le gynécologue. On fait le sperme. Le sperme n'est pas si mal. Allez hop. On va directement en insémination, en fécondation in vitro et ça marche tant mieux. Ça ne marche pas. Et donc là on rés essaye on rés essaye après, quand ça marche, dire attendez que votre mari essaye se faire évaluer parce que je ne comprends pas que vous êtes des bons ovocytes et on réussit pas. Et là on découvre la voix écossais. Donc ça, c'est des situations fréquentes. Ça sont des situations fréquentes. Et donc aujourd'hui, l'idéal, dans un monde idéal de prise en charge des couples infertiles dès le départ, il faut que l'homme soit évalué.

Laurène:

quand tu dis dès le départ, c'est le jour où la femme va faire son premier bilan chez son gin. L'homme va faire son premier bilan chez son andr,

William Akakpo:

Exactement quand, quand le couple a un projet d'enfant et qu'ils ont des difficultés, il s'est évalué. Si par contre l'homme, il savait qu'on lui avait dit à 15 ans, attention, vous aviez une mère écossais. Et maintenant, il y a aussi à la médecine du travail. Il y a des patients qui qu'à la médecine du travail, on m'avait dit à cinq ans que j'avais une écossais. Si on sait qu'on a une vrai é cotelle, on n'attend pas, on ne fait pas le classique un an de rapport sexuel régulier. Avant d'évaluer faire que si on est au courant, on est une vrai éco elle. Moi, j'ai plein de passants qui devra en consultation avec leurs parents qui ont 16, 18 ans avec une vraie é co diagnostiquée parce qu'ils ont eu mal. Ce n'est pas là. Je leur dire là, vous savez que vous avez une écos, celle si vous êtes inquiet. On peut déjà évaluer votre fertilité dès maintenant, mais on ne fait pas de traitement si vous n'avez plus mal. Par contre, si dans 10 ans vous avez un projet d'enfant. Faites d'emblée le sperme. On sait qu'il y a une anomalie potentielle du sperme, donc on anticipe, on fait d'emblée le sperme. Mais aujourd'hui, chez un couple qui a des problèmes pour avoir un enfant, il faut que l'homme soit évalué. Il faut qu'il y a un sperme. Ça c'est sûr. On peut rester tolérant en disant que si le sperme est vraiment parfait, on peut peut être se passer d'avoir une évaluation de l'homme tout de suite éventuellement. Mais le luxe voudrait qu'il y a un problème pour avoir un enfant. C'est vraiment, les deux sont évalués dès le départ et ça évite justement ces situations ou on découvre après trois ans de parcours que l'homme avait des anomalie curables. Et là, on parle de écos celle aujourd'hui. Mais il y a. Plein d'autres choses qui peuvent être diagnostiquées, démasquées et traiter facilement lorsqu'on a que lorsqu'on a des difficultés d'avoir un enfant et même quand il y a des anomalies modérées, on peut les améliorer. Parfois, on peut avoir des couples qu'il y a en consultation qui est en parcours d'infertilité avec des échecs de PMA et chez qui on arrive à mettre en place des traitements et ils ont des grossesses naturelles. Donc ça montre qu'il y a un levier masculin majeur. À explorer pour améliorer les chances et on ne peut pas, l'homme ne peut pas être en dernière en dernier en arrière plan de ce projet, il faut aussi, il fait partie du paysage et donc autant que la femme. Il faut absolument absolument absolument que l'homme soit en première ligne.

Laurène:

Surtout quand tu rappelles les chiffres dans la moitié des cas, l'indication est masculine. Donc c'est du côté masculin qu'il va falloir aller, creuser, travailler. Et ce qui est très rassurant dans ce que tu dis aussi, c'est que très peu de choses sont fatalistes et vers ri koel on peut opérer un mauvais s permo programme. On peut mettre en place des choses dans l'hygiène de vie, etc. Pour l'améliorer. Voilà, ce n'est pas un coup de massue et c'est comme ça, tant pis. C'est à chaque fois des actions derrière.

William Akakpo:

Il y a des actions, mais après, en fonction d', on part, ça peut être une action pour préparer autre chose encore attention, parce que la mère écossais, ce n'est pas comme assist après des patients. Il ne faut pas l'imaginer comme le bâton magique. On a la vrai écos, celle c'est bon. On a enfin trouvé la solution. C'est multifactorielle. Ça dépend du terrain des patients qui voir qu une azo permis avec des petits testicules. Et aussi une valeur écossais. Le problème de base, ce sont les petits testicules. Et en plus, il a avoir écossais quand on traite la vrai co, ça va peut être aider un peu, mais ça n'a pas forcément tout régler. C'est comme si on a une art ros du genou et en plus un œil qui voit mal quand on va être opéré de son genou. On va peut être pas forcément avoir un bon déplacement dans la rue parce qu'en fait, on voit toujours mal. Donc une aide en plus. Mais si, en effet, on n'a que ces réels des testicules magnifiques et autres peut être que oui, il y a plus de chance que ça améliore et et qu'il y a des grossesses. Et ça, c'est ce qu'on voit régulièrement. Mais il faut garder en tête que c'est multifactoriels multifactorielles. Il y a plein de causes qui s'associent et on n'a pas forcément. Une une modification significative après le traitement de la vraie est ce que ça dépend du terrain, ça dépendant du terrain. Et aussi voilà un patient. Moi, je suis un peu strict sur ça, mais un patient qui fume, qui a une mauvaise hygiène de vie. Moi, je perds jamais. Par exemple, je perds jamais parce que parfois, comme on a dit tout à l, 20 % des hommes ou une vraie é cotelle donc peut être, parfois on arrête juste les toxiques. Et on normalise les choses. Donc moi, je, c'est un peu dur parfois, mais je le dis au passant. Maintenant, si vous fumez si ou il y a du clubiste, il y a d'autres choses. Je ne fais pas de chirurgie parce que parfois on ne retire juste ce toxique plus facile qu'une chirurgie. Et on est un spa, moi même qui se normalise. On a une grossesse,

Laurène:

Tu fais des choses dans le bon

William Akakpo:

pas, il faut le faire dans le bon ordre. Mais parfois les gens me entendez j'arrête de fumer. Maintenant, ça me laisse encore trois à six mois avant de voir que ce soit après l' vare écossais trois à six mois. Donc ça me pousse à un an. C'est vrai, mais après, en effet, on voit cap par cas. Si on est une femme de 42 ans, on va peut être faire une

Laurène:

deux en même temps.

William Akakpo:

aller de faire les deux en même temps du ok, on fait un contrat. Vous arrêtez de fum aujourd'hui, on fait la vie écossais plus tard et on voit plus tard, mais c'est au cas par cas. C'est vraiment ce qu'on sait que la fécondation huit, trois après 43 ans, ce n'est pas autorisé en France. Donc si jamais on est limite, on va faire, on va faire comme

Laurène:

Mais oui, parce qu'a priori le tabac à l'alcool a plus de chance d'avoir un impact, pas de risque sur le sperme que la va. É cosel au final.

William Akakpo:

Je ne sais pas moi, en tout cas le tabac. Je dirais que c'est autant. C'est autant peut être, mais c'est plus facile qu'aujourd'hui. On voit de chez soi on peut arrêter. On n'a pas besoin de consulter de se rep. Opérer donc que de chez soi, s'il pas se est informé, il peut décider dès lui même d'arrêter des passants qui du tabac cannabis chicha. Même la cigarette électronique, la nicotine ont un impact négatif. Donc dire que si on veut se préparer au mieux à ce projet. Il faut se donner le maximum de chances. Et il y a des, il y a des choses qu'on peut s'auto traiter déjà. Donc on peut déjà améliorer soi, même sa fertilité en amont d'une consultation. Donc c'est dommage de venir en consultation avec des anomalies. Voici mon échographie. Ça c'est beaucoup de patients qui, en consultation avec mon échographie écos, celle. Sans sperme sans rien. Non, on traite pas des pathologies. On traite un homme dans sa globalité. Et donc il faut tout voir. Ce n'est pas seulement on se focalise pas sur la barree écossais, parfois on veut traiter. On est adressé par des collègues. Merci d'avoir se passant pour traiter la barree écossais, mais on voit en fait il y a d'autres facteurs avant qui joue négativement. Il y a en effet un intérêt. Traité la écossais. Mais on n'est pas des techniciens. On est des médecins qui évaluent l'homme dans sa globalité. On ne fait pas un geste seulement. Il faut voir l'ensemble et choisir vraiment le bon moment de traiter est ce que si on traite un patient d'un acte invasif avec des complications possibles, est ce que vraiment on pense pouvoir l'améliorer. Si on pense pas pour l'améliorer, il ne faut pas le faire. Donc c'est vraiment l'ensemble qu'il faut voir. Et l'homme dans sa globalité et pas seulement une va écos celle et un sperme, non?

Laurène:

Amen. Je suis complètement d'accord avec toi. Merci de le rappeler. Et puis parfois on peut avoir tendance à surmédicalisation des choses. Alors qu'effectivement d'abord, il y a de façon autonome énormément de clés pour déverrouiller des trucs. J'ai une dernière question peut être avant qu'on conclu, mais tu parlais des testicules trop petites. Et je me souviens de quelque chose dont tu m'avais parlé trop petit d'ailleurs, c'est un testicule.

William Akakpo:

petit.

Laurène:

Voilà

William Akakpo:

C'est une va écossais et un testicule.

Laurène:

l'ai féminine.

William Akakpo:

mal à j'ai mal à ma testicule qui a un é cosel ça c. c'est pas bon du tout ça cique.

Laurène:

mais je sais que tu m'as déjà parlé de l'impact de la testo justement les sportifs qui vont prendre beaucoup de testo ça, c'est des choses auxquelles on pense pas forcément. On a l'impression de bien faire et ça va avoir un impact négatif sur les testicules et la fertilité. C'est ça.

William Akakpo:

Ça. C'est une erreur majeure. J'ai encore vu la semaine dernière, un patient en consultation qui avait une testostérone un peu basse dans son bilan et qui y a eu une prescription de testostérone. Ça, c'est un drapeau rouge. Ça, c'est une contre indication. C'est très simple. Aujourd'hui, le testicule fabrique de la testostérone, donc s'il n'en fabrique pas très bien. Il ne faut surtout pas donner de la testostérone en plus, puisque le cerveau a des récepteurs. Et donc dans le sang qu'il capte si on voit que il y a de la testostérone qui circule, si on donne de la testostérone, le cerveau va être intelligent. il va dire l'usine levez le pied un peu, arrêtez de travailler. Donc il va, il va créer un rétro contrôle négatif il va dire au testicule de ne plus travailler, mais le testicule, il fait tout ou rien. Donc, s'il arrête de faire de la testostérone, il va arrêter de faire des spermatozoïdes aussi. Donc, les patients qui prennent de la testostérone soit mal proposé soit à visée sportive esthétique pour, pour être plus musclé ça, s'ils sont dans un projet d'enfant, ce n'est pas le bon moment. Et s'ils ont un projet secondairement, ça peut être une cause d'infertilité. Moi, je vois beaucoup de patients bodybuilder qui ont fait du sport et qui finalement veulent rencontrer quelqu'un veulent un enfant. Là, il faut tout remettre à zéro relancer la machine avec d'autres types d'hormones. Si ce n'est pas trop tard, parce que parfois on a pris des fortes doses et les testicules sont tout petits, parce qu'ils sont mis au repos, ils sont atrophiés Et donc là, on a du mal à relancer. Mais quand, si ça a été pris à dose normale et pas trop longtemps, arrive assez bien. Et ça c'est des résultats qui sont assez intéressants, c'est des patients qui partent de zéro spermatozoïde et avec une bonne stimulation, on arrive à retrouver des spermatozoïdes.

Laurène:

mais j'ai l' raison qu'il y a une grosse tendance quand même à la prise de testo dans les milieux de la muscu.

William Akakpo:

De la musculation. Oui, il y en a et après aussi. Maintenant, on parle de plus en plus d'ordre. Pause. Donc aujourd'hui, on commence à prescrire aux états-unis. Moi, j'ai travailler un an aux états-unis. On y a une prescription plus facile de la testostérone chez l'homme en début de vieillissement, c'est à dire qu'on parle de rajeunissement de.

Laurène:

à partir de quel âge.

William Akakpo:

Il n'y a pas vraiment d'âge, mais c'est à dire que si un homme a une testostérone plutôt dans les valeurs basses et qui ressent des effets négatifs de cette baisse de testostérone, on peut discuter un traitement. Mais il ne faut pas qu'il soit dans un projet d'enfant. Chez l'homme aujourd'hui, qui a un niveau de testostérone bas et qui a un projet d'enfant. On a un arsenal thérapeutique très riche hors testostérone avec d'autres hormones qu'on peut proposer. Les femmes connaissent bien, ça sont des hormones qu'on utilise pour la stimulation de l'ovulation en préparation de la fécondation de vitraux. Mais nous aussi chez l'homme. On a ça. Donc ça, c'est un outil thérapeutique majeur et qui aide beaucoup. Donc on part un peu du sujet de la rue écossais, mais on peut associer quand on dit tout à l' qu'il y a plein de traitements. Parfois, on fait traitement de varicocèle hop. On a amélioré un peu le spermogramme On veut compléter, on fait une stimulation hormonale, mais cette stimulation ne fera jamais, jamais, jamais appel à de la testostérone. On pourra augmenter indirectement la testostérone avec des hormones externes qu'on donnera à l'homme soit sous forme de comprimés, soit sous forme d'injection et qui marchent assez bien. Mais il faut bien sélectionner le patient, s' adapter au bilan hormonal pour décider du traitement

Laurène:

Oui, c'est ça. C'est toujours externe, indirect, parce que si tu am, l'hormone directement ton corps arrête de la produire, lui

William Akakpo:

tout à fait

Laurène:

qu'il n'a plus besoin. Elle arrive à part

William Akakpo:

tout à fait

Laurène:

Ok, non, non, mais super clair. Est ce qu'on a un message important à faire passer aux hommes et aux femmes, probablement aussi beaucoup quand même qui nous écoutent.

William Akakpo:

Non j de dire que dès le départ, dès qu'il y a un projet d'enfant, il faut que l'homme soit au même niveau que l'homme soit sensibilisé. Il faut qu'il soit impliqué, pas de manière forcée par sa femme. Il y a un vrai impact si l'homme est au courant informé et qui s'implique. Et c'est pour ça qu'on a travaillé sur cette application. C'est vraiment pour que l'homme soit. Au premier plan, à côté de sa femme qui puisse être informée, qui puisse challenger les praticiens qu'il voit qui ne soient pas seulement passagers de ce projet, il faut qu'il soit volant. Il faut qu'il soit au volant. Il faut qu'il puisse décider aussi. On va tourner à gauche. Pourquoi on tourne à gauche parce qu'on a vu ça ici. Donc le but, c'est que l'homme soit informé et notre travail à travers cette application qu'on a lancé, c'est vraiment aider l'homme qui soit au courant de tout. Qui comprennent, on le dit, vous avez une mère écossais, on va la traiter parce que ça, 74 jours, c'est ça. On met le traitement qu'il est tout sous la main qui soit plus là, en consultation comme un comme un visiteur et qui ont du la ça, non? Mais je ne sais plus ou est mon résultat, tout non qui soit vraiment informé. Et le but, c'est que vraiment l'homme soit un acteur majeur principal, un co acteur avec sa femme de ce projet. Donc c'est vraiment mon

Laurène:

Mais je pense que si tu arrives à faire sauter le verrou du lien entre infertilité et virilité, quoi et que tu arrives à montrer aux hommes que ça n'a rien à voir et que ça ne fait pas d'eux des hommes moins hommes. Et en fait, c'est passionnant pour un homme de de devenir acteur de tout ça

William Akakpo:

Tout à fait tout à fait tout à fait, c'est l'objectif, c'est l'objectif. Il n'y a pas de lien et c'est ce qu'on essaye de faire. Passer comme message, c'est qu'on n'a pas de lien direct entre fertilité et virilité. Parfois, ça peut avoir un impact négatif psychologique, parfois les patients et ils ont l'impression de perdre en virilité parce qu ils ont, ils sont moins fertiles, ils sont, ils n'arrivent pas à concevoir, mais non, justement, on veut les accompagner, leur donner des clés, les rassurer sur ça, pour leur expliquer tout ça.

Laurène:

Ouais bravo. C'est hyper chouette.

William Akakpo:

Voilà,

Laurène:

Bravo pour Seedly et merci pour ton travail déjà auprès des hommes. Et cet épisode qui, je pense, est une vraie masterclass et qui permettra d'avoir une vraie compréhension de ce que c'est et peut-être moins d'errance médicale et des diagnostics plus rapide d'hommes qui se diront, tiens, je vais aller faire un petit tour chez un andrologue Il y en a pas beaucoup, mais il y a quand même de plus en plus chercher. Il y a un annuaire, j'imagine des andrs.

William Akakpo:

On n'est pas beaucoup, on n'est pas beaucoup, mais justement quand, quand on en parle au gynécologue et je reviens sur l'application, ce que c'est un point important, comme s'il y a une base d'information, ça permet, ça remplace pas le médecin, ça c'est sûr, mais ça permet de. De sensibiliser. Il y a ça qui existe en parler au gynécologue. Il y a plus de gynécologue d'urologue ça qui existe est, est ce que ça peut être intéressant que je fasse ça. Et parfois quand on en parle, on peut dire oui, en effet, oui, vous avez raison, on préfère ça. Et donc c'est le but, c'est que l'homme sont informé

Laurène:

il peut commencer par le gin éco effectivement, au moins pour la prescription du premier sperme. Et après embrayer, s'il y a un sujet à creuser.

William Akakpo:

Exactement.

Laurène:

Génial. Écoute, William, je crois qu'on est bon. Merci

William Akakpo:

Voilà. Merci à toi. Merci à toi. Donc n'hésite pas. Voilà. Si il y a

Laurène:

Je vais mettre toutes les coordonnées en dessous de toute façon pour trouver un pour retrouver notamment sili pour les hommes qui voudraient et plus un cly et y grec comme la

William Akakpo:

Voilà sur

Laurène:

la graine.

William Akakpo:

la graine. C'est sur les stores Apple ou

Laurène:

Ouais, je le mettrai. Et puis et puis je mettrai toutes les infos en description. Merci beaucoup, William

William Akakpo:

C'est un plaisir. Moi, c'est sur un plaisir de parler de l'homme. Et voilà, mon but, c'est que l'homme soit au même niveau que la femme et les gynécologues le disent. Il y a eu des recommandations d'être travail dessus il y a il y trois ans et qui sont assez claires du collège national de gy obstétrique qui disent qu' un couple qui a des problèmes de fertilité ou ils ont été un peu plus modéré en disant que si y a des an animals du sperme, il faut que l'homme soit évalué. Moi j'envie de dire encore un peu plus si on a du mal avant un enfant. Il faut que l'homme soit au moins vu une fois

Laurène:

ouais, même avec un bon sperme.

William Akakpo:

même avec un bon sperme, c'est l'occasion de faire le point même symboliquement aussi. Ça peut aussi aider, donner un peu plus de soutien chez la femme. Je suis peut être un peu plus extrême sur ça, mais je pense que ça peut être intéressant d'avoir au moins une sensibilisation sur ça,

Laurène:

de montrer qu'on se mouille aussi un peu ou.

William Akakpo:

Mais aussi, parfois même, on change des informations. Il y a des couples qui font que des rapports sexuels au moment, ils pensent qu'ils vont uler non, ce n'est pas bien. Donc ça peut aussi être à l'origine d'une anxiété chez l'homme, un des passants qui me confient avoir des troubles de l'érection parce qu'ils sont trop stressé. Ils sont au travail et ressemblent le screenshot de leur femme. Qui fait le test. C'est ce soir. Il faut que tu sois au rendez vous rende pas trop tard. Je t'attends. Non, ça c'est trop stressant. Parfois, il faut réussir à prendre du recul. On a le cycle, on a des rapports tout le temps pendant le cycle, tous les deux jours tranquilles. Si éventuellement, c'est ce soir, on en aura un autre. Mais il ne faut pas que ce soit le rendez vous ultime, patient qui peut être stressé par d'autres choses de sa vie personnelle. Plus encore, ça peut être trop trop trop anxi gène qu'il faut prendre du recul et avancer plus sereinement.

Laurène:

Ou oui, mais du coup, ne pas se laisser porter. Donc attracteurs ça aussi et

William Akakpo:

Oui, bien sûr. Bien sûr, tout à fait tout à fait

Laurène:

super, très beau mot de la fin, William. Merci

William Akakpo:

Voilà.

Laurène:

ça.

William Akakpo:

Merci à toi. Merci.

Laurène:

J'espère que cet épisode vous a plu. Comme d'hab, si c'est le cas, n'hésitez pas à me le faire savoir, à mettre une note, un commentaire, m'envoyer un petit message, aller regarder du côté de l'application justement Seedly qui est vachement bien et qui, quand j'entendais William en parler, j'avais l'impression de m'entendre moi, quand je parle de l'importance de redevenir acteur, de pas se laisser guider, de pas donner les clés de son projet au corps médical. Mais voilà de vraiment l'idée le truc. Donc on est très en phase là dessus et je suis hyper heureuse qu'il y ait quelque chose davantage pour les hommes qui existe. Donc merci à lui pour ça et on se retrouve nous la semaine prochaine pour un nouvel épisode.